BirdCage Castle, tome 3 – Toutarou Minami

Titre : BirdCage Castle, tome 3
Auteur : Toutarou Minami
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Huit lycéens, toujours prisonniers du « Château de la cage aux oiseaux », arrivent dans un endroit paradisiaque à la végétation luxuriante. Mais à peine ont-ils le temps de goûter à la beauté du lieu qu’ils sont rattrapés par la réalité. Pourront-ils sortir vivants de ces interminables dédales sans que l’un des leurs ne succombe à nouveau ?

J’avais presque oublié que j’avais ce manga à continuer. Jusqu’à aujourd’hui, je n’étais pas trop d’humeur à reprendre, puis l’envie m’est revenue.

L’histoire n’avance pas vraiment : nos héros tentent toujours de localiser le hibou bleu et passent de pièces en pièces, tout en résolvant les énigmes. Enfin, il y a surtout une grosse salle avec un mystère à éclaircir ; c’était synthétique, ça laissait de la place aux personnages et au développement de leur caractère, pensées, réflexions. J’ai apprécié ça.

Kimiharu continue à se taire et il faut lui sortir les vers du nez pour qu’il daigne partager ses réflexions. Bref, il est toujours aussi détestable, il rend presque Yuma et ses crises du début sympathiques.
Ce qui m’a surtout plu est qu’on découvre le passé de Gin, et surtout la raison pour laquelle il réfléchit à « voix haute », en marmonnant devrais-je dire. C’était intéressant et ça rend le personnage plus attachant.

Les dessins me plaisent toujours autant, voire même plus. J’ai l’impression qu’il y a une amélioration à chaque tome. Si les décors sont succincts, le character design est chouette et j’ai pris plaisir à tous les détailler.
J’ai beaucoup aimé cette lecture, et je lirai assurément le prochain au courant du mois d’août.

Au cœur du Yamato, tome 2 : Zakuro – Aki Shimazaki

Titre : Zakuro
Saga : Au cœur du Yamato, tome 2
Auteur : Aki Shimazaki
Éditeur : Babel
Nombre de pages : 140
Quatrième de couverture : La dernière fois que Tsuyoshi Toda a vu son père, c’était en 1942, quand ce dernier partait travailler en Mandchourie, d’où il a été déporté en Sibérie après la fin de la guerre. Vingt-cinq ans plus tard, alors que sa mère sombre peu à peu dans les errances de l’alzheimer tout en conservant l’espoir de revoir un jour son mari, Tsuyoshi apprend que son père, porté disparu, est vivant au Japon. Lorsque le père accepte de rencontrer son fils, seul, il lui remet une lettre dans laquelle il explique les raisons de sa disparition: ce qui s’est passé sur le bateau qui le ramenait au Japon a brisé net le cours de sa vie. D’une logique dramatique imparable, ce roman explore le destin d’êtres que l’Histoire a broyé dans les replis de ses silences honteux.

J’ai été ravie de retrouver la plume de cette autrice japonaise et je compte bien lire les trois prochains dans la foulée, ça me permettra de rendre la saga à mon ancienne collègue qui a eu la gentillesse de me les prêter.
C’est le second tome de la saga Au cœur du Yamato et comme souvent, je me suis demandée qui était le personnage du premier qu’on allait découvrir.

L’histoire se situe quelques années avant le tome précédent, ce qui m’a perturbée au début. Puis lorsque le contexte se dessine progressivement, j’ai rapidement fait le lien : Tsuyoshi travaille pour la compagnie (oui, la même que celle de Takashi) et il a fait pression auprès de l’entreprise pour qu’elle indemnise correctement la famille de l’un de leur shōsha décédé lors d’une mission.
Il n’en fallait pas plus : il s’agissait de monsieur Toda.
On découvre son passé et ses origines. Son père a disparu : il travaillait en Mandchourie en 1945 et a été envoyé dans les camps de travail russes. Tsuyoshi s’est occupé de sa mère et de ses frères et sœurs. Maintenant, il vit avec sa femme et prends soin de sa mère qui souffre d’Alzheimer et attend désespérément le retour de son époux.

