Orange, tome 1 – Ichigo Takano

Titre : Orange, tome 1
Auteur : Ichigo Takano
Éditeur : Akata (M)
Nombre de pages : 221
Quatrième de couverture : Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho, a bien du mal à y croire, à cette histoire… Et de toute façon, elle manque bien trop d’assurance en elle pour suivre certaines directives indiquées dans ce curieux courrier. Pour le moment, la seule chose dont elle est sûre, c’est que Kakeru, le nouvel élève de la classe, ne la laisse pas indifférent…

J’ai entendu beaucoup de bien de ce manga, sans savoir de quoi ça parlait. Je me suis dit que dans le meilleur des cas, ce serait une bonne surprise et c’est le cas.

Naho reçoit une lettre d’elle qui vient de dix ans dans le futur. Dans ce courrier, elle reçoit des indications afin de modifier certains événements. Au début, elle n’y croit pas, mais elle doit bien se rendre à l’évidence : tous les faits relatés dans la lettre se produisent.
Elle fait partie d’une bande avec qui elle passe du bon temps ; un nouveau arrive, Kakeru, et chamboule sa vie.

J’ai aimé bon nombre des personnages :
Naho est gentille et attachante, mais un peu trop effacée.
Kakeru est très secret, et le peu de mystère qui est dévoilé est rude.
Suwa est sympathique, j’aime sa façon d’être avec Naho et la façon dont il la regarde.
Pour les autres, mon avis n’est pas encore fait : ils ne sont pas assez présents pour que je puisse me faire une idée plus approfondie.
Les dessins sont chouettes, légèrement inégaux, mais ça passe bien : ce n’est pas trop flagrant et ça ne m’a pas dérangée plus que ça. Ça fait partie du charme de ce shōjo.

Le dernier chapitre est une histoire à part, à suivre probablement dans le second tome de Orange. Ça s’est laissé lire. Je ne suis pas fan du personnage masculin, il est trop autoritaire : il donne des ordres aux jumelles comme si elles étaient son esclave.

J’ai beaucoup aimé ce premier tome et je lirai volontiers le second quand je l’aurais trouvé.

Le veilleur des brumes, tome 3 : Retour à la lumière – Robert Kondo & Dice Tsutsumi

Titre : Retour à la lumière
Saga : Le veilleur des brumes, tome 3
Auteurs : Robert Kondo & Dice Tsutsumi
Éditeur : Milan (Grafiteen)
Nombre de pages : 195
Quatrième de couverture : Cela fait maintenant trop longtemps qu’il n’y a plus de veilleur à Val-de-l’Aube, le temps presse. Dans moins de 24 heures, les brumes vont attaquer la ville. Pierre suit la piste laissée par le dieu taupe, qui ressemble tellement à son père…

À la base, j’avais prévu de m’acheter ce troisième tome, puisqu’on m’a offert les deux premiers à mon anniversaire. Ça reste un achat prévu mais seulement d’ici quelques mois. En attendant, c’est trop long et je n’ai pas réussi à résister à l’envie de l’emprunter quand je l’ai vu à la médiathèque.

Pierre et ses deux amis doivent rentrer pour sauver leur ville, Val-de-l’Aube, de la terrible vague de ténèbres qui se prépare. Sauf que le cochon ne peut pas rentrer maintenant, il doit escalader la racine qui mène au dieu Taupe et ainsi vérifier si son intuition quant à l’identité de la divinité est juste.
Depuis le tome précédent, je le soupçonnais d’être le père de Pierre, mais jusqu’à ce que notre héros se retrouve face au dieu Taupe, j’ai retenu mon souffle.

Ce troisième tome cache un fort message écologique : le moyen de freiner la propagation des ténèbres n’est pas de construire des barrages pour bloquer sa progression. Seuls les arbres peut les sauver – je vous laisse lire pour savoir comment.
Et puis, rien de telle que l’amitié et l’entraide pour nous sortir des pires situations.

