Le renard et le petit tanuki, tome 7 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 7
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Senzo fait enfin face au diabolique Gyokumen, prêt à prendre sa revanche pour toutes les épreuves qu’il a subies à cause de lui… mais l’esprit maléfique n’est pas seul ! Funazuki et Shizukaze, à présent sous l’influence des miasmes, attaquent non seulement le renard noir mais aussi leurs collègues loups, qu’ils ne reconnaissent plus.
C’est là que Manpachi et ses compagnons, guidés à travers la brume par les bruits du combat, arrivent sur le champ de bataille… Le petit tanuki se métamorphose, bien décidé à sauver la situation !

C’est le dernier tome de cette saga. Je suis un peu triste de quitter Senzo et Manpachi,, mais on a un peu fait le tour de l’histoire, donc c’est pas plus mal que ça s’arrête.

Gyokumen, le gros méchant qui veut tout détruire et s’est servi un temps de Senzo pour ça, a réussi à disperser des miasmes remplis de haine. Ce qui a pour conséquences de transformer les émissaires des dieux (les loups et les renards en l’occurrence) en êtres mauvais et violents, ne reconnaissant plus leurs proches. Senzo finit par se confronter à son nemesis. Manpachi, quant à lui, est suffisamment puissant pour aider les uns comme les autres.
Autant j’ai aimé l’affrontement entre le renard noir et Gyokumen, autant la fin m’a laissée un goût amer.

La première partie est top, elle est cohérente avec la trame de l’histoire. On apprend qui est réellement Gyokumen et pourquoi il agit ainsi. Et ce n’est absolument pas une bonne raison.
Nos héros réagissent de manière cohérente par rapport à leur caractère. J’ai été émue par certains passages qui m’ont touchés.
Par contre, j’ai eu un peu de mal à faire le lien entre les loups et leur version humaine, ce qui n’était pas forcément agréable. J’aurais peut-être dû relire la fin du tome précédent.

Pour moi, le gros bémol, c’est la seconde partie, ça part en cacahuètes. Des loups qu’on ne connaît pas abordent Senzo, son boss qui est producteur veut faire un film sur lui… n’importe quoi ! Il y a des scènettes mettant en lumière d’autres personnages qui viennent comme un cheveux sur la soupe, tu ne comprends pas ce qu’ils font là et surtout pas ce qui se passe.

En fait, ça donne l’impression que la fin est torchée. Ce qui est dommage pour une saga d’une telle qualité.
Même si dans l’ensemble, j’ai aimé ce septième tome, j’avoue que je suis quand même un peu déçue par la fin.

La Sorcière aux champignons, tome 5 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 5
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Luna, accompagnée de Claude, Lisé et Minos, se rend en ville pour venir en aide à une vieille connaissance. Prise pour une sorcière noire troublant l’ordre public, elle se fait malheureusement arrêter par les sorcières blanches. Au même moment, la Ruine apparaît dans la ville…

C’est une lecture qui m’a paru très longue. Il m’a fallu une bonne semaine pour la lire sûrement parce que je n’étais pas motivée et puis, j’avais d’autres priorités professionnelles, notamment.
Comme les tomes précédents, le récit est très lent. Habituellement, ça ne me pose aucun souci, au contraire, j’apprécie ça : ça m’apaise. Cette fois, ça m’a ennuyée.

Le magicien du vent est chargé de faire passer à Lisé une première épreuve qui déterminera s’il doit vivre ou mourir puisqu’il est un enfant maudit et en tant que tel, il risque de provoquer la Ruine.
Après cette évaluation, les choses devraient logiquement bouger, ben non. On revient à un rythme normal, similaire aux tomes précédents et en attente de la prochaine étape.

On voit très peu Luna. On est focus sur les sentiments de Lisé, ses interrogations, ses craintes, etc.
Et à la fin, on découvre le passé du magicien du vent : comment il a découvert ses pouvoirs, les conséquences que ça a eu, son cheminement jusqu’à devenir un magicien noir, ce qui a aboutit à sa rencontre avec Luna.

