L’Assommoir – Emile Zola

Comme beaucoup dirait: assommant, n’est-ce-pas? Eh ben, je vais peut-être en décevoir beaucoup, mais non, pas du tout. J’ai vraiment beaucoup apprécié. Alors d’accord, il y a quelques moments ou Zola aurait pu abréger certaines scènes au lieu de s’éterniser dans des descriptifs redondants qui n’apportaient pas forcément grand chose, mais ça fait parti du charme du bouquin, le reste des descriptions reste nécessaire et pas aussi long et touffu que dans mes souvenirs. De plus, ça ne m’a pas bloqué ni empêché d’avancer. Je n’ai plus lu de grands classique depuis pas mal de temps, à force de lire des romans plus modernes ou étrangers, j’avais un peu peur de m’ennuyer, mais pas du tout. Et étrangement, j’ai même trouvé que c’était moins dur à lire que dans ma jeunesse, il semblerait que l’âge m’ait apporté un plus, une vision différente du monde de l’époque, mais aussi du nôtre… l’acceptation de voir le monde comme il est réellement, le cœur des hommes aussi sombre qu’il l’est vraiment. Ça fait peur de se dire que plus d’un siècle est passé depuis, et qu’on a fait un retour en arrière en force sur bien des points: misère, loyers impayés, manque de travail dû à l’âge  ou à la paresse, alcoolisme, pauvreté culturelle, etc… On est en plein dedans… Quelle misère ! Bon, faut bien dire par contre que le vocabulaire employé n’est pas toujours très compréhensible, l’argot de l’époque étant bien différent de l’actuel, mais cela n’empêche nullement de profiter de l’œuvre dans son intégralité. Bref, j’ai bien apprécié et j’en lirai d’autres dès que l’occasion s’en présentera ^^

Résumé: C’est l’Assommoir qui a rendu Émile Zola (1840-1902) célèbre. Pour écrire cette histoire d’une déchéance due à l’alcool, il se promène dans les quartiers populaires de paris, étudie le comportement des buveurs d’absinthe, leur vocabulaire… Le roman, à sa sortie, choque par la cruauté de son réalisme et parce qu’il révèle la misère du monde ouvrier. Mais son succès est tel qu’il est même adapté au théâtre.
Et Gervaise la jeune blanchisseuse, l’un des personnages les plus tendres et les plus touchants de la série des Rougon-Macquart, qui, à force de malheurs, finit par chercher le rêve dans l’eau-de-vie, aura des millions de témoins pour accompagner sa descente aux enfers: l’Assommoir reste toujours, un siècle après sa parution, l’un des romans français les plus lus.

L’Âge de Glace 4: La dérive des Continents

Une tuerie, ce film ! Je ne sais pas comment font les créateurs de ce film d’animation, mais chacun des Âge de Glace est aussi bien que le précédent. Bon, j’avoue que j’aime un peu moins le second, mais alors les autres sont absolument fabuleux ! Contrairement à pas mal de films d’animation de ces derniers temps, je n’ai pas vu le temps passer une seule seconde. J’ai ri du début à la fin, à certains moments plus que d’autres. Un seul bémol, c’est lorsque les pirates se sont mis à chanter, ça coïncidait pas du tout ni avec le film, ni avec les personnages, mais heureusement, ça a été court ! Les héros principaux sont égaux à eux-même, Sid est aussi stupide que les deux opossums, Diego est Diego, et Manny reste le gros mammouth pas gros – c’est juste sa fourrure qui est bouffante – avec juste la pointe de sérieux dont il a besoin ! Les personnages secondaires sont super drôles: la mamie de Sid est tordante, Kira a la classe, et même si un bout de l’histoire, et notamment la fin, est prévisible, ça reste un super moment ! J’adooooreeee ! Et j’ai hâte qu’il sorte en DVD pour pouvoir le voir et le revoir à loisir.
En ce qui concerne les enfants, ils ont beaucoup rigolé, pas une fois la petite ne m’a demandé quand est-ce que ça finissait et elle a même été surprise qu’il finisse déjà. Bref, à voir en famille, ou même seul, peu importe, à voir absolument !

Synopsis: Alors que Scrat poursuit inlassablement son gland avec toujours autant de malchance, il va cette fois provoquer un bouleversement d’une ampleur planétaire… Le cataclysme continental qu’il déclenche propulse Manny, Diego et Sid dans leur plus grande aventure. Tandis que le monde bouge au sens propre du terme, Sid va retrouver son épouvantable grand-mère, et la petite troupe va affronter un ramassis de pirates bien décidés à les empêcher de rentrer chez eux…

Retour de vacances

Nous sommes revenus de Center Parc il y a déjà un long moment. Certes, j’aurai pu mettre à jour mon blog il y a déjà deux semaines, mais je n’ai pas eu beaucoup de temps pour cela. Maintenant que les vacances des enfants sont là, je peux enfin me reposer et épancher ma soif d’écriture ^^

Cinq jours à Center Parc, c’est là que nous avons passé nos vacances. Cinq jours loin d’être reposants, mais cinq jours qui ont profité aux enfants. Nous avons fait pas mal de vélo, moi qui adore faire du vélo, ça aurait dû être le top, mais comme je tirais la petite dans la charrette, j’avais quelque chose comme 16 ou 17 kg de plus et si dans les pentes, ça ne changeait rien, lors des montées – et bon sang il y en avait et elles étaient longues, interminables, je dirai – c’était vraiment difficile. Je faisais pratiquement les trois quart du chemin en montée, mais le dernier quart, pas moyen… Sans compter qu’au final, on allait presque plus vite à pied en trainant le vélo qu’en s’acharnant à pédaler. Bon, le dernier retour, je l’ai fait totalement, mais j’ai cru mourir et mon genou en a pâti, j’avais mal pendant une bonne semaine. Mais malgré l’inconvénient des pentes qui a été le seul d’ailleurs, le séjour était très bien.

On a bien mangé, à pas d’heures également. Les petits ont profité des terrains de jeu près de la ferme. On a fait tous les jours piscine, c’était bien, surtout que le temps était très chaud, donc pouvoir plonger dans une eau fraiche… un plaisir ! Et chaque journée étouffante me fait regretter ces moments de détente… On a également fait poney pour les gosses et j’ai participé à l’accrobranche avec les enfants les plus âgés. Bon, j’ai réussi à lutter contre mon vertige et à avancer, mais par contre, les tyroliennes, pas moyen, je suis restée bloquée, donc j’ai sauté dans le filet et zou, j’ai traversé l’épreuve ainsi. Bon, avec le recul, je regrette, j’aurai quand même dû me forcer, mais j’étais paralysée, mains crispées sur le corde. Pour le reste, j’ai tout passé, je me suis même cramée la peau sous le bras en passant des cordes courbes. Bon, c’était une expérience à faire, une croix à mettre sur ma liste de choses à vivre, mais ça m’a pas plu au point de le refaire.

Bon, le dernier jour,on est parti tôt, mais malgré cela, on a pu profiter: des biches sont venus jusqu’au cottage et on a pu les caresser, leur donner à manger du pain, c’était super sympa comme moment et ça a duré, elles ne voulaient plus partir et les enfants ne voulaient plus les laisser filer. Une quantité de photo énorme a été prise.
On a fini la semaine avec un tour du parc en petit train, puis une balade jusqu’au rocher de Dabo… ça a été super vite fait comme visite, et pas trouvé ça top, même si le paysage était quand même chouette…