Yamada Kun & the 7 witches, tome 04 – Miki Yoshikawa

Titre: Yamada Kun & the 7 witches, tome 04
Auteur: Miki Yoshikawa
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 192
Quatrième de couvertureYamada s’est planté aux rattrapages !
Pas le choix, il doit suivre des cours d’été… Tombés sous son pouvoir de séduction, Miyamura et Ito continuent de le harceler. Décidément, les vacances risquent d’être infernales pour notre héros ! Pour l’aider, Urara accepte d’échanger son corps avec lui.
Mais c’est le moment que choisit Meiko Otsuka pour tenter une approche frontale…

Je continue d’avancer dans cette saga, les empruntant toujours à la médiathèque.
À la fin du tome précédent, on a enfin découvert le rapport avec le titre, les sept sorcières. Yamada en a déjà trouvé deux et à la fin du trois, il est évident que la troisième est Meiko Ôtsuka. Les membres du club de paranormal passe un moment à chercher en quoi consiste le pouvoir de la jeune fille, avant de s’amuser avec.
Je pensais que ce volume tournerait davantage autour de la recherche du second livre listant les capacités des sept sorcières, mais étonnamment, cela passe au second plan.

J’ai bien aimé ce quatrième tome, étant donné que les personnages sont en vacances, si ce n’est Yamada qui doit se farcir les cours de rattrapage, ça avait un goût de repos, c’était dépaysant à souhait.
Les illustrations sont toujours aussi chouettes, certaines plus belles que d’autres ; les plus travaillées étant, bien entendu, les filles en maillot de bain, dans des poses sexy et dans des situations parfois embarrassantes. Ça aurait pu me déranger, mais ce n’est pas le cas parce que déjà, le ton est donné depuis le début, et que Yamada n’est pas non plus épargné : il vit des moments troublants surtout quand Miyamura et Miyabi Itô, sous le charme du pouvoir d’Odagiri, se collent outrageusement à lui. Je ne peux pas m’empêcher d’en sourire.
J’ai passé un excellent moment, j’ai adoré cette lecture.

Le récital de piano – Akiko Miyakoshi

Titre: Le récital de piano
Auteur: Akiko Miyakoshi
Éditeur: Kaléidoscope
Nombre de pages: 40
Quatrième de couvertureC’est aujourd’hui le premier récital de Momoko… et la fillette n’en mène pas large. En attendant son tour, elle se répète : « Ça va aller, ça va aller. »
Mais il lui faut d’abord oublier son trac… Quoi ? Il y a une troupe de souris dans les coulisses ? Qui ont, elles aussi, le trac ?
A partir de 5 ans.

J’ai choisi cet album pour deux raisons :
le titre cadrait bien avec le thème du mois
les illustrations à l’intérieur m’ont plu. Je les ai trouvées douces, et ce, malgré le contraste du noir et blanc qui peut rendre les dessins durs et les rares couleurs qui les soulignent de manière plus ou moins vives.
Par contre, la couverture m’a fait hésiter, principalement parce que je trouve que la gamine dessus fait peur avec son sourire de psychopathe.

L’histoire est simple mais sympathique :
Momoko doit jouer du piano lors de son premier récital. Elle est stressée et se répète en boucle que “ça va aller”, jusqu’à ce qu’une petite voix l’interpelle. C’est une petite souris qui l’invite au spectacle que les siens organisent. La fillette la suit à travers une porte minuscule.

Le thème de cet album est poétique, malheureusement, les textes manquent foncièrement de poésie, ils sont très terre à terre… cette lecture m’a quand même laissé une étrange sensation de légèreté, entre rêve et réalité.
Chaque fois qu’on le lit, les enfants regardent attentivement les images et attendent la suite, comme si l’histoire allait changer une fois la page tournée, je trouve leu réaction assez déroutante.
J’ai bien aimé cet album, il est loin d’être passionnant, mais il est plein de douceur et incite à la rêverie.

La couleur des sentiments – Kathryn Stockett

Titre: La couleur des sentiments
Auteur: Kathryn Stockett
Éditeur: Jacqueline Chambon
Format: Ebook
Nombre de pages: 525
Quatrième de couverture: Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s’occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L’insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s’enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s’exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu’on n’a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l’ont congédiée.
Mais Skeeter, la fille des Phelan, n’est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s’acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l’a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot.
Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

Cette année, je participe au challenge Livra’deux pour Pal’Addict de février à avril. Ma binômette, LoudieBouh, m’avait choisi 3 livres dans ma PàL et j’ai opté pour celui-ci parce que cela fait très longtemps que je voulais le lire et voir s’il était aussi bien que ce qu’en disait les critiques et en effet, c’est le cas !
Si j’ai mis un peu plus d’une semaine à lire la première moitié du roman, dû comme d’habitude à un emploi du temps bien trop chargé, j’ai pris le temps de dévorer la seconde moitié dimanche… Comme quoi, être malade a des avantages.

L’histoire se passe à Jackson, Mississippi, dans les années 60, période bien connue aux Etats-Unis pour la ségrégation, les marches de Martin Luther King, les crimes impunis envers les noirs, les injustices dans le sud, etc.
On suit trois héroïnes :
Aibileen est noire, elle travaille depuis des années en tant que bonne, et depuis quelques mois dans une modeste famille blanche. Elle s’occupe autant des enfants que du ménage et est très attachée à Mae Mobley, fillette de deux ans que sa mère délaisse.
Sa meilleure amie, Minny, est beaucoup moins “docile”. Elle est grande gueule et se montre insolente avec ses patronnes. Quand Mrs Walters, sa patronne, doit partir en maison de retraite, sa fille Hilly prend la domestique en grippe et lui fait mauvaise presse parmi ses amies. Impossible dans ces conditions de retrouver du travail.
Miss Skeeter est une blanche qui rêve de devenir écrivain. Elle tente sa chance auprès de maisons d’édition et de journaux, mais étant une jeune femme sans expérience de surcroît, c’est difficile. Suivant les conseils d’une éditrice, elle se lance dans un projet délicat : raconter la vie des bonnes dans le Mississippi grâce à des témoignages. Malheureusement, les choses étant ce qu’elles sont, elle a du mal à trouver des volontaires.

