Le Seigneur des Anneaux 2: Les deux tours – J.R.R.Tolkien

Le Seigneur des anneaux 2 - les deux tours - J.R.R. TolkienTitre: Les deux tours
Saga: Le Seigneur des Anneaux 2
Auteur: J.R.R. Tolkien
Éditeur: Presses Pocket
Nombre de pages: 472
Quatrième de couverture:
Malheur, malheur, malheur à tant de héros intrépides ! Et quelle misère de voir une si belle histoire tourner aussi mal ! Au départ, les neuf compagnons s’étaient fixé une mission claire : transporter l’Anneau de Puissance au Mont du Destin, en plein pays ennemi, et le jeter dans le feu souterrain.
Un voyage semé d’embûches, mais nécessaire pour anéantir le joyau maléfique et mettre en échec le Seigneur Ténébreux.
Depuis, les Gens Libres ont été durement éprouvés : Gandalf a disparu, Boromir a voulu s’emparer de l’Anneau pour l’utiliser comme arme dans la guerre qui s’annonce et Frodon le Hobbit, porteur du talisman, s’est échappé, décidé à poursuivre son voyage désespéré jusqu’à l’Ennemi.
La communauté s’est dissoute ; l’ombre s’étend toujours ; qui peut encore dissiper sa puissance malfaisante ?

J’ai plus de difficulté à me souvenir de ce volume pour la simple et bonne raison que j’ai nettement moins aimé ce second volume. Il y a pourtant bien plus d’action, mais je crois que j’ai eu du mal à me plonger dedans et à m’imaginer les différentes scènes de combat. Elles sont pourtant bien décrites, mais elles m’ont beaucoup ennuyé.
J’ai bien apprécié le début du bouquin, tant que les protagonistes entretiennent encore des rapports les uns avec les autres, mais très vite, trop vite finalement, la communauté de l’anneau se retrouve séparée et cela rend le récit moins intéressant pour moi. L’histoire perd beaucoup se perdant entre différentes situations, des événements tout aussi différents et de nouveaux personnages, certains relativement travaillés, d’autres très/trop superficiellement décrits.
les deux tours
Et puis, l’accent est davantage mis sur les Hobbits, or Pippin et Merry me saoulent tellement ils sont stupides, Frodon est mou et agaçant -je déteste les pleurnicheurs et pour le coup, j’ai été servie. Il n’y a que Sam et Gollum qui relèvent le niveau et leur régulier affrontement m’a fait passé le temps. Je déplore qu’on n’ait pas davantage eu affaire à Gandalf -certes, il était sensé être mort, ça peut être une excuse valable. Dans mon souvenir, on a pu suivre Aragorn, mais son histoire avec le Rohan m’a un peu pris la tête alors que je l’ai beaucoup aimé dans le film. Oui, je sais, je compare encore les deux supports, mais je trouve que les films sont tellement réussis qu’il est difficile de ne pas faire de comparaisons entre livres et cinéma.
En tout cas, pour ce second volume, j’ai nettement préféré le film et le livre ne m’a pas particulièrement donné envie de lire le troisième. Pourtant, j’ai bien essayé mais au bout d’une centaine de pages, j’ai fait une pause avant de perdre le livre… et le deuxième tome ne m’a pas suffisamment plu pour reprendre une autre édition du troisième volume.
Mais plus de 10 ans après, j’ai repris. Et vous aurez bientôt ma chronique du dernier volet du Seigneur des Anneaux!

Le Seigneur des Anneaux 1: La communauté de l’anneau – J.R.R. Tolkien

Le seigneur des anneaux 1 - La comunauté de l'anneau - J.RR. TolkienTitre: La communauté de l’anneau
Saga: Le Seigneur des Anneaux 1
Auteur: J.R.R. Tolkien
Éditeur: Presses Pocket
Nombre de pages: 539
Quatrième de couverture:
Oyez, bonnes gens, oyez la très véridique histoire de l’Anneau de Puissance forgé naguère par Sauron le Grand. Un homme eut le courage de lui arracher le talisman et put ainsi le chasser hors du monde. Le Maître Anneau se perdit. Qui sait ? Peut-être a-t-il fait le malheur de ceux qui l’ont pris ? Mais la Terre du Milieu s’enfonce dans la nuit, les créatures mauvaises se multiplient et, dans les Monts Brumeux, les Orques traquent les Nains. L’Ennemi est de retour ! Avec l’Anneau Unique, il aurait le moyen d’abattre toute résistance. Par chance, j’ai compris le premier qu’il est ici. Mais Sauron le fait chercher partout. Déjà ses Cavaliers Noirs galopent sur la terre des Hobbits. L’Anneau lui-même désire revenir à son maître. Ta seule chance, c’est que tu ne l’as pas mis au doigt. Mais le temps presse. Bientôt il le trouvera et il recouvrira toutes les terres de ténèbres. Il faut détruire cet Anneau, petit Frodon ! Il le faut !

