Bienvenue dans l’enfer de la peur – Arthur Ténor

Bienvenue dans l'enfer de la peur - Arthur TénorTitre: Bienvenue dans l’enfer de la peur
Saga: Roman d’horreur, tome 2
Auteur: Arthur Ténor
Éditeur: Scrinéo Jeunesse
Nombre de pages: 233
Quatrième de couverture:
Quand son grand-père, un archéologue de renom, meurt dans d’étranges circonstances, Sophia est effondrée.
L’amulette antique sur laquelle il travaillait lui aurait-elle jeté un sort ? Avec Léonard, un camarade de collège, elle se sent possédée par des forces diaboliques…
Ainsi débute l’affrontement entre la Voie de la main droite et la Voie de la main gauche. Une seule arme sera utilisée : la peur, celle qui hante nos plus terribles cauchemars…
Bienvenue dans l’enfer de la peur !

J’ai eu la chance d’être choisie pour ce partenariat, j’en remercie donc le site Livraddict ainsi que les éditions Scrinéo pour m’avoir offert cette opportunité.

Je suis très partagée quant à cette lecture. Il y a heureusement davantage de points positifs que de points négatifs, le bilan final est donc plutôt favorable.
Je vais donc commencer par ce qui m’a déplut : je ne m’attendais pas du tout à cela. J’attendais un roman d’horreur, ça ne fut malheureusement pas le cas. J’ai trouvé cela trop gentillet, j’espérais vibrer avec les personnages, frissonner, stresser avec eux, bref pénétrer dans l’enfer de la peur… Finalement, non. Ce n’est pas que les peurs évoquées ne me parlaient pas, c’est juste que l’auteur n’a pas été assez loin notamment dans la description des angoisses des protagonistes, c’était trop superficiel. J’ai eu l’impression de lire un mélange entre un Chair de poule et la Quatrième dimension.
De ce point de vue là, j’ai plutôt été déçue.

Par contre, j’ai relativement bien aimé ma lecture au final: le style de l’auteur est fluide, ça s’est très bien et très vite lu – le temps continue de me manquer, pourtant en 3 jours, c’était plié – je l’ai quand même trouvé bien trop court et c’est un peu frustrant : je l’ai terminé depuis plusieurs heures et je suis encore dans l’ambiance mais je reste sur ma faim, je n’en ai pas assez appris sur les personnages et leur passé pour apprécier pleinement cette lecture.
L’histoire est sympathique, même si l’affrontement entre la Voix de la Main Droite et la Voix de la Main Gauche tourne davantage et rapidement à la vindicte adolescente. Dommage.

En conclusion, je ne suis pas certaine de m’en souvenir longtemps. Mais pour le moment, ça m’a relativement plut : une fois la déception passée, j’ai quand même apprécié ne pas être malmenée et me laisser mener par le bout du nez, même si la fin était prévisible.

J’ai pu lire ce livre en LC avec Sév du blog Lireparplaisir
Voici son avis:
Lire par plaisirLire par plaisir : Roman d’horreur, tome 2 : Entrez dans l’enfer de la peur de Arthur Ténor

A l’ombre du convoi 2 : l’espoir d’un lendemain – Beroy & Toussaint

A l'ombre du convoi 2 - l'espoir d'un lendemainTitre: A l’ombre du convoi 2 – l’espoir d’un lendemain
Scénario: Kid Toussaint
Illustrations: José-Maria Beroy
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Résumé:
Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée, en pleine campagne. Il a quitté Bruxelles pour un voyage sans retour, direction Auschwitz. À l’ombre du convoi retrace les destins croisés de trois personnages réunis cette nuit-là sur cette même voie ferrée : Olya la déportée, Wilhem, membre de la Schutzpolizei chargée de convoyer les captifs, et Théo, l’amant belge d’Olya, membre d’un très petit groupe de résistants qui, presque sans moyens, va attaquer le convoi et tenter de libérer les déportés.

Pour ce second tome, je m’attendais davantage à ce qu’on vive directement l’attaque du train par le petit groupe de résistants ainsi que le parcours des déportés après libération. Finalement, on retrouve le même principe de souvenirs que dans le premier volume, sauf qu’au lieu de se retrouver côté juif, on se retrouve du côté belge, donc un peu plus loin du nazisme.

