La fille de papier

Et voilà, le dernier livre que je viens de finir: La fille de Papier de Guillaume Musso. Je n’avais encore jamais rien lu de cet auteur. Je savais qu’une de mes bonnes amies aimait beaucoup (hein, Jess? :P) mais je n’avais encore jamais osé tenter. Cette fois, c’est chose faite! Et je n’en suis pas mécontente. J’ai vraiment beaucoup aimé, c’est très frais comme lecture, pas de stress, à aucun moment de l’œuvre, donc vraiment très agréable à lire. J’ai trouvé l’histoire sympathique, j’ai peu lu au début par manque de temps, ce qui était assez frustrant, mais par le suite, dès que l’occasion s’en présentait, je me mettais à lire ce bouquin, et me faisais parfois violence pour ne pas avancer trop vite et faire les choses que je devais. La fin était un  peu décevante dans le sens où je m’y attendais! Jusqu’au bout, j’ai espéré que ce ne soit pas ça, et j’ai voulu croire jusqu’au bout que je m’étais trompée, mais non… Dommage, une fin de plus qui ne m’aura pas surprise. Mais, même cette petite déception n’a pas réussi à me gâcher le plaisir, et je compte bien tenter un autre livre de cet auteur pour voir si j’accroche vraiment bien ou si c’est juste ce livre avec cette histoire qui m’a botté (parce que oui, j’ai choisi ce livre parce que le résumé me parlait grandement et je voulais voir ce que ça pouvait donné!)

Résumé:  » Trempée jusqu’aux os et totalement nue, elle est apparue sur ma terrasse au beau milieu d’une nuit d’orage.
— D’où sortez-vous ?
— Je suis tombée.
— Tombée d’où ?
— Tombée de votre livre. Tombée de votre histoire, quoi ! « 

Tom Boyd, un écrivain célèbre en panne d’inspiration, voit surgir dans sa vie l’héroïne de ses romans.
Elle est jolie, elle est désespérée, elle va mourir s’il s’arrête d’écrire.
Impossible ? Et pourtant…
Ensemble, Tom et Billie vont vivre une aventure extraordinaire où la réalité et la fiction s’entremêlent et se bousculent dans un jeu séduisant et mortel…

Une comédie vive et piquante.
Un suspense romantique et fantastique.
Quand la vie ne tient plus qu’à un livre !

Rencontre-débat avec Jeanne Ashbé

Hier soir, je me suis rendue à la bibliothèque municipale pour assister à une rencontre avec une auteure-illustratrice de livres pour les tout-petits (merci Barbouille pour l’info, sans toi, je n’aurai surement jamais su qu’elle passait sur Strasbourg). J’espérais y trouver des renseignements sur le métier d’auteur-illustrateur, mais cela a principalement tourné autour des rapports des tout-petits avec les livres, leur comportement parfois désarçonnant face à un livre. Elle nous a également énormément parlé de sa passion pour les petits humains et pour leur intérêt face aux histoires, ainsi que de son inspiration, etc… Elle parlait vraiment beaucoup passant d’un sujet à l’autre, se perdant dans son monde mais avait des mots très justes, et c’était quand même agréable étant donné qu’elle a une voix très chantante et musicale. Elle nous a lu certaines de ses œuvres, avec le ton et sans oublier les petites onomatopées qui parcourent quelques uns de ses livres, ce qui était très drôle et m’a fait sourire plus d’une fois, et nous contait les raisons qui l’avaient poussée à faire cet ouvrage, etc… Bon, ça a un peu duré longtemps: près de 3h, en sachant que je suis partie avant la fin (je déteste ça, mais mon dos en vrac me filait une migraine carabinée et leur siège pour le moins inconfortable n’aidait pas.) De plus, à 23h, il ne fait pas bon trainer seule du côté de la gare. Bref, j’ai trouvé que cette conférence était intéressante et même instructive, et m’a fait voir les tout-petits (les moins de 2 ans) avec un œil différent quant à leur approche de l’art. J’ai pas vu filé les 3h de cette réunion, et s’il n’avait pas été si tard, j’aurai encore pu l’écouter quelques heures, mais bon… on fait souvent comme on peut, pas comme on veut!

Quand ça ne va pas, on pousse!

Décidément, je suis bien incapable de me ménager. Ça fait des semaines que je souffre des cervicales, probablement un nerf coincé qui par moment me bloque le dos, me lance dans les jambes, rend douloureux chaque porté ou me colle des migraines à répétitions… J’ai enfin eu un rendez-vous, jeudi, mais au lieu d’y aller mollo quelques jours, je pousse! Et je sais pertinemment que je vais le payer les deux prochains jours, mais c’est plus fort que moi.

