La cabane à 13 étages, tome 1 – Andy Griffiths & Terry Denton

La cabane à 13 étages tome 1Titre: La cabane à 13 étages, tome 1
Auteur: Andy Griffiths
Illustrateur: Terry Denton
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 245
Quatrième de couverture
: Andy et Terry vivent dans une cabane à treize étages, dans les arbres, avec bowling, bassin de requins mangeurs d’hommes, lits qui se font tout seuls, lianes pour se déplacer de pièce en pièce, fontaine à limonade et machine à chamallows entre autres. Ils passent leur temps à s’amuser alors qu’ils sont censés écrire un livre.

Un grand merci à Babelio ainsi qu’à Bayard Jeunesse qui m’ont permis de découvrir ce livre jeunesse complètement loufoque.

Il est dans la grande lignée des Journal d’un dégonflé et autres bouquins dans le genre : pas mal d’illustrations rigolotes, pas des masses de textes mais en adéquation avec les dessins. Pour ce roman-ci, ça part dans tous les sens, au début, on se demande vraiment s’il va y avoir un fil rouge ou non puis on finit par se dire que ce sont les aventures comiques des deux héros, l’obsession pour Terry de faire éclore ses singes des mers et celle d’Andy, bien plus sérieux, de terminer leur livre dans les temps, livre promis à l’éditeur depuis un bail.
Faire le tour des personnages sera rapide : on a Terry, dessinateur un peu dingue qui ne pense qu’à s’amuser plutôt qu’à travailler, toutes les excuses sont bonnes pour ne pas plancher sur leur prochain livre ainsi qu’Andy, l’auteur bien plus sérieux qui a le sens des priorités et passe son temps à tenter de brider son acolyte… dur dur.
Voilà pour les protagonistes, les autres personnages ne sont que de passage.

La cabane à 13 étages tome 1 - p26L’histoire est davantage une succession de petits récits amusants autant que burlesques, du grand n’importe quoi comme disait ma fille en éclatant de rire, car, nous avons découvert avec beaucoup de plaisir la cabane à 13 étages ensemble. Certaines anecdotes sont courtes, surtout au début, d’autres plus longues et grand bien leur prit de se dérouler sur plus de pages.
Les dessins en noir et blanc sont simples mais efficaces, ils ajoutent leur touche de grotesque à l’histoire.

Bref, on a passé un excellent moment avec cette lecture, j’ai adoré lire les aventures d’Andy et Terry avec ma fille, adoré voir son sourire se dessiner sur son visage à chaque frasque de nos compères, adoré entendre son rire lorsqu’on finissait un passage tordant (la série “Ouaf le chien qui fait ouaf” est sûrement celle qui nous a le plus fait délirer).
Une lecture rapide et amusante.

Zootopie

ZootopieTitre: Zootopie
Réalisateur: Byron Howard, Rich Moore, Jared Bush
Année de sortie: 2016
Durée: 1h48
Synopsis: Zootopie est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopie ! Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque … 

Aller voir ce film a été compliqué. Déjà notre emploi du temps ne nous permettait qu’un seul créneau, celui de 20h, et puis, on y a été en famille élargie, donc gérer le planning de 4 personnes, c’est parfois un casse-tête mais là, on était 9… Bref, après moult péripéties et diverses annulations, on y est parvenu ! Pfiou !
Je n’avais vu aucune bande-annonce, j’avais bien vaguement entendu parler des paresseux, d’un renard mais sans plus. Du coup, ça a été une réelle surprise comme je les aime.

zootopie-Judy et Nick dans le centre nudisteJ’ai adoré ce film d’animation, pour moi, il avait des airs d’anciens Disney en nettement plus moderne quand même : un petit air de Robin des Bois et de Le Livre de la jungle de par les personnages et l’ambiance, sans les chansons. Il faut bien le dire, à part les chants de Shakira, rien ! C’est surprenant et bien agréable, ça a autant de charme si ce n’est plus qu’un Disney traditionnel.
Les décors sont splendides, l’animation aussi. Certaines scènes sont justes magnifiques notamment celle ou Judy arrive à Zootopie lorsque la pluie s’écrase sur le hublot du train, j’ai rarement vu des effets de cette qualité.
On y retrouve des thèmes forts, ceux qui m’ont particulièrement marquée :
-le rêve et sa réussite même si ce n’est pas évident, avec de la volonté et une bonne dose d’intelligence comme Judy, on peut y parvenir (mouais, si seulement c’était aussi simple !)
-mais également l’échec, le rejet et ses conséquences sur toute une vie
-le danger des préjugés
Il y en avait bien d’autres mais ce serait long à énumérer.

zootopie - la villeJ’ai particulièrement aimé la relation entre Nick et Judy, ça m’a fait pensé à Brisby et le secret de Nimh (un film que j’ai toujours adoré rien que pour les rapports d’amitié qui s’y nouent entre Mme Brisby et Jeremy). Même si dès le début, on sait parfaitement comment ça va évoluer entre eux, ce n’en est pas moins touchant; ils sont attachants et forment un super duo.
Pour les autres personnages, je n’ai pas trop accroché : les paresseux sont ridiculement drôles, l’agent d’accueil Clawhauser est particulièrement stéréotypé, Mr Big lol, le chef Bogo également jusqu’à ce que Judy parviennent à faire ses preuves grâce à l’aide de l’adjointe au maire qui m’énervait de par sa passivité et gentillesse extrême -mais pour Bogo, je lui pardonne, j’ai bien aimé au final surtout sa façon de danser, trop fort !

