La Sorcière aux champignons, tome 2 – Tachibana Higuchi

Titre : La Sorcière aux champignons, tome 2
Auteur : Tachibana Higuchi
Éditeur : Glénat (Shôjo)
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Luna a secouru un mystérieux beau garçon que quelqu’un a poignardé. Pour cette sorcière noire qui ne peut pas toucher les autres, cette rencontre va bouleverser son destin…

J’attendais avec beaucoup d’impatience ce second tome pour voir comment Luna allait sauver l’adolescent de la rivière. Mais je suis un peu déçue : il ne se passe pas grand-chose.

Donc sans surprise, puisque c’était annoncé à la fin du précédent tome, Luna sauve la vie du narrateur. Grâce à Claude, la corneille, elle parvient à le transporter chez elle. Et à peine est-elle parvenue à extirper la malédiction du jeune homme que la congrégation des sorciers noirs apparaît afin de décider du sort du jeune homme.

Ce fut l’occasion de découvrir quelques détails sur le passé de Luna, mais également sur les sorciers noirs. Le soucis est que ça tient en quelques bulles et que là, le conseil s’est éternisé sur pratiquement tout le manga et que ses membres radotaient.
Bref, ça m’a paru long, ça tournait en rond.
Et le fait qu’on ne voyait pas bien les sorciers puisqu’ils restaient dans l’ombre a renforcé la désagréable sensation brouillonne qui se dégageait de ce second tome.

J’ai nettement préféré l’épisode spécial avec Lancelot, ce n’était pas transcendant, mais c’était plaisant, sans prise de tête et avec une ambiance proche du premier.
Je ne vais pas m’étendre sur cette chronique, j’ai dit l’essentiel. C’était une déception.
Je lirai le troisième parce que le groupe des sorciers noirs ouvrent de nouvelles perspectives… plus grandes… et je suis curieuse de découvrir ce que l’auteur nous réserve.

Dahliya, artisane magicienne, tome 2 – Hisaya Amagishi & Megumi Sumikawa

Titre : Dahliya, artisane magicienne, tome 2
Auteur : Megumi Sumikawa
D’après le roman de : Hisaya Amagishi
Éditeur : Komikku
Nombre de pages : 204
Quatrième de couverture : Dahliya va vous ensorceler ! Depuis sa plus tendre enfance, la jeune DAHLIYA a appris la magie auprès de son père et elle peut fabriquer de nombreux objets magiques grâce à des gems : des épées, des protections contre les slime ou encore des verres enchantés. Ainsi, lorsqu’elle se réincarne dans un monde fantasy et se retrouve à travailler dans un salon de coiffure pas comme les autres, elle est fin prête à utiliser ses talents ! Une aventure incroyable commence !

J’ai tellement aimé le premier tome de cette saga que je n’ai pas hésité une seule seconde pour emprunter la suite à la médiathèque. Malheureusement cette suite est loin d’être aussi bien.

Gabriella emmène notre héroïne faire du shopping : en tant que directrice de la société Rossetti, la jeune femme se doit d’être présentable. Après leur séance relooking, elles vont boire un coup sur une terrasse et là, elles croisent Orlando avec sa future femme et cette dernière s’excuse de la situation devant tout le monde…
Elle est d’une discrétion, à pleurer.

Bref, elle rameute toute la place ; Wolf intervient et sort Dahliya de cette situation embarrassante. On ne sait pas comment mais il la reconnaît comme le jeune homme qui lui a sauvé la vie dans le tome précédent. Franchement, je ne vois pas comment il a fait surtout qu’il a toujours des problème d’yeux et doit porter des lunettes. À la limite, c’est le moins incohérent. Quand il a croisé Dahli la première fois, elle était habillée en garçon avec des vêtements larges pour masque son apparence, portait des lunettes et un foulard qui cachait ses cheveux. Là, elle est vêtue d’habits serrés, pas de lunettes, cheveux lâchés et maquillée. Qu’à la limite, il ait eu un doute, la suive pour s’assurer que c’était bien elle/lui, ça serait passé, mais là… c’est précipité. Les retrouvailles étaient d’un décevant !
D’ailleurs, comme tout ce second tome.

