The Promised Neverland, tome 13 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 13
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : La relative tranquillité d’Emma et des siens vole brusquement en éclats quand, pour la première fois, un commando de soldats les attaque ! Sur ordre de James Ratri, la troupe d’élite menée par l’impitoyable Andrew a pris d’assaut le refuge. Alors qu’Emma et les enfants s’enfuient, Yugo et Lucas décident de faire front armes au poing…

J’ai mis 3 jours pour le lire. Vous devez vous dire que c’est parce qu’il n’était pas bien, ben non pas du tout. Mais comme je sors d’une angine blanche et que les antibios me fatiguent, je n’arrive pas à lire sans m’endormir. À ça, vous ajoutez le fait que j’ai commencé la 4ème saison de This is us que je ne parviens pas à quitter… bref, 3 jours pour finir ce treizième tome, c’est finalement normal.

Quand on a quitté nos héros à la fin du 12, leur refuge était assailli par les hommes de mains de la famille Ratri et ils ont abandonné leur abri tandis que Yugo et Lucas sont restés en arrière afin d’éliminer les tueurs à leurs trousses.
J‘avais très peur de ne pas savoir ce qui arrivait aux deux amis, mais finalement on reprend avec eux. Une chose en moins à se préoccuper par la suite.
Par contre, pour les fuyards, c’est un peu compliqué de se déplacer à plus de 50. Et quand tout semble perdu, Oliver leur redonne courage en révélant que peu avant l’attaque, le téléphone de contact a sonné : c’est William Minerva qui les invite à le rejoindre. Tiens, tiens, il n’était pas censé être mort, lui ?
Honnêtement, je pense qu’il l’est bel et bien décédé et que quelqu’un a pris la relève (je crois connaître l’identité de l’usurpateur… à voir si mon instinct ne me trompe pas).

Pour moi, depuis le début, le gros point faible de ce manga, ce sont les dessins, mais j’avais fini par m’y faire et accepter leur inégalité, principalement parce que si ça pêchait sur le character design des personnages, les monstres étaient réussis et les décors passaient bien également.
Malheureusement dans celui-ci, c’est une catastrophe (vous en avez un aperçu ci-dessous et encore, c’est loin d’être un des plus moche). Tant qu’il y a Yugo et Lucas, ça passe, puis ça devient brouillon : on reconnaît toujours Emma grâce à sa coupe de cheveux, mais Kay, j’ai été incapable de le remettre quand je l’ai vu. Si Oliver n’avait pas ses mèches noires, on ne saurait même pas que c’est lui et c’est comme ça pour plein d’autres personnages.
Beaucoup d’illustrations sont semblables à des esquisses avec un trait trop fin comme si le mangaka n’était pas sûr de ses dessins ou des crayonnés aux multiples traits comme si ce treizième tome le saoulait. Donc ça donne la sensation d’un travail bâclé… même les démons sont mal faits.

Heureusement, le scénario est toujours aussi palpitant, et même si y a un moment de flottement tout de suite après la conclusion du refuge, ça repart bien dans les dernières pages.
J’ai hâte de découvrir le prochain, de voir si mon intuition est confirmée quant à Minerva, en admettant qu’on en apprenne plus à ce sujet dans le 14, mais rien n’est moins sûr.

Nouveaux contes de fées – Comtesse de Ségur

Titre : Nouveaux contes de fées
Auteur : Comtesse de Ségur
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 249
Quatrième de couverture :  » Blondine pénétra dans le vestibule de marbre blanc et rare ; toutes les portes s’ouvrirent seules comme la première, et Blondine parcourut une suite de beaux salons. Enfin, elle aperçut, au fond d’un joli salon bleu et or, une biche blanche couchée sur un lit d’herbes fines et odorantes. […] – Soyez la bienvenue, Blondine ; il y a longtemps que moi et mon fils Beau-Minon nous vous attendons.  » Nouveaux Contes de Fées nous entraîne dans un univers merveilleux peuplé de bonnes et de mauvaises fées, et nous relate les prodigieuses aventures vécues par cinq jeunes héros soumis à de terribles sortilèges.

