Et soudain la vie bascule ! – Perrine Marche

Titre: Et soudain la vie bascule !
Auteur: Perrine Marche
Éditeur: Auto-édité
Format: Ebook
Quatrième de couvertureMaeva est une jeune adolescente de treize ans pleine de vie. Elle déborde d’énergie et pratique intensément le sport depuis quelques années. Elle a commencé à l’âge de cinq ans, emplie de motivation et talentueuse, elle a intégré une section Sport Études ayant pour objectif d’accéder au plus haut niveau, c’est-à-dire le pôle France. Ses disciplines de prédilection sont le hand-ball, et l’athlétisme, c’est bien plus qu’une passion, c’est sa raison de vivre. Un jour, elle surprend une conversation entre sa mère et sa grand-mère qui va la bouleverser. Elle quitte le domicile précipitamment et en une fraction de seconde sa vie, ainsi que sa famille, va voler en éclat.

C’est le premier livre que je lis d’un auteur auto-édité et je suis bien contente de m’y être essayée, même si ce n’était pas une surprise puisque je connaissais déjà l’histoire. Ç’a pourtant été un plaisir de le relire et d’y retrouver les personnages.

Maeva a treize ans, c’est une grande sportive et elle ne vit que pour cela. Elle a un sacré caractère et en fait voir de toutes les couleurs à ses parents. Jusqu’au jour où elle surprend une conversation entre sa mère et sa grand-mère, discussion qui change à jamais son existence. Imprévisible, elle fuit la maison. C’est alors que tout bascule.

Je couperai ce roman en deux parties : l’avant et l’après. Ce sera plus simple pour expliquer mon ressenti et surtout l’évolution de mon opinion sur les personnages.
Dans les premières pages, les relations entre Maeva et ses parents sont tendues : quoique l’un des camps fasse, l’autre explose. C’est assez étrange et si au début j’ai trouvé que ça rendait difficile l’attachement à cette famille, par la suite, j’ai bien mieux compris la raison de cette dissension. L’adolescente abuse, elle fait n’importe quoi : elle se montre égoïste, fait ce qui lui plaît sans penser aux conséquences ni aux sentiments des autres, seule sa petite personne compte. Vous l’aurez compris, dans la première partie, je n’ai pas aimé le personnage de Maeva ni celui de Théo, son petit frère tête de nœud : ils ont le même caractère de merde et je n’avais qu’une envie, leur filer des baffes pour leur remettre les idées en place.

Par contre, dans la seconde partie que j’ai nommé l’après, j’ai trouvé Maéva plus supportable, elle avait toutes les raisons de se montrer odieuse vu ce qui lui est arrivé. C’était son droit d’être en colère et têtue quant à ce qu’elle estime être le mieux pour elle et son corps ; et puis, faut aussi dire qu’elle a quand même pris un peu de plomb dans la tête… heureusement.
Par contre, j’ai beaucoup aimé sa maman, Nina, et de mieux en mieux à mesure que le récit avance. Elle en chie, la pauvre, et malgré cela, elle ne baisse pas les bras : elle se montre courageuse, tenace face à l’adversité. Elle lutte seule pour maintenir un semblant de cohésion dans sa famille. Elle m’a fait mal au cœur.
J’ai bien aimé le papa au début, mais au fil des pages, il est devenu démissionnaire et j’ai fini par le détester.
Quant à sa sœur jumelle, Laurie, elle m’a laissée indifférente au début puis je m’y suis attachée en même temps que l’héroïne s’est rapprochée d’elle.

J’ai trouvé que c’était une très belle leçon de vie.
Si l’on croit en ses rêves, si l’on s’en donne les moyens, peu importe les épreuves que l’on traverse, on peut les réaliser. Et si la vie bascule, on peut transformer ses rêves, on peut s’accomplir différemment. Il suffit d’y croire, de ne pas abandonner, de persévérer.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai vibré avec chacun des personnages : j’ai ri, je me suis sentie triste, en colère puis triomphante.

Challenge Coupe des 4 maisons :
1ère année : Livre invisible de l’invisibilité
– un livre auto-édité – 10 points