Tatouage dragon

Bonsoir,

j’avais prévu de vous écrire une chronique sur un album plutôt joli ayant pour thème les dragons, je trouvais que c’était dans la continuité de mon week-end. Or, je ne me sens pas assez bien pour pouvoir en écrire sereinement un avis.
La raison en est simple, hier, j’avais rendez-vous chez le tatoueur afin de repasser le tatouage de dragon que j’avais depuis 18 ans au niveau de l’omoplate droite – oui, si jamais il m’arrive un jour quelque chose, ce sera le signe distinctif qu’il faudra rappeler aux policiers. Ouhla, je vais arrêter là mon petit délire, je sens que ça va partir en cacahuète autrement, ça sent la fièvre tout cela.
Bref, là, j’ai droit au contrecoup ajouté au manque de repos : fatigue et migraine sont au rendez-vous. Je vais donc aller me coucher, si j’ai le courage, lire 2 ou 3 pages avant de sombrer.

Si vous vous demandez pourquoi ce tatouage de dragon et cette passion pour cette créature fabuleuse et loin d’être sympathique, je vous explique tout là : Montre-moi un dragon !
En attendant, je vous laisse en compagnie de la bête (avant et après – elle avait bien besoin d’un ravalement de façade, hein !)

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Le loup tombé du livre – Thierry Robberecht & Grégoire Mabire

le-loup-tombe-du-livreTitre:  Le loup tombé du livre
Auteur: Thierry Robberecht
Illustrateur: Grégoire Mabire
Éditeur: Mijade
Nombre de pages: 24
Quatrième de couverture: Dans une bibliothèque en désordre, il arrive qu’un livre chute…
C’est ainsi qu’un loup, tombé de son livre, se retrouve perdu au milieu de la chambre de Zoé.
Vite, il se faufile dans un livre au hasard pour échapper au vilain chat !
Mais quelle histoire !

J’ai emprunté cet album à la bibliothèque parce que la couverture me plaisait beaucoup. Je trouvais très drôle le contraste entre le petit loup et le chat perché sur l’étagère. Et puis les couleurs me plaisaient bien.

Niveau dessin, l’intérieur est tout aussi sympathique : si le character design du loup est plutôt basique et assez semblable à ce que j’ai pu voir depuis quelques temps dans pas mal d’albums jeunesse, celui du chat est beaucoup plus chouette, tout en rondeur et son pelage jaune tigré me plaît énormément.
De plus, j’ai trouvé les nuances utilisées chaleureuses, sans compter que les bibliothèques de la jeune Zoé sont immenses, y a des livres partout !
Bref, c’était un vrai plaisir de parcourir les planches de cet album.

le-loup-tombe-du-livre-p13Quant à l’histoire, elle n’est pas en reste !
Le loup, ce terrible prédateur, est éjecté de son livre pour se retrouver face au gigantesque chat, gardien qui a élu domicile dans la chambre. Il a peur et tente de retourner dans son livre, encore faut-il qu’il trouve la bonne page… et comme ce n’est pas le cas, il cherche un refuge ailleurs.
C’est plutôt simple comme concept mais j’ai de suite accroché, le gros point fort est le chemin qu’il parcourt et les rencontres qu’il fait jusqu’à la dernière.
On retrouve un certain nombre de références attachées au mythe du loup et c’est agréable.

Inutile que je m’étende pendant des heures sur le sujet : j’ai adoré cet album au point de l’avoir lu deux fois en une semaine.
Il m’a mis de bonne humeur et la puce à qui je l’ai lu a semblé aimer.

L’appel des étoiles – Ken Follett

lappel-des-etoilesTitre: L’appel des étoiles
Auteur: Ken Follett
Éditeur: Robert Laffont
Collection: R Jeunesse
Nombre de pages: 120
Quatrième de couverture: Les jumeaux Price en ont assez de devoir s’occuper de leur petit cousin enquiquinant. L’été promet d’être long. Mais un oncle sorti de nulle part leur propose bientôt des vacances inoubliables à l’autre bout de la galaxie…

J’ai découvert ce roman jeunesse grâce à Masse Critique Babelio que je remercie grandement, ainsi que les éditions Robert Laffont pour la confiance qu’ils ont placée en moi.
Je ne savais pas trop si je pouvais le lire avec ma fille jusqu’à ce que je lise le petit mot de Ken Follett en première page qui invite le lecteur à partager cette histoire avec ses enfants. On s’est donc lancée et ça a été une bonne chose parce que la puce a adoré, pourtant, il n’y a pas des masses d’action dans l’histoire.

On suit trois enfants, les jumeaux Ricky et Helen ainsi que leur plus jeune cousin Bouly. Ils rencontrent leur oncle Grégorien qu’ils ne connaissent pas encore et vont passer quelques jours dans sa ferme, histoire de libérer leur chambre – je vais éviter de tout vous raconter, j’en dévoile suffisamment ainsi. Il s’avère que ce fameux parent les mène dans une autre galaxie afin qu’ils les aident à régler un conflit. Bon, j’ai trouvé que ce détail était plutôt abracadabrant, difficile de croire que des enfants aient été choisis pour ce rôle, ils sont jeunes et loin d’être suffisamment mûrs, et ce, même si Grégorien bidouille un truc qui les change irrémédiablement.
Finalement, ça fonctionne bien. Et le récit est si bien construit que c’est cohérent malgré toutes les appréhensions que la situation soulevait. J’avoue que je me suis presque sentie conne face à Ricky, je n’ai pas compris ce qui se passait jusqu’à ce qu’il révèle le fin mot de l’histoire et pourtant, je me suis triturée les méninges, mais rien… D’ailleurs, il est le véritable héros de l’histoire, les autres font un peu potiches à côté, surtout Bouly qui ne sert pas à grand chose ni avant ni après leur arrivée sur Palassan.

