Occupation

Ces derniers-temps, je passe tout mon temps à lire… J’avoue que je joue toujours à des MMORPG, que ce soit Aïon, ou Lineage 2 (oui, oui, on a repris ce jeu de NCSoft, toujours sur serveur privé, mais sur un autre que sur DNet), c’est surtout le soir; et parfois, j’aimerai bien mieux passer mes soirées à lire des bouquins, mais j’apprécie aussi et toujours jouer avec des gens que j’aime, donc je continue à jouer et à participer à la vie de notre clan ou légion, je participe à nos conversations sur Mumble même si j’ai souvent la tête ailleurs, je rigole avec eux, bref, j’ai une vie sociale bien plus dense que beaucoup de gens avec enfants.

Les après-midi, j’écris ou je regarde des séries intéressantes ou complètement nulles… ça dépends de ma chance. Je préférerai lire, mais je profite de mes rares moments de calme sans les enfants pour faire plein de choses différentes en même temps; si je lis, je ne peux pas faire grand chose d’autre. donc je choisis des moments calmes avec les enfants pour lire: quand ils regardent la télé, je me pose à côté d’eux sur le canapé et je dévore le livre que j’ai entamé. Ça ne me pose pas de soucis de me lever souvent et d’interrompre ma lecture pour m’occuper des petits monstres, alors que si j’écris ou que je joue sur l’ordi, c’est plus dur de m’arrêter, et ça me met de mauvaise humeur, j’avoue 😛  Je ne lisais plus beaucoup ces derniers temps, j’étais souvent de mauvais poils, et maintenant, je me sens reposée, en paix avec moi-même. Ça me fait décidément le plus grand bien, j’espère juste que lorsque j’aurai fini les bouquins qui me tiennent à cœur, mon envie de lire sera encore là, toujours bien présente… Hummm… On verra ça! 🙂

L’enfant qui venait d’un livre

Je viens de finir ce Romanga de Didier Van Cauwelaert (Textes), Patrice Serres (Illustrations) et Soÿ (Peintures). Si j’ai choisi de citer les trois noms, c’est parce que j’estime que chacun a participé à sa façon à l’œuvre. Jusqu’à hier soir, je ne savais pas si j’aimais. Je trouvais que ce n’était pas déplaisant à lire, c’était facile d’accès et m’en faire une idée était plus ou moins difficile. Mais maintenant que j’ai fini le livre, je peux affirmer que j’ai vraiment adoré. C’était rapide à lire, frais, l’essentiel est dit pour l’histoire comme pour les personnages en peu de mots. Vraiment sympathique comme bouquin d’autant qu’habituellement, j’arrive à peu près à savoir/ sentir le fond de l’histoire, et le comment ça se finit, mais là, ça se dessine progressivement, et même si la fin n’est pas super étonnante, elle est quand même touchante et inespérée… De plus, et c’est vraiment à rajouter, l’ouvrage est vendu au profit du traitement  de la dystonie musculaire déformante, et c’en est d’autant plus cool! En tout cas, s’il y a une chose qui est sûre, c’est que ça me donne bien envie pour le coup de lire autre chose de Didier Van Cauwelaert. Donc un grand merci à ma meilleure amie qui me l’a offert il y a peu et qui m’a ainsi permis de connaître cet auteur ^^

Résumé: Louise, hôtesse d’accueil dans un salon du livre, est abordée par un petit garçon perdu. Quand elle lui demande son nom, il lui montre un manga, Zédérem, dont le héros lui ressemble. Qui est-il? Un personnage de fiction matérialisé, le fils caché du dessinateur, ou bien un imposteur aux abois, un mythomane qui essaie de se faire adopter par tous les moyens?
Ballottée de mensonges en illusions à travers des dangers bien réels, Louise s’efforce de découvrir le secret de cet enfant inconnu. Quelle vérité fuit-il dans l’imaginaire? A-t-il, comme il le prétends, le pouvoir de guérir par la peinture une maladie orpheline?
Associé à l’artiste-peintre Soÿ et au dessinateur Patrice Serres, Didier Van Cauwelaert invente ici un nouveau genre littéraire, le romanga, pour nous entraîner dans une aventure bouleversante, inspirée d’un fait réel et débouchant sur une action caritative.

Lavinia

Ça y est, j’ai déjà fini Lavinia d’Ursula Le Guin. Bon, ça n’a rien d’étonnant, c’était tellement bien! ^^ bref, vous l’aurez compris, j’ai vraiment aimé.  J’ai vu qu’on l’avait classé dans la catégorie Fantasy… J’avoue que je comprends difficilement ce choix. Certes, c’est une histoire imaginaire qui présente quelques faits irrationnels, mais c’est un livre qui puise sa source dans le bouquin l’Enéide de Virgile, une suite sans vraiment l’être à la guerre de Troie. Sans compter que l’auteur s’est inspiré de rites et de croyances anciennes latines avec ce qu’on en sait et suppose, bref, un contexte plus ou moins connu. En tout cas, ce n’est pas de la fantasy comme j’ai l’habitude d’en lire.

