L’Atelier des Sorciers, tome 11 – Kamome Shirahama

Titre : L’Atelier des Sorciers, tome 11
Auteur : Kamome Shirahama
Éditeur : Pika
Nombre de pages : 157
Quatrième de couverture : La Fête de la Nuit d’argent s’achève sur un défilé, véritable point d’orgue des festivités où les sorciers présentent leurs inventions au roi et à la population locale. Mais ce défilé est également le seul moyen pour Coco de sauver Dagda et Kustas et plus l’échéance approche, plus l’apprentie sorcière se sent submergée par la pression. Alors qu’elle souhaite aussi briller lors de cet événement, Agathe décide quand même de lui tendre la main. Elles parviennent toutes les deux à faire valider leurs sorts pour les présenter lors du cortège, mais vont-elles réussir à récolter les suffrages nécessaires ?

Mais quelle claque cette lecture !
Non seulement les dessins sont magnifiques, mais le scénario assure ! On a d’un côté les desseins de la confrérie noire, de l’autre des rebondissement avec les plans des humains qui s’ébauchent et entre les deux, les apprenties de Kieffrey qui naviguent tant bien que mal. Les pauvres Coco et Tarta qui se sentent abandonnés par les adultes.

Afin de sauver Kustas, nos deux jeunes héros doivent gagner le concours de fête de la nuit d’argent. Coco a une telle pression sur les épaules, qu’elle est incapable d’inventer un sort convenable. Heureusement, Agathe est là pour l’aider.
Oui, vous avez bien entendu : Agathe. Et j’ai trouvé ses mots tellement touchants. D’ailleurs, elle m’a émue plus d’une fois.

Dans ce onzième tome, j’en ai pris plein les mirettes. Les pages défilent à une vitesse folle, pourtant j’ai pris mon temps pour observer les illustrations, mais quand j’arrivais à la fin d’un chapitre, j’étais toujours surprise que ce soit déjà terminé.
C’est donc un coup de cœur pour cette lecture. J’ai les deux suivants dans ma Pile à Lire donc je pourrais me faire plaisir et les enchaîner, mais ce serait tellement frustrant de ne pas avoir la suite que j’hésite.

Ne vous disputez jamais avec un spectre – Gudule

Titre : Ne vous disputez jamais avec un spectre
Auteur : Gudule
Éditeur : Le livre de poche
Nombre de pages : 156
Quatrième de couverture : Et si un jour, subitement, votre petite Sœur se transformait en créature de cauchemar ? Si, au cours d’une banale dispute, elle cherchait à vous assassiner ? Et si, comble de l’horreur, vous étiez le seul au courant de sa métamorphose et que tout le monde vous croyait fou ? Cyril échappera-t-il à l’esprit vengeur qui a pris possession de sa petite sœur ?

J’avais besoin d’une lecture facile, pas prise de tête et qui me mette dans l’ambiance d’Halloween. Ce roman a donc été un choix judicieux.

Cyril vit avec ses parents et sa sœur Violette dans un H.L.M., ce qui ne leur plaît pas. Quand ils héritent d’une maison en banlieue parisienne, ils décident d’y emménager. Une fois installés, Cyril entend toquer quelque part dans la maison. Il cherche l’origine du bruit : derrière un placard. Avec Violette, ils poussent le meuble et découvre une pièce rose d’enfant qui a été condamnée, la fenêtre murée.
À partir de ce jour, le comportement de Violette change et elle se fait menaçante envers son frère.

Quelques passages étaient bien angoissants, je pense que ce serait une lecture bien flippante pour un jeune public.
Le récit est fluide, les événements s’enchaînent aisément. C’était un peu prévisible, mais pour le lectorat visé, ce n’est pas déconnant. La plume de Gudule est agréable.

Les personnages sont sympathiques que ce soit Cyril, Violette ou Dico. Certaines de leurs réactions sont un peu excessives, mais ça reste cohérent avec les faits, ils n’en sont que plus humains.
J’ai aimé cette lecture d’autant plus que c’est ce dont j’ai besoin en ce moment.

L’esprit et le corps en un instant séparés se retrouvent et s’épousent pour l’éternité
(Fantôme, possession)

Sorcière d’un autre monde, tome 2 – Sora & Tail Yuzuhara

Titre : Sorcière d’un autre monde, tome 2
Scénario : Tail Yuzuhara
Illustrations : Sora
Éditeur : Delcourt-Tonkam
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Le jour où elle atteint ses 18 ans… Alors qu’elle s’était enfin décidée à quitter sa chambre pour découvrir le monde extérieur, Sena est victime d’un accident de la route. À sa grande surprise, elle se réincarne dans un univers où la magie existe. Crainte par son entourage, qui la considère comme une sorcière, Sena est obligée de vivre recluse dans la forêt de Roodfarah jusqu’au jour où Keith, un prince se présente à elle…

On ne va pas se mentir, je ne me souvenais plus du premier tome qui avait pourtant été une bonne surprise. Heureusement, je l’avais chroniqué. Ouf !

Sena vit au château de Rishkall, le dragon du vent. Ce dernier a fait toutes sortes de révélations à la jeune fille : les pouvoirs qu’elle possède et dont elle ignorait tout, la prophétie comme quoi elle devait guider les dragons, etc. Je ne vais pas vous spoiler !
Avant de se résigner à suivre son destin, elle tient à revoir Keith une dernière fois et s’enfuit du palais.

