Candy Candy, tome 1 – Yumiko Igarashi & Kyoko Mizuki

Titre: Candy Candy, tome 1
Scénario: Yumiko Igarashi
Dessins: Kyoko Mizuki
Éditeur: Kodansha France
Nombre de pages: 190
Quatrième de couvertureLes aventures, les drames et les amours de Candy Neige, jeune orpheline américaine au début du XXeme siecle, de sa naissance à l’age adulte. Elevée dans la maison de Pony où elle passe son enfance en compagnie de son amie Annie, Candy a un tempérament trop prononcé et ne parvient pas à trouver une famille d’accueil. Tous ses amis la quitte peu à peu, mais lors de son 12eme anniversaire, elle est choisie pour devenir demoiselle de compagnie auprès des enfants de la famille Legrand, Elisa et Daniel, bien décidés à lui en faire voire de toute les couleurs. Candy va vivre un véritable enfer avec pour seul réconfort l’amour qu’elle porte pour leur cousin, Anthony, et celui pour le petit prince de la colline de son enfance…

Quand ce manga est sorti, il n’a pas fait grand bruit. On ne le trouvait pas dans les librairies, je le sais puisque j’en faisais le tour toutes les semaines. La première fois que je les ai vus, c’était en kiosque. J’en avais trouvé trois et encore, pas les premiers volumes puis impossible de mettre la main sur le reste de la saga. Ça m’a pris presque cinq ans pour les rassembler et j’ai trouvé le complément à Nancy, dans une petite librairie perdue au fin fond d’une cour.
J’avoue sans honte que j’étais fan de la série télé et que j’ai dû voir la série complète soit 115 épisodes.

Comme dans le dessin-animé, on découvre Candy Neige, un bébé abandonné devant l’orphelinat, la maison de Pony. Elle grandit auprès de sa meilleure amie, Annie, jusqu’à ce que cette dernière soit adoptée par une riche famille. Au début, les fillettes correspondent puis de moins en moins, jusqu’à la dernière lettre annonçant à l’héroïne que sa meilleure amie, redoutant que son passé ne ressurgisse, a pris la décision d’arrêter de lui écrire.
Candy est alors engagée comme demoiselle de compagnie d’Elisa dans la famille Legrand. Mais la petite peste ne voit pas les choses ainsi et elle et son son frère en font voir de toutes les couleurs à notre orpheline qui ne tient que grâce à l’amitié d’Anthony, d’Alistair et d’Archibald.
Ce premier tome nous retrace donc ces passages-ci allant de la naissance de Candy jusqu’à ce qu’elle soit accusée de vol et que madame Legrand décide de l’envoyer au Mexique. Affaire à suivre.

Honnêtement, la qualité de cette édition est déplorable : par moment, certaines planches sont quasiment effacées, à d’autres moment, l’encre bave tellement que les dialogues sont difficilement lisibles.
Et ne parlons même pas de la ponctuation qui est le plus souvent inexistante, rendant certaines discussions aussi incompréhensibles qu’étranges. Comme celle-ci, par exemple :. : “c’est
ça va
t’en Candy

Quant à l’histoire, elle est assez proche de celle du dessin animé avec cependant pas mal de détails qui divergent : le raton laveur Capucin n’est pas là, c’est bien Annie que ses nouveaux parents veulent adopter et non Candy qui refuse cette chance.
Y en a encore d’autres mais je ne vais pas tous les énumérer, d’autant que ça ne change pas foncièrement la trame de l’histoire.
Le récit est condensé ce qui est assez étrange quand on connaît la version dessin-animé mais ce n’est pas non plus particulièrement dérangeant.

Je trouve dommage que cette version papier soit de si mauvaise qualité d’autant que certaines planches sont vraiment chouettes, très shôjo dans l’âme, en un mot : très Candy. Elles auraient mérité une meilleure impression.
Quant à l’histoire, j’ai beau la connaître, je l’aime toujours autant… Nostalgie quand tu nous tiens !

Les sorcières de Kinvar, tome 1 : La sorcière aux poupées – Marie-Laure Junier

Titre: La sorcière aux poupées
Saga: Les sorcières de Kinvar, tome 1
Auteur: Marie-Laure Junier
Éditeur: Anyway Editions
Nombre de pages: 188
Quatrième de couverture: A neuf ans, Emily croit encore fermement aux contes de fées et s’imagine souvent dans des rôles de princesse aux pouvoirs incroyables. Alors, quand la réalité rattrape la fiction et que la fillette s’avère capable de parler avec quatre poupées de bois aux caractères si différents, elle découvre un monde bien plus surprenant que celui dont elle rêvait. Mais si les héros existent, il en est de même pour son flot de mauvaises sorcières, vampires ou loup-garous en tout genre. Et en grandissant, l’adolescente ne tarde pas à s’apercevoir qu’ils ne lui veulent pas que du bien, particulièrement quand elle cherche à explorer son passé.

