Lonely World, tome 1 – Iwatobineko

Titre : Lonely World, tome 1
Auteur : Iwatobineko
Éditeur : Ki-oon (Seinen)
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : Une fillette et son protecteur golem sur les traces de l’humanité disparue… Les golems sont des robots autonomes, créés pour remplir toutes les fonctions nécessaires à la société. Même en l’absence d’humains, ils continuent leur travail inlassablement… Shii, une petite fille, erre seule dans une ville remplie de ces machines, où d’effrayants « cônes’ la poursuivent sans qu’elle sache pourquoi. Dans sa fuite, elle ne croise aucun autre représentant de son espèce.
Seuls des golems la fixent en silence… Alors qu’elle est sur le point d’être capturée, l’un d’entre eux, Bulb, lui porte secours et l’invite à le suivre chez son maître. Or, celui-ci est décédé depuis longtemps… mais le robot n’en a pas conscience. Et lorsque Shii le lui apprend, il enclenche le mode auto-destruction ! La fillette panique. Cet automate est son unique soutien depuis qu’elle s’est réveillée le jour même, sans mémoire ni repère…
Elle le convainc d’accepter une nouvelle mission : la protéger, elle, la dernière humaine ! Avec son aide, elle devra se faire une place dans ce monde étrange et résoudre le mystère de la disparition de ses créateurs… Entrez dans l’univers à la fois poétique et inquiétant de Lonely World, où l’humanité a repoussé trop loin les limites de la science…

J’ai acheté ce manga pour ma fille : elle adore tout ce qui est mécha-design donc quand elle a vu ce manga, elle m’a demandé de le lui prendre, ce que j’ai fait et je suis ravie de son choix.

Shii est une gamine qui fuit des golems à tête de cône. Elle est aidée par Bulb qu’elle rencontre dans le train où elle s’est réfugiée. Elle le suit jusque chez lui et découvre que le maître de son sauveur n’est plus qu’un squelette. Shii semble être la seule humaine dans ce monde où ne vivent que des robots.
Qui est-elle ? Pourquoi les golems cône la poursuivent ? Qu’est-ce qui a provoqué l’extermination de la race humaine ?

C’est un manga qui est d’actualité : les avancées de la robotique, l’industrialisation grâce à des machines et les problématiques qui en découlent. Je sens que ce n’est qu’un début.

En ce qui concerne les personnages, j’aime beaucoup Shii. Elle est touchante et m’a paru honnête et loyale. Ce qui est chouette, c’est qu’elle ne se souvient de rien si ce n’est l’endroit où elle s’est réveillée, donc on découvre l’univers qui l’entoure en même temps qu’elle. Et comme le récit est bien amené, c’est une force… pour moi.
J’adore Bulb. Il ne parle pas, mais n’en a pas besoin, il est attachant. Ses actes parlent d’eux-mêmes. Je me demande quand même ce qu’il est, ses origines, qui était son maître ?
Je suis fan de Mui-Mui. Sa dynamique avec Bulb ou Shii est parfaite. J’espère qu’il conservera une place identique par la suite.
Par contre, je n’ai pas du tout aimé Teefer, et ce, dès les premières pages. On verra comment ça tourne avec lui.

J’ai trouvé les illustrations sont superbes, très futuristes sans l’être trop. Les golems sont super bizarres, aucun ne se ressemble. Certains sont stylés d’autres moins. Le character design de Shii est beau, par moment, elle est mieux dessinée que d’autres, mais c’est relativement équilibré donc ça passe bien.
C’est un coup de cœur pour ce premier tome. J’ai acheté le second la semaine dernière et je le lirai volontiers pendant les grandes vacances, puis il faudra que je prenne les prochains.

Solo Leveling, tome 10 – Chu Gong

Titre : Solo Leveling, tome 10
Auteur : Chu Gong
Éditeur : Delcourt-Tonkam (Shonen)
Nombre de pages : 256
Quatrième de couverture : Lorsque d’étranges portails sont apparus aux quatre coins du monde, l’humanité a dû trouver une parade pour ne pas finir massacrée par les griffes des monstres des monstres qui en sortent. Dans le même temps, certaines personnes ont développé des capacités permettant de les chasser. Ces combattants intrépides n’hésitent pas à foncer au cœur des donjons pour combattre les créatures qu’ils abritent.

