Boys Run the Riot, tome 3 – Keito Gaku

Titre : Boys Run the Riot, tome 3
Auteur : Keito Gaku
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : En se rapprochant de Tsubasa, Ryo et les autres espéraient avoir trouvé un allié de taille pour les aider à lancer leur marque. Jamais ils n’auraient pu imaginer que le youtubeur allait faire l’outing du lycée transgenre. Et si, suite à la vidéo de Tsubasa, les ventes de Boys Run the Riot montent en flèche, les conséquences sur le quotidien de Ryo pourraient être plus compliquées à gérer…

Waouh ! Quelle lecture ! C’était passionnant.
À la fin du second tome, j’avais trop les nerfs : Tsubasa a dévoilé en ligne la transidentité de Ryo, et ce, sans lui avoir demandé son avis.
Un tel acte a des conséquences : les ventes de la marque « Boys run the riot » décollent, mais à quel prix ?
Bon nombre des camarades de classe de Ryo ont vu la vidéo, ce qui augure un retour compliqué en cours.

J’étais fâchée par la révélation de Tsubasa. De quel droit s’est-il permis d’outé Ryo ? Le YouTubeur est un personnage que je n’étais pas certaine d’apprécier, mais après ça, mon opinion était faite.
J’ai apprécié la réaction de Jin et des autres. D’ailleurs, j’ai aimé toutes les interventions de Jin. Depuis le début, je l’aime énormément et une fois de plus, il a montré sa maturité et son ouverture d’esprit. Ses mots sonnent justes et m’ont touchée.

Le récit était intéressant pour plusieurs raisons :
rien n’est jamais acquis, on change au fil des ans et les certitudes qui sont les nôtres peuvent être ébranlées que ce soient par des événements ou des rencontres. C’est le cas pour Tsubasa et il morfle.
– à la fin, on trouve une postface écrite par la traductrice expliquant les choix scénaristiques de l’auteur Keito Gaku, les différences culturelles entre la France et le Japon qui a une incidence sur la trame de l’histoire, mais elle rappelle également la gravité d’un outing par un tiers.

J’ai adoré ce troisième tome et j’ai hâte que le quatrième tome sorte pour voir ce que l’auteur nous réserve.