J’adorais la Comtesse de Ségur quand j’étais petite. J’avais lu tous ses livres. Il m’avait semblé avoir lu celui-ci également, mais je n’en étais pas sûre jusqu’à ce que je commence ma lecture.
Je l’avais bien lu et au fil des pages, je me suis également souvenu de mon ressenti : une sensation de malaise, sans pouvoir mettre de mot sur le sentiment qui m’avait envahi en lisant ce recueil. Maintenant, je peux l’expliquer et je le ferai à la description de chaque conte.

Un recueil de 5 contes :
Histoire de Blondine, de Bonne-Biche et de Beu-Minon : le père de Blondine se remarie et sa belle-mère décide de s’en débarrasser. Elle est aidée par Gourmandinet qui pousse la jeune princesse à pénétrer dans la forêt des Lilas, lieu dans lequel on entre mais d’où l’on ne sort jamais. Là-bas, elle fait la connaissance d’un chat Beau-Minon et de Bonne-Biche.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce conte ne fait pas passer de bons messages (attention, spoilers) : pendant toute l’histoire, on ne cesse de répéter que Blondine doit se plier aux règles, soit sauf que c’est grâce à sa désobéissance que tout le monde est libéré… donc je ne vois pas trop le message là…
Et le deuxième très mauvais message est dans le sort de sa sœur : elle est méchante, pour s’en débarrasser son père la marie au prince Violent qui va la corriger jusqu’à ce que son caractère s’améliore et à la fin, ils vivent presque heureux ! Bon, je sais bien que c’était une autre époque, mais ça m’a choquée. Surtout que c’est une nouvelle édition, il aurait été bien que l’éditeur mette un petit mot final au sujet des violences conjugales.

Le bon petit Henri : Henri vit seul avec sa mère, mais quand cette dernière tombe malade, il sollicite l’aide de la fée Bienfaisante pour la sauver. Elle ne peut rien faire si ce n’est lui prodiguer le conseil de se rendre au sommet de la montagne afin d’y cueillir la plante de vie, seul remède pour sa mère mourante. Il s’y rend faisant fi de tous les obstacles.
Loin d’être passionnant, toujours les mêmes astuces: il rencontre un obstacle, un génie de la montagne apparaît et lui donne une tâche colossale, il l’exécute seul ou avec l’aide de ceux qu’il a sauvé et zou, il passe.

Histoire de la princesse Rosette : la princesse Rosette est élevée à la campagne, chez une nourrice jusqu’à ses 15 ans. C’est alors qu’elle reçoit une lettre de son père, le roi, la conviant au bal qu’il organise pour trouver un époux à ses deux aînées. Il ne se donne même pas la peine de lui fournir une tenue, elle doit donc se débrouiller avec sa pauvre robe de percale. Mais c’est sans compter sur la marraine de la jeune fille, la fée Puissante. Une fois à la fête, les choses se corsent : Rosette est fascinante ce qui suscite la jalousie de ses parents et de ses sœurs.
Une histoire assez typique des contes de fées, et que je trouvais intéressante et sympathique jusqu’à la conclusion (attention spoilers) quand la fée Puissante punit les sœurs de Rosette non seulement en les laissant défigurées, mais surtout en leur faisant épouser des hommes brutaux chargés de les corriger jusqu’à ce que leur caractère s’améliore -_-
Non mais c’est quoi cette manie !? Et puis c’est bien connu, il n’y a que les femmes qui le méritent qui se font battre. Quant aux hommes violents, c’est qui qui les corrige, eux ?

La petite souris grise : Rosalie vit seule avec son père depuis que sa mère est morte, peu après sa naissance. Tout le jour, le père se rend dans la maisonnette du jardin. En grandissant, Rosalie se pose des questions sur ce curieux rituel et quand elle demande à l’accompagner, il refuse targuant que la curiosité est un vilain défaut. Un jour qu’il s’absente, elle ne résiste pas et découvre que la maisonnette retient prisonnière une fée… la fée Détestable… sous la forme d’une petite souris grise.
Le thème principal de cette nouvelle est la désobéissance (encore et toujours) mêlée à la curiosité, ce vilain défaut… seulement si elle est mal orientée ou mal exercée ! On sait tous que des enfants curieux sont des enfants intelligents. Non, mais c’est quoi cette mentalité de merde ?
Bon, faut dire aussi que dans l’histoire, Rosalie se comporte vraiment comme une idiote finie… cette incapacité qu’elle a se contrôler deux pauvres semaines la rend vraiment antipathique.

