Guillaume et Mousse : Une journée en mer – Jean-François Barbier

Titre: Une journée en mer
Saga: Guillaume et Mousse
Auteur: Jean-François Barbier
Éditeur: Le Patio
Nombre de pages: 20
Quatrième de couverture:
Connaissez-vous les cueilleurs de rosée, la machine à réparer la mer et les tailleurs de vagues ?
Savez-vous qu’à midi la mer s’immobilise pour permettre aux sirènes de raconter des histoires ?
Dans le monde de Guillaume et Mousse, ce sont là des phénomènes des plus courants…

A priori, cet album fait parti d’une série : Guillaume et Mousse. C’est le premier que je lis et j’ai adoré.

Guillaume semble être un farfadet ou une créature du genre, à la façon des Minipouss. Avec son chat Mousse, il décident d’aller passer une journée à la mer.
C’est l’occasion de découvrir leur univers : les cueilleurs de rosée, la grande machine à tisser la mer, etc.
Ils prennent leur bateau et s’amusent jusqu’à ce que l’eau s’immobilise. Le moment semble bien choisi pour prendre le temps d’engloutir leur pique-nique avant la sieste. Quand le roulis reprend, leur embarcation déchire le tissu de la mer, ils ne sont heureusement pas laissé dans la panade.

J’ai trouvé le peu que j’ai vu de cet univers original et pour moi, c’est le gros point fort de cet album. On n’a pas trop l’occasion de s’attacher aux personnages parce qu’on les découvre plus par leurs actions que par leur caractère.
Pour les dessins, je suis partagée : je les ai trouvés jolis, mais un tantinet vieillots. Les couleurs m’ont plu, mais elles font jaunies… Est-ce un fait exprès ou le papier ? Je ne saurais dire.

J’ai adoré cette histoire, il manquait un je ne sais quoi pour que ce soit un coup de cœur.

La roulotte de Zoé – Claude Clément & Magali Dulain

Titre: La roulotte de Zoé
Auteur: Claude Clément & Magali Dulain
Éditeur: Éditions des éléphants
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture: Il était une fois une petite fermière qui, après avoir été chassée de sa maison, s’aménage un douillet chez soi dans une petite roulotte de bois. Elle vit là avec sa chevrette et son chat, jusqu’à ce que frappent à la porte un écureuil, une petite poule, un vieux cheval… La petite bonne femme ouvre chaque fois ses bras et son cœur. À chaque nouvel arrivant, on se serre un peu, mais on est plus heureux…

J’ai choisi cet album dans le cadre du mois sur le thème des véhicules. Je cherchais des lectures qui sortaient de l’ordinaire, qui soit différent des traditionnelles voitures, camions et autres. La roulotte cadrait tout à fait : une maison qu’on peut utiliser comme véhicule, et c’est le cas ici.

Zoé vit avec sa chevrette et son chat dans une petite maison. Quand des industriels débarquent pour implanter des routes commerciales, elle ne voit d’autres solutions que de quitter les lieux, accompagnée de ses animaux. Mais peu lui importe “du moment qu’ils sont tous les trois” .
Après une saison d’errance dans les bois, ils trouvent une roulotte abandonné et s’y installent. Ils seront “presque bien tous les trois“.
Ils sont rejoints au fil des pages par d’autres animaux et construisent un foyer dans la roulotte car “des cœurs unis dans un cabas créent du bonheur où que ce soit…

J’ai beaucoup aimé les illustrations. Je ne saurais pas dire en quoi ni pourquoi elles m’ont tellement tellement plu, mais j’ai bien accroché.
Le thème est sympathique,réconfortant et tout doux, je pense qu’il plaît bien aux tout-petits que je garde parce qu’ils se sont montrés calmes et attentifs au récit, ainsi, quand la roulotte s’est mise à se déplacer, ça les a fascinés… Mais pas autant que l’otarie au nez rouge et à la culotte.

