Flying Witch, tome 10 – Chihiro Ishizuka

Titre : Flying Witch, tome 10
Auteur : Chihiro Ishizuka
Éditeur : Nobi nobi ! (Shôjo kids)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Après de longs mois dans la verdure luxuriante d’Aomori, Makoto replonge dans la jungle de la ville le temps d’un petit séjour chez ses parents. L’apprentie sorcière est ravie de retrouver ses amies d’enfances, la discrète Yayoi et l’espiègle Miko. Mais les vacances prennent bien vite un tour plus sérieux lorsque le trio est chargé d’élucider un mystère dans un célèbre temple…

J’ignorais que le 10 était sorti, quelle ne fut pas ma surprise lorsque je l’ai vu à la médiathèque… j’ai hésité à l’emprunter : j’aime bien cette saga, mais ce n’est pas non plus fou-fou et je n’ai pas de temps à perdre ces prochains mois. Pourtant, la curiosité de découvrir ce que nous réservait la mangaka était plus forte que mon hésitation.

Il y a un gros changement dans ce dixième tome : Makoto rentre chez elle, pas définitivement, mais elle retourne chez ses parents où elle compte bien remplir quelques missions pour le bureau des sorcières.
On découvre donc plein de nouveaux personnages :
les parents de Makoto et Akane semblent sympathiques, leur mère me paraît un brin exubérante comme la fille aînée de la famille.
Miko, meilleure amie et rivale de Makoto. Je ne suis pas certaine de l’apprécier.
Yayoi est l’amie moldue de Miko. Elle se montre joviale et ça équilibre le caractère réservé de Makoto. Je l’aime bien.

J’ai aimé l’ambiance qui se dégageait de ce manga. Ça fait un sacré contraste avec les précédents : c’était étrange de retrouver notre sorcière dans un univers plus urbain, et tout aussi dépaysant.
La mission que Makoto et son amie doivent remplir est amusante, un peu dingue par certains côtés, mais drôle et mignonne. Ça m’a fait passer un bon moment.
Ce fut une lecture plaisante que j’ai bien aimée.

La légende des quatre, tome 2 : Le clan des tigres – Cassandra O’Donnell

Titre : Le clan des tigres
Saga : La légende des quatre, tome 2
Auteur : Cassandra O’Donnell
Éditeur : Flammarion (Jeunesse)
Nombre de pages : 424
Quatrième de couverture : La guerre contre les hommes est imminente : les hauts Conseils des Yokaïs se préparent déjà au pire tandis que Bregan, Maya, Nel et Wan associent leurs efforts pour éviter l’inéluctable. Et, alors que le visage de leur véritable ennemi se dévoile, les quatre héritiers n’ont qu’une idée en tête : éviter le bain de sang qui se prépare et protéger ceux qui leur sont chers…

J’avais bien aimé le premier tome de cette saga, néanmoins, le début m’avait un peu refroidie : trop ado à mon goût. Je redoutais qu’il en fut de même pour ce second tome… ben pas du tout. Déjà, il n’y a plus de passage dans le lycée puisqu’il a été détruit, donc tout se passe au sein des clans ce qui rend l’histoire bien plus intéressante.

Dans le premier tome, les quatre successeurs des quatre clans de Yokaïs s’en sont pris aux humains. Et dès le début de ce second tome, ils en subissent tous les conséquences… enfin, pas tous : ce n’est pas le cas de Wan, le prince des Serpaïs, qui fait ce que bon lui semble.
Maya est emprisonnée et est sur le point d’être bannie.
La mère de Nel lui a brisé une aile en guise de punition.
Bregan s’est fait rabroué. En tant qu’héritier des Taïgans, il a d’autres chats à fouetter : son oncle et ses partisans tentent de prendre le pouvoir.

