Les bébés de la consigne automatique – Murakami Ryû

Après de nombreuses semaines, j’ai enfin réussi à venir à bout de ce bouquin. Je l’avais commencé il y a bon nombres d’années et pour diverses raisons, j’avais dû le mettre de côté un temps et par la suite, pas moyen de le reprendre. J’ai donc laissé passé du temps avant de le relire entièrement. Là, comme la première fois, les cent premières pages, super bien, je l’ai lu en quelques heures… Mais alors par la suite… Ça a été super long. J’ai vraiment galérer pour le continuer, non seulement le temps me manquait, mais j’étais partagé quant à mon avis sur le bouquin, jusqu’à la page 350 environ, j’étais bien incapable de savoir si j’aimais ou pas cette œuvre, et une fois passé cette limite, le verdict est tombé: je n’aimais pas. Depuis, j’ai accéléré l’allure et l’ai fini relativement vite histoire d’en être débarrassé, et là encore, j’ai changé d’avis: je le déteste, ça a été une perte de temps totale ! Déjà, j’ai eu bien des difficultés à accepter la façon d’écrire de l’auteur: la narration qui au beau milieu du paragraphe se transforme en dialogue, mais non un dialogue traditionnel avec les ponctuations qui vont avec, non, non, une simple suite de phrase accolées les unes aux autres; alors après, ne chipotons pas, ça a été tellement bien fait, qu’on comprend immédiatement que c’est un dialogue, et qu’on sait indubitablement qui parle, mais je reste vieux jeu sur ce point, on m’a toujours appris qu’en littérature la ponctuation était importante ! Autant que son absence de ponctuation, je dirai, et là, je fais allusion aux longs monologues sans points, sans virgule, des suites de phrases courtes séparées entre elles par… rien -_-‘ ! Hérésie ! Et surtout,  j’ai eu beaucoup de mal avec cela parce que l’auteur en abuse tout au long des 500 pages du volume et comme dirait l’autre quand c’est trop, c’est… Quant à la fin, ça n’en est pas une, une porte ouverte à une suite… En tout cas, il est surtout dommage que le livre ne tient pas ses promesses du début, ni celle du résumé, il est long, lent et chiant ! Un bouquin au début surprenant et par la suite, tellement prévisible que c’en est lassant !

Résumé: Bien qu’abandonnés dès leur naissance dans une consigne automatique, Kiku et Hashi vont vivre. À l’orphelinat où ils passent une majeure partie de leur enfance, ils font leurs premiers apprentissages dans la haine et la violence ; une initiation au crime. D’ailleurs, si Hashi semble bien s’en tirer, il devient un chanteur adulé du public, Kiku lui, après un passage par la compétition sportive, tue sa mère.
Le Japon décadent avec sexe, drogue, alcool et convulsions en tous genres. Le Japon malade, pourri. Les odeurs qui s’échappent de ces pages sont acides, un mélange d’urine, de transpiration, de stupre, de crasse. Après l’abandon, plus rien n’a vraiment d’importance, et la plongée sordide qui se met en place n’est qu’une suite nécessaire composée pour ces deux destinées. Une écriture décapante !

Le Chat Potté

Mercredi dernier (oui, je sais, ça fait un long moment maintenant) on a été voir avec les petiots le Chat Potté. On l’attendait depuis des mois et enfin, on a pu le voir :D. Les enfants étaient super contents, ils ont adoré et ont beaucoup rigolé. Ils étaient plus que ravis de l’avoir vu, ils en ont parlé tout le chemin du retour. En ce qui me concerne, ça a passé le temps, mais sans plus; d’accord, j’ai bien rigolé, mais j’ai eu beaucoup de mal à m’y faire, je pense que c’est l’ambiance générale du film qui ne passait pas, je n’ai jamais été fan des atmosphères à la desperados… Oui, le côté mexicain m’a un peu rebuté, climat un peu caliente quand il fait 2 degrés chez toi… Bof, ça serait peut-être mieux passé en été… 😛
Mais sinon, à part ça, le chat potté est fidèle à ce qu’il est dans les films de Shrek avec un côté quand même nettement moins sûr de lui, je trouve, peut-être un peu forcé, en fait, il manquait foncièrement de naturel; quant aux autres persos, je suis assez partagée, je n’ai pas trop aimé Kitty pattes de velours, et Humpty Alexandre Dumpty…( serait-ce le Lex Luthor du chat potté…. ou pas! :p) Les personnages secondaires m’ont vraiment laissé froide… Dommage!