Les personnages sont tout aussi attachants que dans les précédents.
Vince est toujours aussi déjanté et il m’a fait rire. Par contre, j’ai aimé sa famille et leurs relations, c’était fou mais beau.
Je me suis perdue dans la beauté des illustrations. Il y en a encore quelques uns sombres qui sont difficiles à distinguer, mais dans l’ensemble, elles sont douces, pastelles… et reflète l’espoir qui naît dans le cœur de Pierre.
J’ai adoré cette lecture et je suis toute triste que ce soit déjà terminée.

Les lettres volées : 1661, Mlle de Sévigné au temps du Roi-Soleil – Silène Edgar

Titre : Les lettres volées : 1661, Mlle de Sévigné au temps du Roi-Soleil
Auteur : Silène Edgar
Éditeur : Castelmore (Dys)
Format : E-book
Nombre de pages : 306
Quatrième de couverture : A l’époque des Précieuses en 1661, Mlle de Sévigné, fille de Madame et âgée de 16 ans, fait son entrée à la Cour. Françoise y vit nombre d’aventures sans toutefois en parler à sa mère notamment pour ce qui concerne l’enquête qu’elle mène afin de retrouver un papier compromettant qui prouverait l’existence d’une liaison entre sa mère et Fouquet. Serait-il le père secret de Mlle de Sévigné ?

Je ne m’attendais pas à une telle lecture… je pensais naïvement que, comme les romans précédents de Silène Edgar, il y aurait un lien entre passé et époque contemporaine. Ici, ce n’est pas du tout le cas.

On se retrouve en 1661 et on découvre la vie de Françoise de Sévigné, une jeune fille noble de quatorze ans qui doit faire son entrée dans le monde des adultes. Sa mère est aimante, mais exigeante quant à la conduite à tenir, ce qui n’est pas évident pour Françoise parce que, même si elle a été éduquée selon les codes de l’époque, elle a aussi été libre de vagabonder avec ses amis « paysans » la moitié de l’année. C’est une jeune fille douce, mais naïve qui n’est pas encore prêt à affronter la cour et sa méchanceté ; dès son premier salon, ça ne loupe pas : elle fait trois bévues qui la mortifie elle, mais aussi sa mère.

J’ai bien aimé les personnages que ce soient Françoise ou sa mère : elles ont un code de l’honneur très fort et sont fidèles à leurs valeurs. Ça permet à l’autrice de traiter un sujet qui me tient à cœur : la place de la femme dans la société (de l’époque). C’est également l’occasion de réfléchir au fossé qui sépare les classes : au rôle des serviteurs, à la distance que prennent les nobles (distance pour ne pas dire mépris)… une condition difficile pour Françoise qui, jusqu’à présent, entretenait des liens d’amitié avec Fanchon sa sœur de lait ou avec Tiphaine qu’elle apprécie particulièrement. Mais ça change petit à petit.

On ne voit pas grand-chose de la vie à la Cour. Françoise assiste à un salon, elle passe quelques semaines chez Fouquet, c’est d’ailleurs l’occasion pour elle de mener son enquête sur la relation qui lie sa mère à cet homme. Deux événements importants qui permet malgré tout au lecteur de découvrir les courtisans, leurs mauvaises habitudes de médisance, etc. J’avoue que ça m’a largement suffit.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, c’était prenant et ça s’est lu rapidement.

ABC 2022 – Lettre E
25/26

Iceberg
(secret, secret de famille, mystère)

Coupe des 4 maisons :
Sortilège d’Extension Indétectable (Autre) – un livre ne pouvant rentrer dans aucun autre item05 points

Lucika Lucika, tome 01 – Yoshitoshi Abe

Titre : Lucika Lucika, tome 01
Auteur : Yoshitoshi Abe
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Lucika est folle, complètement folle, comme tous les enfants le sont un peu : infiniment curieuse, jamais à court d’idées saugrenues, prête à regarder le monde au travers d’un prisme déformant d’une fraîcheur extraordinaire, elle déclenche des catastrophes à répétition autour d’elle. Découvrez la guerre farouche qui l’oppose à l’armée d’invasion des + de son cahier de mathématiques, sa manière très personnelle d’interpréter la fin d’un rouleau de papier toilette, ou son émouvante commande au père Noël !Vous ne risquez pas d’oublier Lucika de sitôt : source inépuisable de fous rires assurés, l’univers décalé et absurde de cette gamine provoque une immédiate et irrépressible retombée en enfance.

