Flying witch, tome 1 – Chihiro Ishizuka

Titre: Flying witch, tome 1
Auteur: Chihiro Ishizuka
Éditeur: Nobi nobi !
Nombre de pages: 158
Quatrième de couvertureÀ son entrée au lycée, la jeune Makoto quitte la région de Tokyo pour le nord-est du Japon. Hébergée chez ses cousins Kei et Chinatsu, elle découvre les petits plaisirs d’une vie plus proche de la nature, où le temps semble s’écouler plus doucement. Mais le quotidien à la campagne ne s’annonce pas de tout repos pour autant, car Makoto est aussi une apprentie sorcière un peu étourdie !

Ça fait un moment que je vois ce manga à ma librairie et j’hésitais grandement à me le prendre, parce que le titre aussi bien que la couverture me bottaient – oui, depuis quelques années, je suis attirée par le monde des sorcières et de plus en plus.
Donc quand je l’ai vu disponible à la bibliothèque, ni une ni deux, je l’ai emprunté.

L’histoire est assez simple : Makoto est une jeune sorcière et comme le veut la tradition, à partir de leur quinze ans, elles doivent apprendre à vivre dans le monde réel et décider si elles veulent rester sorcières ou devenir simples humaines. L’héroïne va donc vivre, avec son familier Chito, dans la famille de son cousin germain.

J’ai toute de suite accroché aux dessins, le character design des personnages m’a beaucoup plu. Je les ai trouvés à la fois simples dans les visages et leurs expressions et en même temps détaillés du moins en ce qui concerne les habits notamment dans les motifs des tissus mais aussi dans certains décors qui sont très beaux mais malheureusement peu nombreux.
Cette simplicité rend les illustrations belles.
Par contre, les postures que prennent parfois les personnages m’ont dérangée. Je les ai trouvées étranges et j’ai eu du mal à mettre le doigt sur ce qui me gênait. Finalement, après avoir pris du recul, j’ai réussi à déterminer ce qui n’allait pas : quand les protagonistes sont en action, ils sont mous. Dans leur façon d’être, ils sont mous.
Du coup, le rythme pèche vachement… on a droit à des tranches de vie parfaitement normales et même les événements incongrus sont racontés de manière plate… par exemple, quand le chien que nargue Chito parvient à se libérer pour courir après Makoto et son familier, à aucun moment je n’ai eu peur ou je n’ai été stressée. C’était très mou tout ça.

Sans compter que pour une sorcière, Makoto se montre bien frileuse : elle volette au vu et au su de tous, une fois… et par la suite, pas de magie avant le dernier chapitre et encore… dommage !
Bref, ce manga ne m’a pas fait vibrer l’ombre d’un instant. C’est une lecture qui m’a laissée indifférente.

Histoires des Maori, un peuple d’Océanie – Claire Merleau-Ponty & Cécile Mozziconacci

Titre: Histoires des Maori, un peuple d’Océanie
Auteures: Claire Merleau-Ponty & Cécile Mozziconacci
Illustratrice: Joëlle Jolivet
Éditeur: Actes Sud
Nombre de pages: 68
Quatrième de couvertureIl y a mille ans, les Maoris sont venus de Polynésie en pirogue pour s’installer en Nouvelle-Zélande. Malgré la colonisation anglaise, préserver leur culture, leurs rites, qui se perpétuent à travers la fameuse dans de l’équipe des All Blacks, le haka.
Ces contes, recueillis par George Grey, qui fut gouverneur de Nouvelle-Zélande, évoquent la vie d’un peuple qui honore aujourd’hui encore ses divins ancêtres et leurs exploits : le facétieux demi-dieu Maui qui a dompté le soleil et pêché les îles qui forment la Nouvelle-Zélande ; Rangi le Ciel, et Papa la Terre, dieux des origines, séparés pour donner naissance au jour…
Des histoires fabuleuses, souvent drôles, qui font découvrir une civilisation aux traditions très vivantes que les Maori on su concilier avec la vie moderne, fidèles à ce proverbe : « Le passé est devant nous pour nous guider et le futur est derrière nous ! »

J’ai choisi ce livre par curiosité, non pas par hasard, mais vraiment parce que les contes issus de la culture maori m’intéressaient, puisque je n’en connaissais rien… enfin, vaguement ce qui en est révélé dans le film Vaïana.

Ce recueil contient dix contes parmi les plus populaires.
On commence par le commencement avec le mythe de la création du monde avec les deux divinités principales et leurs six enfants.
On poursuit avec plusieurs récits mettant en scène le demi-dieu Maui.
Puis plusieurs histoires développent l’importance de la nature.
Les dieux mais aussi les autres personnages m’ont laissée indifférente. Le seul qui m’a fait de l’effet, c’est Maui… mais je l’ai détesté. Son côté farceur, à continuellement jouer des mauvais tours à tout le monde, m’a saoulée.