C’est fou, mais tout m’a laissée indifférente. Je n’ai pas pris de plaisir à lire ce cinquième tome.
Les dessins sont toujours aussi beaux, mais je n’ai aucune envie de m’attarder dessus. Cette fois, la sauce n’a pas pris et je ne peux même pas dire que c’est une déception parce que je sais que le problème vient de moi et pas cette lecture.

Mercy Thompson, tome 12 : L’empreinte de la fumée – Patricia Briggs

Titre : L’empreinte de la fumée
Saga : Mercy Thompson, tome 12
Auteur : Patricia Briggs
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 405
Quatrième de couverture : Il y a des siècles, les faes vivaient En-Dessous, jusqu’à ce qu’ils en soient chassés. Ils y ont abandonné leurs châteaux, leurs trésors… et leurs prisonniers. Laissés en liberté, ces créatures se sont entretuées jusqu’à ce que seules les plus dangereuses survivent. Et à présent, l’une d’entre elles s’est échappée. Avide de chaos et de destruction, le monstre peut changer d’apparence, et s’emparer de la volonté de ceux qu’il mord, les pousser à attaquer ceux qui leurs sont chers. Mais il a commis une erreur en pénétrant sur le territoire de la meute, car Mercy ne reculera devant rien pour défendre les siens.

Quel plaisir ça a été de retrouver Mercy Thompson après… 2 ans ! Ça fait 2 ans que j’ai lu le tome 11 ? J’ai cru que l’avoir lu en 2024… finalement non !
Heureusement, Patricia Briggs nous aide à raccrocher les wagons sur ce qu’on aurait pu oublier, comme dans chacun des tomes de cette saga… du moins sur les événements importants qui ont des conséquences sur le récit. Ce que j’apprécie énormément !

Cette fois, Mercy et la meute du bassin de Colombia doivent faire face à 3 menaces imminentes :
– un monstre s’est évadé d’En-Dessous. Lorsqu’il mord notre héroïne pour s’emparer de son corps, il est rejeté : la magie n’a que peu de prise sur elle. Il la considère donc comme un problème et décide de l’éliminer.
des loups-garous inconnus ont pénétré le territoire de la meute et tentent de se l’approprier, pas de la meilleure des manières. Étonnamment, les gobelins n’ont pas rapporté leur présence. Les guetteurs ont-ils trahi la meute du bassin de Colombia ou les nouveaux arrivants usent-ils de magie ?
Adam a fermé le lien de couple qu’il avait avec Mercy. Il cache quelque chose : il représente un danger pour son entourage. Son loup est-il hors de contrôle ?

J’ai adoré cette lecture, c’était fluide, plaisant et rapide à lire. Beaucoup de questions se sont posées au fil des pages, et comme souvent, j’avais la réponse bien avant qu’elle ne soit révélée, genre : le véritable nom du monstre de fumée, quel est le véritable danger que représente Adam (j’avais qu’une partie de la réponse, mais quand même), pour qui travaille véritablement Fiona, etc.

Il y a aussi eu de bonnes surprises et c’est ce qui me plaît tant dans cette saga… et puis la plume de l’autrice qui est captivante. Rien ne m’a exaspérée donc je me suis laissée porter par ce récit que j’ai adoré.

Alpi the Soul Sender, tome 5 – Rona

Titre : Alpi the Soul Sender, tome 5
Auteur : Rona
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 158
Quatrième de couverture : Alpi pensait trouver un allié en la personne du conservateur d’Ashmarte, mais elle a finalement dû l’affronter : en effet, cet ennemi des soul senders ne reculait devant rien pour mener d’horribles expériences sur les esprits divins… et les êtres humains ! Hélas, malgré son arrestation, l’homme disparaît mystérieusement, de même que ses recherches.
Après cet événement, la jeune fille est amenée à purifier un nouvel endroit ravagé par la pollution maléfique et, devant l’ampleur de la tâche, elle se retrouve à organiser un rite avec des confrères ! Une mission qui sera loin d’être de tout repos…

Qui dit nouveau tome dit nouvelles révélations. Et c’est ce que j’aime dans cette saga : ça ne stagne pas, les temps calmes sont justement dosés pour maintenir le suspens.

