Anthologie Maisons Hantées – Collectif

Anthologie Maisons hantéesTitre: Anthologie Maisons Hantées
Auteur: Collectif
Éditeur: Éditions Luciférines
Nombre de pages: 374
Quatrième de couverture
: Qu’elles soient perdues au milieu des bois, héritées d’un grand oncle ou cachées dans la brume, les maisons hantées sont des motifs familiers de l’horreur. Depuis Le Château d’Otrante de Walpole et l’apparition du roman noir anglais au XVIIIe siècle jusqu’au slasher moderne, il est devenu impossible de passer à côté de ces lieux maudits où la réalité se distord.
En hommage à l’intarissable production littéraire et cinématographique qui se plaît à abandonner ses personnages entre des murs de plus en plus étroits, dix-sept auteurs ont proposé leurs huis-clos les plus angoissants. De hautes tours gothiques, un appartement d’étudiant, un motel d’où on ne revient pas… chaque nouvelle présente un édifice dans lequel il serait imprudent de s’aventurer très longtemps. Spectres, démons, souvenirs d’un autre temps et monstres cannibales ont un sens de l’accueil particulier… Alors, comme le disait si bien Dante : Vous qui entrez ici, abandonnez toute espérance…
Des textes inquiétants, violents, insolents, qui n’hésitent pas à s’amuser de nos peurs les plus profondes.

J’ai découvert cette anthologie lors d’une des dernières Masse Critique Babelio, j’avais postulé pour ce livre mais n’avais pas été retenu. Il m’intéressait parce que j’avais grandement envie de découvrir ce thème de l’horreur à travers le format roman : j’en ai lu un certain nombre en manga que j’avais adoré donc j’espérais que cela soit le cas aussi pour cette anthologie. Ce qui m’a vraiment décidée à l’acheter, c’est l’avis d’AnGee du blog Le Livroscope dont voici le lien si vous désirez passer voir son avis.
Donc lorsque j’ai appris que les éditions Luciférines tenaient un stand à la Japan Addict de Strasbourg, j’ai cherché quelqu’un qui pouvait me l’acheter ne pouvant m’y rendre en raison de mon boulot notamment associatif. J’ai embêté un ami (Yob) inutilement parce que mon frangin y a été et me l’a pris.

Ce recueil se compose de 17 nouvelles plus ou moins longues, écrites par 17 auteurs différents ; du coup, chaque nouvelle est appréhendée de manière propre à chaque écrivain, ainsi, chaque lecteur peut y trouver son compte : on découvre des maisons hantées (Cambrousse Punk), des motels (Motel K), des appartements (Annabelle), des manoirs (les murs de Blackat), des lieux touristiques (Amphytryon), des musées (Kolka), etc…
Le thème du fantôme ou de la présence n’apparait pas toujours mais souvent quand même, qu’ils soient humains ou non. J’ai le souvenir de certaines histoires glauques (145 rue Lafayette), d’autres gores (Métafiction) ou malsaines (dans le placard – au moins la fin).
Anthologie maisons hantées - cambrousse punkLes styles d’écriture sont également variés : certaines nouvelles sont romancées d’un point de vue extérieur (Jeux d’enfants) ou de celui du narrateur (La Vénus aux épines), sous forme d’enquête policière (Classifié) ou de documentaire (Préservons l’éternelle fontaine).
J’ai aimé toutes les nouvelles sauf une seule : Iravel, je n’ai accroché ni aux personnages ni aux lieux ni à l’histoire.
De plus, beaucoup des récits présentés sont agrémentés d’illustrations en noir et blanc, je n’ai pas toujours vu le rapport avec la nouvelle alors que d’autres collent parfaitement au texte, mais ça plonge doucement dans l’ambiance. Quant à la couverture, elle est splendide, ce contraste de noir et de vert attire le regard, ça a été le coup de foudre pour moi.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour dévorer cette anthologie, j’ai vraiment adoré, une très belle découverte, surtout si on aime le genre ^_^

Voyage, voyages – Laurent Graff

voyage, voyages - Laurent GraffTitre: Voyage, voyages
Auteur: Laurent Graff
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 119
Quatrième de couverture
:  » Mon existence n’aura été jusque-là qu’une longue période de gestation. Mon départ rompra la chrysalide et sonnera l’avènement d’un Patrick inédit. Je lancerai des sourires charmeurs aux filles, qui me le rendront bien.  »
Le projet de Patrick Perrin : quitter enfin Caen pour parcourir le vaste monde. Il commence par s’acheter une belle valise. Au fil des années, il la remplit et se protège contre les maladies… mais la destination de son voyage lui fait encore défaut. Ce projet est celui de sa vie, remplie par son travail de croupier, sa maîtresse exotique et son voisin alcoolique. Avec beaucoup d’humour, Laurent Graff nous laisse ici un message d’espoir : il est possible de réaliser son rêve le plus cher même après une vie frileuse…

