Crevette – Élodie Shanta

Titre: Crevette
Auteur: Élodie Shanta
Éditeur: La Pastèque
Nombre de pages: 114
Quatrième de couverture: Crevette est une petite sorcière gentille et un peu pleurnicharde, qui rêve de rentrer à l’école de sorcellerie mais rate toujours le concours d’entrée. Alors, lorsque Gamelle (un chat savant) et Joseph (un petit démon collecteur d’âmes) lui proposent de venir habiter dans leur grand manoir et d’étudier avec eux en échange d’un peu de ménage, elle accepte aussitôt. Le trio va développer des liens forts et Crevette finira même par entrer à l’école, où elle rencontrera d’autres amis étonnants.

J’ai emprunté cette BD à la médiathèque le premier jour où il était dispo. Une amie me l’avait fortement conseillée et je dois bien avouer que si ça n’avait pas été le cas, je ne m’y serais probablement jamais essayé parce que la couverture me semblait bien trop jeunesse et d’un premier abord, le character design des personnages ne me plaisait pas. Quelle erreur de se baser sur les apparences ! Maintenant que je l’ai lue, je peux affirmer que les illustrations font autant le charme de cette BD que l’histoire.

Crevette est une jeune sorcière qui vit seule depuis le décès de sa mère. Dès le début, elle reçoit une lettre de l’école de sorciers : elle a de nouveau échoué à l’examen d’entrée. Joseph, l’espèce de démon rouge à corne sur la couverture, la trouve en larme et en apprenant la cause de son chagrin, il l’invite à venir s’installer au manoir où il vit avec Gamelle et Mistigriffe : tous trois lui donneront des cours en échange de tâches ménagères, domaine dans lequel excelle Crevette.

Le scénario est très simple et pourtant, j’ai tout de suite accroché. Peut-être est-ce cette simplicité et cette fraîcheur qui m’ont tant plu… J’ai eu beaucoup de mal à ralentir ma lecture pour prolonger davantage le plaisir de découvrir l’univers et les personnages.
D’ailleurs, en parlant des héros, je me suis attachée à chacun et j’ai adoré suivre leurs aventures mais également les tranches de vie qui les rapproche tout doucement.
Comme je l’ai dit plus haut, si j’ai eu du mal avec le dessin de la couverture, ça n’a plus été le cas une fois la première page passée. L’histoire m’a happée si vite que je n’y ai même plus pensé par la suite et j’ai pris autant de plaisir à découvrir les illustrations qu’à avancer dans le récit.

J’ai également apprécié le choix de l’auteure quant à la mise en page : les passages sont séparés par de grandes planches mettant en scène certains savoirs que ce soit les différentes runes, des dessins qu’ont fait les personnages, etc. Je ne vais pas tout vous spoiler, à vous de découvrir.

Je suis ravie d’avoir lu Crevette, c’était une très chouette lecture, un coup de cœur.

Yamada Kun & the 7 witches, tome 05 – Miki Yoshikawa

Titre: Yamada Kun & the 7 witches, tome 05
Auteur: Miki Yoshikawa
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture: Yamada et ses amis s’activent pour prévenir l’incendie qui menace le lycée ! Qui est la dernière personne présente sur les lieux de cet incendie ? Comment changer l’avenir ?
Tout dépendra de la féminité de Yamada !

Le moins qu’on puisse dire, c’est que dans cette saga, ça ne traîne pas. Ça a peut-être pris du temps avant d’arriver à l’explication des 7 witches mais maintenant que c’est fait, on a droit à chaque volume à l’apparition d’une nouvelle sorcière.

À la fin du cinquième, on apprenait, grâce au pouvoir prémonitoire de Maria Sarushima qu’elle et Yamada allaient être accusés à tort de l’incendie de l’Ancien Bâtiment. Les membres du club de paranormal mènent alors l’enquête pour découvrir le vrai responsable de l’histoire. Et pour changer le futur, ils n’ont d’autres choix que de comprendre la manière dont fonctionne le pouvoir de vision.

L’auteur utilise les mêmes astuces narratives que dans les précédents. Ça aurait pu me lasser, mais ce n’est pas le cas, je passe toujours un très bon moment avec cette saga. Les conneries des personnages sont parfois lourdingues, ils foutent un sacré bazar, mais ça me fait malgré tout rire.
J’aime bien la relation que développent progressivement Shiraishi et Yamada : leur complicité est touchante et je me prends à sourire lors des passages calmes d’intimité. Ils ne sont pas très nombreux et perdus au milieu de l’exubérance du club de paranormal, mais c’est cette rareté qui les rend si précieux.

