Ma deuxième vie après la mort – Laure Allard-d’Adesky

Titre : Ma deuxième vie après la mort
Auteur : Laure Allard-d’Adesky
Éditeur : Art en mots
Nombre de pages : 194
Quatrième de couverture : Zélie a la trentaine quand elle meurt soudainement. Après avoir rendu son dernier souffle, elle découvre qu’elle est une « entre-deux », le sort que l’on réserve aux personnes qui n’ont pas accompli assez de bonnes actions pour aller au paradis mais ne méritent pas non plus l’Enfer. On lui propose un choix: se réincarner en amie imaginaire d’un enfant et par des bonnes actions mériter sa place au Paradis ou aller en Enfer où on porte des sandales chaussettes en écoutant l’intégral de Dave. Zélie choisit donc de devenir l’amie imaginaire de Clara, son ancienne voisine, mais va vite découvrir que ce ne sera pas de tout repos, surtout quand des « entre-deux » commencent à disparaître étrangement et qu’un certain Pierre vient troubler son quotidien déjà bien mouvementé.

J’avais presque oublié à quel point la plume de Laure Allard d’Adesky était agréable et terriblement amusante.

Zelie rêve d’une grande vie. En attendant que la roue tourne, elle travaille dans un journal, section publicité. Tout roule jusqu’à l’arrivée de son nouveau boss. Cela se passe tellement mal qu’elle est renvoyée et pour rajouter à sa malchance, le soir même, elle s’étouffe avec le caramel que sa petite voisine lui a offert.
Elle meurt. Malheureusement, elle n’a pas commis assez de bonnes actions pour aller au Paradis et pas d’assez mauvaises pour finir en enfer.
On lui offre une chance de devenir un ange : elle doit gagner ses galons en devenant l’amie imaginaire d’un enfant… pas facile sachant qu’elle déteste les gosses.

L’histoire est originale et le récit est bien amené. C’était une lecture très drôle, j’ai bien ri. Il y a énormément de références cinématographiques, musicales et littéraires, ce que j’ai adoré.
Mais ce roman n’est pas qu’une comédie fantastique, ça va bien au-delà : c’est une réflexion profonde et judicieuse du bien, du mal et de nos actes en tant qu’humains. Bref, ça donne à méditer.

En ce qui concerne les personnages, j’ai adoré Zélie, elle n’est pas particulièrement sympathique : elle n’aime pas les gens et leur dit ce qu’elle pense, sans filtre. Pourtant, c’est cette franchise et cette authenticité qui me l’a rendue attachante.
Clara est une chouette gamine, très mûre pour son âge, mais elle a quand même des réactions de fillette, ce qui la rend réaliste en tant qu’enfant précoce.
Roméo est horrible. Il se comporte de manière ignoble avec sa sœur et je comprends difficilement la fascination qu’il exerce sur Clara et sa famille.

Je crois que j’ai fait le tour, c’est donc le moment idéal pour conclure. C’est un coup de cœur pour cette lecture.