 J’ai lu ce livre il y a maintenant plus de 10 ans, lors de l’annonce de la sortie du premier film. Oui, cela remonte à très loin, pourtant, le souvenir du livre est très frais et très présent dans ma mémoire; je pense que la raison de cette réminiscence si parfaite en est de nombreuses discussions que j’ai eu avec des amis à la suite des films: beaucoup d’échanges, des comparaisons entre support papier et cinématographique, moult débats sur le meilleur passage du bouquin, les oublis qui auraient pu encore améliorer le film, etc…
J’ai adoré ce premier volume et il est sûrement mon préféré (je suis en train de lire le troisième, donc je pourrai l’affirmer réellement lorsque j’aurai fini ma lecture). Beaucoup trouverons que c’est une bonne introduction à cette trilogie mais qu’il manque foncièrement d’action et est un peu longuet. En effet, il y a peu d’action, mais on découvre la Comté et les Terres du Milieu progressivement, je suis rentrée doucement dans l’histoire, je me suis sentie comme un hobbit pendant les 539 pages du livre (et je ne parle pas de ma petite taille, hein!). Je trouve génial de me sentir protagoniste -même majoritairement spectatrice- sans que le récit ne soit à la première personne.
La partie que j’ai probablement préférée est la rencontre avec Tom Bombadil et le voyage de la communauté à travers la forêt de Sylvebarbe. J’ai d’ailleurs trouvé dommage que le personnage de Tom ne soit pas dans le film; c’est une si bonne adaptation pourtant, cette partie a été zappée, c’est triste! 🙁
Le passage à Foncombe est sympathique, ça m’a bien plut.
Par contre, le voyage en Lothlórien ne m’a pas marqué. Le miroir de Galadriel m’a relativement plut -davantage que dans la transposition cinématographique-, mais sans plus; j’avoue que j’ai du mal à comprendre l’attrait que ce personnage elfique suscite: d’accord, il est mystérieux et on peut se poser bon nombre de questions quant à sa puissance, ses pouvoirs, etc… mais à ce point ?

Enfin, peu importe les nombreuses interrogations que cette trilogie et son succès éveillent en moi; j’ai adoré ce premier volume et à l’époque, j’ai entamé le suivant immédiatement après avoir terminé La Communauté de l’Anneau.

Contes Fantastiques – Ernst Theodor Amadeus Hoffmann

Contes Fantastiques - E.T.A. HoffmannTitre: Contes Fantastiques
Auteur: Ernst Theodor Amadeus Hoffmann
Éditeur: Maxi-Livres
Nombre de pages: 158
Quatrième de couverture:
Maître du fantastique, Hoffman écrivit au cours d’une existence difficile et chaotique, de nombreux contes d’une puissante originalité où il distille, toujours avec un zeste d’humour, l’horreur et l’épouvante, les forces occultes et les malaises de l’imagination, dans un univers quotidien d’apparence banale…
Bienvenue dans le cauchemar !
Contient :
– L’Homme au sable
– Bonheur au jeu
– La Cour d’Artus
– Maître Martin

Je me suis décidée à lire ce livre parce que je trouvais que cette lecture allait de paire avec le premier livre de contes fantastiques que j’ai chroniqué pour ce mois de juin: le Roi des Chats. Malheureusement, contrairement à ma précédente lecture, celle-ci est loin de m’avoir enchanté. Les histoires sont relativement sympathiques, mais le style littéraire de l’auteur, beaucoup trop ampoulé à mon goût et ne convenant que moyennement à ce genre de contes fantastiques, m’a grandement ralenti dans l’avancée de ma lecture, au point que les dernières pages ont été difficiles à terminer.