Si j’ai un peu moins aimé que le premier, c’est uniquement parce qu’on est bien moins malmené que dans le tome précédent, et j’adore être maltraitée dans mes lectures.
Ça se ressent aussi énormément au niveau de l’atmosphère qui est moins sombre, et des couleurs qui sont plus claires ce qui m’a agréablement surprise. A l'ombre du convoi 2 - planche 1Comme dans le premier volume, le lien est maintenu entre les personnages d’une manière ou d’une autre que ce soit au niveau des pères – ayant vécu la 1ère guerre mondiale – ou du passé respectif des personnages.

Il n’y a qu’une chose qui m’a un peu dérangée et fait que ce n’est pas un coup de cœur contrairement au précédent, c’est la fin : elle était beaucoup trop rapide, trop terne à mon goût contrairement aux souvenirs qui sont émotionnellement chargés et ça donne une sensation de manque – et après ? Il se passe quoi ?
Bref, j’ai un peu moins aimé que le premier mais je pense que ce qui a également joué est que l’effet de surprise n’était plus là, donc forcément… Par contre, ça n’empêche pas que j’ai quand même adoré et que je ne suis pas prête d’oublier cette aventure.

A l’ombre du convoi 1 : Le poids du passé – Beroy & Toussaint

A l'ombre du convoi 1 - Le poids du passéTitre: A l’ombre du convoi 1 – Le poids du passé
Scénario: Kid Toussaint
Illustrations: José-Maria Beroy
Éditeur: Casterman
Nombre de pages: 48
Résumé:
Belgique, nuit du 12 au 13 novembre 1943, quelque part entre Malines et Louvain.
Un convoi de wagons plombés s’est immobilisé sur la voie ferrée. Il vient de quitter Bruxelles, direction Auschwitz. À son bord, parmi des milliers d’autres, une jeune femme, Olya Van Horn, juive allemande jusqu’alors réfugiée en Belgique. Elle se remémore la longue suite d’événements tragiques qui, depuis sa ville natale d’Hambourg dix ans auparavant, l’a finalement conduite dans ce sinistre convoi…
Cette bande-dessinée s’inspire d’un fait réel.

Cela fait à peu près une semaine que j’ai cette BD chez moi mais jusqu’à présent, je n’avais pas osé l’ouvrir. Pourquoi ? C’est tout simple, parce que je connaissais le scénariste, Kid Toussaint avec qui je suis à nouveau en contact depuis peu – donc ça me stressait un peu, et si j’avais pas aimé ? Ça faisait longtemps que je voulais lire une de ses œuvres achevées. Là, c’était l’occasion étant donné que j’avais vu le premier à la bibliothèque, j’avais chargé une amie de me le ramener, et elle a eu la gentillesse de me ramener les 2 volumes (merci ma Barbouille).

Et j’en suis ravie parce qu’après l’avoir terminé, je peux dire que j’ai adoré. J’ai été obligée d’interrompre ma lecture et ça a juste été super frustrant, je suis rentrée super vite pour la continuer et il ne m’a pas fallu longtemps pour la dévorer.
Lorsque je l’ai commencé, je n’étais pas certaine d’aimer les dessins: ils sont assez caractéristiques des bande-dessinées historiques que je connais et je n’étais pas sûre d’apprécier ; d’un premier abord, les couleurs sont plutôt sombres et pas forcément attrayantes – rien d’étonnant, me direz-vous, étant donné le sujet ! C’est pas faux…
Finalement, je m’y suis rapidement faite et le style graphique se marie parfaitement au scénario.

Habituellement, lorsque je lis des BD, je suis toujours frustrée parce que je trouve que certains détails du récit sont oubliés, et j’ai la sensation qu’il manque un bout. Mais pas là. Ce premier tome est clairement un prologue : A l'ombre du convoi 1 - première pagele passé des personnages y est dévoilé, leurs faits “d’armes” ainsi que leurs sentiments. Je n’ai pas eu cette sensation de manque ou d’oubli.
Par contre, un détail m’a un peu perturbé au début : la sensation que les souvenirs partent dans tous les sens (1933, 1935, 1914, 1937, etc…) ; du coup, on n’est pas totalement sûr de savoir qui est le protagoniste et on peut se perdre un peu. Mais c’est vraiment les premières pages, une fois qu’on a situé les personnages, même sans date, on arrive à les replacer dans le temps.
J’ai également beaucoup aimé la façon dont les héros sont mis en relation les uns avec les autres, et les coïncidences qui les relient. J’attends avec impatience de voir la façon dont ils se retrouveront… ou pas.