Ourson : Agnella et Passerose ont trouvé refuge dans une maison isolée, fuyant le roi Féroce. Un soir, Agnella se met à dos la fée Rageuse qui commence à maudire la naissance de son fils : il sera aussi velu qu’un ours, mais elle est arrêtée par la fée Drôlette qui offre une porte de sortie à la malédiction. Les années passent et bientôt, ils sont 4 dans cette maisonnette : une fillette perdue les rejoint – je n’en dis pas plus, surtout pas ce qui les lie, pour éviter davantage de spoilers.
Alors la cinquième histoire est beaucoup mieux que les quatre précédents, même si j’ai tiqué à la fin quand Violette et Ourson se déclarent leur amour en s’appelant « mon frère », « ma sœur ». Malheureusement, les contes précédents ont usé toute ma patience et celui-ci m’a paru long.

Je pense avoir tout dit après le petit résumé des contes.
J’ai détesté ce recueil et je ne le conseille pas aux enfants. Il passe de mauvais messages :
– une obéissance excessive et indiscutable envers l’autorité supérieure, et ce, même si l’adulte en abuse
– des violences conjugales administrées au méchantes en guise de punition
– la curiosité est un vilain défaut… cf plus haut ce que j’en pense
GRRRRR !

Automne Douceur de vivre :
Siroter un chocolat chaud sous les saules (Anthropomorphisme, Enfance, Feel Good, Cocooning)

La fabuleuse madame Maisel

Titre : La fabuleuse madame Maisel
Réalisateur : Amy Sherman-Palladino
Casting : Rachel Brosnahan, Alex Borstein, Michael Zegen, Marin Hinkle, Kevin Pollak, Tony Shalhoub, etc.
Saisons : 3
Genre : Comédie, drame
Synopsis : Dans le New York de 1958, Miriam “Midge” Maisel a tout ce dont elle peut rêver : un mari parfait, 2 enfants et un appartement élégant dans l’Upper West Side. Mais sa petite vie parfaite prend un virage inattendu lorsqu’elle se découvre un talent pour le stand-up.

J’ai commencé cette série il y a peu principalement parce que les affiches me plaisaient (oui, je suis faible).

Le pitch est assez simple : New York, fin des années 50, Midge est mariée et a deux enfants. Elle encourage Joël, son époux, dans son rêve de devenir humoriste, pour cela, elle s’arrange pour que ses heures de passage au Gaslight ne soient pas trop tard, elle prend des notes dans un cahier et lui passe ses caprices de sale gosse (dès le début, je n’ai pas accroché avec lui). Au fil du premier épisode, on se rend bien compte que Joël n’est pas très drôle et l’admiration que Midge éprouve pour lui en prend un coup lorsqu’elle apprend qu’il plagie un autre comique. C’est alors qu’elle le pousse à lancer ses propres blagues et là, il fait un bide monumental, parce qu’il ne sait pas raconter. Et là, catastrophe ! Humilié, il la rend coupable de son échec – mon instinct ne s’était pas trompé, c’est un minable de la pire espèce (bon, ça s’améliore au fil des saisons, mais quand même) : il l’a trompée avec sa maîtresse et la plaque le soir même.
Honnêtement, c’est un mal pour un bien ! Dès le lendemain, elle se saoule et se rend au Gaslight, bourrée, et se lance dans un numéro de stand-up à la fois triste vu sa situation, et tordant. La barman, Susie, la trouve talentueuse et se propose de devenir son impresario.
Bon, elle ne devient pas génialissime en un claquement de doigts, mais elle ne lâche rien.