Le texte me laisse cependant perplexe… Parfois, des passages entiers riment à chaque ponctuation, ce qui est plaisant et rythme le récit, mais parfois rien sur une ou deux phrases. Ça donne une sensation bancale assez désagréable et qui casse la cadence de lecture.
J’ai bien aimé cette histoire et je prends plaisir à la relire quand je peux.

Nouvelles pour Meroa – Nelly Topscher, Christian Guillerme & Emmanuel Starck

Titre: Nouvelles pour Meroa
Auteur: Nelly Topscher, Christian Guillerme & Emmanuel Starck
Éditeur: Art en mots
Nombre de pages: 70
Quatrième de couverture: Trois auteur(e)s aimant l’étrange, le fantastique et l’écriture noire ont répondu, sans hésiter, à l’appel de texte en faveur de Meroa.
Venez à la rencontre d’un Codex étrange, d’une offre d’emploi particulière, d’un spectre sur fond d’enquête et d’autres textes originaux.
Entrez, sans crainte, dans le monde de ces 3 auteur(e)s de Art En Mots Éditions.

Avant tout, je remercie Art en mots éditions ainsi que l’auteure Nelly Topscher qui m’a proposé ce recueil en partenariat. Ce fut une découverte fort sympathique.
C’est un recueil écrit par 3 auteurs. Je m’attendais donc à y trouver 3 nouvelles. Ben non, il y a 9 histoires en tout et pour tout. Ce recueil est vendu au profit de l’association togolaise Meroa ayant différents domaines d’intervention, allant de l’organisation et la santé communautaire à la protectio de l’environnement, etc. On trouve d’ailleurs tous les détails dans la préface de ce recueil.

Le codex Mathers – Christian Guillerme
Le héros achète sur internet un vieux livre pour un prix dérisoire. Lorsqu’il le reçoit, la couverture de style grimoire est semblable à la description, mais l’intérieur contient des glyphes illisibles. En le rangeant dans sa bibliothèque, un papier en tombe, cela pourrait être la clé de décryptage du livre. Étant à la retraite, le personnage principal peut consacrer une journée entière à décoder les symboles. Il en tire des phrases sans queue ni tête et il en lit une à haute voix ! Quelle erreur !
Cette première nouvelle se lit très vite, j’ai quand même été un peu freinée par quelques maladresses dans les tournures de phrases. Malgré cela, j’ai été rapidement et avec un certain plaisir plongée dans l’ambiance, suffisamment pour que je la lise d’une traite avec une grosse envie de savoir ce que la simple phrase “Jaryakat a zem, Daryeet acza” allait provoquer comme catastrophe…

Poste à saisir – Emmanuel Starck
Le narrateur travaille depuis douze ans dans la même boîte. Une fois par an, un poste en Australie est disponible et chaque année, le personnage principal postule, en vain. Cette année ne change pas si ce n’est qu’il va se plaindre à son supérieur. Cela lui réussit, il a le boulot de ses rêves et doit partir le jour même.
Ça ne sent pas du tout le piège à plein nez, du tout…
Contrairement à la nouvelle précédente, l’accent est beaucoup moins mis sur l’ambiance parce que le récit est à la première personne et qu’on entre assez vite dans le vif du sujet, ce qui me va bien. Par contre, c’est une histoire trop courte à mon goût : elle finit là où elle aurait dû commencer, c’est frustrant parce que j’ai bien aimé et j’aurais apprécié que cela aille plus loin : qui sont ces 13 ? Quel est leur rôle ?

Comprendre – Nelly Topscher
Depuis que Frédéric est mort dans un accident de voiture, Florent est obsédé par cet événement. Il ne comprend pas comment son ami a pu faire une sortie de route dans un simple virage alors qu’il est coureur de rallyes en amateur. Il retourne donc sur les lieux.
Je mentirai si je disais que je ne m’attendais pas à la chute de cette nouvelle. Je l’ai trouvé un peu trop courte pour réussir à m’imprégner de l’ambiance.

