L’infirmerie après les cours, tome 7 – Setona Mizushiro

L'infirmerie après les cours 7Titre: L’infirmerie après les cours, tome 7
Auteur: Setona Mizushiro
Éditeur: Asuka
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture
: Malgré la fin de son histoire avec Mashiro, Kuréha s’efforce de se montrer enjouée.
Inquiet de la voir se comporter ainsi, So va peu à peu se rapprocher d’elle…
Quelle sera la réaction de Mashiro vis-à-vis de leur intimité croissante ?
Un récit d’adolescent fantastique et sombre !

Pour ce septième tome, j’aime beaucoup la couverture, je la trouve à la fois douce et si triste. Elle résume tout à fait la relation qu’il existe entre So et sa sœur. On en apprend d’ailleurs beaucoup plus sur la famille Mizuhashi, de ce côté-là, rien de bien surprenant surtout du côté des relations enfants-mère : une bonne partie de l’histoire est même courue pourtant, il est agréable d’avoir confirmation des suppositions faites dans les tomes précédents et de découvrir ce qu’il manquait.

J’aime toujours autant la relation d’amitié qui lie Kuréha à So, je la trouve chou d’autant plus que cela reste sain malgré le pauv’baiser échangé pour rendre Mashiro jaloux. L'infirmerie après les cours, tome 7 p105Cela pousse même la jeune fille à rentrer chez elle pour régler le passé qui la torture, elle prend sa vie en main et je la trouve nettement plus sympa comme ça, à ne pas attendre qu’on la sauve.
Quant à Mashiro, il ou elle, c’est un peu dur à dire dans ce volume, se retrouve seul(e), avec pour seul ami le capitaine de Kendô… Or, on se doute de plus en plus qu’il est louche. Mais c’est une très bonne chose pour notre héros, ça l’oblige à se poser des questions sur ses sentiments.
Dans les cours à l’infirmerie, on a également droit à un nouvel adversaire qui répand des rumeurs… Il est glauque ! Il m’a vraiment laissé un goût amer de malaise – et pour moi, ça, c’est un gros point fort dans cette série.

J’ai autant aimé ce septième tome que le précédent : c’est également un coup de cœur pour celui-ci et je n’ai qu’une envie : commencer le prochain sans plus attendre… Mais ça ne risque malheureusement pas d’être pour maintenant au vu de mon emploi du temps chargé. Bref, ça a été une excellente lecture.

Wolverine : Evolution – Jeph Loeb et Simone Bianchi

Wolverine evolutionTitre:  Wolverine : Evolution
Scénario: Jeph Loeb
Illustration: Simone Bianchi
Éditeur: Marvel
Collection: Dark
Nombre de pages: 144
Quatrième de couverture: Les ennemis jurés Woleverine et Dents de Sabre s’affrontent lors d’un combat plus acharné que jamais. Qui en sortira vainqueur ?
Cette ultime bataille sera aussi l’occasion pour eux de découvrir de nouveaux éléments de leur mystérieux passé grâce à l’intervention d’un troisième personnage…
Un récit d’une violence rare, écrit par Jeph Loeb et magistralement illustré par Simon Bianchi.

Ce comics m’a été offert par AnGee lors du SWAP Disney vs Marvel (encore un grand merci AnGee, ça m’a fait super plaisir). J’avais hâte de le lire et cherchais l’opportunité de découvrir cette aventure tout en redoutant cette lecture.
J’ai toujours adoré les confrontations entre Wolverine et Dents de Sabre, elles ne sont pas exceptionnelles mais, généralement, on est sûr de ne pas s’y ennuyer et encore moins lorsque de tierces personnes y sont mêlées.

Wolverine vol 3 #52Pour le coup, je redoutais grandement d’être larguée, ne lisant plus de comics depuis un long moment, le risque étant d’être totalement perdue dans la chronologie marvelienne plus que complexe habituellement. L’histoire est relativement bien faite, les détails et souvenirs importants sont expliqués sauf la raison pour laquelle Dents de Sabre est à nouveau hébergé par les X-Men – décidément, ça ne leur sert pas de leçon : la dernière fois a coûté cher à l’une d’entre elle, pas assez faut croire. Pour les flashbacks, ça n’a pas été une révélation en ce qui me concerne, j’en connaissais une bonne majorité : Arme X, Silver Fox, Dents-de Sabre vs Psylocke et j’en passe.
Par contre, en ce qui concerne les souvenirs des vies antérieures, c’est clairement du rajouté pour introduire un nouveau méchant. Personnellement, j’avais parié que cette troisième personne, c’était le Roi d’Ombre, la manière de faire, les rêves passés qui perturbent, ça ressemblait grandement à sa signature… ben non, zut !

