Akira, tome 07 : Révélations – Katsushiro Otomo

Titre: Révélations
Saga: Akira, tome 07
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 172
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

Dans ce septième volume, les confrontations continuent, les course-poursuites vont bon train et les révélations sont de mises.
Tetsuo rencontre pour la première fois Lady Miyako afin d’obtenir des réponses et elle lui offre sur un plateau d’argent ce qu’il souhaite : les clefs lui donnant la maîtrise de ses pouvoirs. C’est à se demander à quoi elle joue.
Les hommes du Grand Empire de Tokyo continuent à semer le chaos et leur loi à travers la ville : ils pourchassent Kiyoko et Masaru, les deux mutants, et s’en prennent donc à leurs protectrices, Kay et Chiyoko. Heureusement que cette dernière était là, parce qu’elle assure toujours autant.
De plus, le second de Tetsuo dont on ignore le nom parce qu’il n’est dit à aucun moment – ce qui est quand même très étrange – décide de prendre les choses en main et cela se termine mal pour le plus grand monde.

Hormis le fait que Tetsuo apprenne la raison pour laquelle ses pouvoirs ne sont pas aussi puissants que ceux d’Akira, les buts des uns et des autres se dévoilent : le colonel qui semblait avoir abandonné la partie dans le tome précédent n’en a rien fait en réalité, le lieutenant Yamada qui a débarqué avec une équipe de commando divulgue ses réelles intentions, lady Miyako explique dans les grandes lignes la manière mais aussi les causes qui ont entraîné la naissance des numéros ainsi que leur évolution, le second de Tetsuo se montre perclus d’ambition et se révèle au grand jour, etc.
Bref, une fois de plus, ce volume porte bien son titre.

J’ai adoré cette lecture, c’est toujours aussi passionnant, donc difficile d’arriver à la fin  et de s’arrêter sans avoir le temps de lire la suite.

Un impossible conte de fées – Yujoo Han

Titre: Un impossible conte de fées
Auteure: Yujoo Han
Éditeur: Decrescenzo
Nombre de pages: 260
Quatrième de couverture: Mia et La môme se côtoient sans se connaître. Elles sont camarades de classe. Mia possède tout ce qu’un enfant peut désirer dans la vie, sauf l’essentiel. Quant à La môme, elle n’a pas cette chance. Autant dire que les deux écolières n’ont en apparence aucun point commun. Pourtant, ce soir-là, un jeu innocent et cruel débute. C’est ce que La môme attendait…
Ce roman est un tour de force. En mettant en scène une gamine et son ombre, Han Yujoo rappelle, à nous adultes, combien l’enfance nous poursuit, sous une forme ou une autre, toute notre vie.

Cet impossible conte de fées, une fois ouvert, ne peut plus être lâché. Il convoque tous nos sens : la vue, l’ouïe, la parole, le toucher sont remis en cause dans leur efficacité à approcher la vraie vie. Et si la narratrice et l’auteure ne font qu’une, c’est pour mieux nous rappeler que notre vie est une éternelle enfance.

Je tiens tout d’abord à remercier Babelio  ainsi que les éditions Decrescenzo qui m’ont permis de découvrir cette lecture si particulière.

Mon choix s’était porté  sur ce roman notamment, en raison du résumé qui m’a interpellée et donnée grandement envie de voir ce que l’auteure nous réservait : comment pouvait-elle allier le fait que notre vie est une éternelle enfance avec le fameux jeu innocent et cruel qui débute ?
Je dois bien avouer que je n’ai pas la réponse. Tout au long de ma lecture, je me suis souvent demandée si la quatrième de couverture correspondait réellement à ce que je lisais et je l’ai relue à plusieurs reprises sans réussir à me faire une idée.
Je suis plutôt hétéroclite au niveau de mes lectures, même si j’ai une nette préférence pour ceux issus de l’imaginaire. J’ai souvent découvert des romans étranges mais aucun n’a été aussi déplaisant que celui-ci. Je pense que je suis malheureusement passée complètement à côté.

Comme dit dans le résumé, on suit deux personnages principaux, Mia et la môme – même si cette dernière prend rapidement de l’ampleur au point qu’on retient principalement sa présence à elle. Elle a un côté dérangeant pour une fillette : elle est discrète, effacée, limite invisible. Elle a l’air d’envier les autres mais rien n’est moins sûr. Elle fait des trucs bizarres, inutiles et ce, sans réelle raison. Je l’ai trouvée obsessionnellement parano et elle fait des trucs insensés pour justifier ses hantises. Ça, c’est pour la première partie.
Dans la seconde, on suit au début l’auteure qui a écrit la section précédente, d’abord à travers des rêves aussi étranges qu’intéressant, puis elle finit par avoir des hallucinations et parler à ses créations en justifiant notamment ses choix.