Le dixième tome a mis un temps fou à sortir… enfin, c’est l’impression que j’en ai eu.
Il se passe beaucoup de choses :
Sung Jinwoo et Yoo Jinho créent enfin leur propre guilde, il était temps… ça leur a pris plusieurs tomes.
Ils ont besoin d’un employé et c’est Cha Hae-In qui postule. Notre héros n’est pas très chaud donc il la teste.
Puis pendant que Jinwoo participe à un donjon en partenariat avec la guilde des chevaliers, un portail s’ouvre au lycée de Jinah, la soeur de Sung. Des orcs en sortent et tuent tout ce qui bouge.

On a quelques révélations importantes :
– d’après les monstres, Sung Jinwoo serait le roi. Roi de quoi, de qui ? On l’ignore, mais ça confirme ce qui avait déjà été sous-entendu précédemment.
de plus en plus de portails s’ouvrent à travers le monde et pour palier, de nombreux chasseurs s’éveillent.
– Cha évoque ses sentiments et se remémore le moment où elle a failli mourir sur l’île de Jeju.
– Jinwoo négocie avec le président de la guilde afin d’obtenir un passe-droit.
J’ai essayé d’être aussi vague que possible, ce n’était pas évident.

J’ai passé un excellent moment. Ce dixième tome est correctement réparti entre action et scénario, ce qui était plaisant. J’ai pris tout mon temps pour le lire et pour détailler les illustrations que je trouve toujours aussi chouettes.
En conclusion, cette lecture est un coup de cœur, et il me faudra attendre septembre pour le prochain.

Léviathan, tome 3 – Shiro Kuroi

Titre : Léviathan, tome 3
Auteur : Shiro Kuroi
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 180
Quatrième de couverture : Monstre ou humain… qui sommeille au cœur des ténèbres ?
Des alliances se forment chez les collégiens piégés dans la carcasse du Léviathan : victimes et harceleurs, garçons et filles, riches et pauvres s’affrontent dans une lutte à mort qui n’aura qu’un seul survivant.
Kazuma a trouvé refuge auprès du groupe qui contrôle le réfectoire, mais le doute s’insinue dans son esprit… et si le charismatique Yo n’était pas celui qu’il prétendait ? L’auteur du journal ne tarde pas à faire chasser ce chef trop parfait pour prendre sa place. Aurait-il finalement une chance d’atteindre le caisson de cryogénisation avant les autres ?
Dans un décor angoissant dépeint avec une minutie extrême, découvrez la fin de ce voyage au bout de l’enfer…
Dans un décor angoissant dépeint avec une minutie extrême, Léviathan nous emporte dans un voyage au bout de l’enfer. Comment garder son humanité dans l’étendue glacée de l’espace ?

C’est le troisième et dernier tome de la saga Leviathan et sans surprise : il est tout aussi passionnant que les précédents… si n’est même plus puisqu’on a droit à toutes les explications dont bon nombre m’ont laissée sans voix.

Les pilleurs d’épave ont découvert le robot d’observation ou de sécurité… je ne me souviens plus exactement ce qu’il était.
Ils décident de visionner les images de ce qu’il s’est passé sur le Leviathan et découvrent des incohérences entre ce que Kazuma raconte dans son journal et la vérité.

Ce troisième tome s’est lu à une rapidité folle et le point positif est que je n’ai pas eu à m’arrêter pour le terminer : c’était plaisant, ça m’a permis de totalement me plonger dans le récit.
Il y a de nombreuses révélations : sur Futaba, Kazuma et Yo, mais également sur la raison réelle de ce voyage qui explique tout.
J’ai vu chaque personnage sous un jour nouveau, mais ça ne m’a pas plus surprise que cela, donc je pense que je m’en doutais.

Les dessins sont toujours aussi beaux. J’ai pris énormément de plaisir à m’y attarder. Futaba me fascine.
Bref, cette lecture est un coup de cœur.

Heartstopper, tome 4 : Choses sérieuses – Alice Oseman

Titre : Choses sérieuses
Saga : Heartstopper, tome 4
Auteur : Alice Oseman
Éditeur : Hachette
Nombre de pages : 370
Quatrième de couverture : Charlie était persuadé que Nick ne partagerait jamais ses sentiments. Pourtant, les voilà officiellement en couple, et Charlie se sent de plus en plus prêt à dire « je t’aime ». Nick partage ses sentiments, mais il a plein de choses en tête, notamment faire son coming-out à son père et les possibles troubles alimentaires de Charlie. Alors que l’été devient automne et que la rentrée approche, Charlie et Nick vont en apprendre beaucoup sur l’amour, le vrai, et tout ce qu’il implique.

