Le monde secret de Sombreterre, tome 1 : Le clan perdu – Cassandra O’Donnell

Titre : Le clan perdu
Saga : Le monde secret de Sombreterre, tome 1
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion jeunesse
Format : E-book
Nombre de pages : 202
Quatrième de couverture : Orphelin, Victor n’est pas un garçon comme les autres. Il parle avec les fantômes et voit des choses que personne d’autre ne perçoit. Quand la jolie et captivante Alina fait irruption dans sa classe avec son horrible monstre invisible sur son épaule, le monde de Victor est bouleversé. Qui est-elle ? D’où lui viennent ses étranges et terribles pouvoirs ? Et surtout, pourquoi a-t-il l’impression de la connaître et qu’un lien ancien et magique les relie l’un à l’autre ?

Je n’ai pas eu beaucoup de temps pour lire ces derniers jours, et malgré ça, je l’ai torché en deux pauvres jours, c’est dire si c’est une lecture rapide.

Alina quitte Sombreterre pour la Terre à la recherche de quelqu’un de spécial. Pour mener à bien sa mission, elle intègre le collège du jeune Victor. Assez vite, on suppose, avec raison, que c’est lui qu’elle cherche. Comme elle, il a des pouvoirs, il est capable de voir les fantômes et est pourchassé par les zombreurs. Elle lui apprendra à développer d’autres capacités.

Le résumé est un peu succinct, mais je ne peux pas en révéler davantage pour deux raisons : la première est que ce serait révéler des éléments importants du livre qu’il est plus appréciable de découvrir par soi-même, et la seconde est qu’au final, il ne se passe pas grand-chose : un événement va prendre plusieurs chapitres… Au moins, on est sûr qu’il est traité à fond.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, jusqu’à la moitié environ et après, ça allait comme sur des roulettes.

En ce qui concerne les personnages : je ne suis pas fan d’Alina et Victor qui m’ont laissée indifférente, à voire les prochains, ça peut changer et évoluer une fois à Sombreterre. J’ai une nette préférence pour Lucas, même si c’était pas gagné vu la façon dont se déroule sa rencontre avec Alina… Heureusement par la suite, leur relation s’améliore et je la trouve même touchante. Au passage, j’ai aussi apprécié Lucie et sa timide relation avec Victor.
Là où je suis un peu déçue, c’est pour Chawak, la créature qui accompagne Alina, j’aurais aimé qu’il soit plus présent… Peut-être dans les prochains.

J’ai bien aimé les illustrations, y en a à peu près une par chapitre et je les trouve sympa. La tête des personnages correspond tout à fait au descriptif et à la vision que j’avais d’eux au fil des pages.
En conclusion, ce fut une lecture rapide et plaisante que j’ai aimée. Un tome introductif pour une aventure en monde étranger, je me demande ce que nous réserve Cassandra O’Donnell dans les prochains tomes.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Feuxfous Fuseboum (Item éphémère du 13 au 27 juin) : Livre à la couverture colorée50 points

On est tous faits de molécules – Susin Nielsen

Titre : On est tous faits de molécules
Auteur : Susin Nielsen
Éditeur : La courte échelle
Format : E-Book
Nombre de pages : 316
Quatrième de couverture : Un roman à deux voix, où prennent la parole en alternance un adolescent franchement « geek » ayant perdu sa mère deux ans auparavent, et sa nouvelle demi-sœur, une des filles les plus populaires (et superficielles) du lycée. Bousculés par les changements de la vie des adultes qui les entourent, Stewart et Ashley, chacun à sa manière, font face. Comment la singularité des êtres, un chat névrosé et le hasard des interactions humaines peuvent venir à bout de bien des problèmes.

C’est un livre que je ne connaissais pas, pas même de nom. Comment l’ai-je découvert ? Tout simplement en cherchant pour mon challenge un roman qui parlait de l’homophobie. Ce n’en est pas le sujet principal, mais ça tient une place importante.

Les chapitres alternent entre Stewart et Ashley.
Lui est un ado de 13 ans, surdoué, dont la mère est morte deux ans auparavant d’un cancer. Son père, Léonard, refait sa vie avec une de ses collègues, Caroline, et il s’installe avec son fils dans la maison de cette dernière. Elle a une fille de 14 ans, Ashley, qui est pour le moins infecte. Alors, OK, elle vit très mal la raison pour laquelle ses parents ont divorcé : son père est gay, mais c’est pas une excuse à son abject comportement.
Elle en a honte de la situation et la cache à tous.
Mais l’arrivée de Stewart et de Léonard va venir bouleverser son quotidien.

