Roji !, tome 03 – Keisuke Kotobuki

Titre : Roji !, tome 03
Auteur : Keisuke Kotobuki
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Dans la forêt, Yuzu tombe nez à nez avec une petite bonne femme haute comme trois pommes, qui s’envole aussitôt dans les airs ! Bien décidée à l’attraper, notre casse-cou préférée ne laisse pas passer sa chance une seconde fois : lorsqu’elle l’aperçoit à nouveau quelques jours plus tard, elle se rue à sa poursuite et parvient à la capturer.
Ni une ni deux, la créature l’amène dans son royaume, le pays des fées blanches ! Un monde merveilleux qui recèle bien des surprises…

Alors là, je ne vois vraiment pas ce que je vais pouvoir dire sur ce 3ème tome… il n’y a qu’un événement important : Yuzu découvre le pays des fées blanches. C’est ainsi qu’a terminé le tome précédent.
Je m’attendais… à tort… à un épisode de folie. Une visite qui prendrait un numéro entier… c’était trop espérer. En deux chapitres, c’était plié.

Des découvertes assez minables au final. On apprend peu de choses :
– les fées vivent dans des cubes empilés… on ignore comment est leur intérieur.
– y a un rocher qui vole… super, ça nous fait une belle jambe !
– l’héroïne goûte un fruit immonde… va bien y avoir un truc avec cet aliment… bnon, il est là pour meubler.
– et deux lapins roses humanoïdes dégueulasses font taxi pour lui amener ses copines.
Le détail le plus intéressant est que le pays des fées se situe exactement au même endroit que le quartier où vit Yuzu… à nous d’en tirer les conclusions que l’on souhaite. Je me suis dit que c’était une histoire de plan astral différent. Et puis là, le personnage principal demande comment ça se fait et la fée lui répond qu’un jour les hommes ont débarqué… chouette, un semblant d’explication ! Ah, ben non, ça s’arrête là. Encore un espoir déçu.
Ensuite, Yuzu retourne dans son monde et là, on a droit à une suite de scénettes toutes aussi inintéressantes les unes que les autres. Il faut laisser à l’auteur une chose (je n’oserais pas appeler ça un talent), c’est qu’il parvient quand même à nous pondre un manga de 154 pages où il ne se passe rien… et cela pour la troisième fois (et pas la dernière puisque la saga compte 11 volumes).

Le seul point positif est que ça se lit super vite.
Les dessins ne sont pas terribles donc je ne m’y attarde pas… enfin, c’est surtout les couleurs fadasses qui rendent les planches moches (il n’y a que les illustrations des chapitres qui sont sympa – comme celle ci-contre). J’aurais préféré qu’ils soient en noir et blanc.
Quant au scénario, il est quasi inexistant et d’une simplicité navrante. Donc c’est lu à une de ces vitesses !

Bref, vous l’aurez compris, j’ai détesté ce troisième tome et je ne lirai pas les prochains. Je continuerai à les emprunter à la médiathèque parce que ma fille les aime bien (allez savoir pourquoi… ça me dépasse), mais moi, j’arrête là les frais.