Lonely World, tome 2 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 2
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 208
Quatrième de couverture : La petite Shii continue l’exploration de la cité abandonnée aux côtés de Bulb, devenu son garde du corps… En chemin, ils rencontrent Teefer, un golem spécialisé dans la communication. Alors que le trio est à la bibliothèque royale, il est attaqué par des cônes !
Afin de sauver sa maîtresse, Bulb n’hésite pas à se sacrifier, tandis que Teefer en profite pour emmener Shii avec lui et la mettre en sécurité. Seulement, les intentions du nouveau venu ne sont pas aussi innocentes qu’il y paraît…

C’est une lecture que j’attendais avec beaucoup d’impatience, elle est tout aussi bien que le premier, mais je n’ai pas eu de temps à consacrer à ce manga donc il m’a fallu trois jours pour le lire et c’est super frustrant.

À la fin du tome précédent, Bulb a affronté les cônes pour protéger Shi, Miu-Miu s’est même sacrifié pour aider son binôme golem. Et Teefer est parti avec Shi pour la préserver, qu’elle n’assiste pas à la fin de ses amis et surtout pour la remettre à ceux qui la cherche.
On sait qu’il est affilié aux gardes du Grand-Palais, mais on apprend que sa trahison n’est pas volontaire, c’est son programme qui est fait ainsi : il subit la situation et son libre-arbitre est plus que limité, ce qui le rend quand même bien plus sympathique.

On découvre de nouveaux lieux. La ville est séparée en trois zones, trois étages : la ville haute, les faubourgs et les bas-quartiers et c’est à ce dernier endroit que Shi se rend.
Là-bas, les golems sont bien différents : ils ont été modifiés et le sont encore grâce à Moody, un golem créé par le maître de Bulb et Miu-Miu (à se demander qui était réellement leur maître).
Donc vous l’aurez compris, c’est un nouveau personnage qui fait peur à Shi. Je me suis demandé pourquoi et je pense que c’est son exubérance qui l’effraie. Les golems qu’elle a rencontrés jusqu’à présent étaient calmes, bienveillants envers elle, et là, il doit davantage lui rappeler les cônes dans son comportement (un mélange entre intrusif et déterminé)… et puis, les paroles de Moody sont parfois énigmatiques… personnellement, j’ai apprécié sa présence et sa différence, ça ajoutait un peu de fraîcheur dans ce récit un peu sombre.

C’est un coup de cœur pour ce second tome et comme j’ai les deux prochains dans ma pile à lire, je pourrais les sortir les prochains mois.

Elegant Yokai Apartment Life, tome 4 – Hinowa Kôzuki

Titre : Elegant Yokai Apartment Life, tome 4
Auteur : Hinowa Kôzuki
Éditeur : Noeve grafx
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Entre l’entraînement de magie de Yûshi et les visites régulières de Hase, la vie suit son cours à la maison des yôkai. Mais retours de locataires et invités impromptus suffisent à casser la routine et à ouvrir à Yûshi de nouveaux horizons…
Dans son lycée, d’étranges histoires de fantômes commencent à circuler… simples rumeurs ou caprice du destin ? L’entraînement du jeune homme pourrait bien lui servir plus tôt qu’il le pensait !

Un quatrième tome légèrement différent des précédents qui oriente le récit dans une autre direction. Jusqu’à présent, on suivait surtout Yūshi dans la maison des yōkais, mais cette fois, l’action se déroule principalement au lycée.

Notre héros continue son entraînement de magie qui lui permettra de maîtriser le petit Hierozoïcon, mais comme toutes les bonnes choses ont une fin : les vacances se terminent et la rentrée a lieu : il entre en 1ère. L’année est loin de s’annoncer tranquille ; des événements étranges se déroulent au lycée. Il va mener l’enquête.

Je n’ai pas grand-chose à dire sur cette lecture… pourtant, il y a plein de petits événements qui ne me permettent pas pour autant de développer mon avis… c’est très bizarre.
Yūshi se décide enfin à utiliser son grimoire de créatures et pas forcément à bon escient. Il fait des erreurs, il en fera probablement encore, mais il se remet en question, il apprend, ce que j’ai apprécié.
Hase est là plus souvent, à se demander s’il ne s’est pas installé chez Yūshi. Il n’est pas super présent, il est en fond et s’occupe du petit Kuri, c’était très bizarre.
Trois nouveaux personnages apparaissent, des camarades de classe de Yūshi, mais aucune ne m’a marquée. Elles m’ont laissée indifférente.
Le gros point fort reste les illustrations qui me plaisent toujours autant.

