Chillin’ Life in a Different World, tome 1 – Miya Kinojo & Akine Itomachi

Titre : Chillin’ Life in a Different World, tome 1
Oeuvre originale : Miya Kinojo
Auteur : Akine Itomachi
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 164
Quatrième de couverture : Alors qu’il n’était qu’un simple marchand, le jeune Banaza est soudain invoqué dans un autre monde en tant que candidat héros au « fort potentiel ». Cependant, il est rapidement recalé à cause de ses faibles aptitudes et se fait bannir dans une région éloignée… Alors qu’il survit de justesse à une attaque de monstre, il passe au niveau 2 et ses statistiques affichent soudain le symbole ∞ ! Un peu confus par ce changement, Banaza est toutefois bien résolu à continuer de mener une existence tranquille. C’est là qu’il fait la rencontre fatidique d’une fille démon nommée Fenrys…

Je n’attendais pas grand-chose de cette lecture. J’espérais passer un bon moment et c’est le cas. C’était loin d’être transcendant comme lecture, pourtant, j’ai trouvé ça sympathique, pas prise de tête. Tout à fait ce dont j’avais besoin.

Banaza exerce le métier de marchand. Il est invoqué dans un monde dont il ignore tout pour en être le héros. Malheureusement, ses statistiques sont ordinaires, il est donc laissé pour compte au profit d’un autre étranger bien plus fort. Malheureusement, les habitants de ce nouveau monde l’oublient et le portail vers son monde se referme avant qu’il ait pu rentrer. Pour le dédommager, on lui remet un sac sans fond qui renferme quelques surprises et on le transporte jusqu’à une forêt lointaine.
Là, Banaza va de surprises en surprises : les bois sont infestés de monstres, il passe au level 2 et ses stats changent. Lui ne comprend pas le symbole qui remplace les chiffres, mais quand on sait que c’est celui de l’infini, cela ouvre d’autres perspectives.

Banaza ne vient pas de notre univers, ce qui fait qu’on découvre deux mondes différents du nôtre, c’était intéressant.
J’apprécie ce personnage principal. Il est sympathique, déteste l’injustice et lutte à son niveau contre l’esclavage de son monde. Tout pour en faire le héros idéal.
J’aime bien Fenrys. Elle est forte, a mauvais caractère… son seul défaut : elle est bien trop amoureuse de Banaza, ce qui la rend fleur bleue.

Les dessins sont très beaux, j’ai adoré observer les détails, surtout les yeux de Fenrys qui me fascinent.
C’était une lecture plaisante, j’ai passé un bon moment. Cependant, je redoute les prochains : est-ce que ça va devenir une série harem ? Ça pourrait, et j’espère que ce ne sera pas le cas.

Fullmetal Alchemist, tome 02 – Hiromu Arakawa

Titre : Fullmetal Alchemist, tome 02
Auteur : Hiromu Arakawa
Éditeur : Kurokawa
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Une fois à Central City, les deux frères Elric font la connaissance des deux personnes qui deviendront leurs plus précieux alliés : Roy Mustang alias l’alchimiste de feu, et le débonnaire Louis Armstrong, colosse au cœur tendre ne manquant jamais une occasion de se déshabiller pour dévoiler son imposante musculature. Mais pour nos héros, il s’agit surtout de commencer leurs investigations tandis qu’un mystérieux alchimiste est soupçonné de réaliser des expériences interdites sur des humains. C’est d’ailleurs au cours de cette première enquête qu’ils font la connaissance de leur plus redoutable rival, le terrifiant Scar ! Vengeur ténébreux et mystérieux, ce dernier sème la panique sur la capitale, exécutant de sang froid tous les alchimistes d’état qui lui barrent la route.

J’ai lu le premier tome il y a presque 11 ans… il aurait été raisonnable de le relire, mais je ne l’ai pas fait. Heureusement, il y a un résumé au début du second et ma chronique du précédent, ce qui ne m’a pas aidé à me souvenir, mais peu importe, l’histoire est tellement bien faite que ça passait sans problème.