Parmi les 4 contes, mon préféré est sûrement le premier: L’homme au sable. Je l’ai trouvé relativement conforme à ce que j’attendais de ce livre: un peu sombre, parfois angoissant, entrainant le personnage principal -et par la même occasion le lecteur- à travers son obsession, sombrant jusqu’à la folie. Si ce livre est à lire, c’est pour cette histoire.

Le second à m’avoir relativement plu est le dernier: Maître Martin. Et pourtant, c’est celui qui m’a donné le plus de fil à retordre: je me suis endormie plusieurs fois, et cet après-midi, je préférais même faire autre chose que d’en terminer les 10 dernières pages. Ce qui m’a dérouté, c’est qu’il ne contenait rien de fantastique, à part une vague prédiction -qui pouvait être interprété n’importe comment. de plus, le déroulement de l’histoire était pour beaucoup prévisible;: finalement, c’était quand même assez décevant.

Le troisième en terme de préférence était le second conte: Bonheur au jeu. C’est quand même loin d’être une réussite à mes yeux, je n’ai pas accroché. le thème en est l’attrait du jeu, son addiction et les conséquences que cela engendre dans la majorité des cas. C’est une thématique et une atmosphère que je n’aime pas du tout. C’est un monde que je connais trop bien pour l’avoir côtoyé de trop près, en tant que spectatrice; un monde que je ne comprends pas et qui ne m’a jamais attiré.

Quant à la Cour d’Artus, je n’ai pas aimé. C’est le conte le plus court des trois et le moins intéressant de mon point de vue, même si, finalement, j’ai bien apprécié la fin, ça n’a pas suffit à le remonter dans mon estime. Au milieu, il est trop lent et on n’a l’impression que les personnages restent aussi figés que les personnages du tableau du conte.

Bref, vous l’aurez compris, une lecture plutôt décevante.

Autobiographie d’une courgette – Gilles Paris

Autobiographie d'une courgette - Gilles ParisTitre: Autobiographie d’une Courgette
Auteur: Gilles Paris
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 255
Quatrième de couverture:
Elle ressemble à une poupée de chiffon toute molle et ses yeux sont grands ouverts. Je pense aux films policiers où des tas de femmes se font tuer et après elles ressemblent à des tas de chiffons toutes molles et je me dis “c’est ça, j’ai tué maman”.
Ainsi commence l’aventure d’Icare, alias Courgette, un petit garçon de neuf ans qui tue accidentellement sa mère alcoolique d’un coup de revolver. Paradoxalement, la vie s’ouvre à lui après cette tragédie, et peut-être même un peu grâce à elle. Placé dans un foyer, il pose avec une naïveté touchante son regard d’enfant sur un monde qu’il découvre et qui ne l’effraie pas. De forts liens d’amitié se créent entre lui et ses camarades. Et puis surtout, il tombe amoureux de Camille…

Je viens de le finir pour la Lecture Commune de Le Cercle de Critiques Littéraire des Lecteurs Economes pour le mois de juin. Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour le finir malgré un emploi du temps surchargé.

Je suis assez partagée quant à mon avis sur ce livre.
D’un côté, j’ai bien aimé: le personnage principal est particulièrement attachant d’autant plus que la narration est à la première personne, on a vraiment la sensation d’avoir affaire à un enfant de plus ou moins 9 ans (certaines réflexions me font me questionner quant à la maturité du protagoniste): il a la naïveté, la franchise et la fraîcheur d’un enfant. Il m’est arrivé plus d’une fois de sourire ou même d’éclater de rire lors de certaines scènes.
D’un autre côté, c’est cette narration à la première personne qui m’a bloqué et m’a empêché d’aimer cette œuvre touchante. On a vraiment l’impression de se retrouver face au discours d’un enfant mais malheureusement (et c’est LE gros point noir) comme chaque histoire conté par un enfant, le récit est truffé de “et… et… et… et puis… et…”. C’est pas que ça me dérange d’avoir 5 “et” dans une phrase, mais quand même un peu.
Mais soyons honnête, c’est quand même très impressionnant d’avoir réussi à se placer dans l’esprit de Courgette, garçon de 9 ans, de parler comme un gamin de son âge l’aurait fait. Tout aussi impressionnant de maintenir ce style du début à la fin sans ciller. Mais malgré cela, ça reste assez fatigant… Imaginez lire le triste récit de la vie d’Icare et d’un foyer sur 255 pages avec des mots d’enfants! Épuisant! On cherche juste le bouton OFF; là, heureusement quand c’est trop, on peut fermé le livre et faire une pause.

