To the bone

Titre : To the bone
Réalisateur : Marti Noxon
Casting : Lily Collins, Keanu Reeves, Carrie Preston, Alex Sharp (II), Lili Taylor
Durée : 1h47
Genre : Drame
Synopsis : Ellen a 20 ans et est anorexique. Elle a passé la plus grande partie de sa vie à suivre différents programmes afin de se soigner. Déterminée à l’aider, sa famille l’envoie dans un centre spécialisé dirigé par un médecin non conventionnel. Surprise par les règles du centre et charmée par son nouvel entourage Ellen va tenter de se reconstruire et s’accepter.

Même si je n’avais pas vu ce film pour les besoins de mon Pumpkin Autumn Challenge, je l’aurais regardé, rien que parce que Keanu Reeves joue dedans… oui, je suis faible.
Le thème n’est vraiment pas facile.

Ellen est anorexique. Elle suit différents traitements pour s’en sortir, sans résultats. Elle intègre alors le programme du Dr Beckham : elle vit dans une maison avec d’autres jeunes qui ont des désordres alimentaires. Elle se lie d’amitié avec certains des pensionnaires, mais ça ne l’aide pas : elle lutte contre une possible guérison.
C’est un résumé un peu simpliste et qui ne me satisfait pas, mais je ne peux pas mieux faire sans spoiler.

J’ai bien aimé le personnage d’Ellen. Sa façon d’appréhender la réalité est semblable à la mienne, ses paroles sont pleines de sens ce qui fait peur parce qu’elle s’en sert pour justifier son état.
Heureusement, ce n’est pas le seul personnage censé dans ce récit. Les paroles du Dr Beckham portent tout autant et Luc qui a adopté sa façon de penser en est le parfait exemple de « réussite », je modère mes mots parce que les succès restent toujours très fragiles avec les désordres alimentaires.

En tout cas, le sujet est bien traité. Il n’y a rien de nouveau dans ce film, on sait que c’est beaucoup une histoire de contrôle, mais les difficultés rencontrées et la lutte sont bien réelles et ne cessent jamais.
Les images peuvent choquer, en effet ça a été réalisé avec l’aide d’anorexiques et certaines scènes montrent des corps squelettiques, c’est une vision terrible.

Le jeu des acteurs est superbe que ce soit Lily Collins dans le rôle d’une Ellen torturée par ses démons intérieurs ou les membres de la famille qui sont totalement impuissants et désemparés face à cette maladie destructrice.
J’ai bien aimé ce film, il est bien réalisé et sonne juste quant à ce que j’en sais de l’anorexie.

Automne rayonnant
“We’re all born naked and the rest is drag” (Amour de soi)

Le Protectorat de l’ombrelle, tome 4 : Sans cœur – Gail Carriger

Titre : Sans cœur
Saga : Le Protectorat de l’ombrelle, tome 4
Auteur : Gail Carriger
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 445
Quatrième de couverture : Lady Alexia Maccon a de nouveau des problèmes. Sauf que cette fois elle n’y est vraiment pour rien. Un fantôme fou menace la reine ! Alexia est sur l’affaire et suit une piste qui la conduit droit dans le passé de son époux. Mais la coupe est pleine quand sa sœur rejoint le mouvement des suffragettes – choquant !, avec la dernière invention mécanique de Madame Lefoux et une invasion de porcs épics zombies… Avec tout ça, Alexia a à peine le temps de se souvenir qu’elle est enceinte de huit mois ! Alexia découvrira-t-elle qui tente d’assassiner la reine Victoria avant qu’il soit trop tard ? Les vampires sont-ils encore coupables, ou est-ce qu’un traitre se cache parmi eux ? Et qui ou quoi, exactement, a élu résidence dans le deuxième dressing préféré de Lord Akeldama ?

Contrairement aux tomes précédents, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire parce que l’intrigue ne se met pas vraiment en place tout de suite.

Alexia est enceinte de huit mois. Ça fait des mois que les vampires tentent de la tuer afin qu’elle ne mette pas au monde cet enfant. Lord Akeldama et la meute de Woolsey trouvent un compromis : le vampire adoptera l’enfant qui grandira chez lui. Ce qui ne plaît pas à notre héroïne. Afin de contenter tout le monde, Lord et Lady Maccon louent la maison d’à côté et le couple pourra passer d’une habitation à l’autre.
Peu après l’emménagement, un fantôme apparaît et dans son discours sans queue ni tête, Alexia croit comprendre que la reine est en danger. Elle tente comme elle peut de résoudre ce mystère.
Ça la mène surtout sur les traces du passé avec la tentative d’assassinat contre Victoria II, fomenté par la meute de Kingair, l’ancienne meute de Conall. Ce n’est pas que ce n’était pas intéressant, bien au contraire, c’est surtout que c’était long.
Par contre, les révélations sont pour le moins étonnantes ! J’avoue que ça m’a scotchée, surtout celles sur Alessandro Tarabotti ou sur le professeur Lyall.