Wolf et Dahliya passent du temps ensemble, il l’emmène dans un célèbre magasin d’objets magiques et elle réfléchit à la conception, elle discute avec le propriétaire, etc.
On en apprend plus sur le passé des deux personnages, enfin surtout sur le père de la demoiselle et sur Wolf. C’étaient probablement mes moments préférés, mais malgré ça, je me suis ennuyée, c’était long et ça n’avançait pas.

Heureusement, les dessins sont toujours aussi beaux, même si ça ne sauve pas l’histoire et je n’ai pas eu plus envie que cela de m’y attarder.
C’est une déception pour ce second tome. J’espère que le troisième sera mieux.

Solo Leveling, tome 6 – Chu-Gong

Titre : Solo Leveling, tome 6
Auteur : Chu-Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (KBOOKS)
Nombre de pages : 272
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Ça fait un bout de temps que le cinquième tome de cette saga est sorti. Avant de commencer, j’étais bien incapable de me souvenir de ce qui s’était passé. Mais même sans résumé, c’est revenu en l’espace de quelques pages.

Jinwoo a demandé sa réévaluation de rang. La machine est bien évidemment incapable d’analyser son rang et il est contraint d’attendre trois jours les résultats. En attendant, il décide de découvrir les coulisses des guildes. Pour ce faire, il bosse en tant que mineur.
Le second jour, il se propose pour être le portefaix de la seconde équipe. Et sans surprise, ça se passe mal.

Dans le premier tiers, l’auteur nous partage des informations intéressantes : la raison des trois jours de latence, le rôle des mineurs et de l’équipe de ramassage. Mais j’ai trouvé que c’était long, je me suis ennuyée.
Heureusement par la suite, ça bouge davantage.

Y a un nouveau personnage qui apparaît : Cha Hae-In, chasseuse de rang S qui est sur la couverture. Il apparaît comme une évidence qu’elle aura un rôle important à jouer dans les prochains numéros et que Jinwoo lui plaît. À voir la tournure que prendront les événements dans le prochain tome.
Je n’ai pas grand-chose de plus à dire. Pour le moment, c’est le tome que j’ai le moins aimé. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Le cœur de la cité – Giulio Rincione & Francesco Savino

Titre : Le cœur de la cité
Texte : Francesco Savino
Illustrations : Giulio Rincione
Éditeur : Shockdom
Nombre de pages : 80
Quatrième de couverture : Un homme déménage dans une autre cité et se retrouve déchiré entre deux forces : d’un côté, la ville elle-même, un être conscient qui se nourrit des âmes de ses habitants , de l’autre, un groupe de personnes âgées nommé “Le Syndicat” qui essaie d’aider le héros à fuir la cité pour qu’il sauve son âme. Toutefois, le voyage jusqu’au cœur de la cité fait comprendre au protagoniste que le combat entre les forces du bien et du mal est subjectif et que le véritable voyage est celui que chacun d’entre nous entreprend en lui-même.

Je tiens d’abord à remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions Shockdom qui m’ont accordé leur confiance pour ce partenariat.
Le résumé me plaisait bien et la couverture annonçait une lecture sombre à souhait. Et ça a été le cas.

Un homme déménage dans une ville qui, semblerait-il, est vivante. Il fait la rencontre d’un groupe de vieux, le Syndicat, qui lutte contre cette cité. Il doit choisir un camp, mais plus il pénètre profondément au cœur de la cité, plus il découvre qu’il est lié à cette ville et si, finalement, il avait un troisième choix.