Ce récit se compose en 5 parties.
La première se déroule sur une année. C’est cette première année dont il est fait allusion dans le résumé, celle où il s’achète une valise coquée, un livre pour le voyage parce que les gens qui voyagent ont toujours avec eux une lecture, un joli costume en lin. On suit donc Patrick entre son travail, sa liaison avec une thaïlandaise mariée, son voisin alcoolique, son médecin qui le vaccine pour tout et n’importe quoi et son appartement deux pièces qu’il conserve tellement immaculé qu’on douterait presque qu’il y vive. Il rêve de partir pour l’étranger mais il ignore totalement sa destination et je n’ai pas eu l’impression qu’il la cherchait réellement : il prend des catalogues de voyage mais ne les ouvrent pas, il ne se renseigne nullement ni sur un pays quelconque ni même sur un continent. C’est la partie où l’on apprend à connaître le protagoniste et je m’y suis rudement ennuyée : les raisons qu’il donne sont justes, parfaitement compréhensibles mais il piétine, ça n’avance pas, l’histoire tourne en rond, son but sonne faux, je n’ai même pas eu la sensation qu’il rêvait réellement de partir, c’est une idée comme une autre : ça ou aller manger une crêpe, c’est kif-kif.

La seconde partie est déjà un peu plus intéressante :  6 ans ont passé, Patrick s’est fixé le but d’économiser suffisamment pour pouvoir vivre de ses rentes à l’étranger et il mène ce projet de front.
Dans la troisième partie, quelques années sont encore passées, des changements radicaux s’opèrent autour de lui qui ne sont pas de son fait : changement de patron, vente de son appartement.
La quatrième partie est sûrement la plus sympathique : Patrick a réussi à concilier son rêve sans pour autant quitter Caen. Par contre, j’ai trouvé que la note d’espoir était tout aussi frileuse que la vie du héros…
Enfin, la dernière partie nous apprend que tout ce que nous avons lu était le journal du personnage principal et on découvre ce qu’il est advenu de son ancienne maîtresse, entre autre.

Le début m’a réellement posé problème, j’ai trouvé le personnage principal antipathique et ennuyeux ; c’est une impression que j’ai conservée tout au long de ma lecture alors que dès la seconde, on le découvre totalement différent, les années passées et plus mûr, mais je suis restée sur mon sentiment de départ et n’ai réussi à m’attacher au héros qu’à la fin… c’était un peu tard.
Une lecture un peu décevante au final.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 1 – Miki Yoshikawa

Yamda-kun & the 7 witches, tome 1jpgTitre: Yamada Kun & the 7 witches, tome 1
Auteure: Miki Yoshikawa
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 200
Quatrième de couverture
: Ryu Yamada, cancre au sale caractère, embrasse par accident la surdouée Urara Shiraishi, ce qui provoque un échange de corps ! Ils en profitent alors pour explorer ce nouveau physique et se donner des coups de main. Mais un tel pouvoir ne saurait rester longtemps secret et les embrouilles ne tardent pas à faire leur apparition au fil de découvertes toujours plus fantastiques

Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement Babelio pour leur dernière Masse Critique à laquelle j’ai participé et pour laquelle j’ai obtenu ce titre ; je remercie également Delcourt Manga pour ce partenariat.

La couverture est censée représenter Urara mais après avoir lu ce premier tome, je trouve que cela ne colle pas trop avec le personnage, elle est beaucoup plus mignonne dans le manga ; là, elle a un petit côté racoleur qui ne me plaît pas des masses, la faute en étant à l’édition originale puisque Delcourt a fait le choix de conserver la couverture originale (si ce n’est qu’en français, le fond est bleu plutôt que rose – ouf !) ce qui est loin d’être un reproche, bien au contraire.

J’ai beaucoup aimé les dessins, on voit clairement que la mangaka Miki Yoshikawa a tenté de différencier les personnages par leur mimique et je trouve que c’est réussi : on ne confondra à aucun moment Shiraishi et Itô par exemple : la forme des yeux est différente, les expressions du visage également. Et même lorsque le héros Yamada échange de corps avec l’élève surdouée qu’est Urara, non seulement les postures de la demoiselle se modifient mais également les mimiques de son visage. Alors ce n’est certes pas encore parfait, mais on sent l’effort, ça promet pour les prochains.