J’ai adoré ce cinquième tome et je lirai volontiers et sans hésitation la suite.

Flying witch, tome 5 – Chihiro Ishizuka

Titre: Flying witch, tome 5
Auteur: Chihiro Ishizuka
Éditeur: Nobi nobi !
Nombre de pages: 164
Quatrième de couverture: La saison des pluies commence tranquillement à Aomori, mais ne dissuade pas pour autant Makoto et sa famille d’explorer les environs. Au programme : ricochets, pêche miraculeuse et chasse aux créatures magiques ! La jeune sorcière franchit également une étape importante dans sa formation en se voyant confier sa toute première mission officielle ! Bien que celle-ci s’annonce plutôt simple, Makoto va avoir une petite surprise…

C’est toujours très difficile de faire un résumé des Flying Witch : comme pour les tomes précédents, l’auteure a choisi de nous faire partager des tranches de vie de ses héros, sans réelle intrigue pour lier le tout.

Makoto continue de s’améliorer tout doucement en magie, mais c’est vraiment très lent, et souvent trop lent. Dans ce tome, on retrouve tous les personnages rencontrés depuis le début de la saga : Akane, Inukai, Nao, etc. Bien entendu, pas tous dans le même chapitre, c’était très agréable de les côtoyer au fil des pages.
Pour l’instant, je crois que c’est mon tome préféré. Il est tout aussi calme que les autres, mais je l’ai trouvé plus frais et plus intéressants que ce soit les passages (je devrais dire LE passage, il n’y en a qu’un) de vie quotidienne, lorsque Akane les emmène pêcher à la rivière et que Nao leur apprend à faire des ricochets, ou les moments emprunts de magie – la première mission de Makoto en tant que sorcière, son premier sort inventé, la crise de hoquet de Kei… les scènes fantastiques fleurissent tout naturellement et avec beaucoup de douceur, c’est reposant ; dans ce contexte, je trouve presque le dynamisme et la violence de Chinatsu déplacée.

J’ai toujours aimé les dessins de cette saga, mais dans ce tome-ci, je les ai trouvés encore plus beaux, les visages des personnages plus expressifs sans forcément être pus détaillés… Bref, quelque chose s’est passée avec cette lecture et j’ai mieux accroché à ce cinquième tome que j‘ai adoré.J’espère pouvoir emprunter le sixième la semaine prochaine.

La légende d’Argassi, tome 1 : La croisée des chemins – Martine S. Dobral

Titre: La croisée des chemins
Saga: La légende d’Argassi, tome 1
Auteur: Martine S. Dobral
Éditeur: Evidence éditions
Nombre de pages: 488
Quatrième de couverture: Lorsque Victoire quitte New York et retourne en France pour le décès de sa grand-mère, elle n’imagine pas l’avalanche d’évènements aussi inattendus qu’improbables qui vont bouleverser sa vie. De retour dans la maison de son enfance, la découverte d’un secret de famille l’entraînera, bien malgré elle, dans une quête initiatique dans le passé, le présent et ailleurs…
Vous croyez un peu aux contes de fées, encore au prince charmant et aux ?ns presque heureuses ? Les paradoxes et l’impossible ne vous font pas peur ? Alors cette histoire est faite pour vous. Et ne dites pas que vous n’étiez pas prévenus…

Je remercie Masse Critique Babelio ainsi qu’Evidence éditions pour la confiance qu’ils ont placée en moi.
Je ressors de cette lecture avec un avis très mitigé. Il y a quelques points positifs, mais pas suffisamment pour que ce premier tome m’ait conquise.

Victoire vit à New-York. Quand sa grand-mère qui l’a élevée décède, elle retourne en France. En farfouillant dans les papiers laissés pour elle, elle découvre que son père lui a menti : non seulement sa mère n’est pas morte comme elle le croyait, mais aussi qu’elle ne l’a pas abandonnée et lui a écrit pendant de longues années. Puis elle tombe sur une formule qu’elle prononce à haute voix (quand est-ce que les héros comprendront qu’on ne prononce jamais une incantation à haute voix ?). Un passeur vient la chercher, l’emmène dans un autre monde et lui donne toutes les armes pour réussir sa mission… Ça simplifie déjà grandement sa quête initiatique.

De nombreuses fautes de frappe courent tout au long du récit (le plus marquant étant un paragraphe entier où les temps devaient probablement être changés, sauf que, pour une raison qui m’est inconnue, on se retrouve avec une contraction des 2 temps). Ce n’est pas dramatique dans le sens où ça n’empêche pas la compréhension de l’histoire mais c’est, malgré tout, perturbant voire freinant par moment.

