Yamada Kun & the 7 witches, tome 06 – Miki Yoshikawa

Titre: Yamada Kun & the 7 witches, tome 06
Auteur: Miki Yoshikawa
Éditeur: Delcourt
Nombre de pages: 192
Quatrième de couverture: Yamada tente de voler un baiser à Noa Takigawa pour percer à jour son pouvoir, mais elle le rejette en le traitant de sale dégoûtant. Pourtant, lorsqu’elle comprend qu’il sait des choses sur les sorcières, elle retourne sa veste et débute un étrange jeu entre espionnage, séduction et menaces. Quel est le pouvoir de Noa Takigawa ? Pourquoi ses amis la soutiennent-ils si fort ? Et quel est leur objectif secret ?

Fin du tome précédent, le président du club des élèves avait indiqué à Yamada et sa troupe la prochaine sorcière : une élève qui fait partie d’un groupe de 4 qui crée des histoires depuis qu’ils traînent ensemble. Ni une ni deux, nos amis sont persuadés que c’est le pouvoir de la jeune fille qui est cause de ce changement d’attitude chez les autres. On peut difficilement leur en vouloir de croire ça, ça a été le cas de Néné ou de Meiko. Pour une fois, on ne suit pas que les membres du club de paranormal, on découvre surtout ce qui se passe dans le groupe de Noa. C’est étrange et déconcertant,un brin rafraîchissant et pourtant j’ai beaucoup aimé ça. C’était un peu moins passif dans le sens où j’ai passé pas mal de temps à chercher des indices de manipulation ou des révélations sur le pouvoir de Noa.
Finalement, les apparences sont trompeuses et j’étais loin d’imaginer ce qui les liait réellement sans que cela sonne incohérent pour autant.

Par contre, je ne suis pas fan du personnage de Noa et je sens malheureusement qu’elle sera souvent là dans les prochains au vu de la conclusion. Peut-être que ça passera mieux par la suite.
La grosse révélation de ce sixième tome est qu’on sait enfin ce qu’il est advenu du second livres sur les sorcières écrit par l’ancien club de paranormal. Le gros “point noir” est su’on ne saura ce qu’il contient qu’au compte goutte. Scrogneugneu !

J’ai bien aimé ce sixième tome. Il était sympa et j’ai passé un bon moment.

Flying Witch, tome 6 – Chihiro Ishizuka

Titre: Flying Witch, tome 6
Auteur: Chihiro Ishizuka
Éditeur: Nobi nobi !
Nombre de pages: 170
Quatrième de couverture: L’été suit son cours à Aomori, avec ses barbecues, ses nuits douces… et ses chutes de neige inexpliquées ! Alors que Makoto cherche à en découvrir la cause, elle tombe nez-à-nez avec un curieux personnage. Quelques quiproquos et situations embarrassantes plus loin, l’apprentie sorcière se voir confier sa deuxième mission. Fini le baby-sitting, il s’agit d’enquêter sur de mystérieux phénomènes…

Dans ce sixième tome, contrairement aux précédents, on a beaucoup moins de scènes de vie quotidienne typiquement humaines. Peut-être est-ce dû à la quasi-disparition de Kei… Il faut bien le dire depuis quelques temps, il est un peu le personnage fantôme de cette saga. Je ne vais pas m’en plaindre, je l’appréciais, mais sans plus.
Le seul passage qui nous rappelle que Makoto vit parmi les non-magiques, c’est un chapitre qui se passe à l’école, mais comme les personnages principaux en sont les familiers Kenny et Chito, on est davantage confronté au monde des sorciers et c’est super plaisant. J’aurais aimé que les premiers soient ainsi.

On a droit à deux nouveaux personnages :
le livreur d’été. Oui, un peu comme celui du printemps qu’on a découvert dans un des tomes précédents, ben là, c’est du même acabit… peut-être un peu moins bizarre quand même. En tout cas, j’ai beaucoup aimé son character design, même s’il fait un peu Pokemon dans l’âme.
Sayo, une nouvelle sorcière qui a une année supplémentaire par rapport à Makoto, ça se sent au niveau de l’expérience, de la rigueur ou des règles de base. Et bon sang, ce qu’elle est classe – oui, c’est elle à droite 😀 ! Sans compter qu’elle est vraiment super douée, nettement plus qu’Akane ou même qu’Inukai, ce qui est un comble parce qu’elles sont bien plus âgées. Ne soyons pas de mauvaise foi, elle a malgré tout un talon d’Achille dans les dernières pages qui est assez ridicule et gâche un peu son talent, mais ça ne m’a pas empêchée d’accrocher grave avec elle. J’espère qu’on la verra par la suite.