Les personnages ne sont pas follement originaux :
Yamada-Kun & the 7 witches, tome 1 p15-Yamada me fait penser à GTO toujours à faire des grimaces, à exagérer ses mouvements et surtout les coups qu’il balance, un voyou qui fait peur à tous et n’est pas aimé loin de là alors qu’il a un grand cœur et tente au mieux d’aider Urara après l’échange.
-Urara, le personnage féminin par excellence, super douée en cours, n’ayant pas d’amis, étant « torturée » par ses camarades filles jusqu’à ce que Yamada prenne sa place et change la donne.
-Miyamura fait parti du conseil de l’école, il passe pour le grand vilain de l’histoire au début et très très très vite, il devient l’acolyte du duo précédent. Il fout un peu le bazar mais on sent que ce n’est pas méchant.
Bref, des personnages hauts en couleurs et super attachants.

Par contre, une chose m’intrigue : le titre. Les 7 sorcières… certes… mais où sont les sorcières dans le tas ?
Pas la pointe d’un chapeau pointu ni même de morceau de paille d’un balai magique… Le grimoire ? Pas davantage… Les pouvoirs magiques ? Hormis la particularité de Yamada à changer de corps lorsqu’il embrasse Shiraishi… pas la moindre étincelle en vue…
Donc je m’interroge.

J’ai passé un excellent moment, j’ai beaucoup ri, pas eu le temps de m’ennuyer ; les pages ont défilé à une vitesse fulgurante et la fin est venue bien trop vite à mon goût.
Il va falloir que je me procure le second parce que c’est un coup de cœur pour ce manga.

La quête d’Ewilan, tome 2 : Les frontières de glace – Pierre Bottero

La quête d'Ewilan Les frontières de glace - Pierre BotteroTitre: Les frontières de glace
Saga: La quête d’Ewilan, tome 2
Auteur: Pierre Bottero
Éditeur: Rageot
Nombre de pages: 314
Quatrième de couverture
:  » Les bras de la goule se refermèrent sur Camille qui poussa un cri de détresse.
Un froid terrible la saisissait, figeant ses membres et menaçant de faire exploser son cœur.

Camille avait si froid qu’elle aurait hurlé si elle en avait été encore capable. Elle ne sentit pas des bras la saisir, l’envelopper dans des couvertures, la frotter, la masser.
Il faisait froid. Vraiment trop froid. « 

Je poursuis ma LC (lecture commune) avec Alicia du blog Psycho Boook et voici le second tome de la trilogie La Quête d’Ewilan.
Bon, je ne reviendrai pas sur les couvertures, j’en ai dit suffisamment dans ma chronique D’un monde à l’autre, ça n’a pas changé, même si celle-ci me plaît un peu plus que la précédente parce que les couleurs se marient beaucoup mieux.

Le premier volume était en effet un tome d’introduction. Avec celui-ci, on entre davantage dans le vif du sujet : Camille et Salim sont revenus en Gwendalavir sans Akiro afin de libérer les Sentinelles figées par les T’sliches. Ils retrouvent leur groupe, Edwin et compagnie et au fil des pages, d’autres compagnons les rejoignent : Artis et Chiam Vite.

La quête d'Ewilan 2 - Le livre de pocheComme dans le précédent, le ton est vraiment très voire trop jeunesse, du coup, même lorsque les héros prennent chers et que j’aurai dû m’inquiéter pour eux, j’en ai été incapable parce que je savais pertinemment qu’ils s’en sortiraient ; ça, c’est vraiment le côté négatif de ce livre.
Côté personnages : Ewilan est toujours aussi mûre pour son âge, même si bizarrement, à la fin de celui-ci, elle et Salim ont 14 ans… hum… ils n’étaient pas plus jeunes dans le premier ?
L’atmosphère jeune ne me pose pas de souci, j’apprécie toujours les échanges entre Bjorn et Salim même si ce dernier change énormément au fur et à mesure de leur avancée : il prend conscience que leur quête n’est pas un jeu et qu’ils risquent réellement leur vie, eux mais aussi leurs compagnons. Il se prend même à réfléchir sur son avenir à Gwendalavir, après tout, il a décidé d’accompagner Camille sans même songer à ce qu’il deviendrait dans cette contrée inconnue dont la vie et les règles divergent de son propre monde et j’ai vraiment adoré cette évolution dans le personnage, il prend au moins +5 en charisme entre la première page et la dernière. Très vite, son destin se dessine notamment grâce ou à cause -ça dépend comme on le prend- d’Ellana… j’avoue que c’était plus que prévisible depuis que la Marchombre a rejoint le groupe. Argh !

Les frontières de glace - rageot nouvelle couvPour les descriptions, je suis mitigée dans ce tome. J’ai trouvé que les personnages ou même les créatures sont décrits très voire trop succinctement. Comme pour le premier, on n’a pas assez de détails pour se les imaginer correctement et pas non plus suffisamment pour permettre à notre imagination de combler les trous et de galoper librement.
Par contre, contrairement au premier, les citadelles sont superbement décrites, c’est loin d’être terre-à-terre, plutôt poétique. C’est vraiment le point fort de ce volume, j’ai adoré.

