Le Pass’temps, tome 1 : Les joyaux de la couronne – Carbone & Ariane Delrieu

Titre: Les joyaux de la couronne
Saga: Le Pass’temps, tome 1
Auteur: Carbone
Illustratrice: Ariane Delrieu
Éditeur: Jungle !
Nombre de pages: 56
Quatrième de couvertureLe carnaval approche ! Marie et son petit frère Léo rendent visite à leur grand-mère, ancienne costumière de théâtre et couturière aux doigts de fée. Dans le grenier, au fond d’une vieille malle, ils trouvent leur bonheur : pour Léo un costume digne de la Renaissance et Marie une superbe robe de princesse. Il ne manque qu’un miroir pour s’admirer. Léo en trouve un sous un vieux drap. C’est un magnifique psyché, que le petit garçon examine avec attention… Sans le vouloir, il actionne un mécanisme qui leur ouvre un mystérieux passage dans l’espace et le temps ! Les enfants sont aspirés et transportés le 17 mai 1514, dans la chambre de Claude de Bretagne, la veille de son mariage avec François d’Angoulême. Et ils tombent à pic : le Côte-de-Bretagne, futur joyaux de la couronne, vient d’être dérobé ! Parviendront-ils à mettre la mains sur la pierre à temps et trouver le chemin du retour ?

Je ne cacherai pas que j’ai pris cette BD en raison de la couverture qui m’a beaucoup plu, je n’ai même pas lu le résumé, du coup, ce fut une surprise quasi-totale si on exclut le fait que le titre en dit suffisamment long sur le thème de l’histoire.

Après avoir trouvé un déguisement dans le grenier de leur mamie, Marie et Léo découvrent un miroir. En le manipulant, ils l’activent et se retrouve en 1514, dans la chambre de Claude de Bretagne quelques heures avant son départ pour son mariage. On a volé à la noble dame un joyau très précieux. En passant les détails, nos deux héros décident très rapidement de l’aider à les retrouver.
L’aventure n’est pas très épique pour une raison toute simple et logique : le temps. Ils ont moins de deux heures pour résoudre le vol qui vient d’être commis.

J’ai trouvé que tout se mettait très rapidement en place, peut-être même trop vite et ça m’a donné la sensation que la BD était très courte malgré ses 56 pages. C’est peut-être également la raison pour laquelle je n’ai donc pas réussi à m’attacher aux personnages,cela et le fait qu’il manquait peut-être aussi des anecdotes personnelles pour établir un lien.
Malgré cela, je ne peux pas me plaindre : la trame est parfaitement cohérente.
Sans compter que j’ai beaucoup aimé les dessins : le character design des personnages est sympa mais c’est surtout l’harmonie des couleurs qui m’a plu, à la fois vive mais pas tant que ça.

Le petit plus à la fin : un topo historique est dressé sur l’époque (la Renaissance), Claude de Bretagne, les joyaux de la couronne dont le Côte-de-Bretagne, etc.
J’ai bien aimé cette lecture, c’était frais et plaisant.

Dragon’s Crown – YUZTAN et ATLUS

Titre: Dragon’s Crown
Oeuvre originale: Atlus
Auteur: Yuztan
Éditeur:Kurokawa
Nombre de pages: 376
Quatrième de couvertureLe « Dragon’s Crown » est une relique légendaire qui apportera la richesse et la gloire à celui qui l’obtiendra. Pour la récupérer et éviter qu’elle soit utilisée à des fins maléfiques, six valeureux aventuriers devront faire face aux plus terribles épreuves dans des labyrinthes peuplés de créatures fantastiques !

Dragon’sCrown m’a été prêté par un ami, Luc, qui voulait absolument que je le lise et que je vois par moi-même à quel point il était nul… On m’a souvent conseillé des livres parce qu’ils étaient bien, c‘est la première fois qu’on me pousse vers une lecture avec une impression aussi négative. Bon, comme nos avis divergent très souvent, il fallait bien que je me fasse ma propre opinion et je dois dire que pour une fois, on est totalement d’accord.