Le tome se divise en trois parties :
– dans la première, le colonel Roy Mustang présente à Edward et Al l’alchimiste tisseur de vie Shō Tucker qui a créé une chimère parlante. Une tranche de vie sympathique qui malheureusement se termine très mal. La fin m’a fait froid dans le dos.
– la seconde partie est tournée vers l’action : Scar, un fanatique avec une cicatrice en forme de croix sur le visage, continue son carnage en tuant les alchimistes d’état qu’il croise. Il s’en prend à Edward et Al. De l’action tout du long qui m’a tenu en haleine… plutôt enthousiasmant !
– dans la troisième partie, nos deux héros doivent faire réparer leurs corps et, en chemin vers l’atelier de son mécano, ils font une rencontre inattendue.

Dans ce second tome, j’aime un peu mieux Edward. Je le trouve un peu plus humain, probablement parce qu’on le voit seul et dans l’intimité, il se dévoile davantage et j’ai apprécié ça.
Al m’a semblé absent, un rôle tierce. Dommage, dans mon souvenir, j’avais aimé les relations qu’il entretient avec son frère.
Le colonel Mustang me laisse assez indifférente, il est trop discret pour que je me fasse un réel avis sur son cas.
Quant à Louis Armstrong, il est pas mal présent, mais je suis partagée : il est super fort, mais il surjoue, ce qui le rend ridicule sur bien des points… pourtant, il m’a fait rire plus d’une fois. Donc ça me le rend à la fois sympathique et antipathique.

J’ai beaucoup aimé cette lecture que j’ai eu bien du mal à quitter.

Le poids des secrets, tome 1 : Tsubaki – Aki Shimazaki

Titre : Tsubaki
Saga : Le poids des secrets, tome 1
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 115
Quatrième de couverture : Dans une lettre laissée à sa fille après sa mort, Yukiko, une survivante de la bombe atomique, évoque les épisodes de son enfance et de son adolescence auprès de ses parents, d’abord à Tokyo puis à Nagasaki. Elle reconstitue le puzzle d’une vie familiale marquée par les mensonges d’un père qui l’ont poussée à commettre un meurtre.
Obéissant à une mécanique implacable qui mêle vie et Histoire, ce court premier roman marie le lourd parfum des camélias (tsubaki) à celui du cyanure. Sans céder au cynisme et avec un soupçon de bouddhisme, il rappelle douloureusement que nul n’échappe à son destin.

J’avais décidé de ne lire aucun roman pendant quelques mois… ma résolution n’a même pas tenu deux semaines : ne lire que des mangas ne me rassasie pas, je m’étiole. J’ai donc changé mon fusil d’épaule : je lirai un roman court une fois par mois, quand l’envie me prendra.

J’ai donc entamé la dernière saga de Aki Shimazaki, comme ça, je pourrais la rendre à mon ancienne collègue.
J’ignorais complètement de quoi parlerait ce premier tome, et je ne m’attendais pas du tout à ça ! C’était passionnant, difficile d’abandonner cette lecture pour me consacrer aux tâches quotidiennes.

Yukiko, la mère de la narratrice, décède à un bel âge. Elle a vécu à Nagasaki lorsque la bombe atomique a frappé, mais elle a toujours refusé de répondre aux questions de sa fille et de son petit-fils à ce sujet. Après son décès, elle laisse une longue lettre où elle dévoile un terrible secret de famille.

Tout l’intérêt du récit ne tient pas à ce fameux secret puisqu’il nous est révélé assez rapidement, mais plutôt dans le chemin qui a mené Yukiko a une telle alternative.
J’ai aussi grandement apprécié le contexte historique : il est léger… dans le sens où son insertion est aussi subtile que naturelle. La guerre fait rage, chacun participe à l’effort de guerre : Yukiko travaille à l’usine, le père de son ami est envoyé pour travailler en Mandchourie, l’inquiétude gagne les personnages et la famine arrive. Il y a d’autres détails, mais je ne vais pas tous les énumérer pour laisser la surprise.

Il m’arrive parfois de lire des romans ou de voir des films sur la seconde guerre mondiale, mais ce sont principalement des histoires vues par les européens ; cette fois, je apprécié avoir le point de vue japonais. En effet, le petit-fils de Yukiko l’interroge sur la situation de l’époque et elle répond justement avec un constat sur la mentalité de l’époque, mais pas que : l’état d’esprit officiel qui n’était pas forcément celui de la population, l’évolution de ce chemin de pensée à travers les âges, etc.
C’était captivant, il faudra que je me procure d’autres romans sur le sujet, écrits par des auteurs japonais.