Racontez ainsi, ça fait un peu penser à Matrix. Pourtant la trame de l’histoire est bien différente et le récit est plus sombre, le message final est différent : c’est une plongée dans le moi intérieur de l’homme qui lui permet de mieux se connaître grâce à ses souvenirs et à s’accepter avec ses peines, ses douleurs, ses peurs.
Mais avant d’arriver à ces stades, il faut plonger au cœur de la cité, lutter contre ses démons, résister aux tentations qui menacent de nous engloutir, etc.
C’est du moins comme cela que je l’ai perçu.
Le personnage principal peut être n’importe lequel d’entre nous, c’est probablement la raison pour laquelle il n’a pas de nom. Donc il est assez simple de s’identifier à lui, mais c’est bien plus dur de le trouver attachant.

Les dessins sont spéciaux : tout en peinture. Parfois, le trait est très précis, d’autres plus flou. C’est assez déroutant. Personnellement, j’ai adoré, ça donne une ambiance sombre, glauque et onirique.
Les fonds en arrière-plan renforcent cette sensation de flou.
Quant aux décors, ils sont splendides : les vues en hauteur de la ville sont impressionnantes, les paysages typiquement urbains le sont tout autant.
Le jeu de lumières m’a scotchée : j’ai pris mon temps pour le lire parce que je me suis plu à contempler certaines planches, à relire certains passages afin d’être sûre de ne rien avoir loupé et d’en comprendre tous les tenants et les aboutissants.

L’univers est entêtant et j’ai bien envie de le relire… je suis certaine qu’avec une relecture, on arrive à une compréhension encore différente de l’œuvre.
Bref, j’ai adoré cette bande-dessinée qui a été à la hauteur de mes attentes.

Black Butler, tome 15 – Yana Toboso

Titre : Black Butler, tome 15
Auteur : Yana Toboso
Éditeur : Kana (Dark)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Afin de résoudre une nouvelle affaire, Ciel s’est inscrit, en tant qu’étudiant, à Weston College. Dans cet établissement très huppé, les règles sont stricte et la tradition est absolue. Chaque étudiant s’engage à la respecter. Cependant, Ciel dispose d’un allié de taille dans la place : Sebastian joue le rôle d’un professeur. Le majordome s’est ainsi transformé en maître… et le maître en élève…!

Waouh ! Ça fait longtemps que je n’avais pas autant aimé un tome de Black Butler.

Ciel entre dans une célèbre école privée, le Weston College. Il a été missionné par la reine – jusqu’au dernier chapitre, je ne me souvenais plus la raison de sa présence dans l’établissement. Il doit découvrir ce qui est arrivé à Derek, un membre de la famille royale et étudiant à l’école qui a coupé les ponts avec les siens.
Donc Ciel entre en tant qu’élève, Sebastian est à la fois intendant et professeur. Le chef de la famille Phantomhive fraternise avec un élève de son dortoir, Macmillan – sérieux, quand je l’ai vu, j’ai tout de suite songé à un mélange Harry Potter/Ron Weasley : lunettes rondes, cheveux un peu fous, taches de rousseurs, etc.

D’ailleurs l’ambiance fait penser à Poudlard :
– 4 dortoirs aux 4 couleurs et ayant pour emblème des animaux.
– Une compétition et une rivalité entre élèves.
– Des préfets et leurs fags (des sortes de sous-préfets chargés des corvées de leurs aînés) qui ont des avantages certains. Niveau ambiance, ça m’a aussi beaucoup fait penser à Utena : les préfets élus qui se rejoignent au Belvédère du cygne, un square qui leur sert de QG. C’est pas le seul détail, mais c’est le plus prégnant.

On ne voit pas beaucoup Sebastian et les fois où il est présent, c’est surtout pour jouer les bonniches et faire les corvées à la place de Ciel – je ne sais pas trop si je devais en rire ou en pleurer.
C’était passionnant, j’ai eu beaucoup de mal à interrompre ma lecture et j’ai hâte de lire le prochain parce que j’ai adoré ce quinzième tome qui sort de l’ordinaire.