Pour les illustrations, je suis partagée. Certaines sont réellement joliment travaillées surtout les décors, les détails sur les personnages mais certaines autres ont beau être bossée, elles sont plutôt ratées et là, je pense à certaines X-Women qui ont par moment une gueule et limite un corps de transsexuel (-_-) ; ce qui est dérangeant, c’est que ce n’est pas tout le temps le cas. Donc une certaine inégalité dans les dessins

Ça a été une bonne lecture, comme chaque comic, pas particulièrement rapide parce que je m’attache beaucoup à observer chaque planche, cherchant à ne pas louper LE détail, celui qui m’amusera, me plaira, rendra l’histoire inoubliable. Pour le coup, pas trouvé, tant pis.

L’Oeil du loup – Daniel Pennac

L'oeil du loup - Daniel PennacTitre:  L’Oeil du loup
Auteur: Daniel Pennac
Éditeur: POCKET Junior
Nombre de pages: 92
Quatrième de couverture: Chaque jour, au zoo, le vieux loup voit un petit garçon le fixer de ses deux yeux grands ouverts. Et ça, le loup ne le supporte pas : il est borgne et ne sait pas quel œil regarder. Mais l’enfant le comprend et ferme un œil. Le voyage peut commencer : dans l’œil du loup, l’enfant va découvrir le Grand Nord et, dans l’œil de l’enfant, le loup verra défiler la vie dans le désert africain.

Cela faisait longtemps que je voulais m’essayer à du Daniel Pennac, du coup, j’ai profité du challenge week-end à 1000 pages qui a pris fin hier soir pour le découvrir avec cette lecture.

Dans les premières pages, je ne savais pas trop quoi penser : le lecteur se situe du côté de loup et c’est plutôt déconcertant. Lorsque l’enfant découvre le passé de Loup Bleu à travers l’œil de l’animal, j’ai quand même mis quelques lignes à comprendre que c’était un souvenir, il faut dire que ce n’était pas très clair même après une seconde relecture du passage en question et ma fille, qui l’a commencé samedi, a ressenti la même chose, c’était brouillon et il a fallu que je lui explique pour qu’elle capte.
Mais une fois qu’on a saisi ce détail, c’est une lecture super agréable : ça se lit bien, les loups sont attachants – à part les 3 rouquins qui sont plus que secondaires : pas de noms et tout aussi présents que le décors, s’ils n’avaient pas été là, ça n’aurait pas fait grande différence. Puis vient l’histoire du gamin qui observe quotidiennement le loup, un voyage à travers les trois Afrique (jaune, brune et verte) et ce, jusqu’à l’Autre Monde. Un personnage tout aussi attachant qui a la capacité de parler aux animaux et de s’en faire des amis.

J’ai aimé chacun des deux voyages. C’est une lecture très belle, pleine de poésie. Les mots de l’auteur sonnent justes, il parle d’amitié, de loyauté, de la cupidité et de la cruauté des hommes mais également des bons sentiments qui peuvent l’animer.
Bref, j’ai vraiment adoré ce court roman, il aurait pu être plus long mais je l’ai trouvé parfait tel quel.

Week-end à 1000 – du 19 au 21 février 2016

Ce week-end, je vais tenter de participer au Week-end à 1000 organisé par Lili Bouquine. J’aurai dû avoir au moins mon samedi ce qui m’aurait permis de me rapprocher des 1000 pages, finalement, mon emploi du temps ayant été chamboulé, j’ai bien peu de chance d’y arriver, mais je vais quand même tenter ma chance.
Donc voici ma PAL pour ce week-end ( #weekendà1000 ) :

PAL WE à 1000 - 19 au 21 février 2016Wolverine Evolution de Jeph Loeb et Simone Bianchi (144 pages)
La petite mort, tome 1 de Davy Mourier (96 pages)
Le combat de l’épouvanteur de Joseph Delaney (407 pages)
Géant de Jo Hoelstlandt (112 pages)
Le félin, agent secret médiéval, tome 1 : Mystère au congrès d’alchimie d’Arthur Ténor (163 pages)
L’infirmerie après les cours, tome 7 de Setona Mizushiro (192 pages)
L’œil du loup de Daniel Pennac (93 pages)

Ça devrait faire un total de 1207 pages.