J’ignorais tout de cette période historique : les travailleurs japonais prisonniers des russes, la barbarie qu’ont subi leur famille, l’exil vers le sud à travers la Corée, etc. C’était super intéressant, mais un brin sombre. Il faudrait que je trouve un roman plus complet sur cette époque.
J’ai adoré le personnage principal, monsieur Toda. Je l’appréciais déjà dans le précédent, mais là, je l’ai découvert sous un jour nouveau. Il est doux et prévenant que ce soit avec sa mère, son neveu Satoshi ou Eiji Satô. C’était plaisant de faire un bout de chemin avec lui.

C’est un coup de cœur pour cette lecture, et j’ai hâte de savoir de qui parlera le prochain tome.

Le renard et le petit tanuki, tome 4 – Mi Tagawa

Titre : Le renard et le petit tanuki, tome 4
Auteur : Mi Tagawa
Éditeur : Ki-oon (Kizuna)
Nombre de pages : 191
Quatrième de couverture : Animaux magiques et folklore japonais : un conte touchant pour faire grandir les petits… et les grands !
Hagiri et son coéquipier l’ont échappé belle : même s’ils ont été démis pour un temps de leurs fonctions, ils n’ont pas été exclus de la meute ! Et, à sa grande surprise, Senzo a reçu toute la reconnaissance des loups pour son aide…
Quant au raton laveur fou furieux qui poursuivait la petite Milk, il a retrouvé son aspect normal, mais perdu l’usage de la parole ! Sans compter qu’il semble encore très farouche… Manpachi arrivera-t-il à s’en faire un ami ?

Quel plaisir de retrouver cette saga ! Je suis décidément fan et ce quatrième tome ne m’a pas déçue, loin de là.

Il est super important parce qu’on en apprend énormément sur chacun des personnages :
– une partie du passé de Koyuki, on fait vaguement la connaissance de ses parents et ses frères.
– comment Tachibana, qui est un chien, a rejoint une meute de loup ; on connaissait un peu de son passé avec Mikumo, mais l’auteur nous en dévoile un peu plus.
– qui était le premier Manpachi et ses liens avec Senzo.
– que sont les métamorphes et comment naissent-ils ?

C’est un tome qui est très dense, beaucoup d’informations et surtout de recoupements avec des détails donnés au fil de tomes précédents. Rien n’est laissé au hasard et j’adore ça.
Il y a un ancien/nouveau personnage Gomaru il est tellement mignon ! Aussi mignon que Manpanchi et je fonds complètement. Je sens bien qu’il va avoir un rôle important et c’est chouette.

Les dessins sont magnifiques, comme toujours. À tel point que j’ai pris tout mon temps pour lire ce quatrième tome et contempler les illustrations. J’ai volontairement traîné parce que je n’avais absolument pas envie de finir ce quatrième tome.
C’est un coup de cœur pour cette lecture, la fin m’a laissée sur ma faim et si je m’écoutais, j’entamerai la suite immédiatement.

Ken’en, comme chien et singe, tome 1 – Fuetsudo & Hitoshi Ichimura

Titre : Ken’en, comme chien et singe, tome 1
Scénariste : Fuetsudo
Ilustrateur : Hitoshi Ichimura
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 161
Quatrième de couverture : Un kakuen, une créature mi-homme mi-singe, terrorise le village de Mitsuke. Benzon, un bonze, va au temple Kôzen-ji pour demander de l’aide. Il revient avec Hayate, un chien exorciste. Les deux êtres surnaturels, Mashira, le kakuen, et Hayate, ont des relations animées au gré des saisons du Japon légendaire.

J’ai entendu beaucoup de bien de cette saga, et ce, depuis sa sortie. Ça fait un moment que je désirais le lire, donc quand j’ai trouvé ce premier tome à Farfafouille, je n’ai pas hésité une seule seconde. Et je suis contente de l’avoir pris.