J’avais déjà lu ce roman quand je faisais partie du comité de lecture d’Anyway mais ce fut un plaisir de le relire en version papier. Je n’ai donc plus eu la surprise de ce qui allait se passer puisque je le savais dans les grandes lignes, les détails me sont revenus au fur et à mesure de ma lecture tant ils furent marquants. Les souvenirs et sensations de ma première lecture me sont revenus au fil des pages, ce qui va grandement me faciliter la tâche quant à ma chronique.

La plume de l’auteure est particulièrement agréable : dès les premières pages, j’ai accroché.
C’est un premier tome introductif mais pas que : bien sûr, on suit Emily, une enfant de neuf ans qui vit avec ses parents jusqu’au jour où ils périssent dans un accident de voiture dont la fillette est la seule rescapée ; miracle qu’elle doit à l’une des quatre marionnettes que son père lui a acheté aux puces. A savoir qu’Emily parle à ces marionnettes, un secret qu’elle gardera un temps. L’héroïne se retrouve donc chez une grand-mère qu’elle ne connaît pas et n’a jamais rencontrée. Elle est la matriarche de la congrégation des sorcières de Kinvar et vit avec sa fille, Lydia, et sa petite-fille, Charlotte qui devient rapidement amie avec Emily.
Le contexte aurait été idéal pour introduire progressivement les informations grâce à Emily mais il n’en est rien. L’auteure a opté pour commencer ses chapitres en distillant un rapide topo sur ce que le lecteur a besoin de savoir principalement sur les sorcières, ce qui est bien joué, ainsi, une partie des réponses d’ordre pratiques nous est révélée et on peut se concentrer totalement sur la vie de notre jeune orpheline qui grandit, change et se forge son caractère. Cela nous permet de nous attacher à elle aussi bien qu’à Charlotte que j’ai également beaucoup aimé.

Le récit d’Emily nous est conté de manière fluide ce qui ne devait pas être évident parce que l’histoire est loin d’être simple ; pourtant, on se laisse porter par les mots mais également par l’intrigue qui est vraiment bien ficelée et extrêmement prenante.
Comme je le disais plus haut, ce n’est pas qu’un tome introductif, l’auteure pose donc les bases de son histoire mais fait également avancer le scénario, une narration qui a son lot de surprise et de suspens.
L’ayant commencé en période de fêtes, il m’a été difficile de le lire rapidement et c’était frustrant de devoir organiser mon emploi du temps pour me libérer dix minutes de-ci de-là alors que j’aurais aimé passer plusieurs heures de suite dessus, comme ce fut le cas hier soir.

Ça a été un coup de cœur pour ce premier tome des Sorcières de Kinvar et j’ai hâte de (re)lire le second que je vais commander cet après-midi ^_^

Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Retourneur de temps – un livre édité l’année dernière (9 décembre 2016) –  20 points

Joyeux Noël 2017

Bonjour,
ça y est, c’est le grand jour que petits et grands attendent avec impatience depuis quelques semaines.
Avez-vous bien réveillonné ?
Avez-vous passé un super moment avec les gens que vous aimez ?
Avez-vous été gâté, au passage ?
 
Céleste et moi vous souhaitons un Joyeux Noël, plein de joie et de rires.

Les animaux fantastiques : Vie & habitat – J.K. Rowling

Titre: Les animaux fantastiques : Vie & habitat
Auteur: J.K. Rowling
Éditeur: Gallimard Jeunesse
Nombre de pages: 144
Quatrième de couvertureIl est rare qu’une maison de sorciers ne compte pas dans sa bibliothèque un exemplaire des Animaux fantastiques.
Désormais, et pour une période limitée dans le temps, les Moldus vont avoir à leur tour la possibilité d’apprendre où vit le Quintaped, ce que mange le Puffskein et pourquoi il vaut mieux ne pas laisser dans le jardin une soucoupe de lait destinée à un Knarl…

Ça fait un moment que je désirais lire ce spin-off de Harry Potter mais jusqu’à présent, je n’avais pas osé. Je redoutais grandement cette lecture ignorant la manière dont il serait rédigé.
C’est un bestiaire, il semblait donc évident que les animaux fantastiques serait listés les uns après les autres de manière plus ou moins scientifique.

