Harry Potter – l’exposition

Affiche à l'entrée de la Cité du CinémaPuisque nous avons passé une petite semaine à Paris – oui, à force de le répéter, vous commencez à le savoir :p – on ne pouvait pas louper l’exposition Harry Potter. Il nous a fallu une bonne heure de métro pour s’y rendre et nous sommes arrivés une petite demi-heure en avance. Malgré les billets coupe-file, on a eu 30 minutes d’attente, parfait, on est donc entré à l’heure.

Billeterie

La visite n’a pas été très longue : une petite heure mais c’était suffisant pour en faire le tour.
Choixpeau MagiqueDès le début, on a été pris en charge par un guide sorcier et mené jusqu’au Choixpeau Magique. Trois personnes sont passées en dessous : une ado et deux enfants dont ma fille. Si, à la question « Dans quelle maison tenez-vous à entrer ? », les deux premiers ont répondu Griffondor (la jeune fille est allée à Poufsouffle, le garçon à Griffondor), ma puce a, de son côté, opté Serdaigle et c’est la maison que le Choixpeau Magique a choisi pour elle. Elle était aux anges.

On a pu voir en taille réelle le Poudlard Express, malheureusement, la salle était très sombre : on ne l’a pas vu correctement, du coup, on est passé super vite pour passer à la salle principale qui contenait la majorité des costumes que ce soit ceux des élèves principaux de Poudlard ou ceux des professeurs ainsi que bon nombre des instruments mis en avant (les baguettes, le Mimbulus Mimbletonia de Neville, le lorgnospectres et les Chicaneurs de Luna Lovegood, les assiettes de chats d’Ombrage, etc…). N’oublions pas le Quidditch.

Chourave & RogueBon point : quelques interactions sont possibles pour les visiteurs. Les enfants s’en sont donnés à cœur-joie : sortir les jeunes mandragores des pots pour les faire crier, lancer le Souaffle dans un des trois cerceaux, gripper sur le fauteuil géant d’Hagrid.

En passant par la cabane du demi-géant, on pénètre dans la Forêt Interdite où nous attendaient créatures fabuleuses comme les Centaures ou les Acromentules puis plus loin, Voldemort et les Mangemort, etc.
On y retrouve également Kreattur qu’une bonne majorité -enfant, ado et parents réunis- ont pris pour Dobby -_- N’importe quoi : ils n’ont pas du tout le même faciès. J’ai de suite détrompé mes enfants comme ils n’avaient pas vu le 5ème film. Du coup, ça m’a énervée, bande de noobs !!!
On termine en beauté avec une petite reconstitution de la Grande Salle : la façade est superbement bien réussie, l’intérieur un peu moins principalement parce que les tables manquent, elle est un peu petite, mais c’est suffisant pour les vitrines qu’elle contient.

Friandises issues du monde des SorciersPetit bémol : la boutique. Elle est super chère. Si ça passe pour les habits (environ 25€ pour un t-shirt), c’est beaucoup moins abordable pour les baguettes par exemple (43€, les enfants auraient aimé en avoir une, mais avec deux, c’est juste pas possible même si elles étaient très belles, c’est pas le problème.)
Guide officiel de l'exposition Harry PotterDu coup, on s’est rabattu sur le guide officiel de l’exposition :

Il contient 60 pages et met en parallèle des photos de l’exposition avec certaines images du film -précisons que certains décors étaient différents à la Cité du Cinéma (genre les costumes de Quidditch étaient en ligne, pas en quinconce. Ce guide reprend les détails importants : l’arrivée à Poudlard, la salle commune, le dortoir de Gryffondor, les salles de classes, le Quidditch, etc.
On a droit aux explications sur ce que sont les objets, à qui ils appartiennent ou qui a porté les vêtements, etc. Et en bas de chaque page, une note d’une des personnes ayant travaillé sur les films : décoratrice, maquilleur, producteur, directeur du département de modélisation, etc.
Je le trouve bien fait et je suis contente de l’avoir pris.

Cours de défenses contre les forces du mal - Lupin Salle commune et bal

 