J’ai adoré ce sixième tome. L’immersion dans le monde des sorcières est bien plus profonde et c’est aussi agréable que dépaysant.

Âmes captives, tome 1 : Les messagers – G. H. David

Titre: Les messagers
Saga: Âmes captives, tome 1
Auteur: G. H. David
Éditeur: Plumes du web
Nombre de pages: 354
Quatrième de couverture: En 1870, Athénaïs, romancière et femme de lettres, vit près de Sedan avec son mari le député Adolphe de Pierrepont et son jeune fils Nicolas. Passionnée par le mouvement spirite dont le courant venu d’Angleterre agite les esprits, elle jure à l’homme qui partage sa vie un amour… éternel. De nos jours, Sacha Grasset, jeune antiquaire, vit dans l’est de la France avec sa mère et sa sœur, exerçant en secret un pouvoir particulier. Une existence que sa rencontre avec Aurélien Lefèvre, député européen franco-belge, pourrait bien bouleverser à jamais. Deux destins féminins apparemment sans rapport, qu’une mystérieuse croix d’argent va lier. Inexorablement.

Lors salon du livre de Paris, mon amie Laure m’a conseillé cette lecture, je me suis donc laissé tenter par ce premier tome d’Âmes captives. Elle avait adoré et pensait, à juste titre, que ce roman fantastique pourrait me plaire.
Ça fait plusieurs semaines que j’essaie de le caser dans mon emploi du temps et j’y suis enfin parvenue il y a une dizaine de jours. Malheureusement, mauvais timing : je suis tombée salement malade donc pas moyen d’avancer comme l’aurait mérité cette histoire.

L’héroïne, Sacha, est une messagère. Elle peut s’incarner dans des personnages à travers différentes époques grâce à des bijoux anciens. Ce n’est pas exactement ça dans le sens où c’est bien plus compliqué (et heureusement bien expliqué au fil des pages), mais c’est la manière la plus simple de l’expliquer sans me perdre et sans spoiler.
L’univers de Sacha est quand même assez restreint : elle vit et travaille avec sa mère et sa sœur. Sa tante est en hôpital psychiatrique depuis des années. A part elles, elle n’a pas d’amis à la connaissance du  lecteur, comme si elle n’avait pas de passé. C’est assez déroutant, mais cela évite à l’héroïne de se disperser. Cela s’étend lorsque Aurélien prend contact avec elle.

J’ai adoré ce principe de “voyage à travers les époques” grâce au vecteur des bijoux. Les passages où Sacha y plonge sont peu nombreux et c’est dommage, mais les descriptions sont si bien faites, l’ambiance si bien instaurée qu’on s’y serait cru. C’était dépaysant à souhait.
De plus, l’auteure s’y connaît vraiment dans l’ancien que ce soient les bijoux ou les meubles. Hormis le fait que cela ajoute du réalisme au récit, on sent la passion que lui inspire les antiquités et c’est communicatif. Je me suis pris plusieurs fois à chercher tel ou tel fauteuil pour voir si cela correspondait à l’image que j’en avais.
J’ai également adoré la plume de l’auteure. Son style est fluide et très agréable. Les chapitres sont courts (c’était drôlement plaisant) et les titres sont présentés sur une page accompagnés de la croix stylisée d’Athénais. C’est joli comme tout et ça ajoute du cachet au roman.

Si j’ai grandement aimé le personnage de Sacha, j’ai beaucoup de mal avec Aurélien. Je le trouve beaucoup trop autoritaire et c’est limite d’imposer ses volontés à Sacha et à insister même quand elle n’est pas d’accord. Il est étouffant à la harceler de SMS pour qu’elle lui réponde alors qu’ils ne sortent même pas ensemble et ne se connaissent que depuis quelques heures. Et enfin, il est super possessif. Le genre de type qui me met sur la défensive et qui me ferait fuir. J’avoue que je ne comprends pas trop ce que Sacha lui trouve et ce, malgré l’explication donnée à cet attachement excessif.
Pour moi, c’est lui le bémol de cette histoire que j’ai trouvé passionnante. Une fin surprenante, des éclaircissements étonnants quant à Athénais et sa relation avec Sacha.