Peut-être est-ce dû à mon éducation: « Quand ça ne va pas, tu pousses! » Certes le morale peut nous tenir un moment hors de l’eau, et c’est bien ce que je fais: je me booste! Chaque soir je prends un cacheton pour calmer la douleur et passer une nuit à peu près reposante, et je repars le lendemain, je pousse davantage mon corps alors que ce dernier commence à flancher… « Tu t’écoutes trop! » C’est ce qu’on m’a souvent dit… Maintenant, je ne m’écoute plus, je n’écoute pas ma raison lorsqu’elle me dit de freiner, je n’écoute plus ce corps qui m’handicape… Je prends mon courage à deux mains, je mets mes écouteurs sur les oreilles, choisis des musiques entrainantes pour me filer la pêche, lorsque ce n’est pas assez, je lance quelques chansons qui me mettent en colère, la colère est un bon leitmotiv pour continuer à avancer, le plus souvent, j’alterne des mélodies qui me filent la niaque!

Quand je ne peux vraiment plus et que la musique n’est plus assez pour me donner la force suffisante de poursuivre ma route, je pars dans mon imagination, je m’invente plein d’histoires que je vis au gré de mes besoins, les mélange pour accéder à un panel d’émotions qui me font tenir… au moins un jour de plus. Et lorsque la douleur est trop forte, et que je n’ai qu’une envie: que tout s’arrête!, alors je pense à ceux qui m’aiment, à ceux qui restent: mes enfants, mon chat, mon conjoint, ma mère, mon frère et mes amis, toutes les personnes que j’aime tendrement et à qui je manquerai… peut-être. Alors je repars dans mon imagination, et j’attends que ça passe, j’évite de trop bouger, chaque mouvement douloureux me replongeant dans la vraie vie, me rappelant le mal qui me fait souffrir, et quand la migraine m’empêche de penser et de rêvasser, je fixe ma montre, comptabilisant les heures passées, suppliante pour que la douleur s’en aille tout de suite ou lorsque le sommeil viendra… Parfois, ça marche… parfois pas!

Allez, plus que deux jours, plus tout à fait. En attendant, je vais continuer à porter lourd, à faire ce que je dois faire, parce que c’est ce que j’ai toujours fait, ne me ménageant pas, parce que si seule la volonté arrive à me tenir debout, c’est que je n’ai pas encore atteint le fond.

Départ classe verte

Ça y est, le petit est parti avec sa classe ce matin pour sa petite semaine de classe verte. On a passé du temps à tout préparer: les différents achats nécessaires à finaliser son trousseau, l’étiquetage de samedi ou, malgré ma migraine, mal de nuque itou, j’y ai passé 3 longues heures, la préparation du sac et le topo avec le petit pour qu’il sache quand même où trouver ses différentes affaires… Et ce matin, c’était le grand moment: petite nuit pour lui comme pour moi (si lui l’excitation l’a fait rester éveillé trop tard, moi, c’était la peur de lui avoir oublié un truc important -passé toute la nuit à comptabiliser les affaires mises dans le sac de voyage, se réveiller toutes les deux heures en se disant qu’on a oublié ÇA et une fois réveillé: « ah ben non, je l’ai mis ce truc-là » -_-‘), petit mal de ventre pour le petiot qui m’a fait me tordre les boyaux (« non, ne sois pas malade, ne sois pas malade! »).

Puis le grand départ vers l’école, pas de stress avec lui, juste avec la petiote qui elle trouve juste ce moment là pour faire caguer (comme dirait l’autre!): les chaussures me font mal, trop fatiguée pour marcher vite, pas envie de faire d’effort! Grrrrrrrrrrrr! Encore un bon moment pour mettre les nerfs à vif et raviver ma douleur cervicale! 🙁 Et là, moment de la séparation où elle lui fait un gros bisous et ne le lâche pas… On n’est pas arrivé là! Mais ouf, on réussit enfin à la laisser dans sa classe pendant qu’on accélère vers l’école du gamin pour être à l’heure! Et là… heureusement, tout le monde est là! et maman reste seule comme une conne avec le sac de 15 kg pendant que le petiot va retrouver ses copains -_-‘! A peine sept ans et déjà ingrat… mais par la suite, il a été cool, je l’ai amené au car pour déposer son sac super lourd et là, il s’est prêté sans rechigner aux petits bisous de départ et autres neuneuteries de départ, alors qu’il mourrait d’envie de retrouver ses copains… Et hopla: direction Clairsapin!

En tout cas, j’espère qu’il va bien s’amuser… moi en tout cas, j’aurai pas le temps de m’ennuyer, je me suis blindée la semaine, et les rares matinées de repos, je me coltine la préparation de la prochaine classe verte de la petiote semaine prochaine, et rebelote!