À partir de la seconde moitié, ça bouge plus, l’intrigue avance et en ce qui concerne le dernier quart, il m’a été impossible de m’arrêter tant que je n’avais pas fini ce quatrième tome.
J’ai beaucoup aimé la manière dont Alexia tente de résoudre le problème Biffy dont la souffrance m’a touchée et émue, la sienne autant que celle qu’il provoque.
La tournure que prennent les événements est surprenante. Ça part en couilles, c’est terrible !

Malgré un début un peu longuet, j’ai adoré cette lecture.
J’ai hâte de lire le prochain tome qui sera aussi le dernier et de voir ce que l’autrice réserve à l’enfant d’Alexia et de Conall.

ABC 2022 – Lettre C
21/26

Coupe des 4 maisons :
Pétards surprises (2ème année) – un livre qu’on vous a offert20 points

Automne frissonnant
Ghost Hunt (exorcisme, fantôme,enquête)

Death Note, tome 04 – Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

Titre : Death Note, tome 04
Scénario : Tsugumi Ohba
Dessins : Takeshi Obata
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Un second Kira, dont les méthodes diffèrent de celles de Light, a fait son apparition. Au quartier général d’enquête, L contacte Light afin de lui demander sa collaboration. Ce dernier découvre alors le sens caché du message envoyé par l’autre Kira ! Light décide de préparer une rencontre… !!

Quand je pense que je trouvais le cinquième tome de Blue Period dense ! À côté de ce quatrième tome de Death note, c’est du pipi de chat.
Il y a tellement d’informations et d’hypothèses qu’il m’a fallu du temps pour tout analyser correctement : deux jours pour le lire et tout assimiler.

Un deuxième Kira a fait son apparition et laisse des messages au vrai Kira par l’intermédiaire d’une chaîne de télévision : Sakura TV. Ce second possesseur de Dearh Note désire rencontrer le vrai Kira et fait tout pour. Malheureusement, son empressement lui fait faire des erreurs et met Light dans une situation dangereusement inextricable.

Le scénario est toujours aussi génial, je me suis sentie ballottée dans tous les sens, mais chaque nouvelle réflexion prenait sens. C’est une sensation que j’adore : cette impression que tu réfléchis aussi vite que L et que tu fais partie intégrante de l’histoire. C’est vivifiant.

On voit l’apparition de nouveaux personnages, je ne ferai le point que sur deux :
Misa, je la trouve un peu chiante. Elle a des accès de génie, mais la plupart de temps, elle est conne… en fait, elle n’en fait qu’à sa tête. Je l’ai trouvée capricieuse et c’est ce qui m’a dérangée.
Rem, un autre Shinigami. Une créature absolument terrifiante, mais aussi impressionnante, que ce soit par son apparence ou par ses réactions inattendues. Je l’aime vraiment beaucoup, différemment de Ryuk, mais tout autant en fait.

Les dessins sont toujours aussi beaux, y a beaucoup de texte, donc il n’y a pas beaucoup de place pour les illustrations dans les vignettes, mais ce n’est pas grave parce que l’histoire est non seulement prenante mais aussi dense, et diminuer la quantité de texte minimiserait grandement la qualité du récit.
Par contre, par rapport à l’animé, je trouve une fois de plus que ça avance très vite. Je m’attendais à ce que la rencontre avec Misa et la suite ne se produise que dans le cinquième tome… ben non.

Je lirai volontiers le prochain tome (et pas dans quatre ans) parce que ce quatrième tome est un coup de cœur et j’ai hâte de découvrir jusqu’où va aller l’auteur.

