Burlesque

Titre : Burlesque
Réalisateur : Steven Antin
Casting : Christina Aguilera, Cher, Stanley Tucci, Kristen Bell, Cam Gigandet, Eric Dane, etc.
Durée : 1h40
Genre : Comédie musicale
Synopsis : Une jeune femme ambitieuse, dotée d’une voix superbe trouve l’amour et la gloire dans un club néo-burlesque à Los Angeles tenu par Tess…

J’ai toujours aimé les comédies musicales, mais ça faisait longtemps que je n’en avais plus regardé. J’ai profité du Pumpkin Autumn Challenge pour m’en faire une… mon choix s’est porté sur Burlesque pour Sarah Bernhardt, monstre sacré… bon, si vous ne voyez pas le rapport, je ne vous donnerai qu’un nom : Cher. Oui, elle joue dedans et si elle, ce n’est pas un monstre sacré, je ne vois pas qui le sera.

Ali rêve de devenir célèbre à Los Angeles. À peine est-elle arrivée qu’elle découvre Burlesque, un cabaret tenue par Tess. Elle est décidée à intégrer la troupe, mais c’est loin d’être gagné. Heureusement, Jack le barman lui file un coup de main, l’embauche comme serveuse et ils deviennent amis. La persévérance de l’héroïne, alliée à son talent, lui permet d’atteindre son but.

J’ai passé un bon moment, le scénario n’est pas terrible, mais les chansons sont chouettes et le jeu des acteurs est bon. Un film qui vend du rêve… un high school musical en mieux et pour jeunes adultes.
Cher est égale à elle-même, même si on sent que sa voix a perdu de son timbre glamour avec l’âge – comme ma fille me disait : on croirait qu’elle a un truc coincé dans la gorge et qui la bloque. C’est la première fois que je voyais Christina Aguilera jouer et elle se débrouille pas si mal.
Kristen Bell est de la partie et comme dans The Good Place, c’est une belle saloperie, mais je l’adore toujours autant.

Le film m’a paru long, pourtant à aucun moment je ne me suis ennuyée et c’était même plaisant… une sensation qui me laisse un arrière-goût étrange.

Automne des Enchanteresses
Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts)

Légendes de la garde, tome 1 : Automne 1152 – David Petersen

Titre : Automne 1152
Saga : Légendes de la garde, tome 1
Auteur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 167
Quatrième de couverture : Depuis la nuit des temps, la Garde protège les souris des mille dangers qui menacent leur existence. Trois de ses membres les plus solides, Kenzie, Saxon et Lieam, découvrent lors d’une mission de routine un noir complot ourdi dans la ville de Barkstone. Trop tard ! Lieam est fait prisonnier, les deux autres sont laissés pour mort aux portes de la ville et une armée traîtresse marche déjà vers Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde.

J’aime beaucoup le format de cette BD, il n’est pas courant. C’est d’ailleurs ce qui a attiré en premier mon attention, puis les dessins. Il faut dire qu’ils sont vraiment chouettes, même si j’ai beaucoup de mal à distinguer une souris d’une autre souris. Difficile dans ces conditions de s’attacher aux personnages quand ils se ressemblent tous.
C’est un premier tome, pourtant, j’ai eu la sensation au fil de cette lecture d’avoir loupé quelque chose : y a un certain nombre de passages où des évènements antérieurs sont rappelés mais de façon succinct comme si on savait à quoi faisaient allusion les personnages, ce qui n’est pas le cas. Ce n’est pas handicapant pour la compréhension de l’histoire, mais c’est frustrant.

Les souris vivent dans des villes cachées, à l’abri des prédateurs, mais elles sont divisées. Le jour où un marchand disparaît, ce sont trois membres de la garde qui sont missionnés pour le retrouver. La garde, c’est un groupe de souris chargé d’aider et de protéger leurs congénères. Lorsqu’ils découvrent son corps, non sans mal, il trouve sur lui une carte de Lockhaven ce qui en fait un traître. Il est temps de mener l’enquête.