Les personnages sont particulièrement attachants. J’ai autant aimé les trois héroïnes que certains personnages secondaires comme miss Celia qui passe pour folle alors que c’est surtout une originale. J’adore cette bonne femme, autant que la relation qu’elle entretient avec son mari – pourtant, ce n’était pas gagné au début – et je regrette presque qu’elle n’ait pas été plus présente.
Cette histoire m’a captivée, autant grâce aux personnages qu’en raison des événements tragiques décrits au fil des pages. Tout du long, j’ai tremblé pour chacun, que ce soit lorsqu’Abaileen rentre seule après une soirée baby-sitting, quand Skeeter se rend dans le quartier noir ou quand Minny travaille en cachette dans la maison de miss Celia. L’atmosphère est oppressante et on ne sait jamais ce qui va arriver parce qu’il peut se passer n’importe quoi et les racistes peuvent agir impunément, comme ce qu’a subi Robert, le petit-fils de Louvenia.

Je me suis tellement plongée dans cette histoire entêtante que je vais avoir du mal à passer à autre chose.
C’est un coup de cœur pour cette lecture et j’ai hâte de découvrir le film.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Ombrage (Défense contre le forces du mal – 4ème année) – Un livre qui traite de racisme ou d’homophobie – 40 points

 

Le rat musicien – Sara

Titre: Le rat musicien
Auteur: Sara
Éditeur: Circonflexe
Nombre de pages: 30
Quatrième de couvertureLassé de sa condition de bête traquée, un rat fait la connaissance de Camille (Saint-Saëns), l’homme qui a donné aux animaux le goût de la musique.

Cet album a été mon dernier choix parmi ceux empruntés à la médiathèque. J’ai mis du temps à trouver dans tous les bacs un livre qui correspondait au thème du mois sur la musique, mais quand j’ai vu ce livre, je l’ai pris sans hésiter et sans même savoir de quoi il retournait.

Camille est un rat. Il vit dans la cave jusqu’au jour où il remonte dans l’espoir de rencontrer celui dont il porte le nom. Il entre dans une pièce et y trouve des instruments de musique.
J’ignorais totalement qui était l’homme dont le rat porte le nom. Dans le mini préambule, il est dit que c’est Camille Saint Saëns, pianiste et compositeur, auteur du Carnaval des animaux… C’était déjà un peu plus parlant. Mais la curiosité m’a poussée à aller plus loin dans mes recherches et à découvrir ses œuvres musicales.
Jusqu’à présent, je l’ai lu en mettant un fond sonore de contrebasse, mais ça déconnait quand le piano intervenait dans le récit. J’ai fini par lire cet album en écoutant le Carnaval des animaux et c’était beaucoup mieux au niveau du rythme musical autant que conté.

Les illustrations sont faites en collage. C’est spécial mais suffisamment bien fait pour qu’on comprenne de quoi il retourne. J’aime particulièrement la contrebasse, ses contours déchirés me fascinent.
Par contre, l’histoire me laisse perplexe. Il ne s’y passe rien. Ça s’est laissé lire, sans plus.

L’homme au violon – Kathy Stinson & Dušan Petričić

Titre: L’homme au violon
Texte: Kathy Stinson
Illustrations: Dušan Petričić
Éditeur: L’école des loisirs
Nombre de pages: 32
Quatrième de couvertureUn matin de janvier 2007, l’un des plus grands violonistes de notre temps, Joshua Bell, est descendu dans le métro pour y donner un concert. La veille encore, il se produisait à guichets fermés. Mais, dans la station de métro, plus d’un millier de voyageurs l’entendront jouer et ils ne seront que sept à l’écouter vraiment, essentiellement des enfants…

J’ai emprunté cet album pour le mois de mars sur le thème de la musique.
J’avais vaguement regardé l’intérieur : les dessins passaient bien, les textes n’étaient pas trop longs.

Dylan est un petit garçon attentif à ce qui l’entoure tandis que sa mère est toujours trop occupée pour remarquer quoique ce soit. Un vendredi de janvier, ils traversent les couloirs du métro et l’enfant est subjugué par la musique jouée au violon par un inconnu. Dylan aimerait l’écouter davantage, mais sa mère le traîne sans plus attendre.

Les dessins sont assez classiques. Ce qui les rend particuliers, c’est le choix de la colorisation : tout est en noir et blanc excepté Dylan, sa mère et les détails que l’enfant remarque comme la musique qui “vole et virevolte autour des grappes de gens” ou comme le violoniste. J’ai bien aimé ce contraste.
Cette histoire a pour base un évènement réel. Cet homme au violon, c’est Joshua Bell, célèbre violoniste. En janvier 2007, il a joué incognito dans une station de métro de Washington et peu se sont arrêtés pour l’écouter. On trouve d’ailleurs sa prestation sur youtube et je la lance chaque fois que je lis cet album aux enfants, cela rajoute du cachet à l’histoire.

J’ai bien aimé cette histoire qui nous rappelle, à nous les adultes , qu’à force de courir partout et tout le temps, on passe à côté de merveilleux moments.