Les contes étaient sympathiques mais racontés de manière sommaire… ou pas loin. Il y a deux choses qui ont fait que cette lecture m’ait plu.
La première est que, tout au long du récit, des références culturelles sont subtilement insérées.
En second point, ce sont les annotations en rapport avec des détails précis qui les replaçaient dans l’époque, et dans la civilisation maori. J’ai adoré découvrir ces éléments, ça ajoute énormément aux contes.

Dans l’ensemble, j’ai bien aimé cette lecture. Elle s’est laissée lire.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Défense contre les forces du mal : Danse endiablée (5ème année) – Des dieux ou des démons sont présent dans l’histoire – 50 points

Peggy Sue et les fantômes, tome 01 : Le jour du chien bleu – Serge Brussolo

Titre: Le jour du chien bleu
Saga: Peggy Sue et les fantômes, tome 01
Auteur: Serge Brussolo
Éditeur: POCKET Junior
Nombre de pages: 286
Quatrième de couverture: Dans le monde de Peggy Sue, tout n’est pas comme chez nous. D’abord, il y a ces fantômes, les Invisibles, qu’elle semble seule à être capable de voir. Comme ils le savent, eux n’arrêtent pas de lui créer des ennuis et cherchent à tout prix à l’éliminer. Mais c’est sans compter sur ses lunettes magiques et sur la protection que lui assure la bonne fée Azéna. Seulement cela ne fait pas tout, les Invisibles sont très forts (ils prétendent être à l’origine du monde) et leur seul objectif est de s’amuser avec les hommes pour les détruire comme ils ont fait disparaître les dinosaures, il y a plusieurs milliards d’années. Face à eux Peggy Sue est seule et ne peut compter que sur son courage et son intelligence. Heureusement qu’elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot !

En commençant cette lecture, je m’attendais à un roman gentillet à la Casper avec un fantôme sympathique et quelques uns plus vilains qui jouent des tours pendables… avec Peggy Sue et les fantômes, on en est très loin.

C’est une adolescente de 14 ans qui voit ce qu’elle appelle les Invisibles, des espèces de fantômes plus ou moins tangibles qui, pour tuer l’ennui, s’amusent à mettre la vie des humains en danger. Ils n’apprécient pas le fait que Peggy Sue puisse les espionner à son gré, surtout que son regard peut leur faire mal, pouvoir qui est amplifié grâce à ses lunettes de vue très spéciales. Donc ils tentent de se débarrasser de la demoiselle mais comme ils n’y arrivent pas, ils la tourmentent.
Cela se passe mal à chaque fois et la mère de Peggy Sue se voit contrainte de déménager avec ses deux filles pour échapper aux qu’en-dira-t-on. Elles arrivent à Point Bluff et là, les choses commencent à se tasser pour l’héroïne.

Comme je l’ai laissé supposer en début de chronique, j’ai trouvé les fantômes aussi virulents que violents. Je les ai détestés, ils sont fourbes, manipulateurs et particulièrement vils.
Le personnage de Peggy Sue m’a ennuyée. Elle est fade et inintéressante. Elle est d’une passivité affligeante ce qui m’a énervée plus d’une fois et a rendu parfois l’avancée de l’histoire laborieuse.
Par contre, j’ai bien aimé les amis qu’elle se fait à Point Bluff : Sonia, Dudley et Mike. Ils sont pas mal présents au début puis de moins en moins, c’est dommage.
Enfin, j’ai détesté le chien bleu – je ne parviens même pas à me souvenir du nom qu’il a… un truc genre Stuart Kelk’chose. C’est un fat doublé d’un imbécile.

Un avis en demi-teinte en ce qui me concerne : le début et la fin sont passionnantes. Par contre, le milieu est bourré de longueur : y a facilement une centaine de pages inutiles… que ce soit pour le déroulement de l’histoire (ça tourne en rond) ou pour la compréhension du lecteur (des explications sont rapidement données mais beaucoup de passages se répètent avec des protagonistes différents – peut-être pour être sûr qu’on ait compris que ça pue pour eux au cas où ça nous aurait échappé).
À la limite de la déception pour cette lecture qui s’annonçait étonnamment sombre.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Divination : Trelawney (6ème année) – Un livre dont le héros porte des lunettes – 60 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Frissonnant – Le fantôme de l’opéra :
Fantômes, esprits, possessions

Mercy Thompson, tome 07 : La morsure du givre – Patricia Briggs

Titre: La morsure du givre
Saga: Mercy Thompson, tome 07
Auteur: Patricia Briggs
Éditeur: Milady
Nombre de pages: 400
Quatrième de couverturePour Mercy Thompson, mariée depuis peu à Adam Hauptman, charismatique Alpha de la meute locale, Thanksgiving aurait dû être une fête paisible en famille. Elle était loin d’imaginer que faire du shopping avec sa belle-fille Jesse risquait de virer au cauchemar. Et pourtant, lorsqu’elle ne parvient pas à joindre Adam par téléphone, ni aucun membre de la meute, la jeune femme sait que tous ceux qu’elle aime courent un grave danger. Aidée par des alliés improbables, Mercy va devoir une fois de plus voler au secours des siens.