Le bonze Benzon est chargé d’aider un village victime de chantage : ils doivent livrer une jeune fille en sacrifice aux Kakuen, des créatures mi-homme mi-singe.
Afin d’accomplir sa mission, il est accompagné d’un chien pas comme les autres, puisqu’il est en réalité un reiken, une créature magique tueur de démon du nom de Hayate.

L’histoire est aussi originale que sympathique. J’ai pris plaisir à découvrir l’univers de Ken’en. Par contre, je ne m’attendais pas à une telle tournure :
Hayate a la capacité de se transformer en créature humanoïde et il passe de l’une à l’autre à sa guise ; parfois, c’était drôle et d’autre fois plutôt dérangeant surtout quand il a sa forme humaine et qu’on le traite comme un chien.
D’ailleurs, je ne sais pas trop quoi pense de Hayate. Je crois que je l’aime bien, mais rien n’est moins sûr.
En ce qui concerne Mashira, je l’apprécie grandement. Il est sensible, attachant et amusant, sa relation avec le reiken est étrange, elle évolue lentement et je ne doute pas qu’elle deviendra forte et touchante.
D’autres personnages apparaissent au fil des pages, mais je ne vais pas tous les énumérer… non seulement, ils ne sont pas assez présents pour développer mon avis sur eux, mais je préfère les garder en joker pour les prochains tomes.

J’ai adoré cette lecture. Il faudra que je me procure les prochains.

L’Éden des sorcières, tome 4 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 4
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 196
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !Grâce à Oak, Pilly s’est échappée de la forteresse de Fruditilla, une ancienne sorcière devenue sainte patronne de la cité impériale, et a libéré Karen du cachot où elle était enfermée. Maltraitée par sa geôlière des jours durant, cette nouvelle amie est malheureusement bien mal en point…Pour la sauver, Pilly n’a pas le choix : il faut qu’elle parte à la recherche d’amurds et qu’elle concocte un remède au plus vite ! Seulement, Oak se montre réticent et suggère d’abandonner la jeune femme, de peur qu’elle les retarde, ce qui met sa protégée hors d’elle. Les deux compagnons parviendront-ils à trouver un terrain d’entente ?

J’ai longtemps hésité avant de sortir ce quatrième tome de ma pile à lire, non pas que je ne souhaitais pas le lire, bien au contraire, mais j’attendais d’avoir des tomes supplémentaires. Finalement, je n’ai que le cinquième en plus, les prochains mettent trop de temps à paraître.

Oak a réussi à faire sortir Pilly du château de Fruditilla. Notre héroïne a embarqué Karen dans sa fuite, une autre sorcière prisonnière qui est bien mal en point.
Oak est bien partant pour abandonner la blessée, mais c’est sans compter la bienveillance de Pilly qui cherche un endroit où se reposer et soigner son amie.
Elle descend une falaise et découvre des amurds cachés au fond du ravin. Mais ce jardin est gardé par un gardien. Comment vont-elles réussir à s’en sortir ?

La première chose qui m’a frappée, ce sont les dessins : ils sont inégaux. Si habituellement, ça peut être le cas des humains, ça ne l’était pas pour Oak… ou alors ça ne m’a pas frappée jusque là. Donc je me suis moins attardée sur les illustrations.
Ce quatrième tome s’est lu à une rapidité folle. J’ai pris énormément de plaisir à retrouver cet univers.

Et puis, on découvre un peu mieux Karen et son douloureux passé. C’est un personnage que j’ai beaucoup aimé. À voir si ça se poursuit par la suite.
Ce n’est pas le seul personnage qu’on apprend à connaître, c’est également le cas d’Aster que j’ai aussi apprécié. Sa relation avec Pilly est touchante.

Ce tome-ci se termine par un cliffhanger de malade, autant dire que je ne vais pas attendre des mois avant de lire le prochain.
En conclusion, c’est un coup de cœur pour cette lecture.