Le scénario a un côté très RolePlayingGame, mais basique : des aventuriers aussi différentes les uns des autres se retrouvent à faire équipe. Ils rejoignent une guilde et se voient à remplir diverses missions à la suite, sans réel fil conducteur.
Le récit est décousu, un manga de plus qui donne une très mauvaise image des jeux de rôle. L’auteur a essayé de rendre ses protagonistes amusants, c’est juste absurde et pas drôle.
J’ai relativement bien aimé la présentation de chaque quête dans les cartouches : cela s’adresse directement au lecteur comme si on était dans un jeu de rôle. C’est le seul détail plaisant de cette histoire.

J’ai détesté le character design des personnages, je l’ai trouvé aussi stéréotypé qu’exagéré ce qui rend les héros difformes. Les mecs ont une tête de minet, un tronc et des bras excessivement musclés, une taille et des jambes ridiculement minuscules. Les filles ont des protubérances mammaires à la place des seins qui sont tombants et flasques, des fesses dignes d’une croupe chevaline et j’en passe… Bref, au moins là-dessus, l’auteur est cohérent : mec ou nana, ils sont aussi moches et grotesques les uns que les autres. En même temps, cela n’aurait pas dû me surprendre : la couverture en dit très long sur les dessins.
A cela se rajoute le fait qu’avec les seins et les muscles qui prennent toute la place dans les planches, cela rend la compréhension de qui fait quoi tout bonnement laborieuse.

Il fait plus de 370 pages, je suis arrivée à la moitié puis, j’ai abandonné, saoulée par la nullité de ce manga.
Je ne peux pas dire que je suis déçue, on m’avait prévenue. Par contre, n’ayons pas peur des mots : j’ai détesté cette lecture.

Zoélie l’allumette, tome 4 : Le voleur de tartes – Marie Potvin

Titre: Le voleur de tartes
Saga: Zoélie l’allumette, tome 4
Auteur: Marie Potvin
Éditeur: Kennes
Nombre de pages: 310
Quatrième de couvertureNous sommes en 1903 ! Comment est-ce possible ?
Baptiste et moi n’en croyons pas nos yeux. La maison d’Ange est comme neuve et sent la tarte aux pommes. Un garçon blond rôde dans les parages : C’est le vrai Cléo !
Ange nous a dit de nous dépêcher et de ne pas interagir avec les gens du passé. Mais qu’arrivera-t’il si Cléo-fantôme rencontre Cléo-vivant ?
Je ne veux même pas l’imaginer !!!!

Cette fois, je n’ai pas attendu dix-huit mois pour lire la suite et cela a rendu cette lecture bien plus agréable. Je n’avais aucun trou de mémoire quant aux personnages et cela m’a permis de lire la tête libre et légère.

A la fin du troisième tome, Cléo a disparu. Il est retourné en 1903. Du coup, Zoélie et Baptiste en font de même avec l’aide d’Ange. Pour que leur ami fantôme reviennent parmi les vivants, ils doivent l’empêcher de manger la pain empoisonné qui l’a tué. S’ils réussissent leur mission, ils pourront revenir avec un Cléo qui est à nouveau vivant.
L’auteure donne une explication que j’avais trouvée assez confuse sur cette “résurrection” possible, dans le tome précédent ; dans celui-ci, elle redonne quasiment le même éclaircissement, sauf que cette fois, je me suis basée sur mes connaissances du multiverse pour mieux comprendre et accepter le fait que même si Cléo ne meurt pas en 1903, cela n’aura pas d’incidence sur l’époque de Zoélie puisque l’histoire est déjà écrite… c’est là qu’entre en jeu les continuum espace temps parallèle…

Jusqu’à présent, j’avais du mal à me faire une réelle idée sur Baptiste, finalement, je l’aime bien au même titre que Cléo et Zoélie. Quant à Ange, elle a tout pour être sympathique, pourtant, une petite voix me dit tout au fond de moi que je ne dois pas me fier aux apparences et m’en méfier. On verra si mon intuition est bonne ou pas.
J’ai adoré cette lecture, c’était rapide et frais. J’attends avec beaucoup d’impatience la sortie du cinquième tome.