Dans chaque clan, il se passe des événements cruciaux. Comme l’indique le titre, c’est celui des tigres qui prend le plus d’importance cette fois-ci et c’est pas plus mal parce que ça m’a permis de découvrir Bregan sous un jour nouveau : c’est celui que j’avais le moins aimé dans le tome précédent, mais au milieu des siens, il est bien plus sympathique.
La relation entre Nel et Wan est toujours aussi chouette : leurs échanges m’ont fait rire. Ça reste incontestablement mes deux personnages préférés.
Maya est moins présente. Son lien avec Bregan se desserre tandis que celui avec Wan change, ce qui n’est pas fait pour me plaire. On verra comment cela va tourner.

Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet : c’était une lecture passionnante qui ne m’a pas pris plus de deux jours. J’ai adoré ce second tome et j’ai hâte de découvrir la suite.

Coupe des 4 maisons :
Cognards (5ème année) – Lire deux livres différents du même auteur/de la même autrice (1/2)50 points

BirdCage Castle, tome 2 – Toutarou Minami


Titre : BirdCage Castle, tome 2
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 228
Quatrième de couverture : Quand un parc d’attraction désaffecté abrite le plus cruel des jeux de survie..;
Toujours prisonniers du « Château de la cage aux oiseaux », six lycéens sont désormais divisés en deux groupes : tandis qu’un couple se retrouve au sommet de l’édifice, les deux autres explorent ses fondations et se retrouvent nez à nez avec un binôme sorti de nulle part.
Sauront-ils unir leurs forces pour trouver le chemin de la sortie ? Ou l’apparition de ces nouveaux venus sèmera-t-elle la confusion au sein du groupe ?

Je n’avais pas hâte de commencer cette lecture. J’avais certes aimé le premier, mais ce n’était pas non plus transcendant. Par contre, le second est beaucoup mieux, ce qui est étonnant parce que Gin est très peu présent, seulement sur la fin, alors que c’était mon personnage préféré.

On suit donc les deux duos qui sont descendus dans la cage. Ils parviennent dans une vaste bibliothèque et découvre qu’ils ne sont pas les seuls. On fait donc connaissance avec deux nouveaux personnages : Aki et son petit ami Kimiharu.
La nouvelle venue est toute mimi et plutôt sympathique. Personnellement, elle m’exaspère un peu à minauder devant son amoureux.
Quant à Kimiharu, il est détestable. Il est super intelligent et pourrait être un atout pour le groupe, mais son refus de prendre des décisions ou de participer à la réflexion de résolution des énigmes, sous prétexte de ne pas vouloir endosser de responsabilités, le rend ignoble. L’histoire est plus intéressante de par sa présence, mais lui me déplaît fortement.

En tout cas, j’ai passé un excellent moment. Beaucoup de choses sont en place, des indices sont distillés au fil des pages ce qui relance l’intrigue. Bref, j’ai adoré ce second tome et j’ai hâte d’entamer le prochain.

Ennemis, tome 2 : Blanc – Tristan Josse & Kid Toussaint

Titre : Blanc
Saga : Ennemis, tome 2
Scénario : Kid Toussaint
Illustrations : Tristan Josse
Éditeur : Bamboo
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : C’est une bonne chose que la guerre soit si terrible, sans quoi, nous y prendrions goût.” Général Robert E. Lee Juin 1862. Virginie. L’armée de l’Union fait face à celle du général Lee, retranchée à Yorktown. Le Confédéré Jeb Stuart et sa cavalerie, en reconnaissance, tournent autour des troupes du Nord pour y déceler une faille éventuelle et affaiblir leurs lignes arrière. Devant l’inertie de son général, le Nordiste Philip St. George Cooke monte un escadron qu’il envoie à la poursuite de Stuart… mais sept hommes, mi bras cassés, mi têtes brûlées face à une compagnie faite des meilleurs cavaliers du Sud, c’est peu…

J’avais bien aimé le premier, mais ce n’est rien en comparaison de ce second tome.
On suit toujours la folle équipe de Jonathan Kane qui doit arrêter Jeb et son armée.
Livingston n’est plus avec le groupe, il a été poignardé par Reilly dans le tome précédent, mais il est encore capable de se mouvoir et est bien décidé à se venger. C’est loin d’être la trame principale, mais c’est un détail qui a de l’importance, je trouve.