Bref, j’ai trouvé ce premier volume très complet, c’est un coup de cœur pour moi et j’ai hâte de découvrir la suite, d’ailleurs, je vais m’y plonger immédiatement.

Imagine – Charlotte Bellière & Jan De Haes

Imagine - Charlotte Bellière & Jan De HaesTitre: Imagine
Scénario: Charlotte Bellière
Illustrations: Jan De Haes
Éditeur: Alice Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture:
J’ai un ami de rêve.
Mais un rêve peut-il durer toute une vie ?

Je remercie tout d’abord Babelio ainsi que les éditions Alice Jeunesse pour la confiance qu’ils ont placée en moi en me permettant de découvrir ce charmant petit album.

Alors d’abord, si vous avez envie de découvrir cet album, je vous conseille d’éviter d’en lire les résumés qu’on trouve sur le net, parce que, malheureusement, ils dévoilent toute l’histoire et notamment la façon dont l’héroïne, Oriane va palier au problème de son doudou. Et c’est frustrant de ne pas avoir l’agréable surprise que nous réserve les dernières planches.
Imagine, c’est l’histoire d’une petite fille qui grandit avec son doudou et vit avec lui des aventures palpitantes jusqu’au jour ou celui-ci ne se “réveille” plus et tout s’arrête laissant la fillette désemparée. Elle tente alors d’interroger son entourage.
Et je m’arrêterai là pour le résumé, j’en ai dit suffisamment.

J’ai beaucoup aimé les illustrations : elles sont très douces, les couleurs en sont chaleureuses. J’ai adoré la façon dont les aventures sont peintes, séparant vie réelle en premier plan et ombre d’aventure imaginaire en arrière plan, et vice-versa.
Pour le texte, j’ai un peu moins aimé. Je m’attendais, surtout avec ce titre et ce que j’en savais de l’histoire, à ce qu’il soit beaucoup plus poétique, jouant sur les images et les sonorités des mots ; mais finalement, je l’ai trouvé très terre à terre, trop, en fait. C’est dommage.

Imagine - Grand chêneDans l’ensemble, ça m’a bien plu. Je l’ai lu avec ma fille qui a adoré surtout la fin… La dernière planche et toutes les possibilités qu’elle nous ouvre l’a enthousiasmée. On a passé du temps à l’éplucher et elle en a été toute folle.
Je pense qu’il est important de le lire à des enfants de plus de 3 ans pour qu’ils comprennent toutes les subtilités du monde de l’imaginaire, ce qu’on perd en grandissant mais aussi ce qu’on gagne.

Coeur de Pierre – Gauthier & Almanza

Coeur de pierreTitre: Cœur de Pierre
Scénario: Séverine Gauthier
Illustrations: Jérémie Almanza
Éditeur: Delcourt Jeunesse
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture:
Il est né avec un cœur de pierre,
elle, avec un cœur d’artichaut…

Cela faisait quelques temps déjà que j’avais très envie de découvrir cette BD. Je trouvais la couverture très belle et j’espérais que l’intérieur fut tout aussi beau. L’occasion m’a été donnée de l’emprunter à la bibliothèque, je n’ai pas hésité et j’en suis ravie, je n’ai absolument pas été déçue.

Waouh ! Quelle lecture ! Absolument magnifique !
Les dessins sur les différentes planches sont tout aussi beaux que sur la couverture ; le contraste tantôt sombre tantôt fleur-bleue entre le monde du petit garçon au cœur de pierre et celui de la fillette au cœur d’artichaut est respecté. Je crois que j’ai adoré le design des personnages -grosses têtes, petit corps, etc… avec certaines différences plus ou moins marquées surtout au niveau des yeux. J’ai tout autant aimé le choix des couleurs, elles sont à la fois tristes et chaleureuses. Ça a mis dans tous mes états mon petit cœur.

Coeur de pierre p11Les personnages sont attachants, tous les trois d’ailleurs.
L’histoire est très touchante. Peut-être un peu prévisible mais ça n’ôte en rien l’émotion ressentie à la fin, mais je n’en dirai pas plus pour éviter les spoiler. De plus, ça s’harmonise très bien avec le graphisme de cet album.

J’ai vraiment adoré, au point que ce soir, je compte le lire à ma puce, je pense qu’elle aimera tout autant que moi, ça devrait faire fondre son petit cœur de chocolat.

Coeur de pierre p8