Alors raconté comme ça, ça me donnerait presque envie de le lire… presque.
Je pense que le style d’écriture de l’auteure est à l’origine des soucis que j’ai rencontrés.
Déjà, elle use et abuse des effets d’insistance en multipliant les répétitions. Ça passe de temps en temps, mais là, c’est constamment ; ça alourdit le récit et ça rend la lecture ennuyeuse et laborieuse.
De plus, on a droit à un certain nombre de passages très flous, principalement lors d’actions. Je me souviens d’une scène où une camarade de classe, Kim In-jung, suit la môme qui possède le double des clés de sa classe – détail hyper important dans le récit -, les deux finissent par rouler dans l’herbe sur la pelouse (on ne sait pas trop comment), avec un couteau (objet qui a également son importance) et ça finit avec du sang… J’ai relu le passage trois fois et pas moyen de savoir ce qu’il s’est passé – je subodore que la môme ait saigné du nez, uniquement parce que ses nombreux saignements sont évoqués dans la seconde partie. Bref, tout au long du roman, on trouve un paquet de passages du genre… c’est exaspérant et ça m’énerve, ça rend une fois de plus la lecture laborieuse…
Par contre, il faut laisser à l’auteure le fait que lorsqu’elle décrit des scènes de bout en bout, elles deviennent impressionnantes : que ce soit les moments avec les poussins, le chaton sur le toit-terrasse ou l’événement final, c’était dérangeant, oppressant, génial au final… Je m’attendais à ce que la totalité du livre soit ainsi mais non.

Du coup, c’est malheureusement une déception pour cette lecture, certes poétique par moment, mais nébuleuse la majorité du temps.

Challenge - Coupe des 4 maisonsChallenge Coupe des 4 maisons :
7ème année : Cho Chang – un livre où le héros est asiatique – 60 points

Akira, tome 06 : Chaos – Katsushiro Otomo

Titre: Chaos
Saga: Akira, tome 06
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 184
Quatrième de couvertureAkira, la grande saga de Katsuhiro Otomo, prend de plus en plus d’ampleur. Ne se contentant pas d’être un excellent manga de science-fiction (souvent élu le meilleur), la série Akira pose de nombreuses questions philosophiques sur les fondements et sur le devenir de l’humanité. Attention, chef-d’œuvre !

En ce qui me concerne, le tome précédent était un épisode de transition et en effet, dès ce sixième manga, on a droit à un changement radical dont le titre Chaos nous donne une excellente idée de ce qu’il annonce… et encore on est loin de ce qu’on aurait pu imaginer.

Lors du cinquième, tous les protagonistes étaient réunis pour une rencontre oppressante. On continue la scène avec un événement dramatique qui vient tout bouleverser… c’est un passage qui m’a fait littéralement hurler de colère autant que d’indignation et dont je ne me souvenais plus… ce qui est quand même étonnant au vu du personnage concerné et que j’adore.
Ce moment fort en émotion réveille le pouvoir d’Akira et Néo-Tokyo subit à nouveau une explosion d’une ampleur encore plus impressionnante et les conséquences sont terribles pour tout le monde. Je n’en dirai pas plus, histoire de laisser un peu de suspense mais à partir de là, la seconde partie du manga commence et l’univers bascule en post-apocalyptique.
Le seul bémol est qu’en l’espace de trois jours, ce qui est bien trop court à mon sens, Néo-Tokyo devient le champ de bataille de luttes intestines, de groupes étrangement organisés en un laps de temps si court et d’autre moins…

Je ne m’étendrai pas sur les personnages avant ce drame, je n’en ai rien pensé de plus et tout se passe dans l’action. Par contre, après la perte de contrôle d’Akira, ils sont tous séparés :
Kay s’occupe des monstres, Chiyoko est savamment armée et erre en ville à la recherche de ses acolytes, Akira et Tetsuo se sont alliés – si on peut dire ça – pour prendre la tête de la ville, lady Miyako maintient son temple, Ryu s’est perdu dans l’alcool, le colonel n’est plus rien. Pas de nouvelles de Kaneda et nous avons droit à un nouveau personnage qui vient de l’extérieur et nous permet de découvrir les changements apportés à la ville.

Ce sixième tome est vraiment génial, j’ai adoré le lire et l’ai trouvé bien trop court. Il est passionnant et nous prend aux tripes tout du long.
C’est un gros coup de cœur.

Week-end à lire #2 – du 16 au 18 juin 2017

Ce week-end a lieu le week-end à lire, une version un peu différente du challenge Week-end à 1000. Il est toujours organisé par Lili bouquine et son équipe. Le principe reste de lire autant que possible, sauf que cette fois, c’est à nous de choisir notre objectif de pages à lire tout au long du week-end.

Je n’ai pas pu participer aux derniers week-end à 1000, le temps me manquera tout autant pour ces deux jours et demi, mais tant pis, je tente. Je me suis fixée l’objectif de 770 pages (sachant que le dernier à 700, je ne l’ai pas réussi, soyons fou ! :p).
Les règles de base n’ont pas changé : cela commence le vendredi à 19h et termine le dimanche à 23h59.

