Les enfants de la baleine, tome 10 – Abi Umeda

Titre : Les enfants de la baleine, tome 10
Auteur : Abi Umeda
Éditeur : Glénat (Seinen)
Nombre de pages : 188
Quatrième de couverture : La “Baleine de glaise” est arrivée à Amonlogia. Le duc Dactyla, seigneur des lieux, décide malheureusement de prendre en otage Suoh et les non-marqués qu’il avait convoqués en audience. En échange de leurs vies, il exige que les marqués intègrent l’armée d’Amonlogia.
Ohni et Chakuro, en proie au doute et au tourment, décident chacun de leur côté de devenir soldats…

Je ne savais pas trop quoi lire comme manga, mais quand j’ai vu ce dixième tome, je n’ai pas hésité une seule seconde. Je voulais savoir ce qui allait arriver à Suoh et aux non-marqués.

La baleine de glaise est arrivée à Amonlogia et ses habitants espèrent y trouver refuge, mais le duc Dactyla ne l’entend pas de cette oreille. Il a fait prisonnier les non-marqués et veut obliger les possesseurs du saimia à utiliser leur pouvoir à des fins personnels. Les choses se corsent quand apparaît le vaisseau Karxarias, commandé par Orca (le frère de Lycos). Ce dernier attaque Amonlogia. Suoh et les siens étant enfermés dans la forteresse du duc, Ohni et ses pairs n’ont d’autres choix que de partir les sauver.

Ce fut une lecture passionnante qui m’a tenue en haleine du début à la fin. Je n’ai pas pu le lire d’une traite, ce qui était frustrant. Il n’y a rien de transcendant, pas de révélations de fou, on est dans l’action pure, mais ça fait un bien fou.
Orca est terrifiant dans son utilisation du Saimia, mais ce n’est rien à côté de Ohni. J’aime toujours autant ce personnage et dans ce dixième tome, il m’a fait vibrer. En le voyant se servir de ses pouvoirs, j’ai ressenti un mélange d’exaltation et d’effroi semblable à la première fois que j’ai vu le film Akira : lorsque Tetsuo lutte contre sa transformation et finit par perdre le contrôle. Ça m’a mis dans le même état.

Il commence à se faire tard, donc je vais abréger. Je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, j’ai adoré ce manga et j’ai hâte de découvrir le prochain.

Le voleur de magie, tome 2 – Sarah Prineas

Titre : Le voleur de magie, tome 2
Auteur : Sarah Prineas
Éditeur : Gallimard (Jeunesse)
Nombre de pages : 315
Quatrième de couverture : NE JAMAIS MÉLANGER LE FEU ET LA MAGIE. Son maître Nihil Fugacious l’avait pourtant bien prévenu ! Mais Conny a voulu se livrer à des expériences explosives et celles-ci se révèlent désastreuses.
Il est aussitôt banni de Wellmet au moment où s’abat sur la cité un nouveau danger au visage inhumain : les maléfiques Ombres.

Ça fait un bout de temps que je voulais continuer cette saga, mais je repoussais, sans aucune raison : un choix d’autant plus ridicule que le premier avait été un gros coup de cœur… mais comme d’habitude, j’ai remis à plus tard et 5 ans ont passé.
Ça m’a semblé être une bonne période pour le lire : étant fatiguée, aucune lecture ne me tenait éveillée plus de deux pages, je comptais donc sur Conny et Nihil pour me motiver et me donner l’énergie nécessaire… ben c’est loupé. Avec la soutenance qui approche, je n’ai pas eu de temps à consacrer à ce second tome et c’est bien dommage.

Je me souvenais de pas mal de détails du premier et ceux qui me manquaient sont rappelés au fil des pages, ce qui est fort agréable.
Connwaer est l’apprenti du mage Nihil. Malheureusement, en affrontant Falsetto, sa locus magicalicus (sa pierre magique, si vous voulez) a été détruite, il a donc perdu sa faculté de pratiquer la magie et de lui parler. Ça a plusieurs conséquences. Il ne peut plus suivre les cours. Pour combler cette perte, il se lance dans la pyrotechnie… pas la plus brillante des idées. En parallèle, des Ombres attaquent les habitants de Wellmet. Pour quelle raison ?
Conny va le découvrir… et une fois de plus se mettre dans le pétrin jusqu’au cou.