autobiographie-courgette

Ce que j’ai aussi bien aimé, hormis les personnages (parce qu’ils sont tous à leur manière attachants), c’est la sensation par moment de redevenir enfant. En effet, plus d’une fois, les réflexions que peut se faire Courgette, je me les étais souvent faites enfant: dans ma famille, on utilisait beaucoup le langage imagé et il m’est arrivé plus d’une fois de vouloir les prendre au pied de la lettre, essayant de m’imaginer d’où elles pouvaient venir, quel en était leur origine en partant du principe qu’elles devaient avoir un sens pragmatique. Je pense qu’on a tous eu ce genre de pensées, des pensées qu’on a oublié en devenant ces “grandes personnes -qu’il- faudrait […] secouer pour faire tomber l’enfant qui dort à l’intérieur”.
Un charmant retour en enfance.

Bref, je reste sur ma position mitigée: sympa mais sans plus.

Le Cercle de Critiques Littéraires des Lecteurs Economes

Lecture du mois de juin avec Le Cercle de Critiques Littéraire des Lecteurs Économes, voici d’autres avis qui y ont participé:
Obsédée par la lectureAu rendez-vous littéraire

Z le roman de Zelda – Thérèse Anne Fowler

Z le roman de zeldaTitre: Z le Roman de Zelda
Auteur: Thérèse Anne Fowler
Éditeur: Michel Lafon
Nombre de pages:
424
Quatrième de couverture:
Elle a 17 ans, c’est une belle du Sud, petite dernière d’une famille bourgeoise de Montgomery, exubérante et fantasque. Quand elle le rencontre lors d’un bal, il a 21 ans, porte l’uniforme et veut vivre de sa plume. Bravant les conventions, elle part l’épouser à New York, quelques jours après la sortie de son premier roman, L’Envers du paradis. Le livre est un immense succès, et les deux amoureux deviennent instantanément célèbres, propulsés dans un tourbillon de fêtes effrénées entre Long Island, Paris et la Riviera française. Elle, c’est Zelda ; lui, c’est Scott : ils viennent d’entrer dans la légende.
Mais l’insouciance de la vie mondaine, les dépenses folles et les flots de champagne détruisent l’harmonie du couple. Tandis que Scott sombre dans l’alcoolisme, la délaisse et l’accuse de tous les maux, Zelda lutte corps et âme pour exister. Écriture, peinture, danse, elle cherchera éperdument son identité jusqu’à en perdre la raison, et disparaîtra de façon tragique dans l’incendie de son dernier asile. Toute sa vie, elle sera restée dans l’ombre de l’homme qu’elle a aimé à la folie. Ce roman lui rend enfin sa voix.

J’ai eu la chance de découvrir ce livre grâce à une Masse Critique Babelio. Je tenais donc d’abord à remercier l’équipe de Babelio et la maison d’édition Michel Lafon pour la confiance qu’ils m’ont accordée.
J’ai beaucoup aimé ce livre, je trouve qu’il reflète bien la futilité et la décadence qui régnait lors des années folles. La première Guerre Mondiale a tellement marqué les esprits, que la plupart des gens avaient la sensation que tout pouvait s’arrêter très vite et brûlaient la chandelle par les deux bouts; nos deux protagonistes, Scott et Zelda Fitzgerald, ne sont pas épargnés par ce phénomène, bien au contraire et le succès soudain de l’Envers du Paradis n’a fait qu’accélérer leur escalade.

En lisant ce livre, j’ai eu la sensation d’y être, je n’ai eu aucun mal à imaginer être dans la peau de Zelda, le fait que ce soit écrit à la première personne a dû aider en partie, mais pas que. Le récit est prenant, le personnage principal attachant, l’atmosphère de l’époque très bien retranscrite.
On est tellement absorbé par cette histoire qu’on perd tout repère de temps. Arrivée à la moitié du bouquin, j’avais la sensation qu’une bonne dizaine d’année était passée et c’est ce moment que choisit la narratrice pour nous replacer dans un repère temporel et en réalité, il s’était écoulé moins de cinq ans. Ça amplifie énormément la sensation de vie frénétique que fut celle des Fitzgerald.