Vice Versa

Vice-versa - afficheTitre: Vice Versa
Réalisateur: Pete Docter
Année de sortie: 2015
Synopsis: Au Quartier Général, le centre de contrôle situé dans la tête de la petite Riley, 11 ans, cinq Émotions sont au travail. À leur tête, Joie, débordante d’optimisme et de bonne humeur, veille à ce que Riley soit heureuse. Peur se charge de la sécurité,  Colère s’assure que la justice règne, et Dégoût empêche Riley de se faire empoisonner la vie – au sens propre comme au figuré. Quant à Tristesse, elle n’est pas très sûre de son rôle. Les autres non plus, d’ailleurs… Lorsque la famille de Riley emménage dans une grande ville, avec tout ce que cela peut avoir d’effrayant, les Émotions ont fort à faire pour guider la jeune fille durant cette difficile transition. Mais quand Joie et Tristesse se perdent accidentellement dans les recoins les plus éloignés de l’esprit de Riley, emportant avec elles certains souvenirs essentiels, Peur, Colère et Dégoût sont bien obligés de prendre le relais. Joie et Tristesse vont devoir s’aventurer dans des endroits très inhabituels comme la Mémoire à long terme, le Pays de l’Imagination, la Pensée Abstraite, ou la Production des Rêves, pour tenter de retrouver le chemin du Quartier Général afin que Riley puisse passer ce cap et avancer dans la vie…

Histoire d’occuper les enfants, nous avions prévu de les emmener au cinéma dimanche, dernier jour passé sur Paris. Nous leur avions laissés choisir le film et ils avaient opté pour les Minions (-_- scrogneugneu). J’avoue que les adultes étaient moyennement motivés, on avait envie d’un film avec un scénario et faut dire que les avis des copains nous ont un peu influencés. Du coup, on a réussi à les convaincre d’aller plutôt voir Vice-versa. Parfait !

Vice-versa - Riley et ses parents

J’ai trouvé l’idée absolument géniale : des sentiments qui prennent corps et dirigent les réactions des humains grâce à un centre de contrôle… j’ai toujours imaginé le cerveau comme ça… J’avoue, pas les îles de la personnalité mais pour le reste, je me voyais dans ma propre tête ^_^
Les personnages Joie, Tristesse, Peur, Colère et Dégoût sont assez space. Je n’étais pas sûre d’apprécier leur character design mais finalement si : ils sont magnifiques, si on exclut le côté un peu bling-bling des paillettes que ce soit sur le corps, les cheveux ou les vêtements mais le côté « contour de leur peau » indéfinis -je ne sais pas trop comment l’expliquer, il suffit de regarder un extrait pour comprendre-, j’ai trouvé que cela renforçait l’impression d’étrangeté et de rêve qui s’en dégage.

Vice-versa - centre de contrôleLes mondes intérieurs sont vraiment intéressants et les cauchemars sont terrifiants. Le coup des souvenirs sous forme de bille lus par le centre de contrôle, c’est bien joué.
Le monde extérieur, c’est le monde extérieur, on le connaît tous. Riley est jeune et vit assez mal son déménagement ce qui est normal. Point intéressant : vers la fin, le film devient vraiment sombre du moment où Colère a sa brillantissime idée. J’ai vraiment aimé tout en me demandant comment les enfants ont pris cette scène…

Vice-versa est plutôt drôle même si parfois, c’était d’assez mauvais goût, genre le chien dans le rêve… je n’en dirai pas plus mais ça parlera à ceux qui l’ont vu.
Il a fait l’unanimité : enfants comme adultes ont adoré.

Vice-versa - Joie et Tristesse dans le train de la penséeA la fin de ce film, on s’est probablement tous demandé qui nous dirigeait : chez moi, la plupart du temps, c’est Colère aux commandes, Peur en bras droit.
Et chez vous ? Quel sentiment vous dirige le plus souvent ?

La Maîtresse de Rome – Kate Quinn

La maîtresse de Rôme - Kate QuinnTitre: La Maîtresse de Rome
Saga: Rome
Auteur: Kate Quinn
Éditeur: Presses de la Cité
Format: E-Book
Nombre de pages: 535
Quatrième de couverture: Jeux du cirque, complots, banquets, orgies… Dans cette formidable saga antique, Kate Quinn fait revivre avec panache l’univers dépravé et sanglant de la Rome du Ier siècle.
Jeune esclave juive soumise aux caprices de l’arrogante Lepida Pollia, sa maîtresse, Thea connaît pour la première fois le bonheur dans les bras du gladiateur Arius le Barbare, la nouvelle coqueluche de Rome. Mais leur idylle attise la jalousie de Lepida, qui s’emploie de son mieux à les séparer.
Cette dernière n’est pas le seul obstacle à se présenter sur la route des deux amants. Grâce à ses talents de musicienne, la belle Thea ne tarde pas à être remarquée de l’aristocratie romaine… et d’un dangereux admirateur : l’empereur Domitien, un homme brillant mais cruel qui en fait sa favorite. Devenue la femme la plus influente de Rome, Thea doit plus que jamais garder son amour pour Arius secret.