Autre détail que j’ai particulièrement apprécié : les prologues en début de chapitre. Ce sont généralement des textes de personnages célèbres, des professeurs connus de Gwendalavir ou des morceaux d’histoire issus du monde de Duom. Je trouve qu’ils donnent du cachet et de l’authenticité au récit.

J’ai nettement préféré ce volume par rapport au premier. J’ai hâte de voir ce que nous réserve le troisième.

Harry Potter et la coupe de feu – J.K. Rowling

Harry Potter et la coupe de feuTitre: Harry Potter et la coupe de feu
Saga: Harry Potter, tome 4
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Folio Junior
Nombre de pages: 764
Quatrième de couverture: Harry Potter a quatorze ans et entre en quatrième année au collège de Poudlard. Une grande nouvelle attend Harry, Ron et Hermione à leur arrivée : la tenue d’un tournoi de magie exceptionnel entre les plus célèbres écoles de sorcellerie. Déjà les délégations étrangères font leur entrée. Harry se réjouit… Trop vite. Il va se trouver plongé au cœur des événements les plus dramatiques qu’il ait jamais eu à affronter.
Fascinant, drôle, bouleversant, ce quatrième tome est le pilier central des aventures de Harry Potter.

 Ceci est également une relecture, comme c’est le cas de toute la saga, d’ailleurs. Les fois précédentes, lorsque je lisais ce quatrième volume, j’étais assez souvent déçue et je ne lui prêtais pas toute l’attention qu’il méritait ; en effet, étant donnée que le troisième était mon préféré, un vrai coup de cœur – j’adore le professeur Lupin autant que Rogue donc la « confrontation » des deux était juste du bonheur-, disons-le, celui-ci me paraissait forcément moins bien.
C’était un tort parce que ce tome-là est probablement un des plus importants de la saga.

En effet, il marque un tournant capital, voire même plusieurs, dans l’univers de Harry Potter. Voici en quoi selon moi :

  • par rapport au dernier volume, il fait pratiquement le double de pages (461 pour le 3 contre 764 pour le 4)
  • 21% du livre se déroule avant l’arrivée à Poudlard, d’abord au Terrier chez les Weasley puis lors de la Coupe du Monde de Quidditch
  • on découvre un peu mieux les relations Moldus-Sorciers et surtout comment ces derniers doivent gérer le secret de leur existence. Le Ministère de la Magie ouvre davantage ses portes au lecteur et plusieurs départements y sont révélés : si on connaissait celui dans lequel travaille Arthur Weasley, le père de Ron, le Service des détournements de l’artisanat Moldu, on touche d’un peu plus près celui de la coopération magique international dirigé par Barty Croupton ainsi que le Département des jeux et sports magiques dirigé par Ludo Verpey.
  • les sujets traités y sont aussi plus importants voire même graves comme l’esclavage des elfes de maison qu’Hermione tente de combattre seule contre le monde entier en créant sa S.A.L.E – personnellement, je préfère la version de Ron : le Front de Libération des Elfes de Maison, ça fait nettement plus super-héros mais ça a également une connotation plus violente à mon sens qui peut passer pour les Gobelins et leur révolte, moins pour les elfes de maison pour qui la liberté est une hérésie autant qu’une honte. On retrouve également une réflexion sur le journalisme actuel qui tend davantage à déformer la vérité pour faire de l’audimat à la façon des journaux à scandales avec l’affreuse Rita Skeeter.
  • Au niveau de l’histoire à proprement parler, certains changements s’effectuent également : les élèves de quatrième années ont beaucoup plus de travail que les années précédentes. Le ton devient bien plus grave notamment avec une fin en apothéose : la mort d’un de leur camarade et le retour de Voldemort aka Le Seigneur des Ténèbres.

Harry Potter and the goblet of fireC’est à partir de ce tome-ci que les élèves de Poudlard perdent une bonne partie de leur insouciance. Les choses sérieuses commencent.

J’ai mis pas mal de temps à le lire, surtout parce que l’envie de me plonger dans un livre n’était pas là avec la canicule qui nous a frappé de plein fouet (38°, ça donne juste envie de dormir). De plus, j’attendais avec beaucoup d’impatience un épisode important qui a un peu tardé : la partie sur la Pensine, une bassine de pierre qui permet aux sorciers d’y déverser le trop plein de pensées qu’ils ont et d’y revoir leurs souvenirs, un principe que j’adore et j’ai tout autant hâte de la retrouver dans les prochains volumes.

Bref, j’ai vraiment adoré ce tome que j’ai redécouvert avec bien plus de plaisir que tous les autres. Voyons ce que donne la suite ^_^

Potterhead forever

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