Le collège Lovecraft, tome 1 : Professeur Gargouille – Charles Gilman

college-lovecraft-le-professeur-gargouilleTitre: Professeur Gargouille
Saga: Le collège Lovecraft, tome 1
Auteur: Charles Gilman
Éditeur: Bayard Jeunesse
Nombre de pages: 173
Quatrième de couverture: C’est la rentrée au collège Lovecraft. Mattéo ne connaît que Glenn Torkells, son ennemi. A peine arrivé, des choses inquiétantes se produisent. Il trouve un vieux grimoire écrit dans une langue inconnue. Deux filles de la classe disparaissent. Mattéo découvre des portails menant vers un monde parallèle…

La première chose qui saute aux yeux quand on regarde ce livre, c’est indéniablement la couverture. Vu comme ça, vous me direz qu’elle ne paie pas de mine, pourtant, selon qu’on la regarde d’un sens ou dans l’autre la tête du professeur Gargouille change : elle est soit humaine, soit monstrueuse (un petit aperçu ci-dessous).
Ajoutons qu’elle est semi-rigide, mais seulement d’un côté, ce qui rend la lecture délicate au début : j’ai eu peur de l’abîmer en l’ouvrant trop grand.

C’est un livre qui s’est lu très vite. La mise en place est un peu longue, mais ce n’est pas particulièrement choquant. Je dirais même que c’est bien normal puisqu’il fallait présenter les personnages – enfin surtout Mattéo et Glenn puisqu’ils ne connaissent personne d’autre dans ce tout nouveau collège – et il fallait également découvrir l’école, en quoi sa construction était nécessaire de par sa modernité, les matériaux utilisés, etc.
professeur-gargouille-2-versionsMatteo est sympathique mais sans plus, c’est un gamin effacé, il est gentillet et manque foncièrement de courage face au tyran qu’est Glenn – même lorsqu’un des professeurs s’en rend compte, il n’ose pas le dire.
J’ai bien aimé Karina au début surtout, malheureusement, on ne la voit pas des masses.
Inutile de m’étendre sur Glenn, son sort était un peu couru d’avance.
Quant aux autres, ce n’est pas leur vague apparition qui me permet de développer le sujet.

L’histoire en elle-même n’est pas super originale mais elle a le mérite de ne pas être plus prévisible que cela. Pas de grosses surprises mais pas de déception non plus.
Ça s’est bien lu et dans les derniers chapitres, ma fille a même insisté pour qu’on continue la lecture mais il était bien trop tard. Elle a aimé mais a trouvé que cela manquait d’action – de mon côté, je dirais plutôt que ça manquait de rythme.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
3ème année : Champs de citrouilles – un livre terminé le jour d’Halloween – 15 points

Micronomicon : Peurs d’enfance – Jacques Fuentealba

micronomiconTitre: Micronomicon : Peurs d’enfance
Auteur: Jacques Fuentealba
Éditeur: Luciférines
Nombre de pages: 105
Quatrième de couverture: Selon son auteur, le Micronomicon est le rejeton terrible du Necronomicon qui hante les textes de H. P. Lovecraft. Inclassable, composé de micronouvelles aussi efficaces que cruelles et délirantes, d’illustrations tout en noir et rouge (puisé à la veine), ce fragment de manuscrit ose tout, en particulier les impertinences langagières. Spécialiste des jeux de mots, Jacques Fuentealba propose une série de textes à l’humour noir burlesque sur le thème de l’enfance, de ses démons et de sa magie toujours un peu inquiétante.
« Mis en boîte » fera de vous un chasseur de diablotins. À moins que ce soient eux, les prédateurs.
« Bazars bizarres » saura trouver cette petite babiole insignifiante, qui a toujours eu à vos yeux une valeur incommensurable. Vous la convoiterez et vous l’achèterez à n’importe quel prix.
« Peurs d’enfance » remuera le couteau à beurre plein de confiture dans les plaies encore béantes de votre prime jeunesse.
« Fortune cookies » se dévorera goulûment. Non sans vous laisser un arrière-goût de papier mâché.
Attention ! Ce livre maudit risque de vous inspirer d’affreux calembours pendant 666 jours.