Pour l’instant, c’est le tome qui m’a semblé le moins intéressant. Malgré ça, j’ai bien aimé cette lecture, j’ai passé un bon moment.

From the Children’s Country, tome 2 – Naoto Akiyama

Titre : From the Children’s Country, tome 2
Auteur : Naoto Akiyama
Éditeur : Meian
Nombre de pages : 224
Quatrième de couverture : Un grand tremblement de terre et l’apparition mystérieuse de chiffres dans le ciel ont transformé le monde. Face à des adultes monstrueux, les enfants doivent désormais lutter pour leur survie. Alors qu’ils avaient trouvé refuge dans une école, les adultes parviennent finalement à s’y infiltrer, et Hajime et les autres enfants se retrouvent dos au mur… !

Quand ce second tome est paru, je ne l’ai pas acheté tout de suite. J’avais vu d’assez mauvais avis dessus ce qui m’a fait hésiter. Je l’ai donc mis sur ma liste d’anniversaire et on me l’a offert, donc autant le lire.

Naoto vient de fêter ses quinze ans et sans prévenir, il se transforme en monstre. Il pourchasse Hajime et ses amis. Lors de la course-poursuite, notre héros atterrit dans la salle où sa monstrueuse mère est retenue prisonnière. Elle parvient à se libérer et contre toute attente, défend son fils et ses camarades.

Ce second tome est beaucoup moins bien que le premier.
Les personnages ayant été ultérieurement traités, on ne revient pas dessus et je n’ai pas réussi à retrouver l’attachement qu’ils m’avaient inspiré.
Il y a beaucoup de combats, on n’a pas le temps de s’ennuyer, mais ça manque de profondeur et les dessins ont énormément perdu – serait-ce la preuve que cette fin a été terminée à la va-vite ? Oserais-je dire torchée ?

Tout va trop vite. C’est le dernier tome, la conclusion… l’auteur aurait dû prendre le temps de poser les explications finales… au lieu de ça, on a une histoire bancale de physique quantique. Ça m’a semblé tiré par les cheveux.
Et puis la fin ! Qu… hein ? Ça m’a totalement perdu tant ça n’avait aucun sens.

Bon, hormis le fait que ce fut une lecture rapide et simple, il n’y a quasiment pas de points positifs. Je peux comprendre que bon nombre de lecteurs aient été déçus. De mon côté, je n’en attendais pas grand-chose si ce n’est passé un bon moment et c’est plus ou moins réussi. Ce fut une lecture plaisante, sans plus.

Le Sorceleur, tome 1 : Le dernier vœu – Andrzej Sapkowski

Titre : Le dernier vœu
Saga : Le Sorceleur, tome 1
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 382
Quatrième de couverture : Geralt de Riv est un personnage étrange, une bizarrerie de la nature, un mutant qui, grâce à la magie et à un long entraînement, mais aussi grâce à un mystérieux élixir, est devenu un meurtrier parfait. Ses cheveux blancs, ses yeux nyctalopes et son manteau noir effrayent et fascinent. Il parcourt des contrées pittoresques en gagnant sa vie comme chasseur de monstres. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur. Car Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un Sorceleur. Il est unique.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une autoritaire mais généreuse prêtresse, un troubadour paillard au grand cœur, et une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux. Amis d’un jour, amours d’une nuit.
Mais au bout de sa quête, peut-être pourra-t-il prononcer son dernier vœu : retrouver son humanité perdue…

Ça fait un très long moment que je veux découvrir la saga du sorceleur, et ce, bien avant la série Netflix ; on avait tous les tomes, il ne manquait que du temps… j’avoue que mes différents challenges littéraires ne m’ont pas aidée et puis, je redoutais une possible ressemblance avec l’épouvanteur : dans les deux sagas, le héros est un chasseur de monstres, de créatures de l’obscur. Une similitude troublante qui heureusement s’arrête là.
Geralt de Riv est un mutant, un sorceleur (un chasseur de monstres, quoi !). Son métier le conduit de bourgs en bourgs où il répond à l’aide des habitants dont la sécurité est menacée par des monstres, en échange de monnaie sonnante et trébuchante.

Ce premier tome est une suite d’aventures sans suite chronologique, les événements marquants qui ont fait la légende du Loup Blanc :
– le désenchantement de la fille de Foltest, transformée en stryge
– la soirée chez Nivellen qui, maudit, a l’apparence d’une Bête (oui, il cherchait la Belle qui romprait ne sort), je ne la connaissais pas celle-ci si ce n’est dans la série
– comment il est devenu le boucher de Blaviken
– l’invitation au banquet de Calanthe et les explications sur le droit de surprise – avec deux révélations importantes et notamment la fin qui donne une autre vision de son lien avec l’héritier de Cintra
– sa chasse du boucavicorne qui l’a entrainé jusqu’à son affrontement avec les elfes
– sa rencontre avec Yennefer qui tente de dompter le djinn.