Challenge Coupe des 4 maisons :
6ème année : Duel de sorciers
– finir deux romans d’une même saga (+ Zoélie tome 3) – 60 points

35 kilos d’espoir – Anna Gavalda

Titre: 35 kilos d’espoir
Auteur: Anna Gavalda
Éditeur: Bayard poche
Nombre de pages: 111
Quatrième de couvertureGrégoire déteste l’école, si fort qu’en sixième il a déjà redoublé deux fois. Le seul endroit qu’il aime, son refuge, c’est le cabanon de son grand-père Léon, avec qui il passe des heures à bricoler.
Quand Grégoire est renvoyé du collège, pourtant, Léon est furieux. II renonce à consoler son petit-fils et lui refuse sa protection. II est temps, peut-être, que Grégoire accepte de grandir…

J’ai acheté ce livre parce que ma fille l’a lu l’an dernier au CM1 et elle avait beaucoup aimé. De mon côté, je l’avais vaguement feuilleté sans avoir le temps de me pencher davantage dessus, donc quand je l’ai trouvé d’occasion, je n’ai pas hésité une seule seconde à le prendre.
J’ai été plutôt surprise par cette lecture… agréablement surprise. Je m’attendais à ce qu’il soit un peu plus gai, plus léger.

Grégoire rencontre énormément de difficultés à l’école, principalement parce qu’il déteste cela, donc il ne fait aucun effort, est rapidement découragé à la moindre difficulté. Il est plus manuel qu’intellectuel, le souci est qu’aucune des filières susceptibles de l’intéressé ne sont disponible à cet âge-là. De plus, les relations entre ses parents sont tendus, ils cherchent le moindre prétexte pour se disputer. Seul son grand-père est son allié… jusqu’à un certain point.

J’ai beaucoup aimé le personnage principal, il est totalement perdu dans le cursus scolaire traditionnel qu’il subit et on ne peut pas s’empêcher de s’y attacher. J’ai trouvé que ce qu’il vit est très réaliste. Combien d’élèves se retrouvent dans sa situation : à ne pas savoir quoi faire plus tard, à ne pas se sentir à l’aise dans l’école classique ?
Je me suis en partie reconnue dans le personnage de Grégoire, j’ai reconnu un peu de mes enfants également. C’est peut-être la raison pour laquelle j’ai tant aimé cette lecture.
C’est un coup de cœur pour ce roman.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : J.K. Rowling
(2nde validation) – finir un livre lors de la journée nationale du livre (23 avril 2018) – 25 points

La secte des égoïstes – Eric-Emmanuel Schmitt

Titre: La secte des égoïstes
Auteur: Eric-Emmanuel Schmitt
Éditeur: Le livre de poche
Nombre de pages: 125
Quatrième de couvertureA la Bibliothèque nationale, un chercheur découvre la trace d’un inconnu, Gaspard Languenhaert, homme du XVIIIe siècle, qui soutint la philosophie ” égoïste “. Selon lui, le monde extérieur n’a aucune réalité et la vie n’est qu’un songe. Intrigué, le chercheur part à la découverte d’éventuels documents. Mystérieusement, toutes les pistes tournent court. Conspiration ? Malédiction ? La logique devient folle, cette enquête l’emmène au fond de lui-même, emportant le lecteur avec lui dans des vertiges hallucinants.

J’avais grandement envie d’une lecture rapide et agréable, je pensais qu’en choisissant un roman d’Eric-Emmanuel Schmitt, c’était gagné puisque jusqu’à présent, j’ai adoré tous ceux que j’ai lu de cet auteur… tous, sauf celui-ci.

Habituellement, j’aime faire un petit résumé de l’histoire, mais là, ça va être très compliqué parce que ça part dans tous les sens… c’est du moins la sensation que j’ai eue.
Dans un premier temps, on suit le narrateur : il passe beaucoup de temps à faire des recherches à la Bibliothèque nationale, jusqu’au jour ou, pour faire comme tout le monde et essayer de se détendre, il tombe sur la description d’une philosophie égoïste enseignée par un certain Gaspard Languenhaert. A partir de ce moment, il est obnubilé par le personnage et mène des recherches pour en découvrir davantage sur lui.
On a droit à quantité de textes relatant les apparitions publiques de Gaspard, son ascension dans la société mondaine parisienne puis sa déchéance et son retour à la vie normale.

J’ai détesté cette lecture. Je me suis grandement ennuyée. Et je n’ai pas réussi à accrocher ni aux personnages, ni à l’histoire… peut-être est-ce la trame du récit qui m’a posée problème, je l’ignore, en tout cas, c’est loin d’être ce que j’attendais. Dommage.

Challenge Coupe des 4 maisons :
5ème année : J.K. Rowling
– finir un livre lors de la journée nationale du livre (23 avril 2018) – 50 points