J’adore le personnage de madame Maisel, elle me fait rire. Et puis je suis tombée amoureuse de sa voix, elle est belle, mélodieuse et se marie merveilleusement avec le personnage. En parlant de voix, il faudrait que j’essaie un épisode en V.O. alors non pas pour entendre la voix de l’héroïne, mais pour découvrir celle de Susie. Plusieurs fois dans la série, on la confond avec un homme surtout au téléphone : alors OK, elle n’est pas très féminine, mais sa voix française ne laisse aucunement planer le doute… donc qu’en est-il en V.O. ?

Et puis, le gros plus, ce sont les acteurs qui jouent l’entourage de Midge Maisel. Il y en a un certain nombre que je connais de tête, mais je n’arrive pas à les remettre, et ce, même en ayant parcouru leur filmographie. C’est le cas de Marin Hinkle qui joue le rôle de la mère de l’héroïne et de Kevin Pollak son beau-père.
Et parmi ceux que j’ai reconnus au premier coup d’oeil, on commence avec Abe, le père de Midge, joué par Tony Shalhoub que j’ai adoré dans le rôle de monsieur Monk, en plus il a gardé la même voix. Même dans cette série, j’adore son jeu, je le retrouve et j’y prends énormément de plaisir.
Dans la saison 2 et un peu dans la 3, y a Zachary Levi dans le rôle de Benjamin (je ne dirai pas ce qui le lie à Midge). Pour ceux qui ne le remettent pas, c’est Chuck, de la série éponyme ! Ou dans Shazam ! Je le kiffe, ça a rendu les épisodes exaltants et puis son personnage est vraiment chouette, j’adore son caractère.
Enfin, dans la troisième saison, on retrouve Sterling K. Brown dans le rôle de Reggie. Alors lui a joué dans pas mal de séries que j’adorais : New York 911, Supernatural (chasseur spécialisé dans la chasse aux vampires), et surtout This is us que j’ai découvert et dévoré il y a quelques semaines. Je n’ai d’ailleurs pas écrit de chronique dessus, il faudrait que je m’y mette.

Bref, cessons de blablater un peu et résumons :
Une série touchante et drôle, des personnages attachants… un coup de cœur pour cette série que j’ai eu du mal à arrêter même pour aller dormir.

Automne des Enchanteresses
Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose) :

Roji !, tome 02 – Keisuke Kotobuki

Titre : Roji !, tome 02
Saga : Roji !
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : « Roji », ce sont les petites ruelles des quartiers populaires au Japon. Le lieu où vivent Yuzu et sa petite soeur Karin, deux demoiselles aux caractères très différents. L’une fofolle, l’autre sérieuse, toujours suivies de leur chat Zanzibar, elles enjolivent le quotidien à coup d’idées toutes plus farfelues les unes que les autres. Trouver le moyen de traverser la ville, l’été, en restant toujours à l’ombre, ou bien débusquer la mystérieuse librairie locale qui n’ouvre que la nuit… aucun défi ne leur résiste ! De conseils secrets des chats du quartier en bagarres pour rire avec les garçons, elles traquent les légendes locales et découvrent petit à petit que le merveilleux n’est jamais très loin d’elles…

Comme l’indique la quatrième de couverture, la vie suit TRANQUILLEMENT son cours… j’aurais bien remplacé ce tranquillement par ennuyeusement.
Faut bien le dire, il ne se passe pas grand-chose. J’espérais en apprendre davantage sur les fées qui se baladent à Kamishiro et qui semblent avoir un lien particulier avec les chats…. mais visiblement, rien de nouveau avant la fin.
On continue de suivre la vie parfaitement chiante de Yuzu… des petites tranches de vie parfois un peu barrées mais le plus souvent tristement ordinaires.

Je n’ai malheureusement rien à dire d’autres, un second tome pas si différent du premier au final – on voit un peu moins les chats, c’en est presque dommage… ou pas, en fait. Je m’en tape un peu.
D’ailleurs, les couleurs sont toujours aussi tristounettes, sauf dans la dernière image. Je sens bien que je vais tester le 3, histoire de voir ou Yuzu a atterri et si ça devient plus intéressant… mais j’en doute vraiment là – je sens bien que les événements barbants du quotidien des héroïnes seront juste transposés à ce nouvel endroit.