Cela fait un moment que je désirais reprendre cette saga, mais je n’avais jamais le temps, principalement parce que j’ai toujours autre chose à lire. Cela fait plus de deux ans que j’ai lu le sixième… je n’en reviens pas. Je ne peux même pas dire que c’est particulièrement étonnant au final parce qu’au fil des pages et des souvenirs évoqués dans ce tome, ma mémoire a eu beaucoup de difficultés à s’y retrouver. Et ce septième tome contient une tripotée de références aux volumes précédents : il y en a d’ailleurs tellement que l’auteure n’est revenue que superficiellement sur chacun.

J’ai eu du mal à accrocher à La morsure du givre. J’ai trouvé que le rythme pêchait, encore plus que dans le précédent.
Mercy et Jesse vont faire du shopping le jour du Black Friday. Pendant ce temps, la meute d’Adam est attaquée et capturée. Mercy va donc tout faire pour protéger sa belle-fille et essayer de sauver les siens. Avant la moitié, cet enlèvement est résolu et ça devient un peu plat, puis interviennent d’autres types d’agresseurs qui relancent l’action puis ça se calme avant le grand final.
J’ai vraiment eu l’impression d’être sur des montagnes russes et je déteste ça.

Par contre, j’ai adoré retrouver Asil, le loup-garou fou appartenant à la meute du Marrok… je ne le connais pas de la saga Mercy Thompson, je l’ai découvert dans le spin off Alpha & Oméga – j’ai d’ailleurs mis du temps à me souvenir d’où je le connaissais. J’ai aimé le découvrir dans un autre contexte, et je l’ai trouvé un peu moins fou qu’attendu.
Je n’ai pas été déçue par ce septième tome parce qu’il est quand même mieux que le précédent, mais je n’ai pas non plus adoré comme pour d’autre. Ce fut une bonne lecture, sans plus.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Métamorphose : Animagus (4ème année) – Un livre dans lequel l’un des personnages est un métamorphe – 40 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Enchanteur – Les métamorphoses :
Transformation / Hybride / Animalité

Kami, tome 2 : Jinx – Jean-Gaël Deschard & Juliette Fournier

Titre: Jinx
Saga: Kami, tome 2
Scénario & dessins: Jean-Gaël Deschard & Juliette Fournier
Éditeur: Jungle !
Nombre de pages: 64
Quatrième de couvertureJinx rend visite à Nura pour lui transmettre la convocation de leur maître. Cependant Nura hésite, préoccupée par l’état de Belsem.

Ce second tome est la suite directe du premier. Nura est rentrée au temple de Belsem avec Gandjah. Elle s’occupe du mieux qu’elle peut de sa divinité jusqu’au jour où son amie Jinx, prêtresse également, vient la chercher afin qu’elles se rendent toutes deux chez leur maître. Cela officialisera définitivement leur statut, comme le veut la coutume. Une fois arrivées à la Ville-Nouvelle, Nura se découvre la vie des divinités au sein de la cité.

J’avais râlé sur la robe de Nura lors de ma chronique du premier, avec raison, celle de Jinx est quand même plus sobre et plus habillée… peut-être que ce détail m’a moins embêtée parce que la nouvelle venue a une carrure plus masculine. Il fallait bien que j’aborde ce sujet puisque je m’étais posée la question du code vestimentaire des prêtresses.

J’ai trouvé que les décors étaient bien plus beaux et plus détaillés que dans le premier. La présence du Kami-line apporte un contraste qui les rend tellement plus impressionnants que ce qu’ils auraient été autrement.
La Ville-Nouvelle nous plonge davantage dans l’univers. On découvre la manière dont les divinités sont traitées au sein de la cité, ça reste une esquisse mais c’est déjà ça. Si on ne voit pas directement l’horreur de leur condition, on la devine aisément.

Les personnages sont aussi attachants que dans le précédent.
Suite à l’événement final du premier, Belsem a une nouvelle apparence au début, il est trop mignon. Par contre, on ne le voit quasiment pas : un peu au début et à la fin. C’est dommage parce que je l’aime beaucoup et j’adore la relation qu’il entretient avec Nura. La prêtresse est tout aussi sympathique, j’aurais aimé en savoir davantage sur son passé ce qui n’est pas le cas. Dommage.
Je ne savais pas trop que penser de Jinx et cette sensation est restée jusqu’à la fin. Par contre, son supérieur est vraiment grave… complètement tordu et mythomane de surcroît. Il représente tout ce qui est détestable dans le capitalisme.

C’est un coup de cœur pour ce second tome. Je l’ai nettement préféré au premier, principalement dû à l’approfondissement de l’univers. Ma grande m’a tout de suite demandé si le troisième était sorti… Ce n’est pas le cas et d’après mes recherches internet, il n’est pas prévu… dommage 🙁