La fleur millénaire, tome 02 – Kaneyoshi Izumi

Titre : La fleur millénaire, tome 02
Auteur : Kaneyoshi Izumi
Éditeur : Kazé (Shôjo)
Nombre de pages : 186
Quatrième de couverture : Hakusei, qui désire s’aguerrir, accompagne Seitetsu pour intégrer les troupes du pays de Kô. Après une période de séparation, Aki, désormais âgée de 15 ans, part rejoindre leur campement pour y retrouver son jeune ami que l’implacable réalité des champs de bataille a endurci. Afin de la préserver, ce dernier décide alors de repousser sa princesse pour lui faire reprendre le chemin du palais. Mais face à l’imminente attaque du pays de Do, Aki devra échafauder une tactique si elle veut éviter que les fantassins auxquels appartient son Hakusei ne soient sacrifiés sur l’autel de la guerre…

Le premier tome avait été un gros coup de cœur, malheureusement je ne m’en souviens pas… rien d’étonnant puisque cela fait sept ans que je l’ai lu. Heureusement, ma chronique était suffisamment complète pour me permettre de me souvenir de l’essentiel.

Seitetsu part en guerre avec Hakusei, laissant derrière eux Aki, mais c’est sans compter sur l’entêtement de la princesse qui finit par les rejoindre. Ce qui est dommage, c’est qu’il manque des détails susceptibles de rendre le récit plus intéressant : combien de temps est passé entre le départ des deux hommes et l’arrivée de notre héroïne ? Comment a-t-elle réussi à rejoindre le front et à convaincre Seiitsu de l’y mener ?
Le combat entre l’armée de Kô et celle de Do prend une bonne partie du tome, je pensais que la guerre était déclarée et que ça se prolongerait, mais ce n’est pas le cas, la suite est un retour à une vie paisible.

La seconde partie n’a pas été aussi prenante que la première. Il ne se passe pas grand-chose : les relations entre Hakusei et Aki n’ont pas changé malgré la séparation et le traumatisme de la guerre, un côté politique plus développé avec notamment la venue des ambassadeurs du royaume de So. Je crois que j’ai fait le tour. C’est plutôt light, non ?

J’aime toujours autant le personnage d’Aki que celui de Hakusei, même si elle se montre un peu pleurnicharde : la violence de la réalité est difficile à accepter. Heureusement que Seitetsu est là pour la remettre sur les rails.
J’ai apprécié ce second tome, c’était plaisant à lire. Je lirai le troisième qui est dans ma Pile à Lire et cette, je n’attendrai pas sept longues années.

Les Géants, tome 1 : Erin – Lylian & Paul Drouin

Titre : Erin
Saga : Les Géants, tome 1
Scénario : Lylian
Illustrations : Paul Drouin
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : La multinationale Crossland Corporation découvre un géant d’allure bestiale endormi depuis des temps immémoriaux dans un bloc de glace en arctique. Au même moment, en Ecosse, la jeune Erin, une orpheline qui ne cesse de rêver chaque nuit de la mort accidentelle de ses parents, croise dans la forêt une bande d’enfants mal intentionnés. C’est alors qu’un mystérieux géant vient à son secours.

J’arrive tout doucement au bout de ma pile 48h Bd de cette année et ce fut de belles découvertes notamment avec le premier tome de Les Géants.

Erin est une adolescente qui a perdu ses parents lors d’un accident de voiture. Elle vit avec sa tante, son oncle et son cousin. Il semblerait qu’elle est dans la maison où elle vivait avec ses parents puisqu’ils font des cartons… alors c’est très bizarre de faire ça si tard, parce que dans les flashbacks de l’accident, notre héroïne semble beaucoup plus jeune, donc pourquoi ne vider la maison que maintenant ?
Bref, revenons-en à notre histoire ! Depuis toute petite, elle a un don certain pour faire pousser les plantes. Elle apprend que ce talent est dû à sa connexion avec le géant Yrso qui de dévoile à elle.
Malheureusement, il n’est pas le seul géant à s’être réveillé, c’est aussi le cas du méchant Alyphar. Il faut prévenir les autres colosses.

C’est un premier tome d’introduction qui pose les bases : l’existence des créatures, l’arrivée du vilain, le pouvoir du premier réveillé, le lien qui unit Yrso à Erin, le lancement de leur quête,…
Pour l’instant, j’apprécie ce qui nous a été dévoilé.

Les personnages sont plutôt sympathiques, mais en 48 pages, pas très développés. C’est normal puisque le contexte explicatif prend de la place. Je trouve cependant que l’essentiel est dit sur leur passé et leur caractère et c’est le principal.
J’aime beaucoup l’apparence de Yrso, il est stylé. J’ai pris du temps et du plaisir à le détailler.

A priori, dans les prochains tomes, on découvrira un nouveau personnage lié à un géant. J’ai hâte de découvrir ce que ça donne.
J’ai bien aimé ce premier tome et je lirai les prochains quand je les aurai sous la main.