Ma puce a adoré et elle était dégoûtée quand on devait arrêter la lecture sous prétexte de l’heure tardive.
En ce qui me concerne, j’ai bien aimé, ça avait de légers accents de Doctor Who en bien plus gentillet, bien sûr – c’est surtout la conclusion qui m’y a fait penser.

Dragon : Les aventuriers de Dramis

dragon-les-aventuriers-du-royaume-de-dramisTitre: Dragon – Les aventuriers de Dramis
Réalisateur: John Lyde
Casting: Bailee Michelle Johnson, Mélanie Stone, Jake Stormoen, …
Date de sortie: 2 décembre 2015 (en DVD)
Genre: Fantasy
Synopsis: Ayden, une jeune orpheline, reçoit un jour un cristal magique des mains d’un elfe. Il l’avertir que le Royaume a perdu sa magie et qu’elle seule, peut la faire revivre. Ayden et ses amis se lancent alors dans un périlleux voyage et devront échapper aux dragons, lutins, ogres et autres créatures imaginaires pour faire renaitre la magie du Royaume. 

La raison pour laquelle j’ai proposé aux enfants de regarder ce film en est son nom américain : The Christmas Dragon – ça semblait convenir pour la saison.
Avec mes yeux d’adulte, j’ai relevé énormément de défauts et notamment les piètres effets spéciaux utilisés, surtout pour les dragons – créatures fabuleuses pas si présentes que cela dans l’histoire au final. Par contre en ce qui concerne les enfants, c’est le seul détail qui les a dérangés, mais je reviendrai un peu plus bas sur leur avis.

les-aventuriers-de-dramisJ’avoue que l’histoire n’est pas terrible, ça m’a un peu fait penser au premier Narnia, en mieux quand même.
L’univers fantasy est tout aussi navrant que dans bon nombre de long-métrage du genre ; les dialogues sont catapultés et manquent de transitions, les informations sont amenées de façon abrupte.
Cependant, ce n’est pas le pire : le plus atroce, ce sont les doublages, ça faisait longtemps que je n’en avais pas entendus de si catastrophiques – pour donner une petite idée, les enfants qui ont peut-être une dizaine d’années pour les plus jeunes du groupe, ils ont une voix d’adolescents déjà muée, c’est juste ignoble. C’est probablement cela qui a tout gâché plus que le reste.
Les filtres utilisés font vieux et pauvres, dignes d’un film des années 80. D’ailleurs, les pitreries des enfants sont éculées, un mélange entre Hook et Maman, j’ai raté l’avion.
Donc autant dire que les gosses ont bien rigolé, ils ont passé un excellent moment et ont beaucoup aimé. Je ne les ai pas entendus tout au long de l’heure quarante qu’a duré le film, ils avaient des étoiles plein les yeux.

dragon-aydenDonc pour un adulte, ce n’est pas top, mais les enfants ont adoré, même le plus grand de 13 ans – faut dire aussi qu’il est bon public.
Je vous laisse essayer et vous faire votre propre avis sur la question.

Contes des Royaumes, tome 1 : Poison – Sarah Pinborough

poison-sarah-pinboroughTitre: Poison
Saga: Contes des Royaumes, tome 1
Auteur: Sarah Pinborough
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 222
Format: Ebook
Quatrième de couverture: Blanche-Neige, le conte de fées revisité : cruel, savoureux et tout en séduction.
Rappelez-vous l’innocente et belle princesse, la méchante reine impardonnable, le valeureux prince, la pomme empoisonnée et le baiser d’amour sincère…
… et à présent ouvrez ce livre et plongez dans la véritable histoire de Blanche-Neige, telle qu’elle n’a jamais été révélée …

Ça fait un moment que je souhaitais le lire, je me suis enfin lancée.
Le début allait dans la continuité du mois de novembre puisqu’on commence avec le monstre qu’est la méchante reine.
On la suit pendant un bon moment et j’en ai été agréablement surprise surtout dans les premiers chapitres, principalement parce qu’on ne la découvre pas mauvaise, dans un premier temps ; elle a déjà commencé à basculer vers le côté obscur, mais pas totalement : elle a encore des scrupules, toutefois, les événements – et notamment un personnage issu d’un autre conte – ne l’aident pas à rester dans le droit de chemin ni à obtenir sa rédemption.
A un moment donné, elle devient inévitablement la méchante reine, seulement, ça vient d’un coup, sans vraie raison contrairement aux bouleversements précédents qui sont parfaitement dépeints à travers ses sentiments ; j’ai trouvé qu’il manquait cet instant crucial où elle touche le fond. C’est dommage.

poison-sarah-pinborough-chapitre-9Je n’ai pas accroché avec le personnage de Blanche-Neige : autant je n’aime pas la jeune fille douce et innocente qu’on retrouve dans le conte de Disney, autant je n’apprécie pas davantage la princesse délurée qu’elle est dans Poison. Même combat en ce qui concerne le prince. Les nains m’ont laissée indifférente. Par contre, j’ai adoré le chasseur.
Il faut également préciser qu’à la fin de chaque chapitre, on retrouve de sympathiques illustrations qui annoncent un peu la couleur du prochain, ce qui ajoute du cachet au roman.

Arrivée aux trois quart de ma lecture, je n’étais pas certaine de l’aimer, ça se laissait lire et c’était rapide. Mais je dois bien admettre que la fin m’a laissée coite : je ne m’y attendais pas du tout, c’est rare qu’une conclusion me surprenne, et rien que pour ça, j’en garderai un bon souvenir.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
Points Bonus, la chasse aux Horcruxes : Médaillon de Serpentard – un livre où le nom/prénom de l’auteur (ou d’un des auteurs) commence par un S – 20 points