Les Sœurs Carmines, tome 1 : Le Complot des corbeaux – Ariel Holzl

Titre : Le Complot des corbeaux
Saga : Les Sœurs Carmines, tome 1
Auteur : Ariel Holzl
Éditeur : Mnémos (Naos)
Nombre de pages : 304
Quatrième de couverture : Merryvère Carmine est une monte-en-l’air, un oiseau de nuit qui court les toits et cambriole les manoirs pour gagner sa vie. Avec ses sœurs, Tristabelle et Dolorine, la jeune fille tente de survivre à Grisaille, une sinistre cité gothique où les mœurs sont plus que douteuses. On s’y trucide allègrement, surtout à l’heure du thé, et huit familles d’aristocrates aux dons surnaturels conspirent pour le trône.
Après un vol désastreux, voilà que Merry se retrouve mêlée à l’un de ces complots ! Désormais traquées, les Carmines vont devoir redoubler d’efforts pour échapper aux nécromants, vampires, savants fous et autres assassins qui hantent les rues…

Je ne sais pas trop par où commencer tant de choses m’ont plu dans cette lecture.

Les sœurs Carmines sont au nombre de trois, elles n’ont pas le même père :
Tristabelle, l’aînée qui est jolie et le sait. Elle en joue. Elle se montre superficielle et par moment, jalouse de sa cadette
Merryvère est une monte-en-l’air depuis peu. Comme sa mère n’est plus là et que sa grande sœur a utilisée sa dot pour les faire vivre, c’est à elle de subvenir à leurs besoins. Elle n’est pas très douée et sa dernière tentative ratée de cambriolage les ont mises ses sœurs et elle, dans l’embarras.
Dolorine est la plus jeune et elle est étrange : elle parle à son doudou monsieur Nyx, mais également aux fantômes. On comprend assez rapidement que son géniteur doit être un Sépulcre – c’est une des grandes familles de Grisaille, spécialisée dans la nécromancie.

Il y a 8 grandes familles, je ne les ai pas toutes retenues, toutes avec des pouvoirs qu’on ne connaît pas forcément : j’ai déjà parlé des Sépulcre, les Vermeil sont des vampires, les Forge-Rage ont une prédilection pour la mécanique, je ne spoilerai pas les capacité des Du Lys et il y a également les Tourmente dont j’ignore les dons.
Quant aux trois autres, ils ont dû être nommés à un moment où à un autre, mais je ne les ai pas retenus.
Complétons l’intrigue : Merry a foiré son cambriolage chez le patriarche des Sépulcre et n’est revenue qu’avec un coffre contenant une petite cuillère. Elle est loin d’imaginer que cet objet va la propulser au cœur d’un complot royal.

Pour l’instant, Tristabelle m’a laissée indifférente. Je l’ai trouvée plutôt désagréable ; elle veut constamment être le centre d’intérêt, ce qui m’énerve.
J’aime beaucoup Merry, elle est sympathique tout plein et vive que ce soit intellectuellement (elle a pas mal de répondant et ça me plaît) ou physiquement (elle passe de toits en toits avec une aisance déconcertante). Au cours de ce premier tome, il nous est suggéré qu’elle fait partie, du côté paternel, d’une des huit familles mais je ne dirai pas laquelle pour laisser la surprise.
En ce qui concerne Dolorine, je suis fan ! J’ai adoré le personnage, elle est jeune donc comprend les choses au sens premier et ça rend ses apparitions très drôle. J’ai adoré les chapitres qui traitaient de son journal, j’ai beaucoup ri. Monsieur Nyx lui parle : il a une personnalité bien à lui, ses interventions sont grinçantes et effrayantes, mais la naïveté de Dolorine et l’interprétation qu’elle en fait les rendent au final rafraîchissantes.

La plume de l’auteur est plaisante. J’ai eu du mal à mettre en pause ma lecture, même pour aller dormir parce que c’était passionnant. Il y a aussi beaucoup de jeux de mots, des termes transformés pour rendre l’atmosphère sombre, mais dont la consonance est proche du mot initial (genre démembre au lieu de décembre). C’était super bien joué !

Bref, vous l’aurez compris, cette lecture est un coup de cœur et je lirai volontiers le second tome dès que j’aurai le temps.

Automne frissonnant
Des Sakuma Drops au milieu des lucioles (sœurs)

 

Coupe des 4 maisons :
Maison de Poudlard (1ère année) – un livre aux couleurs d’une maison de Poudlard10 points