Il y a deux gros points forts :
au début, il y a un résumé du premier tome, ce qui est toujours sympa quand on met de la distance entre les deux.
on découvre le passé des uns et des autres. Le tome précédent avait laissé entendre que certains personnages étaient liés et on a la confirmation que c’est bien le cas. C’était vraiment génial, ça a fait tout le charme de ce récit ; en tout cas, ça m’a beaucoup plu.

Mon personnage préféré est probablement Elijah : son passé est pour le moins discutable, mais les raisons de ses actes et sa rédemption sont compréhensibles et le rendent sympathique. C’est également le cas pour Joshua.
Les autres sont trop tarés pour que je puisse m’y attacher : entre le psychopathe au couteau, le violeur en série, l’alcoolique notoire ou le fou des explosifs… dur de les apprécier.
Bref, je suis ravie d’avoir emprunté cette lecture que j’ai adorée.

Blue Lock, tome 01 – Muneyuki Kaneshiro & Yûsuke Nomura

Titre : Blue Lock, tome 01
Scénario : Muneyuki Kaneshiro
Illustration : Yûsuke Nomura
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : Coupe du monde 2018, l’équipe de football du Japon est éliminée en huitièmes de finale… Ce nouvel échec incite l’Union japonaise de football à fonder le “Blue Lock” : un centre de formation révolutionnaire rassemblant les 300 meilleurs attaquants lycéens du pays. L’objectif du coach du Blue Lock, Jinpachi Ego, est clair : détecter l’unique attaquant qui écrasera tous ses rivaux par son talent et son hyperindividualisme ! Pour Yoichi Isagi, joueur bouillonnant encore inconnu, il n’y a pas d’alternative… S’il veut survivre au programme hautement sélectif qui l’attend, il devra abandonner le jeu collectif et se transcender pour devenir l’attaquant ultime !

Je ne comptais pas lire ce manga jusqu’à ce que j’apprenne qu’il ferait partie de la sélection « 48h BD ». Mon fils a vu et aimé l’animé donc il voulait le premier tome… autant en profiter pour le lire.
Et je suis contente d’avoir tenté l’aventure, j’ai été agréablement surprise par cette lecture. Je ne m’attendais pas à ce que cette histoire tienne plus de Squid Game que d’Olive et Tom.

Blue Lock est un programme qui réunit 300 jeunes attaquants du Japon. Le but est de dénicher LE buteur d’exception qui manque à l’équipe nationale pour gagner la coupe du monde.
Les participants sont enfermés pendant un temps dans un complexe sportif, ils sont répartis en fonction de leur niveau dans différentes équipes. Et ils affrontent des épreuves qui les élimineront à vie de tout recrutement dans l’équipe nationale de Japon. Alors d’accord, ils ne meurent pas, mais pour ces jeunes gens, ça reste la fin du monde.
On suit Isagi qui est avant-dernier donc 299ème dans le classement.

Le personnage principal est plutôt sympathique et n’importe qui pourra s’identifier à lui sans problème. Il faudra voir comment il tourne par la suite : ce premier tome laisse entendre que pour réussir, il faut être égocentrique, imbu de sa personne et ne pas hésiter à écraser les autres pour réussir… bref, seuls les buteurs se la jouant perso seront hissés au sommet… euh, le football, c’est pas un jeu d’équipe ? -_-
En ce qui concerne l’entraîneur, Jinpachi Ego (il porte bien son nom, lui) est particulièrement antipathique. Ça a l’air d’être un connard fini. Les jeux qu’il invente pour éliminer les uns et les autres semblent un grand n’importe quoi sans rapport avec le foot… et pourtant, ses explications après coup (du moins celles qu’il donne pour le « loup ») font sens.

Ce premier tome n’est pas un chef d’œuvre, mais j’ai passé un bon moment. J’ai beaucoup aimé cette lecture et je lirai volontiers les suivants.