Choucroute

Bonsoir,
un petit passage rapide histoire de vous publier ma recette de choucroute.
Je n’ai pas pu poster quoique ce soit hier : ma famille-amis geek étant là, je profite pleinement d’eux -un vrai bonheur ! – et comme je n’ai pas réussi à prendre de l’avance niveau chronique…
Je me rattrape ce soir et vais essayer d’en faire autant demain, mais c’est pas gagné… Voici sans plus attendre la recette de notre repas-du-soir-bonsoir.

ChoucrouteIngrédients (pour 12 personnes) :
3kg de choucroute
3kg de pommes de terre
600g de palette fumée
600g de poitrine fraîche
500g de demi-sel
500g de lard paysan (au goût plus prononcé que le suivant)
500g de lard fumé
10 paires de knacks
1 bouteille de Sylvaner
3 gousses d’ail
6 baie de genièvre

Émincez les gousses d’ail et les mettre dans de l’huile chaude. Ajoutez dans la foulée la choucroute. Faire revenir le tout.
Ajoutez le vin blanc puis les 6 baies de genièvre. Laissez mijoter une petite demi-heure.
Pendant ce temps, faites cuire les pommes de terre dans de l’eau. Puis épluchez-les une fois cuites.
Ajoutez la viande à la choucroute et laissez mijoter entre 1h30 et 2h30 (selon le type de cuisinière – moins si c’est du gaz ou à la cocotte, plus si c’est de l’électrique ou dans une gamelle) : la viande doit être tendre lorsque vous la piquez.
Faites cuire à l’eau les knacks.
Pour finaliser, ajoutez les knacks et les pommes de terre dans la choucroute 15 minutes avant de servir.

Bon appétit 🙂

Loretta et la petite fée – Gerda Marie Scheidl & Christa Unzner

Loretta et la petite féeTitre:  Loretta et la petite fée
Auteur: Gerda Marie Scheidl
Illustrateur: Christa Unzner
Éditeur: Nord-Sud
Nombre de pages: 63
Quatrième de couverture: Un jour dans le jardin de Loretta apparaît une fée : une drôle de fée, vêtue d’un vieux jean, les cheveux en bataille, qui a encore beaucoup à apprendre avant de devenir une grande fée. Loretta va essayer de l’y aider, en causant quelques catastrophes. Marie, la petite voisine, va aussi s’en mêler, et la petite fée finira par devenir une vraie grand fée, après avoir accompli un exploit ; réconcilier deux petites chipies.

J’ai trouvé cette première lecture dans la boîte à livre qui a été placée près de chez moi. Lorsque ma fille l’a vu, elle a de suite été conquise par les couleurs de la couverture ainsi que par celles des illustrations à l’intérieur.

Personnellement, je trouve qu’elles font un peu vieillottes sans forcément l’être trop, pourtant, elles sont sympathiques, drôles et un peu étranges également.
Plus que les dessins, c’est l’histoire qui m’a plu : je l’ai trouvé amusante, elle m’a fait sourire plus d’une fois.
Loretta et la petite fée p18Déjà, la petite fée ne ressemble en rien à l’image qu’on se fait d’une fée : les cheveux en bataille, elle porte un vieux jean. Et pour pouvoir changer, elle doit grandir. C’est là qu’intervient Loretta qui lui donne les mêmes conseils qu’elle-même a reçu du haut de ses 8 ans, c’est-à-dire manger de la soupe, apprendre à lire et à écrire, etc…
Bref, des instructions qui fonctionnent pour les enfants humains, mais pour les fées… on y est presque mais ce n’était pas encore suffisant.

Lorsque je l’ai commencé, je m’attendais à une lecture douce, calme, sûrement pas à un moment si agréablement drôle. J’ai beaucoup aimé ce petit roman, il était très frais et même si la fin était un peu prévisible quant aux responsabilités des fées qui leur permettent de grandir, le fin mot de l’histoire, lui, ne l’était pas avant l’apparition de Marie dans les derniers chapitres.
Bref, c’était une très bonne surprise.

Je cherche les clés du paradis – Florence Hirsch & Philippe Dumas

Je cherche les clés du paradisTitre: Je cherche les clés du paradis
Auteur: Florence Hirsch
Illustrateur: Philippe Dumas
Éditeur: L’école des loisirs
Nombre de pages: 62
Quatrième de couverture: « Mes amis me disaient souvent : ta maison, on dirait un château. » Cette maison est l’héroïne de cette histoire. Une maison un peu magique qui contient des trésors, abrite des mystères et protège ses enfants.
Un jour, surviennent des inconnus. On parle de déménagement. Les enfants doivent partir. Leur vie entière va changer. Mais ce n’est pas forcément triste. Parce que les enfants vont emporter une chose essentielle, un secret précieux, qui parle de paradis et de bonheur.

Je ne sais pas trop quoi penser de cette lecture.
L’auteur a des mots qui sonnent très justes sur les paradis perdus, les souvenirs d’enfance, mais également la Mémoire et l’Oubli qui s’opposent dans les lieux familiaux, au sein des familles et des histoires d’aïeules. Malheureusement, j’ai trouvé que c’était beaucoup trop court et trop abrupte à mon goût.
Je pense que les enfants ne doivent pas ressentir ce manque : ils lisent le récit que nous fait le narrateur sur sa maison, les aventures inventées avec ses sœurs et ses parents, les anecdotes vécues par son grand-père dans ces lieux emplis de souvenirs ; c’est bien suffisant pour ces jeunes esprits qui ont surtout besoin d’illustration pour comprendre le thème mais pour un adulte, ce n’est pas assez.