Je n’ai pas aimé la manière dont le récit est raconté. Déjà, le roman est truffé d’expressions canadiennes qui m’ont fait tiquer. Et puis, j’aurais pas donné plus de 10 ans aux personnages au vu de leur vocabulaire et des tournures de phrases employées. Encore, Stewart, j’ai fini par m’y faire, mais en ce qui concerne Ashley, c’était une catastrophe ! Elle est conne… d’une force ! Ça fait peur. Elle est bête à manger du foin et en prime, méchante ! J’ai eu beaucoup de difficultés à la supporter, et ce, jusqu’au bout. Et j’avoue qu’en ce qui concerne ses « amies », c’était pas mieux. Heureusement pour elle que Stewart entre dans sa vie. Il est intelligent, mais surtout loyal alors qu’elle est loin de le mériter.
Ça a été une chance pour moi que les autres personnages soient là. J’aime leur façon d’être : la douceur de Caroline, la patience de Léonard, la bienveillance de Phil. C’est grâce à eux que j’ai eu envie de terminer cette lecture et de savoir si le sort de tous s’améliorait. Je me suis attachée à eux et ils ont finalement rendu ça plaisant.

La première moitié fut laborieuse, mais j’ai grandement apprécié la seconde. L’histoire n’est pas transcendante, mais ce fut malgré tout une agréable surprise.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Chasse aux moldus (Item éphémère du 13 au 27 juin) : Livre qui parle de l’homophobie70 points

ES : Eternal Sabbath, tome 4 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 4
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 220
Quatrième de couverture : Après une rencontre avec Isaac, dans le volume précédent, le professeur Kujô cherche avec Sakaki un moyen de le retrouver et de l’arrêter de tuer pour son plaisir. Pour cela, ils doivent utiliser une façon d’agir bien différente des méthodes classiques. Le professeur Kujô fait donc appel à Akiba pour examiner son cerveau et chercher ainsi le moindre indice pouvant la renseigner sur le comportement d’Isaac. L’expérience n’est pas concluante malgré quelques éléments nouveaux. En effet, Akiba révèle qu’Isaac n’a pas tué tout les chercheurs du laboratoire dans lequel il était enfermé avec Akiba.
Peu de temps après, des morts inexpliquées arrivent de façon plus régulière. Évidement, seuls Mlle Kujô et M Sakaki savent qu’elles sont l’oeuvre d’Isaac.

Dans ce tome-ci, on en apprend davantage sur la relation entre Shuro et Isaac, et ce, grâce au professeur Kujo qui mène une expérience afin de chercher le point faible du dangereux jeune garçon.
Elle place donc Shuro sous un scanner et lorsqu’il répond aux questions, des parties de son cerveau s’illuminent. Dis comme ça, c’est un peu brouillon et pas totalement compréhensible, mais je ne vois pas trop comment l’expliquer mieux.

On découvre que la responsabilité d’Isaac en ce qui concerne l’incendie du laboratoire où il a été créé n’est pas forcément et entièrement la sienne. Ce détail supplémentaire vient étayer une hypothèse qui fait son chemin depuis l’apparition de Yuri, la fillette qui traîne avec le jeune ES : serait-ce elle la tête ? Tandis que lui se laisserait mener par le bout du nez et ne serait que le bras armé de sa sociopathie ? Les prochains volumes me le diront… Enfin, j’espère !

Je suis à la moitié de cette saga. Ça avance doucement mais sûrement. J’aime l’ambiance un brin oppressante qui s’en dégage, autant que les révélations qui sont progressivement faites.
Au niveau des relations entre les personnages, rien de nouveau si ce n’est qu’on apprend la raison pour laquelle Shuro a rejoint la famille Akiba : c’est pas transcendant, mais c’est toujours agréable d’avoir l’explication exacte.

J’ai pas grand chose de plus à dire. J’ai bien aimé et je compte bien terminer la saga avant la fin du mois (j’ai intérêt si je veux valider l’item Tapisserie des Black pour mon challenge Coupe des 4 maisons).

Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens – Becky Albertalli

Titre : Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens
Auteur : Becky Albertalli
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 315
Quatrième de couvertureSimon Spier, 16 ans, est gay. Personne n’est au courant. Les seuls moments où il est vraiment lui-même, c’est bien à l’abri derrière l’écran de son ordinateur. C’est sur un chat qu’il a « rencontré » Blue. Il ne sait pas grand-chose de lui. Simplement :
1/ Ils fréquentent le même lycée.
2/ Blue est irrésistible.
3/ Il l’apprécie énormément. (Pour être tout à fait honnête, Simon commence même à être un peu accro.)
Simon commet alors une erreur monumentale : il oublie de fermer sa session sur l’ordi du lycée. Résultat ? Martin, un de ses camarades de classe, sait désormais que Simon est gay. Soit Simon lui arrange un coup avec sa meilleure amie, soit Marin révèle son secret à la terre entière. Problème réglé ? Pas si sûr…

J’ai vu passé ce roman il y a quelques temps dans des chroniques de blogueuses que je suis. Je n’étais pas décidée à le lire. Mais dernièrement, j’avais besoin d’un personnage LGBTQIA+ pour un item éphémère du challenge Coupe des 4 maisons donc j’ai reconsidéré ma position et l’ai commencé.

Il cadre parfaitement puisque Simon, le héros du livre, est gay. C’est un secret qu’il essaie de conserver, mais dès le début, ça foire. Il correspond de manière anonyme, par e-mail avec Blue, un autre ado de son lycée qui est également homo, et après lui avoir répondu sur l’ordinateur de la bibliothèque, il oublie de se déconnecter. C’est Martin qui tombe sur leurs échanges et fait chanter Simon.

La première moitié du roman m’a laissée indifférente : je me suis ennuyée dans les chapitres où Simon raconte sa vie d’écolier. Par contre, j’ai beaucoup aimé la correspondance entre les deux lycéens : la complicité qui se développe au fil des courriels m’a vraiment plu, ça sonnait juste et sincère.
Étonnamment, dès la seconde moitié du roman, ça devient bien plus intéressant… au point que je l’ai lu en 2 jours contre le double de temps pour le début.

Les personnages sont sympathiques et attachants, même le vilain Martin a un côté amical par moment. Et ce que j’ai surtout apprécié, c’est que l’impression qu’on avait au début d’eux évolue : je n’aimais pas trop Abby et ma préférence allait à Léah, mais au fil des pages, ça s’est inversé. Le récit est bien fait : les protagonistes secondaires sont bien dépeints, au point de les rendre aimable.

Finalement, j’ai bien aimé ce roman, pourtant, c’était mal parti et j’avoue que je redoutais les clichés homosexuels. Heureusement, ç’a été évité.
J’ai pu sans mal m’identifier à Simon et vibrer avec lui. Ce fut une chouette découverte.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Albus Dumbledore (Item éphémère du 13 au 27 juin) : Livre avec un personnage LGBTQIA+60 points

ES : Eternal Sabbath, tome 3 – Fuyumi Soryo

Titre : Eternal Sabbath, tome 3
Saga : ES
Auteur : Fuyumi Soryo
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 228
Quatrième de couvertureCette fois, la confrontation a bien lieu : Isaac étant désormais identifié, Mine sait qu’il leur faut agir. Mais il leur manque des données sur les capacités terrifiantes de ce gamin. Elle commence par se rapprocher de Yuri, la fille qui se considère comme son amie. Mais ce n’est pas du goût d’Isaac qui va s’en prendre directement à l’entourage de Mine : son amie Kimiko va ainsi subir son influence et tous les pouvoirs de Ryosuke n’y pourront rien.

À la fin du tome précédent, Mine Kujo prête son appartement à Sakaki afin qu’il soit à l’abri. Elle va donc crécher chez une amie Kimiko tout en continuant à s’intéresser à Isaac. Grave erreur ! Ce dernier est bien décidé à lui montrer de quoi il est capable et malheureusement, il le fait d’une manière atroce.
Du coup, la guerre est ouverte et après qu’elle se soit remise de ce qu’il lui a infligé, elle décide de chercher son point faible et pour ça, elle a besoin de Shuro.

Je ne vais pas pouvoir dire grand-chose de ce troisième tome. Je l’ai trouvé fort en émotion, j’ai eu peur pour Kimiko autant que pour Mine et une fois arrivée à la conclusion de cette relation entre les deux amies, ça m’a émue.
Shiro et Sakaki sont peu présents, mais ça n’a pas manqué, le récit est captivant et j’ai eu du mal à être ma lecture en pause même pour dormir.
Je me fais tout doucement aux dessins ainsi qu’au character design des personnages. Et si, jusqu’à présent, l’alliance des illustrations et du scénario sombre était déroutant, je trouve cela plaisant au final.

C’est un coup de cœur pour ce troisième tome et j’ai hâte de découvrir ce que l’auteur nous prépare dans le prochain.