Synopsis: C’était bien avant que notre mythique Chat Potté ne croise la route de Shrek… Le légendaire félin, et non moins redoutable amant, s’était alors embarqué dans un périple riche en rebondissements, avec la ravissante et rusée Kitty Pattes de Velours et Humpty Alexandre Dumpty, véritable « cerveau » de l’opération. Leur objectif : s’emparer de la fameuse Oie aux Œufs d’Or pour sauver la ville où le Chat Potté a grandi. Voici l’histoire véridique du Chat, du Mythe, de la Légende et… des Bottes !

Saaaapinnnnn !

Et voilà, nous sommes la veille de la Saint Nicolas et cette année encore, la tradition est respectée: le sapin de Noël est installé, illuminé et décoré ! Je dois bien avoué que pour une fois, il a été difficile d’aménager mon emploi du temps de façon à pouvoir le chercher, le monter et le décorer, mais pour les deux premiers, un bon ami m’a bien aidé (ben voui, toujours pas le droit de porter, alors on fait comme on peut, et là, en l’occurrence,  Help ! I need Somebody ! Help !) Mais si ça peut vous rassurer… ou pas, il a été tout aussi difficile de trouver le temps d’y mettre les boules avec l’obligation d’aller faire un saut chez le doc… et oui, encore… 🙁

Et comme vous pouvez le constater, en bonne hérétique que je suis (Au bûcher!), la crèche est bien en dessous du sapin 😛 et on n’a pas attendu le 24 décembre comme l’exige la tradition chrétienne… Et on ne l’a pas suspendu non plus au plafond, hein ! (Raaaah, tout se perd ! hérétique un jour, hérétique toujours !)

Mais ça y est, c’est derrière nous, il est bien là, le chat y a déjà planté ses griffes (pourvu qu’il ne le fasse pas tomber), il a certes changé de place, loin du chauffage c’est mieux, et en hauteur (l’avenir nous dira si c’était une bonne idée) mais sa taille et ses décorations sont les même ^^
Alors souhaitons lui de bonnes fêtes et une longue vie… ou pas 😛
Mourir le sapin, mourir! -_-‘

Calendrier de l’avent 2011

Ça y est, on est le 1er décembre et pour tous les enfants, il est temps de commencer le calendrier de l’avent. Je ne sais pas ce qu’il en est dans le reste de la France (faudrait que je me renseigne là-dessus), mais chez nous, en Alsace, il a une importance toute particulière et ce, depuis de très nombreuses années: quand j’étais enfant, on en avait déjà. Je me suis donc interrogée sur ses origines, et là, sans grande surprise: ça nous vient de l’Allemagne (qui a dit qu’on était allemand? >< » Bon, d’accord, quand on voit tous les points positifs qu’on conservé de nos différentes invasions, sans parler du dialecte quand même très proche de la langue teutonique, on peut vraiment se poser la question). Donc cela remonte à plus d’une centaine d’année. A l’époque, on donnait des images (généralement pieuses) aux enfants pour les faire patienter jusqu’au soir de Noël et progressivement, cela a évolué en icônes cachées dans de petites fenêtres (ça vous rappelle rien ?). Maintenant, les temps ont bien changé et les enfants ont droit à des chocolats (miam, souvenirs anciens de ce goût sucré qui nous rapprochait chaque jours un peu plus de Noël), même si je suis certaines que certains préféreraient recevoir des images-cartes Pokémon ! Pfff c’te génération perdue ! 😛