Une fois par an – Emmanuel Starck
Alexia retrouve l’homme de sa vie une fois dans l’année, douze ans jour pour jour après leur première rencontre, au même lieu que la première fois où ils se sont aimés.
On se doute bien que, si les amoureux n’ont rendez-vous qu’une fois par an, ce n’est pas juste pour le plaisir. Une nouvelle plaisante, dommage que quelques indications au début nous donnent des indices sur lequel des deux est… Chut, évitons les spoilers. J’aurais préféré être dans le doute tout du long.

De l’autre côté – Nelly Topscher
Émilie se réveille un matin et trouve dans sa cuisine sa colocataire morte ainsi qu’un inconnu qui lui propose autant qu’il la pousse à se débarrasser des gens qu’elle déteste.
J‘ai beaucoup aimé cette nouvelle mais c’est surtout la chute qui m’a plu. Pour une fois, je n’ai pas cherché le piège, je me suis juste laissé bercer par le récit et c’était agréable.

De cujus de Christian Guillerme :
L’histoire d’un arbre en une seule page…
Au moins, j’aurais appris un nouveau mot : la dendrochronologie. À part ça, je ne sais pas trop quoi en penser… Je l’ai relu à deux reprises, mais pas moyen de m’en faire une idée précise.

Le don de Nelly Topscher :
Paris détruite par la guerre. Le narrateur erre dans les rues, évitant d’être pris à parti par les patrouilles. Il a le don de pouvoir distinguer l’ombre de la mort au dessus des gens. Quand il rentre dans son abri, sa femme lui apprend une terrible nouvelle.
Le décor est super bien planté, j’ai adoré le début de l’histoire qui m’a captivée, mais la fin est presque décevante. C’est dommage.

Guerre froide de Christian Guillerme :
La première et dernière bataille d’un soldat.
Cette nouvelle se déroule sur une seule page, ça peut paraître court mais pas du tout, j’ai trouvé le format parfait pour ce que l’auteur avait à en dire. Un thème et des mots forts. J’ai adoré.

Coumba de Nelly Topscher :
Coumba déambule dans le jardin des Tuileries, sous la pluie. Elle se remémore sa vie au Niger et la manière dont elle est arrivée en France.
J’ai adoré cette nouvelle. Je me suis rapidement attachée à la pauvre Nigérienne au passé misérable, me demandant tout le long comment elle avait pu atterrir dans ce jardin pluvieux. Une histoire très loin d’être un conte de fée.

En conclusion, j’ai bien aimé ce recueil, les textes sont variés et entrent dans plusieurs catégories que ce soit fantastique, roman sombre, etc. De quoi y trouver son bonheur.

Nicky Larson et le parfum de Cupidon

Titre: Nicky Larson et le parfum de Cupidon
Réalisateur: Philippe Lacheau
Casting: Philippe Lacheau, Elodie Fontan, Tarek Boudali, Julien Arruti, Kamel Guendfoud, etc.
Durée: 1h31
Genre: Comédie, action
Synopsis: Nicky Larson est le meilleur des gardes du corps, un détective privé hors-pair. Il est appelé pour une mission à hauts risques : récupérer le parfum de Cupidon, un parfum qui rendrait irrésistible celui qui l’utilise…

Pour son anniversaire, mon grand a voulu aller au cinéma. Je lui avais proposé Alita Battle Angel ou Nicky Larson. Après avoir vu les bandes annonces, il a préféré le second.
J’avoue que je redoutais grandement ce film. J’adorais le dessin animé aussi bien pour ses qualités que pour ses défauts, j’étais fan du manga dont j’ai d’ailleurs les trente-six tomes parus à l’époque chez J’ai Lu et j’aimais beaucoup le film de Jackie Chan que je trouvais très drôle et très décalé même si l’acteur asiatique ne correspondait pas du tout au personnage de Tsukasa Hojo.
Tout ça pour dire que le challenge était de taille pour Philippe Lacheau. Et contre toute attente, le pari est réussi, le film est une tuerie.

Je vais décortiquer ma critique en deux phases :
– avant le film
– après le film.
Habituellement, lorsque je prévois d’aller voir un film, j’évite tout ce qui pourrait orienter mon jugement, à part l’avis des potes mais là encore ça reste très superficiel. Pour Nicky Lardon, je n’ai pas réussi à rester une page blanche.