Je cherche les clés du paradis p20Les dessins sont principalement crayonnés, ça fait un peu brouillon mais malgré cela, beaucoup de détails sont présents. Ils sont loin d’être parfaits : ils sont simples mais efficaces. Les illustrations sont typiques d’un certain nombre de romans publiés par les éditions L’école des Loisirs : ce style permet de se concentrer davantage sur le texte que sur les dessins et c’est un bon point.

C’est une lecture simple qui plaira probablement aux enfants… Mon avis reste mitigé. ça s’est laissé lire.

Kingdom Game, tome 1 – Haruyuki Sorase

Kingdom Game, tome 1Titre: Kingdom Game, tome 1
Auteur: Haruyuki Sorase
Éditeur: Tonkam
Nombre de pages: 224
Quatrième de couverture
: Une mystérieuse jeune fille force sept lycéens à participer à un jeu. Au sein de celui-ci ils forment un royaume où Souverain, Nobles et Roturiers sont désignés chaque jour au hasard. Ici, le Roi possède une autorité absolue. Rancœurs et désirs inavoués surgissent aussitôt. Mais avant de s’autodétruire, ils découvrent qu’il existe d’autres royaumes et qu’il ne doit en rester qu’un !

Je tiens à remercier une fois de plus Babelio pour leu Masse Critique et la confiance qu’ils ont placée en moi, ainsi que les éditions Tonkam qui m’ont permis la découverte de ce manga.

Lorsque je l’ai commencé, je m’attendais et, je dois bien l’avouer, redoutais également, de retrouver une énième version de Battle Royal ; heureusement, ce ne fut pas le cas – je ne dis pas que ce ne le sera pas par la suite, mais pour le moment, on n’en est encore loin.
Déjà ce n’est pas une question de survie individuelle mais de groupe et ça, ils ne le comprennent pas avant la fin du premier tome. Sept individus que rien ne relie réellement se retrouvent membres d’un même royaume suite à une sortie scolaire – ils ne sont pas forcément amis les uns les autres pourtant, lors de cette excursion, ils se retrouvent dans le même groupe sans qu’on sache réellement comment ni pourquoi – oui, ça m’a un peu chipotée.
Chaque personnage a un rôle à tenir, rôle qui change tous les soirs à minuit :
-le roi ou la reine peut commander à l’aristocrate comme au plébéien
-les aristocrates peuvent commander au plébéien
-si trois plébéiens s’unissent, ils peuvent provoquer une révolution.
-Le but : étendre au maximum son royaume pour gagner et obtenir « la main du roi ».

Kingdom Game p35

Donc vous imaginez un peu ce que cela peut donner lorsque le pouvoir tombe dans des mains mal intentionnées ? Ce qu’un roi ou une reine peut obliger ses sous-fifres à faire pour lui être agréable ? D’autant plus avec un groupe aussi hétéroclite, on a de tout : le méchant persécuteur moqueur, le pauvre souffre-douleur, la midinette ultra-démonstrative et folle d’amour pour le garçon parfait qui en aime une autre, etc…
De plus, Kingdom Game a un léger côté Ecchi et on le sent dès les premières pages ; je me suis demandée jusqu’où l’auteur irait dans le malsain de la situation… Pour l’instant, il s’arrête limite mais pour les prochains, allez savoir…
De plus, on a droit à peu près à toutes les situations au sein du groupe, histoire de se mettre dans l’ambiance, et même à la Révolution qui, au final, replace les priorités, c’est-à-dire agrandir le Royaume.

kingdom game intro

J’ai bien aimé ce manga, il n’était pas prise de tête, facile et rapide à lire, un peu stressant mais juste ce qu’il faut pour passer un bon moment.

Elfe

ElfeTitre: Elfe
Réalisateur: Jon Favreau
Casting: Will Ferrell, James Caan, Zooey Deschanel,…
Date de sortie: 2003
Genre: Comédie
Synopsis: Buddy, un être humain, est élevé par les lutins du Père Noël depuis sa plus tendre enfance. Lorsqu’il atteint l’âge et la taille adulte, ces derniers s’aperçoivent que cette différence physique commence à poser quelques problèmes : anormalement grand pour ce lieu légendaire, l’homme provoque en effet un joli scandale au Pôle Nord ! Renvoyé dans son pays d’origine, il se lance à la recherche de son père biologique, un sinistre éditeur, à New York.

J’ai regardé ce film avec les enfants : je trouvais que c’était la bonne période pour le voir. Je dois bien avouer que dans les premières minutes, j’ai trouvé ce film absolument ridicule sans trop savoir pourquoi. Dès que Buddy quitte le Pôle Nord et arrive à New York, j’ai rapidement compris : c’est le personnage en lui-même qui est ridicule… ridiculement drôle au final.

Dans ce film, tout est exagéré mais on a passé un très bon moment. Les enfants ont beaucoup ri, moi également (Argh !) et le thème nous a mis de bonne humeur. Même lorsque la situation aurait dû nous attrister, c’était tout bonnement impossible : Buddy est beaucoup trop comique, ses mimiques, sa manière de gesticuler, ses gaffes constantes, etc.

Elfe - Buddy
Les personnages n’ont rien d’extraordinairement original et sont même stéréotypés : le héros est gentil et crédule, son papa est un vilain égoïste qui ne s’intéresse qu’à l’argent délaissant son jeune fils, la future amoureuse de l’elfe adopté est jolie et gentille, etc. Mais ce n’es pas le genre de film qu’on regarde pour l’originalité.
De plus, j’ai aimé les décors ; ils sont d’autant plus chouettes qu’ils sont de saison – oui, j’aime cette période et tous les téléfilms neuneus qui passent en décembre.

Donc soyons d’accord : ce n’est pas un chef d’œuvre, mais c’est un bon divertissement familial ; je n’ai pas eu l’impression de perdre mon temps en le regardant.