Voici mes prévisions de lecture pour le #WeekendALire :
– Terminer Un impossible conte de fées de Yujoo Han (171 pages)
– Lire Burger Royal, tome 1 de Laure Allard d’Adesky (175 pages)
– Lire Akira, tome 6 de Katsuhiro Otomo (184 pages)
– Lire Akira, tome 7 de Katsuhiro Otomo (184 pages)
– Lire Magic 7, tome 4 de Kid Toussaint (56 pages)

Suivi de lecture :

Vendredi, 16 juin 2017 à partir de 19h :
Un impossible conte de fées de Yujoo Han (12 pages)


Samedi, 17 juin 2017 :
Akira, tome 6 : Chaos de Katsuhiro Otomo (184 pages)

Un impossible conte de fées de Yujoo Han (27 pages)

Dimanche, 18 juin 2017 :
Un impossible conte de fées de Yujoo Han (13 pages)

Total : 236/770 pages

Une fois de plus, ce week-end fut un plantage total de challenge, principalement dû à ma lecture actuelle qui me bloque complètement… j’aurais pu trouver cet échec cuisant, mais ce n’est pas le cas, j’ai joué à Dragon Age Inquisition, j’ai fait n’importe quoi : genre tenter de passer devant un dragon-sire en fufu alors que je n’ai pas la compétence -_- ; du coup, il m’a repérée et attaquée… j’ai bien tenté de fuir… en vain ! Donc j’ai opté pour combattre en Shinsengumi (c’est-à-dire mourir) puisque mes tentatives précédentes s’étaient soldées par une défaite.
Bon, mes compagnons ont péri aux trois quart de la vie du Chasseur du nord, je suis restée dernière, je pensais y passer également mais j’ai vaincu… Du coup, j’en ai fait un second dans la foulée…
Précisons que je n’ai pas été une grande courageuse, les dragons avaient quand même 10 level de moins que moi – j’attendais aussi d’avoir un meilleur équipement, c’est pas parfait, mais c’est déjà mieux qu’il y a encore 3 niveaux, plus que les popos à travailler -, et malgré cela, j’en ai bien bavé (ce serait peut-être moins galère seule, en fait -_-).

Akira, tome 05 : Désespoir – Katsushiro Otomo

Titre: Désespoir
Saga: Akira, tome 05
Auteur: Katsushiro Otomo
Éditeur: Glénat
Nombre de pages: 174
Quatrième de couvertureAkira est réveillé ! Paniquées, les autorités décrètent l’état d’urgence et la ville plonge dans le chaos. Pourtant ce petit garçon muet n’a rien d’inquiétant… Quelle force cache-t-il en lui ?

C’est le premier Akira que j’ai lu – c’est surprenant mais ma première lecture de cette saga s’est faite dans le désordre – et étonnamment, je ne me souvenais quasiment plus de rien… comme quoi, c’est loin d’être le tome le plus marquant.

En effet, Akira est réveillé pourtant, il reste amorphe et se laisse guider par les uns et les autres sans se poser la moindre question, comme s’il n’était qu’un sac à patate… ou plutôt une balle de rugby ou chacun des partis en présence se battent pour récupérer le gamin.
Pour le coup tout le monde est là : le colonel, Nézu, Ryu, Kaneda, Kay, Chiyoko et les trois petiotes-de-main de lady Miyako. Seul Tetsuo brille par son absence, ce qui est loin d’être étonnant vu l’assaut qu’il subit à la fin du quatrième tome. Cependant, une petite phrase prononcée par un soldat peut nous mettre sur la voie de son sort, à condition de faire attention à ce détail.

C’est à partir de ce volume que j’ai commencé à mieux supporter Kaneda et Kay, voire à les apprécier, pour une raison toute simple : ils s’investissent enfin, vont de l’avant et ne tentent pas constamment de fuir. Ils prennent même des initiatives comme de libérer Akira des mains de Nézu – on n’y croyait plus, c’est un miracle !
Mon personnage préféré est probablement Chiyoko. Elle a certes la carrure d’un camionneur mais elle assure grave ! Elle est bourrine, elle sait manier armes comme véhicules spéciaux et surtout ne mâche pas ses mots.

J’attendais avec beaucoup d’impatience d’arriver à ce cinquième tome dont j’avais gardé un souvenir bon même si flou. Finalement, il n’est quand même pas terrible et je me suis un peu ennuyée, pourtant, il est important puisqu’il marque une transition importante dans l’histoire : loi martiale déclarée (depuis le quatre déjà, mais là, on le vit réellement en même temps que les habitants de Néo-Tokyo), coup d’état, course-poursuite à travers la capitale, etc.
Et quand on voit ce qui est utilisé pour traquer Akira, il y a de quoi en rester coite… En tout cas, ça a le mérite d’être impressionnant.
Le calme avant la tempête…
Un cinquième tome équivalent au précédent. C’était plaisant et ça s’est laissé lire rapidement.