Lorsqu’il est sorti, je n’étais pas certaine de vouloir me le prendre principalement à cause du titre, n’étant pas fan de Lovecraft – attention, j’aime son univers, mais pas son style d’écriture – je craignais un peu de m’y ennuyer. Et puis, j’ai vu en vrai la couverture (il est bon de préciser qu’elle est cartonnée) mais également l’intérieur, j’ai craqué.
J’aime beaucoup la typographie, le texte est aéré et les pages contiennent de la couleur, des dessins sympathiques colorés en noir et orange pour rappeler la couverture.
De plus, je n’avais jamais lu de Short Nouvelles et encore moins de micro-nouvelles. J’avais donc hâte de m’y frotter.

Le premier quart du livre est consacré à la naissance du Micronomicon, une genèse plutôt romancée où l’auteur nous conte les contacts qu’il a eu, son voyage jusqu’en Espagne afin de découvrir la vérité, celle qui le poussera à écrire les micro-nouvelles jonchant cet ouvrage.
Le reste est divisé en quatre parties :
Bazars Bizarres qui fait le tour de différentes échoppes aussi hétéroclites les unes que les autres, une vue d’ensemble qui nous permet de faire un tour d’horizon de tous les protagonistes gravitant autour de ces lieux étranges. J’ai beaucoup aimé voyager dans ces endroits plus où moins insolites.
micronomicon-p29Peurs d’enfance nous rappelle les frayeurs qu’on pouvait avoir étant enfant… personnellement, je n’y ai reconnu aucune de mes craintes, si je redoutais vaguement le monstre sous le lit, celui du placard, en revanche, ne m’a jamais effrayée, quant à la créature sinistre qui se fond dans la nuit ou dans les rêves, elle n’est malheureusement pas évoquée. C’est dommage, il y aurait eu moyen d’étendre davantage cette partie.
Mis en boîte nous fait découvrir les petits diablotins cachés ou enfermés au fond des boîtes à ressort – je m’attendais à une chasse comme l’annonçait la quatrième de couverture, ça n’a pas été le cas, dommage ! Par contre, cette partie, contrairement aux deux précédentes m’a fait sourire.
Fortune cookie est la partie la plus drôle. Sans mauvais jeu de mots, je m’y suis régalée. Malheureusement, en ce qui concerne ma version, elle est vérolée : arrivée à la page 98, le récit reprend page 89 pour s’arrêter page 95. Je ne suis pas certaine d’être réellement déçue de ne pas avoir pu le terminer.

Au final, j’apprécie beaucoup les shorts nouvelles, c’est agréable et rapide à lire. Pour les micro-nouvelles, c’est un peu plus mitigé : c’est vraiment court, quelques lignes ; du coup, pas le temps d’entrer plus profondément dans le vif du sujet. Ce n’est pas particulièrement attrayant, mais ça n’est pas non plus déplaisant, ça se laisse lire.
Par contre, je m’attendais à ce que ce soit plus amusant, à davantage d’humour noir… je n’avais peut-être pas les bonnes références et suis passée à côté, c’est possible.
Bref, une lecture sympathique mais sans plus.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
Éphémère : Jus de citrouille un livre dont la couverture est orange – 90 points

L’école des fantômes, tome 1 : Dans de beaux draps – Lenia Major

lecole-des-fantomes-dans-de-beaux-drapsTitre: Dans de beaux draps
Saga: L’école des fantômes, tome 1
Auteur: Lenia Major
Éditeur: [Mic_Mac] Poche
Nombre de pages: 63
Quatrième de couverture: C’est la rentrée dans l’école des fantômes qui occupe le grenier du manoir de Brougépeur. Et cette année, il y a un nouveau : Jan De Froussouard.
Malheureusement, ses manières ne sont pas aussi aristocratiques que son nom. Très rapidement, il va entraîner les cinq amis du club des fantômes de désastre en catastrophe !