Ça aurait dû être une aventure passionnante, malheureusement, je n’ai pas réussi à entrer dans l’histoire en raison d’un planning trop chargé et d’une charge mentale trop importante. Ce n’est pas la première fois que ça arrive ces trois derniers mois et ce ne sera pas la dernière si je poursuis mes études.

Les personnages sont toujours aussi attachants.
Conny mérite des claques à ne pas écouter Nihil, et les conséquences auraient pu être bien plus dramatiques, mais on comprend vite que c’était une étape indispensable pour le lancer sur la piste des Ombres.
Sorbia m’a laissée indifférente.
Par contre, je crois que j’apprécie Kerrn, ce qui n’était pas le cas dans le précédent si ma mémoire est bonne.

Le scénario est intéressant. On en apprend davantage sur la/les magie(s) et c’est loin d’être fini. On voyage également puisqu’on quitte Wellmet pour Desh. J’avoue que je n’ai pas été emportée par ce périple : Desh est bien moins attrayant que Wellmet, et on n’a pas assez traîné dans ses rues pour s’attacher à cette cité.
Bref, j’ai bien aimé cette lecture. Dans d’autres conditions, mon avis aurait été beaucoup plus positif.

Coupe des 4 maisons :
Vif d’or (6ème année) – Un livre dont le titre est en dorure60 points

Toilet-bound Hanako-kun, tome 08 – Iro Aida

Titre : Toilet-bound Hanako-kun, tome 08
Auteur : Iro Aida
Éditeur : Pika (Shônen)
Nombre de pages : 176
Quatrième de couverture : Depuis son retour de l’enfer des miroirs, Kô a le moral dans les chaussettes… Nene, voulant aider son ami à se changer les idées, décide de l’inviter à la fête des étoiles. Accompagnés d’Hanako, ils se rendent à celle organisée dans le monde des esprits, normalement interdite aux humains. Une rumeur raconte sur cet événement que celui qui parvient à écrire son souhait sur les cinq papiers à voeux de couleur différente puis à les accrocher au grand bambou verra son voeu assurément réalisé ! Une occasion en or pour Nene et Kô ayant chacun des voeux de la plus grande importance à exaucer !

Quel plaisir ça a été de retrouver Hanako, Nene et Kô ! Mais je ne suis pas sûre de pouvoir dire grand chose sur cette lecture.

On est répartis pour de nouvelles aventures : Mitsuba a rejoint l’équipe de Tsukasa. Depuis, Nene a l’impression que Kô déprime. Elle décide de lui remonter le moral : en plus des traditionnelles pâtisseries qu’elle concocte en cours de cuisine, elle l’invite à le fête de l’été. Ce qui rend Hanako terriblement jaloux et triste de ne pouvoir s’y rendre. Il leur propose une alternative : vivre une telle fête au sein de l’école. Bien sûr, rien ne se déroule comme prévu.
Il y a trois récits : celui de la fête de l’été, un complément déjanté avec des zombonbons et le dernier a pour héros Mitsuba – une porte ouverte sur le prochain tome.

L’ambiance est sereine à souhait, avec une touche d’inquiétude en fond au sujet de ce qu’on a appris dans les tomes précédents, mais ce n’est en rien oppressant. Au final, c’est agréable.
Les dessins sont superbes… comme les sept premiers. J’ai pris un plaisir fou à détailler les illustrations, à parcourir du bout des doigts les contours des visages et des corps, à contempler les vêtements des personnages.

Les relations entre nos héros sont toujours aussi touchantes.
Hanako reste, maintenant encore, un enfoiré sur bien des points et par moment il est même glauque – une réflexion que je ne m’étais plus faite depuis un moment, pourtant je l’apprécie énormément.
Nene est toujours aussi mignonne.
Quant à , plus le temps passe, mieux je l’aime.
Bref, c’est un coup de cœur pour ce huitième tome qui était passionnant.

Perfect world, tome 01 – Rie Aruga

Titre : Perfect world, tome 01
Auteur : Rie Aruga
Éditeur : Akata (L)
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : Tsugumi Kawana est une jeune femme de 26 ans qui travaille dans une boîte de design d’intérieur. Lors d’une soirée d’un client tenant une boîte d’architecte, elle va tomber nez à nez avec son premier amour et confident quand elle était au lycée : Ayukawa. La jeune fille semble très vite retomber sous son charme. Mais lorsque ce dernier décide de partir, elle va alors se rendre compte que quelque chose a changé. En effet, Ayukawa est en fauteuil roulant à présent.