Alpi est engagée par un autre soul sender afin de purifier la région où est mort l’esprit divin du grand serpent. Le machin est énorme, autant dire qu’elle n’est pas la seule à effectuer le rite.
C’est chouette de découvrir d’autres soul senders, leur manière de procéder et comment ils peuvent travailler en équipe. Donc c’est super intéressant de les voir interagir, échanger les questions qu’ils se posent sur les esprits, la vision que chacun a de ces créatures,…
On retrouve Tintikatta, un des personnages pour qui le bibliothécaire fou travaillait. Qui est-elle réellement ? En tout cas, pas une soul sender. Pourquoi fait-elle ça aux esprits ? On a une bonne partie des réponses dans ce tome-ci.

Donc il y a un certain nombre de nouveaux personnages. Dans l’ensemble, ils sont sympathiques, si ce n’est Tintikatta, elle est sombre et antipathique… même si Zaarishio y est attaché (à se demander pourquoi), ça ne la rend pas plus sympathique.
Lors du dernier tome, je me posais des questions sur Pelenai. Pour moi, il ne pouvait pas être un simple serviteur de soul sender. En effet, il est plus que ça, mais comme son identité n’est dévoilée que dans les dernières pages, il faudra attendre le prochain pour avoir plus d’explications… que j’ai hâte !
Ça a été un coup de cœur pour ce 5ème tome.

Sorcière d’un autre monde, tome 3 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 3
Scénario : Tail Yuzuhara
Illustrations : Sora
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Grâce au Roi-dragon du Feu, l’Empereur suprême de la contrée la plus puissante du grand continent a bien l’intention d’obtenir tout ce qu’il veut.
Sena et Keith regagnent Beclair après avois apaisé Rishkall, le Roi-dragon du Vent. Tout le royaume est en liesse, suite au retour triomphal de l’invocatrice, mais une missive de l’empire de Fonduma vient brusquement mettre fin aux festivités. L’empereur Isaac, voisin belliqueux, menace de lancer une offensive contre le territoire de Beclair si Sena ne répond pas positivement à sa convocation.
Flammes incandescentes et ardent brasier réduiront en cendres tous ceux qui oseront s’approcher !

Ça fait bien dix mois que j’ai lu le second tome. Heureusement, au début, on a un résumé, ce qui m’a permis de m’y retrouver sans mal.

Sena est à peine revenue à Beclair après avoir calmé le dragon Rishkall, qu’elle est contrainte de repartir. En effet, le roi Isaac, qui gouverne l’Empire de Fonduna menace de déclarer la guerre et de mettre Beclair à feu et à sang si l’invocatrice ne se rend pas dans son royaume.

C’était une lecture plaisante, les pages ont défilé à une de ces allures : il ne m’a fallu qu’un trajet en bus, c’est dire si ça m’a plu.
Les dessins sont toujours aussi bons, y a rien à redire là-dessus. Par contre, en ce qui concerne le scénario, c’est mitigé.

Le choix d’envoyer Sena à Fonduna est discutable mais malgré tout logique… la faire escorter par la garde du prince est contestable, mais beaucoup moins que le fait que le prince Keith est de la partie, déguisé en servante : il est hallucinant de constater que ses hommes les laissent derrière sans protection. Dès le début, on comprend qu’Isaac est un connard fini, une brute qui ne recule devant rien pour avoir ce qu’il convoite.
Bref tout ça m’a fait tiquer… alors j’ai bien conscience que ça peut permettre d’introduire un triangle amoureux, typique des shôjos, mais ça me saoule…
Sans compter que les personnages d’Isaac et de Keith m’ont un peu exaspéré à jouer à qui pissera le plus loin – en plus violent, bien sûr.
A voir ce que donnera la suite.

Je conclurai en disant que j’ai bien aimé ce troisième tome. Il faudra que je m’achète le suivant.