Ça ne m’a pas empêché de vraiment apprécier ce roman, j’ai aimé m’obliger à me rappeler les histoires que j’en ai  lu dans l’Enéide puisque par moment, cela retrace le périple des Troyens et d’Enée jusqu’au Latium, même si j’ai vraiment trouvé cela bizarre que ce livre s’encre dans un autre. L’histoire était lente, mais nullement longue. Les combats sont vus de loin par la narratrice… une femme, qui vit la guerre à ses portes mais de loin, qui lutte et évolue dans un monde dirigé par les hommes, et qui malgré tout remplissait son rôle de fille, de femme puis de mère dans la maison.

J’avais hâte de lire ce livre puisqu’il m’a été offert par une bonne amie. Hi hi! C’est son  ami, Genkis, qui a fait l’illustration, il m’a même signé le livre! Ça m’a trop fait plaisir d’autant qu’elle est trop belle! Donc comme dit, j’avais hâte de le lire, mais maintenant, je suis presque déçue de l’avoir déjà fini; même s’il aurait difficilement pu être plus long. Bref, il est vraiment parfait tel qu’il est ^^

Résumé: « Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre. »
Dans l’
Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin. De ce qui sera écrit elle fait une vie de son choix. Et cela dans la douceur amère et la passion maîtrisée que suscite son improbable position : elle se veut libre mais tout est dit.
Lavinia a obtenu le Locus Award 2009, le prix de la plus prestigieuse revue américaine consacrée au domaine de l’imaginaire.
C’est, en dit le critique, « certainement le meilleur ouvrage pour adultes de l’auteur depuis des décennies ».

Le miroir de Cassandre

Mouais…. Bon, je viens de finir ce livre de Bernard Werber. Je n’avais encore jamais lu de livre de cet auteur… Je ne suis pas sûre d’en lire un autre. Je suis relativement partagée quant à ce bouquin. J’ai beaucoup aimé le début. Certaines scènes m’ont vraiment marqué… D’autres m’ont vraiment saoulé. Le thème de l’avenir m’a parlé dans le sens où les questions que le livre pose sont celles que je me suis souvent posée, mais ça m’a laissé une sensations de superficialité, il manque un truc que j’arrive pas à déterminer, peut-être le fait que l’histoire se passe dans un endroit marginal, ce qui fait qu’on en sent moins les conséquences et les implications pour la majorité d’entre nous. Le thème de l’autisme aussi m’a bien plut, même si son hypothèse m’a semblé un peu gros, mais pourquoi pas. Après, honnêtement, je ne vois pas l’intérêt de ce livre pour moi. Peut-être que pour d’autres, cela leur ouvre la porte au questionnement sur l’avenir et les générations futures… ça n’a pas été mon cas. Un point positif mais mitigé malgré tout, je n’ai pas vraiment eu l’impression de perdre mon temps, mais pas l’impression non plus d’avoir gagné quelque chose dans cette lecture. Point négatif: l’histoire tourne en rond, on sait comment elle commence, et on sait très bien comment elle finit dès le début, c’est dommage, un sujet difficile à traiter, une problématique posée dès le commencement et qui n’a aucune chance de se régler par la suite. L’Arbre des Possibilités… Une douce utopie qui n’avance à rien!

Résumé: Comme l’héroïne grecque dont elle porte le nom, la jeune Cassandre est capable de prévoir les catastrophes, et comme elle, personne ne l’écoute… Aux lisières d’un Paris futuriste hanté par des êtres revenus à l’état sauvage, Cassandre et ses étranges amis vont essayer de sauver un monde qui court à sa perte, menacé par la surpopulation, la pollution, les guerres, les épidémies et le terrorisme.  Un conte-fleuve sur l’origine et la fin des temps, la destinée de l’Homme, les pièges de la fatalité et de la liberté.

Pierre et le Loup

Hier matin, j’ai accompagné la classe de maternelle de ma fille au palais des congrès et de la musique pour y voir Pierre et le loup joué par l’orchestre philharmonique de Strasbourg. Le spectacle se déroulait en deux parties: la première avec la mise en place de l’histoire, le petit pantin de bois malade, et en arrière fond, un écran pour zoomer sur les événements importants ou sur ceux hors de la pièce, etc…, la seconde, l’histoire de Pierre et le Loup avec l’orchestre, le tout raconté avec des tout-petits pantins de bois animé grâce à des baguettes. Si j’ai trouvé la première partie un peu longue pour des maternelles, la seconde partie en revanche, avait un goût d’enfance bien agréable. Bref, j’ai bien aimé, même si je me rends compte avec l’âge que la musique classique accompagnant le spectacle était en fait trop gaie (flûte, hautbois, etc… notes trop claires pour moi :P), trop enfantine, et réveillait en moi un début de mal de crâne. Mais sinon, le bilan était plus que positif: beaucoup de monde dans la salle et la fin s’est soldé par une ovation comme j’en ai rarement entendu!