J’avais entendu beaucoup de bien de ce manga et pour une fois, je suis de l’avis des rumeurs, c’était super chouette.
Il est souvent mis en parallèle avec Silent Voice parce qu’il aborde également le thème du handicap.

Kawana travaille pour une entreprise et découvre qu’Ayukawa, son premier amour de lycée (qui était aussi un bon pote) y bosse en tant qu’architecte. Elle ne l’avait pas revu depuis et ignorait donc qu’il était paraplégique suite à un accident pendant ses études. Ils sont contents de se retrouver, passent beaucoup de temps ensemble et réapprennent à se connaître.

J’ai été agréablement surprise par cette lecture. Je m’attendais à un shôjo basique et plein de bons sentiments. Mais finalement, il est loin d’être tout beau, tout rose. Malheureusement, le handicap de Ayukawa a des conséquences terribles : que ce soit le regard des autres très lourds ou la fragile santé du héros.
L’auteur a fait beaucoup de recherches sur les personnes touchées au niveau de la moelle épinière et ça se sent. Ça rend la situation aussi difficile que réaliste.

J’ai aimé les dessins, ils étaient très beaux dans la plus pure tradition shôjo, et j’ai pris plaisir à m’y attarder.
Il commence à se faire tard, je ne vais pas m’attarder. J’ai adoré ce premier tome et je lirai avec plaisir le prochain.

Le Roi Cerf, tome 2 – Nahoko Uehashi & Taro Sekiguchi

Titre : Le Roi Cerf, tome 2
Œuvre originale : Nahoko Uehashi
Mangaka : Taro Sekiguchi
Éditeur : Casterman (Sakka)
Nombre de pages : 264
Quatrième de couverture : Van était autrefois un valeureux guerrier du clan des Rameaux solitaires. Défait par l’empire de Zol, il est depuis leur prisonnier et vit en esclave dans une mine de sel. Une nuit, la mine est attaquée par une meute de loups enragés, porteurs d’une mystérieuse peste. Seuls rescapés du massacre, Van et une fillette, Yuna, parviennent à s’enfuir. L’Empire de Zol ne tardant pas à découvrir leur existence, il mandate Hohsalle, un prodige de la médecine, pour les traquer afin de trouver un remède. Mais Hohsalle et Van, tous deux liés par le fléau qui sévit, vont découvrir une vérité bien plus terrible.

Le premier tome ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable… je me souvenais surtout de ses défauts… j’ai donc lu ce second tome avec beaucoup de réticence, mais je suis ravie de l’avoir fait parce qu’il est beaucoup mieux.

Yuna a été enlevée par les loups du Mittsual, donc Van se lance à leurs poursuites. Il est accompagné du docteur Hohsalle qui le suit parce qu’il est immunisé contre le Mittsual, et de Saé qui est chargée de tuer notre héros.
Leur quête va les mener au domaine des chevaux de feu et chacun y trouvera ce qu’il cherche.

Ce second tome s’est lu à une vitesse folle et pour plusieurs raisons :
les relations entre les personnages ne sont pas davantage développées ; ça été bien fait dans le premier, pas de raison de revenir dessus. Par contre, j’ai l’impression d’avoir loupé une information importante concernant le lien entre Saé et Yuna (si ce lien existe et que je ne me suis pas faite des films)
– il y a peu de dialogues, le contexte a été mis en place cahin-caha dans le précédent et l’essentiel a été dit donc autant avancer et se fixer au présent.
– ça bouge beaucoup : des scènes d’action, très vives. Ça doit être superbe à voir en animé.

La fin est une fin ouverte… y aura-t-il une suite ?
Quant au titre… il m’interpelle. Pourquoi ce choix du roi cerf ? Ça n’aurait pas plutôt dû être le roi loup ? Je n’ai pas le souvenir de m’être posé la question dans le premier si ce n’est pour me demander si ça n’aurait pas été plus judicieux de remplacer « cerf » par pyuika.
J’ai adoré ce second tome. Plus qu’à voir l’animé maintenant.