Ça fait un moment que je vois ce manga à la médiathèque, mais avec Roji !, j’ai un peu été échaudée, donc je n’ai pas osé emprunter cette saga avant aujourd’hui.
Lucika est une jeune enfant… un peu folle comme le dit le résumé, mais je n’aime pas ce terme, il est trop péjoratif. Je dirais plutôt qu’elle a une imagination débordante. Par moment, c’est tellement dingue qu’elle fait un peu peur.

Mais j’ai surtout trouvé ce premier tome génial ! Tous les parents et n’importe qui côtoyant des enfants se sont déjà retrouvés dans la situation où leur gamin sort une phrase absurde ou tient un dialogue aberrant et la seule chose qui nous vient à l’esprit dans ces moments-là, c’est : « mais d’où ça sort ce truc ? »
Ben Lucika, elle fait ça tout le temps. Sauf que le récit est centré sur l’héroïne, donc le lecteur voit ce qu’elle voit, comprend le cheminement de sa pensée. Bref, on ne se demande pas d’où vient sa réaction, c’est là et ça sonne comme une évidence : c’est dans sa logique, une logique qui devient nôtre. Et c’est le gros point fort de ce premier tome. Maintenant, à voir si les prochains ne lasseront pas.

Quant aux illustrations, elles sont très chouettes. J’adore le character design. Les couleurs sont harmonieuses, elle reflètent l’état d’esprit de notre héroïne. C’est très réussi.
J’ai adoré ce premier tome et j’espère pouvoir emprunter la suite prochainement.

Sorcière en formation, tome 1 – Sako Aizawa et Hama

Titre : Sorcière en formation, tome 1
Scénario : Sako Aizawa
Dessins : Hama
Éditeur : Soleil (Manga – Gothic)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Neko Tamashiro, 15 ans, compte bien accomplir sa mission : trouver du travail ! Mais elle est loin de se douter que se lancer dans la vie est aussi difficile. Comme tout à chacun elle va devoir donner le meilleur d’elle-même pour prouver sa valeur, parfois même pour une maigre rétribution.
Dans la petite ville où elle arrive, ils ne vont pas être déçus, surtout en apprenant qu’elle est une sorcière !

J’ai été très contente de trouver ce premier tome à la médiathèque. Quand il est sorti, la couverture avait attiré mon attention, mais ce n’était pas dans mon budget de me l’acheter, donc j’avais zappé l’idée de le lire.

Neko a 15 ans, elle a dû quitter le domicile familial et s’installe dans une petite ville pour un an, afin de terminer sa formation de sorcière.
Elle est nulle, c’est terrible ! Dès son arrivée, elle perd son portefeuille. Heureusement, la gentille Kitsuka l’a trouvé et le lui ramène. Elle se lie rapidement d’amitié et la jeune humaine lui propose de l’héberger pour la nuit. Le lendemain, elle lui présente Yayoi, une jolie gardienne de temple qui est susceptible de louer un appartement à Neko.

J’aime beaucoup Kitsuka, elle est douce et soutient sa nouvelle amie… peut-être un peu trop, ce qui fait que Neko se laisse vivre au point de glander. Elle m’a un peu énervée, d’ailleurs… en même temps, elle est vraiment nulle : le peu qu’elle essaie est systématiquement un échec, elle n’a aucune persévérance, elle se laisse démoraliser plus vite que l’éclair. Heureusement que Yayoi est là pour la secouer ! Bon, elle est franchement pas sympa du tout, mais Neko en a besoin pour se bouger, autant qu’elle a besoin de la gentillesse et de la pédagogie de Hinata.

J’ai pris plaisir à m’attarder sur les illustrations. Le character design est sympathique. Les visages sont expressifs à souhait.
J’ai beaucoup aimé cette lecture et j’emprunterai assurément le prochain puisqu’à la fin, Neko semble enfin réagir, donc j’ai hâte de découvrir ce que les auteurs nous réservent.