En conclusion, je dirai que c’est un coup de cœur pour cette lecture. J’ai hâte de découvrir la suite.

Solo Leveling, tome 12 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 12
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt (Kbooks)
Nombre de pages : 240
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce douzième tome. Il était annoncé en décembre, mais il n’est sorti que cette semaine et j’ai envoyé mon fils le chercher pour pouvoir le lire rapidement.

Je viens de le finir et j’avoue être un peu déçue. Habituellement, je les termine rapidement et je les trouve passionnants, mais cette fois, ça m’a semblé vide.
Il y a plein d’action puisque Jinwoo a décidé de se rendre à Tokyo afin de contrer les géants de la faille qui exterminent tout le monde : population aussi bien que chasseurs.
Les dessins n’étaient pas très clairs. Je me suis beaucoup attardée pour savoir qui faisait quoi, quelle invocation se battait, mais c’était super brouillon.
Je pense que c’est dû au fait qu’il y a beaucoup moins d’interactions entre Jinwoo et ses invocations. D’habitude, il réfléchit à haute voix, Ber ou d’autres participent à sa réflexion stratégique ce qui facilite la compréhension de ce qui se passe, mais pas cette fois.

Le gros point positif est qu’on a quand même un certain nombre de début d’explication sur les portails, la guerre entre géants et dominators, les réactions sauvages des bêtes,… est-ce que ça expliquerait l’apparition des pouvoirs des chasseurs ?
À voir ce que donne le prochain.

Bon, je ne vais pas m’attarder davantage sur ce douzième tome, je n’ai rien d’autre à ajouter. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Blue period, tome 10 – Tsubasa Yamaguchi

Titre : Blue period, tome 10
Auteur : Tsubasa Yamaguchi
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Afin de fabriquer le mikoshi du festival culturel de Geidai, Yatora et ses camarades travaillent d’arrache-pied pendant plusieurs semaines. Mais n’en voyant pas le bout et croulant sous la chaleur de l’été, les étudiants atteignent leurs limites. Heureusement, les renforts arrivent, mais suffiront-ils pour finaliser le projet ? Plus inquiétant encore, Yatora n’a pas peint de toutes les vacances et n’arrive plus à retrouver la joie de dessiner…

J’avais envie d’avancer dans cette saga et puisque je suis en arrêt maladie, entre quelques heures de travail quotidien pour rattraper mon absence, de petites siestes de-ci de-là pour me rétablir et un peu de tricot et de diamond painting pour me détendre, il me restait un peu de temps pour lire.

Dans ce dixième tome, le protagoniste n’est pas Yaguchi, mais Yotasuke. Et quand on sait à quel point ce personnage m’exaspère, on peut se dire que ma lecture ne fut pas particulièrement plaisante. Ce n’était pas non plus désagréable, mais j’y ai pris moins de plaisir que pour les autres tomes.
On découvre Yotasuke sous un autre jour, ce qu’il ressent et le pousse à se renfermer sur lui-même. Je comprends son comportement, pourtant, ça ne me l’a pas rendu plus sympathique. Je pense que ce qui me gonfle le plus, c’est que les autres n’arrêtent pas d’essayer de le sortir de sa réserve alors qu’il se braque et ils insistent… bordel, arrêtez de lui lécher le cul ! Le seul qui arrive à l’apprivoiser un minimum, c’est Okamoto et j’ai adoré la façon dont il le fait : tout en douceur et naturellement.

Au niveau de l’avancée de l’histoire, c’était intéressant : on arrive à la fin de la première année avec la dernière exposition. Certaines questions sont posées et font réfléchir Yaguchi et Yotasuke. Tous deux finissent par se trouver, par mettre des mots sur leurs maux et leur ressenti par rapport à leur art. Ça a rendu cet examen plus léger, du moins, c’est le sentiment qu’en a Yaguchi et Tsubasa Yamaguchi a réussi à me transmettre cette sensation, ce qui était super agréable.
J’ai donc fini cette lecture sur une touche positive : j’ai bien aimé ce dixième tome.