J’ai aimé le principe des cités cachées. C’était intéressant, mais pas assez développé à mon goût – heureusement qu’il y a les annexes pour soulager mon besoin de détails.
Le scénario est simple et sans prise de tête, idéal pour initier de jeunes lecteurs à la fantasy.
J’ai passé un bon moment, ça s’est laissé lire.

La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2

Titre : La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2
Réalisateur : Abdellatif Kechiche
Casting : Léa Seydoux, Adèle Exarchopoulos, Salim Kechiouche
Durée : 2h57
Genre : Romance
Synopsis : À 15 ans, Adèle ne se pose pas de question : une fille, ça sort avec des garçons. Sa vie bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune femme aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir le désir et lui permettra de s’affirmer en tant que femme et adulte. Face au regard des autres Adèle grandit, se cherche, se perd, se trouve…

La vie d’Adèle est sorti en 2013. Il est basé sur la BD le bleu est une couleur chaude. À l’époque, c’est cette raison qui m’avait poussée à m’intéresser au film.
J’avoue que je n’ai pas poussé la curiosité très loin. Je m’en suis arrêté à la bande-annonce.

Pour deux raisons :
– la première est le scénario : une jeune fille de 15 ans qui découvre ses premiers émois amoureux, partagée entre une sexualité hétéro et homo, ça ne me parlait pas… du moins, pas comme ça l’était présenté dans le trailer.
– la seconde est que cela laissé clairement entendre qu’il y aurait des scènes de cul entre deux nanas – ça m’a saoulée, trop racoleur pour moi.
C’est un film qui a été primé, ça a réveillé un peu de mon intérêt, mais pas suffisamment pour m’inciter à le voir.

Les années ont passé et me voilà lancée dans sa découverte grâce au Pumpkin Autumn Challenge.
Je n’ai pas trop accroché au personnage d’Adèle, je l’ai trouvée chiante et pleurnicharde – j’ai moyennement apprécié le fait qu’elle n’assume pas sa bisexualité et cache sa relation avec Emma. Alors elle, par contre, je l’ai bien aimé, même si ma première impression fut négative. Son côté artiste m’a parlée.
D’ailleurs, y a bien que cela qui m’a inspirée. L’histoire est bien loin de mes préoccupations actuelles autant que passées. Je ne me suis retrouvée dans aucun personnage, ça ne m’a pas permis de m’immerger dans le récit ni de m’attacher aux héroïnes.

Il faut cependant ajouter que le jeu des actrices est vraiment impressionnant : elles sont parvenues à me faire passer les émotions éprouvées. On sent presque une véritable souffrance à jouer leur rôle.
Bref, je n’ai pas accroché. Ça s’est laissé regarder, sans plus.

Automne des Enchanteresses
Les rêves d’Aurore (LGBTQI+, Militantisme)

La trahison d’Einstein – Eric-Emmanuel Schmitt

Titre : La trahison d’Einstein
Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 162
Quatrième de couverture : L’action se déroule en 34, 39 et 45, sur les bords d’un lac du New Jersey où Einstein, résidant à Princeton, a ses habitudes, au cours de dialogues avec un vagabond qui squatte dans les parages.
En 39, Einstein adresse à Roosevelt sa fameuse lettre où il l’informe que les Nazis cherchent à obtenir l’arme nucléaire à partir de ses découvertes. Roosevelt déclenche alors le « projet Manhattan » qui aboutira à la bombe A et, plus tard, à Hiroshima.
Tourmenté, Einstein multiplie les appels au pacifisme et au désarmement. On l’accuse de faire le jeu de l’Allemagne, voire de Moscou, qui prépare aussi sa bombe. On le tient pour un dangereux utopiste, un traitre. Le F.B.I. le surveille, sans oser l’expulser. L’explosion d’Hiroshima, dont il est le lointain responsable, sera pour ce non-violent qui rêvait de paix universelle, un déchirement.
Au cours de ces conversations passionnées, parfois bouffonnes, sombres ou chimériques, revit toute l’histoire scientifique et politique du terrible XXe siècle.