Je n’ai pas vu les pages défiler.
Le scénario est intéressant, l’histoire bien ficelée avec quelques rebondissements (cohérents). Un récit passionnant.
On continue de découvrir les personnages, leur passé, les événements qui les ont marqués. Pour moi, c’est le gros point fort de ce manga. Ça rend nos héros beaucoup plus humains.

Je suis fan des dessins que je trouve superbes. J’ai pris mon temps pour contempler chaque planche, détailler le visage, les vêtements et les corps en mouvement. J’y ai pris énormément de plaisir, au point que je me suis acheté le 3 pour pouvoir le lire quand j’en ai envie.
Bref, j’ai adoré cette lecture.

La Cité des brumes oubliées – Sachiko Kashiwaba

Titre : La Cité des brumes oubliées
Auteur : Sachiko Kashiwaba
Éditeur : Ynnis
Nombre de pages : 141
Quatrième de couverture : Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au cœur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur.
Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.

J’avais prévu de lire ce roman plus vite, mais je suis tellement fatiguée cette semaine que je n’ai quasiment pas lu dans le tram : je m’endormais systématiquement.
Pourtant l’histoire est sympathique… du moins la première partie.

Lina est envoyée par son père dans la vallée des brumes pour y passer les vacances. Elle arrive dans un village ou une ville non loin de son point de chute, mais personne ne connaît l’endroit où elle doit aller. En remontant vers les vieilles mines abandonnées, elle finit par trouver son lieu de villégiature estivale. Ce n’est qu’une simple rue avec 6 maisons… Elle est hébergée à l’auberge Picotto à condition de travailler pour gagner sa croûte. Elle va donc être envoyée dans les différentes boutiques de la cité des brumes.

Le début s’est lu rapidement tellement c’était plaisant. Tout s’enchaînait bien, l’univers fantastique était intéressant, j’appréciais les personnages… jusqu’à l’arrivée de Sandy et Mandy. Je ne sais pas pourquoi, mais les deux-là ne sont pas passés. Ils m’ont exaspérée sans réelles raisons et leur présence a rendu la fin laborieuse. Je leur ai même préféré la désagréable Grand-Mère Picotto, c’est dire si je ne les aime pas.

Je ne vais pas m’étendre plus que nécessaire : un avis en demi-teinte. Ça aurait dû être une lecture légère qui me permettait de me vider la tête, et les soixante-dix premiers pourcents l’ont été… le reste n’était qu’ennui. Je suis un peu déçue.

Cad, je suis contente d’être tombée de cet arbre !
(Amitié, aventure)

L’Éden des sorcières, tome 6 – Yumeji

Titre : L’Éden des sorcières, tome 6
Auteur : Yumeji
Éditeur : Ki-oon
Nombre de pages : 190
Quatrième de couverture : Dans un monde abandonné par la nature, les sorcières sont le seul espoir de l’humanité !
Dans l’espoir d’accéder au château où est détenu Oak, Pilly se fait passer pour un garçon appelé Roble, désireux d’intégrer l’armée de la capitale. Après un rude combat contre le redoutable capitaine Rudbeckia, elle réussit à prouver sa bravoure et à rejoindre la caserne ! Seulement, son supérieur n’est pas dupe…
En effet, le capitaine est aussi une femme, et elle a deviné que Roble n’était pas ce qu’il prétendait… Elle promet néanmoins de ne pas trahir son secret, à condition que la recrue ne représente pas une menace pour la ville et ses habitants. Mais voilà qu’une nouvelle épreuve attend la jeune fille : une expédition se prépare… pour faire la chasse à ses semblables ! Soldat ou sorcière… Pilly parviendra-t-elle à résoudre ce dilemme ?
D’un trait fin et délicat, Yumeji donne vie à un univers de dark fantasy empreint de poésie ! Dans un monde en détresse, Pilly devra choisir sa propre voie et découvrir la vérité sur le conflit qui oppose l’homme et la nature. La quête du paradis perdu ne fait que commencer !

Ça fait des mois que je refrène l’envie de lire ce sixième, mais j’attendais le mois d’octobre, histoire de me mettre dans une ambiance d’automne pleine de magie et de sorcellerie.

Dans l’espoir d’entrer au château pour libérer Oak, Pilly est devenue soldat. Elle se déguise en garçon dans le but de passer inaperçue. Les choses se gâtent quand son régiment doit se rendre dans un village afin de capturer des sorcières ! Argh ! Cas de conscience pour notre héroïne.
Résumé de cette façon, on peut se dire que c’est vide et qu’il ne se passe pas grand-chose… c’est pas faux, mais l’accent est surtout mis sur les personnages, leurs émotions et tant mieux, ça ne les rend que plus attachants, même Adonis.
En ce qui concerne ce dernier, je ne savais pas trop quoi penser de lui, j’étais partagée et après ce sixième tome, je peux affirmer que je l’apprécie : il n’est pas juste le tombeur de ces dames, il masque les cicatrices de son passé derrière son arrogance.
On voit beaucoup Pilly, ce qui n’est quasiment pas le cas de Oak. Leur complicité me manque !

C’est une lecture passionnante. Je l’ai lu lors de mes trajets en tram, ce qui est bien parce que ça m’a laissé du temps pour avancer, mais c’était terriblement frustrant de devoir m’interrompre une fois arrivée à destination.
Il est tard, je vais donc conclure : c’est un coup de cœur pour ce sixième tome. J’ai vu que le septième était sorti fin août et je ne l’ai pas vu passer ; il va donc falloir que je me l’achète.