Premièrement, le titre “le parfum de Cupidon” est une des raisons qui m’a fait y aller à reculons : cela laissait présager une histoire neuneu. Pourtant, on ne peut pas reprocher ce choix puisque c’est le fil conducteur du film :
Nicky et Laura sont engagés pour protéger une mallette contenant le parfum de Cupidon, une sombre histoire d’ocytocine plus connu sous le terme d’hormone de l’amour un truc du genre, ainsi que l’antidote à ce filtre d’amour. Le héros étant dubitatif, leur employeur essaie le parfum sur lui et voilà notre tueur à gage qui en tombe progressivement amoureux (oui, c’est un mec et non une femme comme l’avait dit Laura à son acolyte, une des ruses récurrentes à la série originale pour leur permettre de survivre financièrement parlant). Manque de bol, Falcon alias Mammouth entre en jeu et vole la mallette avant que Nicky ne soit désenvoûté. Il a donc 48 heures pour la retrouver avant que l’effet ne soit permanent.
Le deuxième point noir pré-film pour moi a été la bande annonce que je trouve trompeuse. Je m’explique :
– Souvent, elle est censée révéler une bonne partie du film voire les meilleurs moments or là, elle n’est vraiment pas terrible ce qui me faisait redouter cette adaptation.
Je trouvais également que Philippe Lacheau ne le faisait pas dans le rôle : déjà il est légèrement plus petit que Laura et dans quasiment toutes les scènes que je voyais, il tirait une tronche qui l’enlaidissait… Nicky, c’est quand même le beau gosse par excellence.
– Je n’étais pas non plus convaincue par le peu que j’avais vu de la performance de Laura, mais je réservais tout de même mon avis.
– Quant à Poncho, je le trouvais trop présent dans les extraits et je ne comprenais pas ce qu’il foutait là.
J’avais quand même entendu des rumeurs qui me laissaient espérer que cette version de Nicky ne soit pas une grosse daube : entre autre que le réalisateur était fan du dessin animé et que l’acteur de Nicky s’était préparé et avait pris pas loin de 10kg de muscles pour entrer dans le personnage.

Et puis, j’ai vu le film et j’ai pleinement savouré. Toutes mes craintes se sont envolées.
Heureusement, la bande annonce est très loin de montrer les passages cultes et c’est vraiment le film dans son intégralité qui en jette.
Philippe Lacheau dans le personnage de Nicky est top, il parvient à jouer à merveille son rôle de beau gosse quand il faut. Et il a en effet sa “tête de con” quand il vire pervers, tout comme dans le manga.
Élodie Fontan le fait grave dans le rôle de Laura… Par contre, petit bémol sur sa robe finale qui ne lui va pas du tout, comme si elle n’était pas taillée pour elle. C’est dommage, c’est vraiment le seul costume qui pèche.
Quant à Poncho, il est moins présent au début que ce à quoi je m’attendais, un peu plus à la fin mais il est amené en douceur et ça passe super bien.
On retrouve bien entendu pas mal l’univers de Nicky Larson : les personnages secondaires comme Hélène, Mammouth, le corbeau.
Beaucoup de références à cet âge d’or des dessins animés japonais : la présence de Dorothée, des personnages d’autres animés, des phrases nous renvoyant à cet univers télévisuel avec lequel j’ai grandi (Club Dorothée et toutes les séries Ab qui tournaient autour). Je ne pouvais donc qu’apprécier.

La question qui se pose maintenant est : et pour ceux qui n’ont pas connu cette période ?
Je peux y répondre puisque c’est le cas de mes enfants avec qui on a été le voir. Ils n’ont forcément pas compris toutes les références, mais ça ne les a pas empêchés de rire.
– Ma fille a beaucoup aimé le film, je pense cependant qu’elle a été gênée par certaines scènes à connotation “senxuelle” – à 12 ans, ça se comprend.
– Par contre le grand de 15 ans a adoré et s’est éclaté.
D’ailleurs il est à souligner que s’il y a pas mal de femmes en petite tenues (un peu obligé avec un tel héros), les spectatrices ont aussi droit à quelques petites compensations : Nicky en photo dans des positions sexy, Skippy qui nous fait un strip tease, une paire de nichons et une paire de couilles pour compenser.