Bref, ce fut une excellente lecture et j’ai tellement hâte de découvrir ce que nous réserve le second tome que je le commence dès aujourd’hui.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Gilderoy Lockhart (Défense contre les forces du mal – 5ème année) – Un livre dédicacé par son auteur – 50 points

Séquestrée – Chevy Stevens

Titre: Séquestrée
Auteur: Chevy Stevens
Éditeur: L’archipel
Nombre de pages: 335
Quatrième de couverture: Ce dimanche-là, Annie, agent immobilier de 32 ans, avait prévu de vendre une maison grâce à une journée portes ouvertes. Mais son dernier client, un homme qui prétend s’appeler David, la fait monter de force dans sa camionnette. Annie vient d’être enlevée. Son ravisseur l’emmène au cœur de la forêt et l’emprisonne dans une cabane. Son calvaire va commencer…

J’ai eu un peu de mal à avancer dans cette lecture, non pas parce qu’elle n’est pas bien, mais parce qu’elle est dure. Et je ne peux pas m’en plaindre, parce que c’est ce que j’espérais : un thème difficile mené de manière rude.

Annie se confie à son psy sur l’année qu’elle vient de passer : lors de la journée portes-ouvertes de son projet immobilier, elle est enlevée par un homme et séquestrée dans une cabane. Au bout d’un an de captivité et de torture (physique autant que morale), elle parvient à s’enfuir.
Le récit ne retrace pas seulement le calvaire qu’elle a vécu lorsqu’elle était prisonnière, et heureusement parce que ces passages étaient particulièrement éprouvants pour moi, mais également son combat contre la peur et l’angoisse que le Monstre a ancrées en elle, même une fois la liberté retrouvée. Un syndrome de Stockholm parfaitement implanté. Ça n’empêche pas le personnage d’Annie d’être assez abrupte dans ses propos, dure dans sa façon d’être avec les autres comme si elle voulait leur faire payer ce qu’elle a vécu. Si elle a dû se soumettre à son ravisseur, elle réagit assez brutalement quand ses proches se montrent trop présents.
Je n’ai eu aucun mal à m’attacher au personnage d’Annie. J’ai vibré avec elle : ses angoisses sont devenues les miennes, ses victoires m’ont émue, ses terreurs m’ont tant imprégnée que j’en ai rêvé les premières nuits.

J’ai adoré cette lecture que ce soit pour la trame de l’histoire ou pour la fin qui m’a surprise et surtout mortifiée.

Challenge Tournoi des 3 Sorciers :
Incarcerem (Sortilèges – 6ème année) – Un livre dont l’intrigue tourne autour d’un kidnapping – 60 points

Pirateries – Frédéric Maupomé & Stéphane Sénégas

Titre: Pirateries
Texte: Frédéric Maupomé
Illustrations: Stéphane Sénégas
Éditeur: Kaléidoscope
Nombre de pages: 32
Quatrième de couverture30 juin. Cher journal, décidément ! Tout le monde est contre moi. Papa et maman trouvent que je ne sors pas assez, alors il veulent me forcer à partir en colonie de vacances. Ils comprennent vraiment rien ! Je suis très bien, moi, tout seul avec mes livres ! Il paraît que je vais faire du bateau. Je suis sûr que ça va être nul. Mais Nicolas, on ne t’a pas dit qu’il ne fallait jamais être sûr de rien ?!

Avec un tel titre, pas besoin de vous faire un dessin quant au thème du mois. J’emmène les enfants barouder à travers le monde en bateau, c’est un peu ce qui arrive au héros de cette histoire.

Nico est un enfant renfermé qui passe tout son temps le nez dans ses bouquins. Ses parents décident de l’envoyer en colonie de vacances, à son grand désespoir. Il part donc sur le navire de l’animateur à l’étrange nom de capitaine Barbe Noire, en compagnie de Lulu et Vincent. Tous les trois vont apprendre la dure vie de moussaillon !

Le texte est présenté de manière originale : sous forme de journal intime. Nico nous raconte chaque étape de son périple : que ce soit le vocabulaire appris digne d’un pirate jusqu’à la cachette d’un trésor.
Les illustrations sont assez simples, pas un seul détail de trop, ce qui permet au lecteur de se concentrer sur l’essentiel et de ne pas rater les moments importants et amusants. Et il y en a pas mal.

L’histoire est un peu longue pour les enfants de moins de trois ans, mais moi, j’y ai pris beaucoup de plaisir. J’ai ri quand c’était drôle. La couverture annonce la couleur et nous invite à un petit voyage fort dépaysant parmi les pirates. J’avais très envie de découvrir ce que l’auteur allait nous réserver.
Par contre, il est trop court pour que je puisse m’attacher aux personnages. Il manquait quelque chose de ce côté-ci, mais j’ignore quoi.
J’ai adoré cette lecture et j’avais envie de partager cela avec vous.