Scott et Zelda Fitzgerald

Le personnage de Zelda est, comme je l’ai dit, très attachant: une jeune fille ou une femme de notre époque n’aura aucun mal à s’y reconnaitre et c’est ce qui fait la force de ce roman. Ses interrogations et son questionnement sur ce qu’elle est réellement, quelle étiquette porte-t-elle, sont très d’actualité. J’ai la sensation que 90 ans après, on se pose toujours la question de la place de la femme dans la société: est-elle en priorité une “travailleuse” au même titre qu’un homme (l’égalité des sexes, c’est une grande réussite -_-)? Une épouse? Une mère?
Alors oui, les idées et les envies de Zelda sont très progressistes: elle aimerait être reconnue l’égale de Scott parce qu’elle a le talent pour cela mais elle reste dans son ombre, lui soufflant une partie des idées de livre par le biais du journal qu’il lui demande d’écrire. Et lorsqu’elle est sur le point de s’envoler, il la “reprend sous son aile”, aucun moyen pour elle d’exister à part entière; sans compter qu’on ne cesse de lui rappeler, et ce, jusqu’à la fin qu’elle doit être une épouse et une mère avant toute chose. Finalement, elle finit par se perdre entre ce qu’on lui impose et ce qu’elle souhaite.

Zelda FitzgeraldSi j’ai relativement bien aimé la fuite du temps, les réflexions de Zelda, j’ai moins aimé sa descente dans la folie (je ne spoile pas, on sait dès le premier chapitre qu’elle a une maladie mentale). On sent bien la dépression monter au fil des pages mais pour sa “folie”, je n’ai cessé de me demander si elle était réelle ou si seules ses idées trop modernes ont été la cause d’un faux diagnostique. C’est probablement une volonté de l’auteure, mais j’ai trouvé que ça posait beaucoup de questions et peu de réponses, même si le mot de la fin donne un bout de réponse, ce qui est moins frustrant finalement. Ça laisse quand même un flou.

Je n’ai rien dit quant à l’alcoolisme de Scott, ça fait pourtant partie intégrante du livre, une maladie de plus en plus présente tout au long de l’histoire. Dès le début, je savais comment cela allait tourner. Personnellement, j’ai un très mauvais rapport avec cette “façon de vivre”, cette qualité de non-vie, devrai-je plutôt dire. J’ai été tenté d’arrêter le livre trouvant certaines scènes douloureusement réalistes. J’ai persisté parce que c’était un partenariat et je suis finalement ravie d’avoir pu le finir, mais ça ne change rien au fait que ça a été dur pour moi: pas assez de recul; j’ai détesté le personnage de Scott qui m’a malmené autant qu’il a malmené Zelda. Et c’est la raison pour laquelle ce ne sera pas un coup de cœur et c’est dommage parce qu’il le mériterait.

J’ai malgré tout bien apprécié Z le Roman de Zelda, je suis contente de l’avoir lu même s’il m’a laissé un goût amer. Donc non, je ne suis pas maso, ce petit point noir sur la toile qu’est ce superbe livre n’a pas été suffisamment violent pour que ça change profondément mon ressenti positif en négatif. C’est une oeuvre qui a énormément de qualité: un travail de recherche absolument titanesque, une narration fluide et passionnante, un personnage charmant et attachant parce qu’elle ne cache pas ses défauts, (ses qualités non plus d’ailleurs), ni ses doutes et ses remises en question.
Une belle découverte!

Si vous avez envie de lire d’autres avis, de découvrir d’autres point ou de comparer les points communs de cette lecture, je ne peux que vous conseiller d’aller faire un tour sur le site le Livroscope qui l’a également lu il y a peu et pour qui ça a été un vrai coup de cœur! Pour lire sa chronique, il suffit de cliquer sur l’image ci-dessous:
Z le roman de Zelda -chronique Le Livroscope

J’aime beaucoup cette image, je l’avais vu sur le Livroscope peu avant de lire le livre et elle m’a poursuivi tout au long de la lecture tellement je l’ai trouvé belle.