Piscine et agrément

Je vais tenter d’écrire un peu, sachant que je suis totalement cassée… donc espérons que je ne ponde pas n’importe quoi! Cet après-midi, comme les deux vendredis précédents, j’ai accompagné la classe de mon garçon à la piscine. La première fois, j’ai juste été simple accompagnatrice donc j’ai passé une bonne heure à l’étage à regarder les petiots patauger dans l’eau. La seconde fois, j’ai assisté quelqu’un avec la cage… Donc ça n’a pas été trop compliqué.

Cette fois-ci, je me suis occupée seule d’un groupe, et comme c’est le dernier jour d’école avant la classe verte, autant dire qu’ils n’avaient rien envie de faire. Je les ai donc entrainé comme j’ai pu à passer dans la cage, à prendre un grand bol d’air avant de plonger la tête sous l’eau et de souffler pour faire de grosses bulles. Par la suite, ils ont eu envie de nageouiller avec les planches… et à partir de là, pas moyen de leur faire faire quoi que ce soit d’autant qu’on m’avait confié une petite fille qui avait peur de l’eau donc bloquée à la cage avec la petiote. Puis une des enseignantes m’a conseillée de lui faire faire le tour de la cage en marchant, on l’a fait. Ensuite, j’ai suivi les conseils qu’on me donnait en l’encourageant à descendre dans l’eau jusqu’aux épaules. Voyant qu’elle participait de bon cœur malgré sa peur, j’ai un peu corsé le jeu en passant dans la cage, à travers les barreaux, à passer au dessus, là, j’ai senti qu’elle prenait confiance, donc j’en ai profité et l’ai poussée un peu plus, je lui ai demandée si elle voulait marcher avec une planche, au début, c’était dur, puis elle a pris bien davantage confiance et m’a même lâchée la main pour marcher seule dans l’eau. Ensuite, je l’ai encouragée à lever davantage les pieds: d’abord un, puis le second et on a fini avec les deux, elle était un peu angoissée mais très volontaire, et motivée par mes encouragements. Bien sûr, je surveillais les autres du coin de l’œil, donc ça ma demandé beaucoup de concentration. Et puis j’ai continué avec la petite à avancer dans l’eau en faisant de grandes enjambées, je l’ai senti vraiment stressée, mais elle s’est prêtée au jeu, et c’était vraiment super pour elle comme pour moi de voir les efforts qu’elle faisait. Par la suite, on a ôté la planche pour passer à la frite, mais là, pas top, elle a pris peur et me tenait fermement les mains. C’est dommage que je n’ai pas pu continuer, il était l’heure de sortir, donc on a poussé les enfants à tous sortir de l’eau pour aller se doucher et c’est ce moment là qu’a choisi le conseiller pédagogique pour apparaître afin de faire passer le boléro à certains enfants qui attendaient sa venue depuis presque deux heures…

J’ai été agréablement surprise parce qu’il était vraiment sympa. Il a fini avec les enfants et m’a fait passé l’agrément: un saut dans l’eau (j’ai voulu plongé, mais j’avais oublié que le rebord là-bas était si haut, et mon dernier plongeon a été tellement douloureux -il y a 15 ans, quelques mois après un sacré accident de voiture- donc j’ai opté pour un saut) puis une longueur en nage sur le ventre, une seconde longueur en nage sur le dos, la planche puis l’étoile. Autant dire que j’ai fait super vite parce que je mettais tout le monde en retard et j’ai bien entendu réussi l’agrément avec brio! Ouiiiii! je l’ai à vie maintenant et je pourrai accompagner les groupes scolaires de mes enfants à la piscine chaque fois que l’occasion se présentera! J’en suis contente, soulagée, et surtout, surtout, super fatiguée…

Quant à la piscine à laquelle on va, parlons-en, d’ailleurs, j’aurai peut-être même dû commencer par là: comme beaucoup des écoles du centre ville, on va aux bains municipaux de Strasbourg (existant depuis 1908, je pourrai en faire un historique, mais on en trouve plein sur le net, je vous laisse en apprécier les images tout au long de cet article! :D). J’adore cet endroit! L’eau est certes un peu froide, surtout quand il fait chaud dehors, le bassin est de taille normal, mais le cadre est vraiment grand: de chaque côté, des cabines vétustes en bois pour se changer sur deux étages, ce qui fait que le plafond est haut, les courants d’air nombreux, etc… Mais peu importe, c’est un lieu que j’aime beaucoup parce que c’est là-bas que je pratiquais mes cours de natation à l’école primaire. D’abord en bonnet rouge, après en bonnet bleu… L’accueil, les vitraux, bref, le cadre tout autour m’a toujours fasciné, de plus, c’est là que mon père allait tous les dimanches pendant de nombreuses années pour nager un peu, pour moi, cette piscine contient un peu de mon histoire, surement comme beaucoup d’autres histoires, j’imagine! Donc j’affectionne particulièrement cette piscine, et je suis contente que mes enfants (pour le moment un seul, oui, bon, d’accord! :P) y aillent également! ^^