J’avais pris cette lecture en vue des vacances d’octobre et notamment Halloween histoire de plonger ma puce dans l’ambiance. Il ne nous a pas fallu plus d’une soirée pour le lire. On a passé un bon moment, on a rigolé mais on a aussi tremblé pour les personnages.

J’y mets un petit bémol :
Il n’y a aucune illustration ce qui ne poserait de soucis si on avait une description des personnages qu’on puisse s’approprier mais ce n’est malheureusement pas le cas. Du coup, ma puce m’a demandé à plusieurs reprises à quoi ils ressemblaient. On a fini par cerner l’un avec un boulet, un autre avec une paire de lunette qui ne cesse de glisser sur son drap… donc oui, leurs uniformes sont des draps… mais tous ces détails, on les ignore au début.
A part ça, les personnages sont plutôt sympathiques une fois qu’on passe les méchantes bêtises qu’ils font (ce qu’ils font à Jann’est pas particulièrement gentil) – sauf pour le petit nouveau qui est d’emblée méprisant. Le récit est si rapide qu’on n’a pas le temps de s’appesantir sur le comportement des uns ou des autres.
Quant à l’histoire, elle se laisse lire, sans plus.

J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, il est fluide et agréable : on a certaines phrases qui riment ce qui donne un rythme et l’accélère, mais c’est assez inégal, ça peut s’arrêter d’un coup et ça ralentit grandement la lecture. Je suis bien consciente qu’il aurait été impossible de faire rimer de la même façon toutes les phrases et c’est bien dommage.

En conclusion, on a bien aimé cette lecture, c’était sympathique. On lira volontiers le tome 2 qui est dans notre Pile-à-Lire.

Harry Potter et l’enfant maudit – J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany

harry-potter-et-lenfant-mauditTitre: Harry Potter et l’enfant maudit
Auteurs: J.K. Rowling, Jack Thorne et John Tiffany
Éditeur: Gallimard
Nombre de pages: 360
Quatrième de couverture
: Être Harry Potter n’a jamais été facile et ne l’est pas davantage depuis qu’il travaille au coeur des secrets du ministère de la Magie. Marié et père de trois enfants, Harry se débat avec un passé qui refuse de le laisser tandis que son fils Albusaffronte le poids d’un héritage familial dont il n’a jamais voulu. Quand passé et présent s’entremêlent dangereusement, père et fils se retrouvent face à une dure vérité : les ténèbres surviennent parfois des endroits les plus inattendus.

Comme probablement beaucoup de fan d’Harry Potter, j’ai redouté cette lecture, au point de ne pas le lire immédiatement – j’ai d’abord laissé mon garçon tâter le terrain.

Le côté pièce de théâtre m’effrayait beaucoup : comment rendre  l’univers si complet de Poudlard seulement à travers des dialogues ? Il allait forcément manquer ce petit quelque chose qui rend l’univers des sorciers si magique. Bon, ça n’a malheureusement pas loupé, c’est en effet un peu moins merveilleux que les autres mais on y retrouve, heureusement, un certain nombre de didascalies qui nous permettent de nous imprégner un peu plus facilement dans l’histoire : je n’ai eu aucune difficultés à m’imaginer les changements de décors et la manière dont on passait de l’un à l’autre – dans ma tête, les lumières éclairaient un côté de la scène puis un autre laissant le temps d’installer un nouveau morceau du décor, utilisant parfois des plateaux tournant lorsque le paysage demandait plus d’espace… oui, je me suis fait mon petit cinéma.

Avant de commencer ma lecture, je n’avais rien lu concernant l’Enfant Maudit hormis le fait que ce soit l’adaptation de la pièce de théâtre. J’ignorais donc tout de l’histoire. Quelle ne fut donc pas ma surprise lorsque dans les premières pages les premières années à Poudlard ont filé à toute allure – en quelques scènes !
Pour le reste, je m’y attendais : qui serait son meilleur ami, dans quelle maison il serait envoyé. C’était un peu prévisible et j’aurais été déçue s’il en avait été autrement.
Si certains ont eu la sensation de lire une fan-fiction davantage qu’une suite des aventures d’Harry Potter, ça n’a pas été mon cas. Les personnages sont cohérents avec ce qu’on en a appris dans les volumes précédents. Alors c’est peut-être le côté uchronie (ou What If) qui a dérangé, de mon côté, ça n’a pas été le cas au contraire, j’ai apprécié le fait que chaque changement passé ait une incidence logique sur le futur. J’ai toujours aimé lorsque tout était étroitement enchevêtré.