Je ne connais pas grand chose d’Einstein : sa grande équation E=mc², sa participation plus ou moins involontaire dans la fabrication de la bombe atomique (ce qui a dû être la raison du titre de ce roman), quelques citations percutantes qui auraient dû m’inciter à faire plus de recherches sur ce personnage historique et qui auraient surtout dû me détromper de la vision que j’avais de lui : je me l’imaginais comme un grand scientifique loin des préoccupations de ce monde et incapable de comprendre la complexité psychologique de l’être humain et les codes qu’il a mis en place, un peu comme Sheldon Cooper dans The Big Bang Theory. En même temps, le peu de reportage que j’ai vu sur lui allait dans ce sens.
Mais ici, Eric-Emmanuel Schmitt le dépeint comme un homme brillant dans différents domaines : la physique (ça, on le sait tous) mais aussi les sciences sociales (philosophie, sociologie et compagnie).

C’est une pièce de théâtre qui s’étend sur plusieurs années : de 1939 à 1955. Chaque chapitre le place à une époque différente qui l’a marqué au point de ressentir le besoin d’en discuter avec un vagabond… vagabond qui va devenir son ami et qui sert d’espion à O’Neill, un agent du FBI.
Alors est-ce qu’Einstein était aussi humain, aussi conscient des responsabilités qui incombent aux hommes que dans ce récit, ou l’auteur l’a-t-il humanisé ? Le FBI le prenait-il vraiment pour un ennemi ?
Je l’ignore. En tout cas, j’ai aimé découvrir sous un nouvel œil ce personnage historique. Et j’ai très envie d’en apprendre davantage sur lui.
La plume de l’auteur est toujours aussi belle et intelligente. Il a une fois de plus des mots qui sonnent juste et c’est passionnant. Je suis décidément fan de ses livres.

Ce fut un gros coup de cœur pour cette lecture que j’ai dévorée en seulement quelques heures – moins de vingt-quatre heures en fait, c’est dire si j’ai adoré.

Automne des Enchanteresses
Sarah Bernhardt, monstre sacré (Dramaturgie, Pièce de théâtre, Arts)

Yamada kun & the 7 witches, tome 18 – Miki Yoshikawa

Titre : Yamada kun & the 7 witches, tome 18
Auteur : Miki Yoshikawa
Éditeur : Delcourt/Tonkam
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : De nombreuses énigmes demeurent, concernant Yûri Miura. Pour tenter de percer à jour les mystères du sorcier, Yamada se rapproche de Sora Himekawa, sa seule amie connue. Les choses prennent alors un tournant inattendu : Yamade développe un sentiment d’intimité étrange vis à vis de la jeune fille qu’il vient pourtant juste de rencontrer. A moins que…

Yamada-kun et Miyamura continuent leurs investigations sur le club de Shogi. Cette fois, ils enquêtent sur Miura et ça les mène tout droit à Himekawa du club de couture.
Bon, comme d’habitude, Yamada cherche à l’embrasser pour la manipuler, mais avant cela, il doit lui filer un coup de main. C’est alors que l’histoire se corse : plus il passe de temps avec cette jeune fille, plus elle éveille quelque chose en lui.

J’avoue que jusqu’à la moitié de ce dix-huitième tome, je m’étais dit que ce coup-ci, l’auteur avait eu raison de ma patience, que c’était la bonne et que j’allais arrêter cette saga parce que ça tournait en rond, mais là c’est mort : il me faut la suite ! À chaque fois, je me laisse piéger !
Qu’est-ce qui a soudainement changé ? La tournure que prennent les événements : on découvre enfin le but qui motive le club de Shogi, pourtant, ça m’a laissée indifférente. Par contre, le détail qui m’a donné envie de lire la suite, c’est le passé de Yamada. On sait déjà que l’histoire de la bagarre qui l’a mis à l’écart au début de la saga est assez floue, on comprend pourquoi et on repart sur l’intrigue de base : comment Yamada a-t-il développé son pouvoir de copie ?

Je pense que le prochain tome tournera autour de Kotori (je ne vous révélerai pas pourquoi) et j’espère vraiment que ça avancera un peu plus par la suite.
Malgré un début rébarbatif, j’ai bien aimé ce tome.