Quand aux 3 mini-challenges, voici ceux que ma PAL devrait couvrir (je mettrai en gras les mini-challenges réussis) :
– Lire 3 livres
– Lire un livre dont le prénom de l’auteur commence par la même lettre que votre propre prénom. (Setona/Sandrine)
– Lire un livre d’un auteur que vous avez envie de découvrir depuis longtemps (Pennac)
– Lire un livre d’un auteur français
– Lire un livre en une journée
– Lire un livre peu médiatisé
– Lire un livre que vous avez acheté ce mois-ci (Février) -> Géant
– Commencer une nouvelle série (Le félin)

Suivi de lecture :

Vendredi, 19 février 2016 à partir de 19h :
Début de la lecture : Les secrets de Zoé, tome 1 : Défense de parler aux éléphants ! de Tanya Stewner & Anne Montel (63 pages)
Défense de parler aux éléphants
L’œil du loup de Daniel Pennac, 93 pages
L'oeil du loup - Daniel Pennac

Total : 156/1000 pages

Samedi, 20 février 2016 :
Wolverine Evolution de Jeph Loeb & Simone Bianchi 144 pages
Wolverine evolution
La suite de Les secrets de Zoé, tome 1 : Défense de parler aux éléphants ! de Tanya Stewner & Anne Montel (50 pages)
Défense de parler aux éléphants
L’infirmerie après les cours, tome 7 de Setona Mizushiro (192 pages)
L'infirmerie après les cours 7
Géant de Jo Hoelstlandt (112 pages)
Géant - Jo Hoelstlandt

Dimanche, 21 février 2016 :
La suite et fin de Les secrets de Zoé, tome 1 : Défense de parler aux éléphants ! de Tanya Stewner & Anne Montel (54 pages)
Défense de parler aux éléphants
La petite mort de Davy Mourier (96 pages)
La petite mort 1 - Davy Mourier
Le félin, tome 1 : Mystère au congrès d’alchimie d’Arthur Ténor (63 pages)
Le félin 1 - Mystère au congrès d'alchimie

Total : 867/1000 pages

Babyfaces – Marie Desplechin

Babyfaces - Marie DesplechinTitre:  Babyfaces
Auteure: Marie Desplechin
Éditeur: L’école des Loisirs
Collection: Neuf
Nombre de pages: 138
Quatrième de couverture: À l’école, personne n’aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu’il ne faut pas pousser à bout une personne qui n’a rien à perdre.
Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c’est Nejma qu’on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Elle fait une coupable idéale.
Mais Nejma n’est pas aussi seule qu’elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Rajanikanth, alias Raja, alias Freddy, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l’a toujours protégé.
Sans oublier Isidore, le vigile du supermarché dans lequel Nejma se réfugie après les cours. Isidore estime Nejma. Il la voit différemment. Il a même prononcé ces mots magiques : «Tu n’es pas grosse. Tu es puissante.»

On a emprunté ce livre à la bibliothèque suite aux recommandations d’une amie, Annie (que je remercie au passage pour ses bons conseils). Je recherchais des livres sur le rejet que vivent certains enfants en primaire et l’acceptation de leur propre différence – question qu’on imagine plutôt se poser avec les adolescents, mais non-, il y en aura d’ailleurs sûrement d’autres sur ce thème donc ne vous étonnez pas.

A travers le récit de Freddy (Rajanikanth de son véritable nom), on suit le parcours de Nejma, élève au CM2, enfant brute de décoffrage, un peu brusque dans sa façon d’être et qui ne se soucie pas ou peu de l’avis des autres. Enfin, c’est ce que tout le monde croit. La narrateur réussit à faire de cette gamine un personnage touchant, pas parce que tout l’accuse alors qu’elle est innocente -même si l’état gravissime dans lequel se trouve Jonathan ajoute à l’injustice de l’accusation-, mais parce qu’elle est travaillée à fond : elle est naturelle, transparente, on connaît tout d’elle, elle parle à chaque enfant solitaire ou abandonné qui est en nous – avec une maman seule qui travaille des heures durant pour subvenir à ses besoins et ceux de sa fille. Ses relations sont émouvantes que ce soit avec Freddy ou Isidore – j’ai apprécié ses échanges avec le vigile mais ma méfiance de maman m’a fait tiquer -> parler avec un inconnu, argh, bof bof.

Il ne nous a pas fallu beaucoup de temps pour le lire, il était génial. La façon d’écrire de l’auteur était très naturelle, on avait vraiment l’impression d’entendre un gosse de 11 ans parler… avec une franchise désopilante mais rafraîchissante, entrecoupée par les dialogues plus adultes des parents du narrateur.
On a adoré cette lecture, on a beaucoup ri, on a eu peur pour les personnages, on a ressenti un pincement au cœur dû aux conséquences de l’adoption d’Angel. Bref, on a vibré avec chaque protagoniste et ce, jusqu’à la fin.