Dans chacune des nouvelles, on trouve un lien avec des contes de chez nous, parfois seulement des allusions la sorcière à la maison aux pattes de poulet, Rumpelest quiem est assurément Raumpelstinskin. Certaines sont même des contes revisités : un grain de vérité pour la Belle et la Bête, le moindre mal pour Blanche-Neige, pour ne citer q’eux… moi qui adore les contes revisités, ça a fait mon bonheur.

J’adore le personnage de Geralt. Il est nature, il dit ce qu’il pense, mais attention, il est loin d’être idiot. Ses paroles sont d’une justesse et d’une sagesse… de celles d’un baroudeur qui a beaucoup vécu et énormément subi, sans pour autant rester passif. Chacune de ses actions sont réfléchies. Et qui mieux qu’un mutant honni peut parler de la différence et des problèmes que cela génère ?
J’ai aussi été ravie de retrouver Jaskier, je le kiffe trop : c’est pas un grand courageux, il est même parfois con dans ses réactions, mais il me fait rire. J’adore le duo qu’il forme avec Geralt.
Mon seul bémol, ça reste Yennefer. C’est un personnage que je déteste. Je ne comprends pas la fascination qu’elle exerce, elle est fade, imbue de sa personne et particulièrement désagréable pour ne pas dire que c’est une connasse finie. Je ne l’aimais pas dans le jeu vidéo, je ne l’apprécie pas dans la série et mon impression n’est pas meilleure dans le roman.

C’est un immense coup de cœur pour ce premier tome. Ça va être compliqué de passer à une autre lecture et une vraie torture d’ici à la lecture du suivant.

XXX Holic, tome 01 – CLAMP

Titre : XXX Holic, tome 01
Auteur : CLAMP
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Lycéen, Kimihiro Watanuki est poussé malgré lui par une force étrange qui le fait entrer dans la maison d’une médium, Yûko Ichihara, qui attendait cette visite inéluctable. Face à ses déclarations, Kimihiro reste perplexe, et afin de parer à son scepticisme, la médium lui révèle des détails concernant son passé, notamment un lourd secret lié aux forces occultes. Pour se débarrasser des visions qui l’assaillent, Kimihiro accepte un petit boulot d’homme de ménage chez cette médium plutôt difficile à vivre…

Parmi les mangas qui de trouvent dans ma Pile À Lire, celui-ci est probablement le plus ancien. J’ai connu la grosse période d’engouement pour Clamp et leurs séries et je n’y ai pas échappé. Fan de la première heure de RG Veda, Clover, Magic Knight Rayearth, Card Captor Sakura, Tokyo Babylon, Chobit et X, toutes les conditions étaient réunies pour continuer dans la lancée… sauf qu’après la débâcle de la série X où à l’époque, suite à des problèmes avec l’éditeur, il n’y avait pas eu de fin, ma déception était telle que j’ai mis cette saga dans un coin pour ne la sortir que 20 ans plus tard.

Dans les premières pages, la sauce n’a pas prise. Ça m’a semblé fade et inintéressant parce qu’on est propulsé dans ce monde sans avoir le temps de connaitre les personnages.
Watanuki voit et est poursuivi par des fantômes, un lourd pouvoir. Il est poussé à entrer dans une boutique un peu spéciale : celle de Yûko qui exauce les vœux de ses clients. Bien entendu, le prix à payer est souvent élevé. Elle propose à Watanuki de le débarrasser de son don. En échange, il est forcé de travailler pour elle.

J’ai trouvé que dès le début, elle lui en dit trop sur son passé et que ça perdait de son intérêt… sauf que c’est du Clamp et si c’est comme dans les autres séries, elle ne lui a révélé que la face visible de l’iceberg. J’ai donc poursuivi ma lecture et j’ai retrouvé tout ce qui me plaisait chez ce groupe de mangaka :
– des références à leurs autres sagas
– des dessins superbes, un esthétisme de qualité
– un univers prolifique, sombre et tourné vers le monde des esprits
des personnages mystérieux et attachants. Pour le moment, ce n’est pas le cas de Yûko. Pour Watanuki, il passe bien même s’il est peu trop gentil et niais à mon goût. Moro et Maru me plaisent bien, j’apprécie leur duo et la relation qu’ils développent avec le héros.

Malgré un début un peu longuet – faut bien mettre en place le récit, hein !), j’ai adoré cette lecture et cette fin ! Grrrrr !