Le gros point fort, ce sont les scènes de combat, elles en jettent. Je les ai trouvées impressionnantes. Elles sont tout à fait dans l’esprit de la série : forcément exagérées mais d’un dynamisme incroyable et une synchronisation parfaite !
Et bien entendu, accompagnées des musiques du dessin animé ❤

J’aurais encore des milliers de choses à dire, mais je vais m’arrêter à cette conclusion : un gros coup de cœur pour ce film que j’espère pouvoir revoir rapidement.

La Guerre des clans, cycle 1, tome 2 : A feu et à sang – Erin Hunter

Titre: A feu et à sang
Saga: La Guerre des clans, cycle 1, tome 2
Auteur: Erin Hunter
Éditeur: POCHET Jeunesse – Best Seller
Nombre de pages: 359
Quatrième de couverture: Au sein du Clan du Tonnerre, Coeur de Feu est devenu un valeureux guerrier.
Une chance ! Il aura besoin de toutes ses forces pour déjouer les plans diaboliques de Griffe de Tigre qui cherche à lui nuire et à l’exclure de son clan. Sans parler des accidents et maladies qui s’abattent depuis quelque temps sur sa tribu. Lorsque le clan voisin, celui du Vent, est chassé de ses terres, sa méfiance grandit encore. Déchiré, Coeur de Feu s’interroge : comment aider les autres quand on doit se défendre soi-même ?

J’ai mis des mois à lire ce second tome, très exactement neufs mois. Non pas parce qu’il n’était pas bien, mais parce que je le lisais en lecture commune avec ma fille et qu’elle avait toujours une bonne excuse pour faire autre chose, ce qui a entraîné des pauses de plusieurs semaines voire mois parfois.
Mais là, j’en ai eu ras-la-patate d’attendre donc je l’ai terminé en quelque chose comme deux jours…
Je dois bien avouer que la première moitié du livre est un peu floue, c’est vaguement revenu en reprenant ma lecture mais c’est loin d’être dans les détails. Je vais essayer de m’en souvenir au mieux.

Rusty, notre héros chat domestique et son ami Nuage Gris ont reçu leur nom de guerrier, respectivement Coeur de Lion et Plume Grise – à la fin du premier si je ne m’abuse. Comme tout combattant du clan, ils sont chargés de l’entraînement de novices. Le félin roux apprend la chasse à Nuage Cendré, une jeune chatte enthousiaste, exubérante et désobéissante à souhait. Plume Grise, quant à lui, est censé s’occuper de Nuage Poussiéreux, mais comme il est tombé amoureux d’une chatte d’un clan adverse, il s’absente constamment et c’est Cœur de Lion qui se charge de son novice.
Il se passe bien sur plein d’événements en arrière-fond, des conflits entre clans notamment le clan du Vent chassé de ses terres, des alliances pour augmenter les territoires de chasse, etc.

La première moitié du roman ne m’a pas passionnée, c’est peut-être aussi la raison pour laquelle j’ai laissé passer tant de temps entre chaque reprise de lecture.
La suite était bien mieux. J’ai d’ailleurs eu du mal à interrompre ma lecture tant je fus dans le récit par les intrusions du clan de l’Ombre sur tous les autres territoires félins, par la crainte qu’Étoile Bleue ne perde à nouveau une vie ou par la possibilité d’une prévisible traîtrise de Griffe de Tigre. Bref, une fois l’histoire mise en place, tout est là pour que le suspens soit au rendez-vous pour qu’on ait envie d’avancer.
Seules les disputes entre Coeur de Lion et Plume Grise m’ ont un peu saoulée, sachant qu’en plus je n’apprécie pas plus que ça ce dernier, ça n’a rien arrangé.

J’ai bien aimé ce roman, mais sans plus : le fait d’avoir autant étendu la lecture n’a pas dû aidé.