Voilà, je pense que j’ai fait le tour… à part ça, ma fille aime toujours. Le premier lui a plu, j’ai pris le 2 pour elle donc je continuerai à emprunter cette saga pour elle et je lirai le prochain pour voir si ça s’améliore.
Bref, une lecture qui m’a laissée indifférente.

Rien n’est trop beau – Rona Jaffe

Titre : Rien n’est trop beau
Auteur : Rona Jaffe
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 669
Quatrième de couverture : New York, début des années 1950. Elles sont jeunes et Manhattan leur tend les bras …
Lorsqu’il fut publié en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l’engouement de millions de lectrices américaines. Elles s’identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d’horizons différents employées dans une grande maison d’édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes.
Il y a la brillante Caroline, dont l’ambition est de quitter la salle des dactylos pour occuper un poste éditorial. Mary Agnes, une collègue obnubilée par les préparatifs de son mariage. La naïve April, jeune provinciale du Colorado venue à New York pour faire carrière dans la chanson.
Si la ville semble leur offrir d’infinies possibilités professionnelles et amoureuses, chacune doit se battre avec ses armes pour se faire une place dans un monde d’hommes.

J’ai découvert ce roman grâce à une chronique du Livroscope qui m’avait furieusement donné envie de le lire.
Bon, il est resté longtemps dans ma PàL, mais je l’ai enfin sorti à l’occasion du Pumpkin Autumn Challenge, les écailles de Mélusine. Le personnage, Caroline, se métamorphose et évolue au fil des pages que ce soit dans son rapport aux autres ou dans son travail.

Dans l’avant-propos, l’auteur nous explique la façon dont elle est venue à écrire ce roman et j’ai trouvé ça super intéressant. Son but : mettre en garde les jeunes femmes qui débarquent à New York. C’était bien essayé, mais loupé de ce qu’elle nous révèle.
Son héroïne, Caroline, vit dans la banlieue de New York après avoir été abandonnée par son fiancé pour une autre. Elle trouve un travail chez une grosse maison d’édition où elle y rencontre celles qui deviendront ses amies, alors que d’autres sont loin d’être amicales. On trouve tous les caractères et toutes les situations, ce qui permet au lectrice de se retrouver.
L’éventail est large : miss Farrow la patronne ambitieuse qui a grimpé les échelons en escaladant le Kilimandjaro de son boss et qui se méfie de ses subalternes, Mary Agnes la gentille secrétaire un peu commère, April l’éternelle rêveuse qui a abandonné l’espoir de devenir célèbre pour celui de se marier quitte à se laisser piéger par un connard, Barbara divorcée et mère d’une petite petite fille, Gregg qui réalise son rêve de devenir actrice mais à quel prix ?

J’ai bien aimé cette lecture, mais ça m’a pris beaucoup de temps pour la terminer et j’ai eu l’impression que ça n’en finissait pas. Je pense que c’est dû aux séries que je regarde en parallèle : j’ai commencé Madmen qui se passe également dans les années 50, mais j’ai lâché le morceau parce que la manière dont les hommes se comportent et dont les femmes étaient traitées m’a énervée. Et puis j’ai commencé Madame Maisel, femme fabuleuse qui se déroule également dans les années 50, mais cette série, je l’adore – j’écrirai d’ailleurs une chronique dessus dès que la saison 3 est finie.
Du coup, je ne me souvenais plus si tel événement s’était produit dans le roman ou la série. Une sensation probablement due au fait que je ne prenais pas le temps de me poser assez longtemps pour avancer.

Mais à part ça, qu’est-ce j’en ai vraiment pensé plus en détail ? La plume de l’auteur est plaisante. Ses personnages sont attachantes, aucune ne m’a ennuyée ou horripilé, pas même la pénible miss Farrow. Et bon nombre d’intrigues m’ont tenue en haleine.
Donc comme je l’ai dit plus haut, j’ai aimé cette lecture, c’était exactement ce que j’en attendais.

Automne des Enchanteresses
Les écailles de Mélusine (Féminisme, Transformation, Métamorphose)