Pour les personnages, c’est un peu compliqué de s’en faire une idée.
Bien entendu, on connait tellement bien Harry, Ginny, Hermione et Ron que l’attachement est déjà là – même si Granger m’a un peu saoulée sur ce tome et sa fille, Rose, m’a  laissée relativement indifférente avec quand même une petite impression qui tend vers le négatif.
J’ai beaucoup aimé Scorpius, il est gentil, intelligent et attachant.
J’ai moins accroché sur Albus qui m’a un peu fait pensé à son père dans l’Ordre du Phénix avec un côté quand même plus immature.

Bref, j’ai adoré ce huitième tome, moins que les autres, mais j’ai malgré tout passé un excellent moment : ça s’est lu super vite, et j’ai eu beaucoup de mal à décrocher la seule fois où je me suis arrêtée – si je m’étais écoutée, je l’aurais lu d’une traite. C’était donc une bonne surprise.

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2ème année : Chicaneur un livre publié il y a moins de 3 mois – 10 points

Death Note, tome 01- Tsugumi Ohba & Takeshi Obata

death-note-1Titre: Death Note, tome 01
Auteur: Tsugumi Ohba
Illustrateur: Takeshi Obata
Éditeur:
Kana
Collection: Dark Kana
Nombre de pages: 210
Quatrième de couverture: Light Yagami ramasse un étrange carnet oublié dans la cour de son lycée. Selon les instructions du carnet, la personne dont le nom est écrit dans les pages du Death Note mourra dans les 40 secondes !! Quelques jours plus tard, Light fait la connaissance de l’ancien propriétaire du carnet : Ryûk, un dieu de la mort ! Poussé par l’ennui, il a fait entrer le carnet sur terre. Ryûk découvre alors que Light a déjà commencé à remplir son carnet…

Ça fait longtemps que je voulais lire ce manga. Il y a un certain nombre d’années maintenant, j’avais vu et adoré l’animé donc quand mon homme s’est procuré la série complète il y a quelques semaines, je m’étais promis de commencer la série avant la fin d’année. Voilà, c’est fait.

La version manga et animée sont très proches scénaristiquement parlant ; à tel point qu’il n’a pas été difficile de savoir ce qu’il allait se passer au fil des pages. Habituellement, je déteste ça, pourtant, pas pour Death Note, principalement parce que c’est une série tellement complexe, qu’il est impossible de se souvenir de tous les détails ; cela m’a donc permis de me rafraichir la mémoire (genre quel est le rôle du père de Yagami dans l’histoire).
De plus, les dessins sont tout aussi beaux que dans l’animé, je me suis régalée à contempler chaque détail, chaque expression que ce soit la bogossitude de Light ou l’horreur dépeinte sur le visage de Ryûk.

death-note-tome-1-p25Les personnages sont complexes :
Yagami est super intelligent, vicieux dans les pièges qu’il tend et de plus en plus tordu au fur et à mesure qu’on avance, je ne me souvenais plus que c’était à ce point…
Ryûk est un Shinigami, il est égal à lui-même, pas particulièrement mauvais, il joue son rôle, observe et, même s’il est assez vilain pour tenter son partenaire, il met un point d’honneur à ne pas intervenir.
L est malin mais mystérieux, il avance ses pions mais on n’en sait pas plus pour le moment.

Même si je connais toute l’histoire, je n’ai pas de mots pour dire à quel point j’ai adoré ce premier tome. C’est un gros coup de cœur.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Waddiwasi lire 3 BD ou mangas en moins de 24h – 10 points
(lu le 21 octobre de 10h à 11h30)
Lu avec le Manga Black Butler 10
et la BD La Petite Mort, tome 3

Challenge LEAF Le Manège de PsylookChallenge LEAF : 15/50