J’ai commencé cette lecture sans grande conviction malgré toutes les bonnes critiques que j’en avais lues, principalement parce que c’est une époque que je n’apprécie pas des masses : j’ai toujours du mal à me plonger dans cette période de la Rome Antique.
Pourtant, cette fois-ci, j’ai eu moins de mal : je pense que c’est surtout dû à l’héroïne, Théa, esclave juive, et à son horrible maîtresse, Lepida Pollia – c’était facile de s’identifier à l’une ou l’autre. Si la première est plutôt sympathique, avec un passé douloureux, un personnage travaillé que j’apprécie beaucoup, la seconde est une idiote intrigante, à se demander comment elle a pu se hisser si haut.
Les personnages sont en partie stéréotypés, mais ils ont pratiquement tous réussi à me surprendre : Théa est cultivée et excelle rapidement dans la musique, Arius et son démon intérieur, l’empereur Domitien et ses rapports tordus avec les femmes, etc…

Je ne dirais pas qu’il n’y a pas eu quelques longueurs mais très peu : le plus souvent, c’était lors des jeux, ou des dîners, je pense sincèrement que c’est dû à la période évoquée. Ce qui se lisait le mieux: les 30 premiers % et les 30 derniers mais surtout parce qu’entre, j’étais en vacances sur Paris donc peu de temps pour lire.
Ce que j’ai adoré : ce tome se termine  sans obligation de lire la suite – je le ferai sûrement pour découvrir ce qui se passe par la suite pour Sabine et Vix.

Bref, j’ai beaucoup aimé.

Challenge ABC2015Je passe à 20/26

Psylook en vadrouille

Eurodisney - chateau

Bonjour tout le monde,

juste un petit mot pour prévenir que dès ce soir, je pars en vacances, destination Paris où je vais retrouver ma meilleure amie et un certain nombre de potes, les forumers issus du forumverse ^_^
Il n’y aura donc aucun article avant le 24 voire le 25 août.
Je vous souhaite une bonne semaine.
A bientôt
Psylook

Deux pour une – Erich Kästner

Deux pour uneTitre: Deux pour une
Auteur: Erich Kästner
Éditeur: Le livre de poche Jeunesse
Nombre de pages: 220
Quatrième de couverture: L’histoire folle de Louise et de Lotte, deux sœurs jumelles que leurs parents ont séparées dès l’âge de deux ans et qui se rencontrent en colonie de vacances. Et si Louise et Lotte échangeaient leur place et vivaient chacune la vie de l’autre ?

Lorsque j’ai commencé cette lecture, je ne savais pas à quoi m’attendre. Je redoutais que ce soit trop jeunesse, après tout, si je m’appuyais sur le résumé, cela me semblait beaucoup trop simple : deux jumelles qui échangent leur vie l’une avec l’autre et les parents qui ne s’en rendent pas compte… certes mais encore ?!

Finalement, les choses sont relativement bien posées : d’abord, elles ne sont pas amies au départ et ne s’aiment pas dès le premier coup d’oeil, du moins pour Louise ; ensuite, il est vrai que le changement s’opère après quelques semaines passées au pensionnat de jeune fille du lac de Bühl, une des raisons qui fait que leur parent respectif les y envoie, du moins pour Lotte ; de plus, les demoiselles ont vraiment bien réfléchi à la problématique du « on vit différemment et ne connait rien de l’autre », elles ont chacune un petit calepin dans lequel elles notent tout ; finalement, les parents, seuls, sont tellement pris par leur travail qu’ils ne se posent pas plus de question : la colonie leur a fait du bien.
Sans compter que l’auteur a pensé à chaque détail : comme le fait que pendant longtemps, un portrait de la mère de Louise trônait au dessus du piano, petit détail qui semble sans importance jusqu’à ce qu’on arrive au passage où Lotte lui montre une photo de sa mère. Donc ça, c’est pour ce que je considère comme la première partie.

Dans la seconde partie, elles vivent la vie de l’autre : Lotte prend la place de Louise auprès de leur père à Vienne et Louise remplace Lotte chez leur mère à Munich. Les choses ne se font pas toujours très facilement mais les mois passent et aident. On découvre les difficultés auxquelles les deux fillettes sont confrontées et la manière dont elles parviennent plus ou moins à en sortir.
Quant à la troisième partie, elle est courut d’avance du moment que la situation parentale a été exposée.

J’ai aimé la manière dont l’auteur traite le thème des enfants de divorcés, difficulté accentuée dans le cas présent par le fait que les fillettes ignorent tout de la situation et ce, jusqu’à l’existence de sa jumelle. Il fait vraiment le tour de la situation et se place dans chacun des camps : M. Brinkman, Louise, Lotte ou Mme Körner.
Les illustrations sont en noir et blanc et je les ai trouvées sympathique.
J’ai adoré cette lecture, j’ai passé un bon moment, parfois souriant, d’autre grinçant des dents pour les fillettes.