Je craignais donc de m’ennuyer ferme mais il n’en a nullement été le cas, principalement parce qu’il est malgré tout romancé.
On entame d’office avec une préface de Norbert Dragonneau qui en profite notamment pour présenter Les animaux fantastiques et mettre à jour certains des détails que Rita Skeeter a, une fois de plus, mystifiés dans l’un de ses livres.
Ensuite l’introduction se charge de répondre à bon nombre de questions qu’on pouvait se poser jusqu’à maintenant : qu’est-ce que des animaux fantastiques ? Comment sont-ils cachés au yeux des moldus ? De quelle manière les animaux fantastiques sont-ils réglementés ?
J’ai trouvé cela super intéressant, surtout qu’une bonne partie est placé dans un contexte historique mais aussi un peu légendaire, ce qui n’est pas si différent dans le monde des sorciers, au final.
Par la suite, nous avons bien entendu droit à de nombreuses créatures fantastiques, leur description, leurs habitudes, parfois des récits historiques mais romancés. Ce qui m’a cependant étonnée, c’est que les dernières créatures sont moins détaillées que les premières, pas toutes mais quand même sur une bonne partie des pages de fin.

Dans cette version, les illustrations sont vraiment très chouettes, j’ai beaucoup accroché et je me suis arrêtée à plusieurs reprises afin d’en contempler chaque détail.

J’ai adoré, c’était une lecture très sympathique, rapide et agréable. Et quand on est fan des Harry Potter et qu’on connaît bien la saga, c’est amusant de faire des corrélations entre personnages connus et ce qui en est révélé dans les bouquins.

Challenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Oubliettes – lire ou relire un des 3 spin-offs de Harry Potter –  10 points

Une saison chez les sorcières, tome 1 : Automne – Anaïs Goldemberg

Titre: Automne
Saga: Une saison chez les sorcières, tome 1
Auteur: Anaïs Goldemberg
Éditeur: Lumignon
Nombre de pages: 64
Quatrième de couvertureAu beau milieu de la forêt se trouve une maison étrange, peuplée de sorcières farfelues. L’automne arrive, et toutes s’apprêtent à goûter les joies de cette belle saison, à commencer par la plus grande : la Course à la Feuille d’Or. Mais la découverte d’une branche malade va les forcer à protéger leur forêt contre un maléfice inconnu. Leur magie sera-t-elle de taille face à ce danger ?

Cela fait un moment que cet album me faisait de l’œil : je trouve que la couverture est splendide, elle possède un côté féérique. Elle est, certes, étrange et représente merveilleusement la maison dans laquelle vivent les sorcières.
J’ai hésité longtemps avant de me le prendre et lorsque je me suis rendue au salon du livre les 24 heures du Mans en octobre 2016, je me suis décidée à me l’acheter au stand du Lumignon et je ne regrette en aucun cas.

Les illustrations à l’intérieur sont à la hauteur de la couverture qui donne le ton. J’ai adoré les couleurs : Anaïs Goldemberg réussit parfaitement à jouer avec les ombres mais également avec les nuances que ce soit dans chacune des planches que contient cet album ou même dans la dédicace qu’elle a faite pour ma fille et ce, avec de simples crayons de couleurs, c’est fort quand même. J’avoue que ça m’a scotchée.
De pus, j’ai grandement apprécié le character design des sorcières et surtout celui du monstre Grogragrou.

Quant à l’histoire, elle est super sympa.
On découvre progressivement les sorcières et leur univers. L’été touche à sa fin et pour que l’automne arrive, il leur faut trouver la première feuille d’or. Mais en s’éloignant, Irritantine et Jaloustine découvrent une forêt malade. Elles rentrent d’urgence pour avertir leurs camarades et chacune y met du sien pour sauver les arbres. Seulement, elles ne sont pas au bout de leur peine : à peine ce problème résolu qu’un autre leur tombe dessus.
Dès les premières pages, l’auteur est parvenue à me captiver. Elle a le sens du détail, elle va mettre l’accent sur un événement ou une description relativement sans importance mais va la rendre intéressante de par sa façon de l’aborder et de nous le raconter.
Pour les personnages, il n’y a pas de héros, chaque sorcière apparaît et a, cependant, un rôle primordial à jouer. Dans un premier temps, c’est assez déroutant mais pas moins plaisant pour autant. Et puis, ce n’est pas évident de faire vivre chaque protagoniste de manière aussi égale.

Bref, c’est un coup de cœur pour ce premier tome. Et je compte bien me procurer la suite dans l’année qui suit.

Challenge Coupe des 4 maisons :
2ème année : Dennis Crivey  un livre d’une jeune maison d’édition (moins de 4 ans ; édition du Lumignon ouvert en 2014) –  20 points