Zootopie - en route pour rencrontrer Mr BigOn a adoré Zootopie, il est touchant, super drôle, des décors ravissants, une ambiance à la fois sombre et amusante parfaitement géré, des personnages hauts en couleurs à plusieurs facettes, des phrases cultes et pas mal d’allusion à d’autres citations connues.
Une grande réussite.

Bilan lecture du mois de février 2016

Bilan de lectureCe mois-ci, j’ai lu 13 livres (2 BD, 1 Comics, 1 mangas et donc 9 livres).
Commençons sans plus tarder:

Coup de coeur
Coup de Cœur:
L'infirmerie après les cours 7 Défense de parler aux éléphants

Image du Blog good-winry-18.centerblog.net
J’ai adoré:
Babyfaces - Marie Desplechin L'oeil du loup - Daniel Pennac Géant - Jo Hoelstlandt La petite mort 1 - Davy Mourier Ulysse Moore, tome 1 - les clefs du temps

Gif heureux
J’ai aimé:
Enola et les animaux fantastiques Wolverine evolution Aucun homme ni dieu

Bonne lecture sans plus
Une bonne lecture, sans plus:
Le félin 1 - Mystère au congrès d'alchimie

Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a laissée indifférente:
After saison 1 - Anna Todd

 

Image du Blog mangapournous.centerblog.net
Ça m’a trop déçue:
Les Chroniques de Wildwood 1

On arrive donc à un total de 2388 pages (128 en BD, 144 en Comics, 192 en manga et donc 1924 pages en livre).

Bilan challenge :

Arbre généalogique des Rougon-Macquart de 1878Challenge Rougon-Macquart : 06/20

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 10/50

Challenge Goodreads 2016 - Bilan févrierChallenge Goodreads : 22/100

Réduit ta PAL à néantChallenge Réduit ta PAL à néant (illimité) : 9/80

Actuellement, je lis :
La petite marchande de rêvesLa petite marchande de rêves
Maxence Fermine
(25%)

Aucun homme ni dieu – William Giraldi

Aucun homme ni dieuTitre: Aucun homme ni dieu
Auteur: William Giraldi
Éditeur: J’ai Lu
Nombre de pages: 320
Quatrième de couverture
: Le premier enfant disparut alors qu’il tirait sa luge sur les hauteurs du village. Sans un bruit – nul cri, d’homme ou de loup, pour témoin.
Quand Russell Core arrive dans le village de Keelut, la lettre de Medora Slone soigneusement pliée dans la poche de sa veste, il se sent épié. Dans la cabane des Slone, il écoute l’histoire de Medora : les loups descendus des collines, la disparition de son fils unique, la rage et l’impuissance. Aux premières lueurs de l’aube, Core s’enfonce dans la toundra glacée à la poursuite de la meute. La quête peut alors commencer.
Aucun homme ni dieu nous entraîne aux confins de l’Alaska, dans cette immensité blanche où chaque corps qui tombe, chaque cri, semble absorbé par la splendeur silencieuse de la nature. Un roman envoûtant, poétique, inoubliable.

Je tiens avant tout à remercier pour ce partenariat Babelio et sa masse critique, ainsi que les éditons J’ai Lu.
Lorsque j’ai découvert le résumé de ce roman, j’étais assez curieuse de voir ce qu’un tel récit pouvait donner. Serait-il vraiment envoûtant, poétique et inoubliable ?

Je n’ai pas été déçue par cette lecture, bien au contraire. Le style d’écriture de l’auteur m’a grandement surprise : il parvient à décrire merveilleusement les décors glacés d’Alaska sans aucune longueur, il y mêle admirablement des mythes issus du village Keelut, j’ignore totalement s’il s’est inspiré de légendes yupiks (indigènes vivants sur les côtes sud-ouest de l’Alaska) existantes ou s’il les a inventés, en tout cas, le résultat en est magnifique. Je me suis laissée emportée avec plaisir dans ces contrées gelées.
Sans compter que l’auteur a réussi à me surprendre sur pratiquement tous les points. Tout en étant cohérents, les retournements de situation m’ont étonnée ce qui est plutôt rare. Un excellent point !

Par contre, pour les personnages, j’ai eu bien plus de mal.
On commence par suivre Russell Core qui répond à l’appel de Medora Slone, puis mène son enquête à travers les plaines glacées en pourchassant les loups responsables de la mort de l’enfant.
Des moments entrecoupés par la vie de Vernon Slone, papa du petit disparu, au front : j’ai détesté ces parties-là, non pas en raison des horreurs décrites, mais à cause de l’homme en lui-même… il est une coquille vide, sans aucune émotion, alors ce n’est pas que c’est désagréable, c’est juste inintéressant. J’ai nettement préféré le passage avec le vagabond, ça m’a vraiment prise aux tripes.
Par contre, j’ai beaucoup aimé Russell, il a tout compris des hommes comme des loups (des animaux que j’adore, c’était donc un plaisir de lire ce qu’il en savait, de démonter les mythes de tueur cruel… non, juste des meutes affamées qui survivent comme elles peuvent dans un monde qui les accule), le souci, c’est qu’on ne le voit pas assez. C’est dommage !

En conclusion, j’ai relativement bien aimé cette lecture, elle était intense, noire, parfois glauque.