Je n’ai pas du tout accroché au personnage de Victoire. Elle est hyper stéréotypée : grande, blonde, belle, le port altier, travaillant dans le milieu de la mode et tellement exceptionnelle qu’elle manie l’épée pour la première fois mieux que la princesse entraînée depuis sa tendre enfance à la pratique de l’épée. Je n’ai pas cru un seul instant en elle.
Ce n’est pas davantage passé avec Jason
Je les ai tous deux trouvés assez inintéressants, peut-être parce que leur background est quasiment inexistant.
Leur histoire d’amour est prévisible (ce n’est d’ailleurs pas le seul détail couru d’avance) mais elle m’a semblé fade et ne m’a pas fait rêvé du tout.
D’autres personnages ont suscité un vague intérêt, surtout Enora ou Octave et Flora , mais hormis la princesse Arganne, tous les autres ne sont pas assez présents pour que je m’attache à l’un d’eux.

Certains détails de l’univers m’ont plu notamment la découverte des différentes contrées que les héros parcourent, c’est dommage qu’on passe dessus bien trop rapidement. J’ai bien aimé le récit des passages sans Victoire, dès qu’elle était là je trouvais la lecture laborieuse comme si l’auteure elle-même ne croyait pas à son personnage.
Les descriptions étaient également sympathiques, il n’y en a malheureusement pas assez à mon goût.

Malgré tout ça, à aucun moment je n’aurais abandonné cette lecture qui a titillé ma curiosité. J’avais envie de savoir où l’auteure allait nous amener. Est-ce que l’aventure que vit Victoire est réelle ou est-ce un rêve comme elle l’affirme à plusieurs reprises ? Va-t-elle rentrer chez elle alors que son histoire avec Jason prend de l’ampleur ? Sa mère est-elle encore vivante et va-t-elle la retrouver ?
Bref, j’ai terminé ce roman qui m’a malheureusement laissée indifférente.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Vélane (Quidditch – 5ème année) – Un livre où l’héroïne est une Mary Sue – 50 points

Seuls, tome 06 : La quatrième dimension et demie – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre: La quatrième dimension et demie
Saga: Seuls, tome 06
Auteurs: Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur: Dupuis
Nombre de pages: 48
Quatrième de couvertureÀ la fin du premier cycle, les cinq enfants faisaient une terrible découverte : ils sont morts ! Ils réagissent de manière différente à cette macabre nouvelle : Camille décide d’organiser leurs funérailles, Yvan tente une séance de spiritisme « inversée » (pour entrer en contact avec les vivants), Leïla décide d’enquêter sur sa propre mort et Dodji ne renonce pas à chercher un moyen de quitter cet endroit, ni enfer, ni paradis, mais où l’on peut toujours souffrir…

Je n’ai pas résisté, il a fallu que je commence le 6 sans plus attendre.
Dès le début, les héros discutent de la révélation finale du 5 et de ce qui sonnerait comme des incohérences dans cette vérité. En même temps, ils ne peuvent pas nier que Dodji et Saul sont revenus à la vie… Enfin, si je puis dire.
Inutile de préciser que le retour de Saul amène également celui du clan du requin, maintenant renommé le clan du soleil. Et sans surprise, le blondinet tyrannique cherche les ennuis. Il s’ensuit donc une guerre dont le groupe de Leïla (c’est elle la chef maintenant) est loin d’être vainqueur.

Avec ses affrontements, on perd à nouveau de vue toutes l’intrigue principale et c’est dommage.
Autant ne pas mâcher mes mots, je n’ai pas aimé ce sixième tome. 90% de ce qui s’y passe était prévisible… C’était couru qu’à partir du moment où Saul revenait, il foutait la merde. Je ne comprends pas que le connaissant, ils ne lui aient pas foutu une balle entre les deux yeux quand ça a commencé, pas non plus qu’ils soient entrer dans leur jeu en marquant leur territoire… Vu leur infériorité numérique, ils ne pouvaient que perdre.

J’ai eu la désagréable sensation que c’était un épisode bouche-trou en attendant le 7.
Il se passe quand même deux faits importants à la fin : l’un avec les changements de limites de la zone rouge – quelles conséquences vont en découler ? – et l’autre se passe dans le Monolithe, sur la dernière page – on peut émettre pas mal d’hypothèses, mais il nous manque des informations pour que ce soit vraiment clair.
Donc comme je l’ai dit plus haut, je n’ai pas aimé cette lecture, ça n’avance pas.