Un quatrième tome très dense : il se passe vraiment beaucoup de choses, plusieurs mois passent entre le début et la fin, donc je vais essayer au maximum de synthétiser les différents événements :
Les vacances d’été se poursuivent. La bande de potes de Paris se retrouve pour aller à la plage et s’amuser.

– Les troubles alimentaires de Charlie s’aggravent. J’avoue que je comprends difficilement parce que ce qu’il vit avec Nick est beau, apaisant… oui, on sent bien qu’il y a un petit/gros stress par moment, mais je n’ai pas eu l’impression que c’en était à ce point.
Et ça m’a tout autant étonnée qu’il ne puisse pas en parler à ses parents, après tout, ils ont été assez ouverts pour accepter son homosexualité alors pourquoi pas son anorexie ? Et pourquoi douter qu’ils le croient : ils vivent avec lui, ils ont bien dû remarquer qu’il ne mangeait pas des masses.

– La santé de Charlie s’aggrave, il est hospitalisé.
– Nick voit enfin son père. Va-t-il avoir le temps de faire son coming out avant que son idiot de frangin ne foute la merde ?

Je ne sais pas trop quoi dire d’autre.
J’apprécie toujours autant les personnages, leurs relations amoureuses, mais également les amitiés qui se sont scellées au fil des tomes.
Je trouve qu’il y a une amélioration au niveau des illustrations. À moins que ce ne soit parce que je m’y suis faite… c’est possible.

Bref, j’ai adoré ce quatrième tome. À priori, ce ne sera pas le dernier, il faudra donc attendre sa sortie annoncée en novembre 2023.

Coupe des 4 maisons :
La galerie des portraits (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire 4 BDM LGBT+ (personnages principaux, thèmes…) 4/4 50 points

La chatte – Colette

Titre : La chatte
Auteur : Colette
Éditeur : Le Livre de Poche
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Lorsque débute leur vie commune, Alain et Camille sont deux amis d’enfance que tout en apparence rapproche. Mais leurs secrètes rêveries les divisent. « Mon mariage, reconnaît Alain, contente tout le monde et Camille, et il y a des moments où il me contente aussi, mais… » Ce qu’Alain aime en Camille, c’est une beauté idéalisée, faite d’immobilité et de silence. Aussi est-il déconcerté par son exubérance. Comme l’arrivée d’une saison nouvelle, la découverte de leur intime division le met à la merci d’autres rêves. Et c’est alors que le drame se noue. La chatte Saha sera désormais pour Alain la chimère sublime qui domine sa vie et pour Camille la rivale détestée contre laquelle aucun procédé n’est trop brutal.

Ça fait longtemps que je souhaite découvrir un roman de Colette, le résumé me plaisait bien donc j’ai opté pour celui-là. Ça n’a pas été concluant et je suis incapable de dire si c’est la manière dont le récit est raconté ou simplement la plume de l’autrice qui ne passe pas.

Alain et Camille sont sur le point de se marier. Les préparatifs de leur vie commune vont bon train : ils vivront un temps dans l’appartement de Patrick (absent pour trois mois), le temps que les travaux de la maison familiale s’achèvent. Quant à Saha, la chatte d’Alain, elle restera aussi dans la maison. Malheureusement, après les épousailles, l’animal se sent abandonnée et dépérit. Alain décide donc d’emmener son félin vire avec sa femme et lui, ce qui n’est pas du goût de Camille qui déteste Saha.

À part la chatte, je n’ai aimé aucun des personnages.
On sent chez Alain une violence latente, ce qui m’a déplu, et on ne peut pas dire que ce qu’il pense de sa femme soit top, du moins après le mariage qui, sans surprise, fut de courte durée.
Quant à Camille, je l’ai trouvée fourbe et hypocrite. Elle joue un rôle pour se faire bien voir de son mari, mais elle a mauvais fond et sa jalousie envers Saha me l’a rendue encore plus antipathique.

Voilà, j’ai fait le tour. J’ai détesté cette lecture. Et j’ignore si je tenterai un autre roman de Colette.

Coupe des 4 maisons :
Plume à Papote (Item éphémères – du 26 juin au 2 juillet) – Lire un livre par un auteur LGBT+85 points