Un amour d’étoiles – Caroline Haslin


Titre : Un amour d’étoiles
Auteur : Caroline Haslin
Éditeur : Miel et Ciel
Nombre de pages : 74
Quatrième de couverture : C’est un arbre qui m’a conté cette histoire. Un arbre comme on en rencontre tous les jours. Celui-ci vit dans une forêt de Bretagne. Il n’est ni grand ni petit, et n’a rien de remarquable…La première fois que je l’ai vu, il suffoquait, étranglé par un puissant lierre qui grimpait le long de son tronc et se nourrissait de sa sève…Car ce dernier avait décidé de s’élever vers le ciel à sa place! Le lendemain…

J’ai acheté cet album il y a longtemps. À l’époque, j’exerçais encore le métier d’assistante maternelle et je trouvais intéressant d’avoir une lecture pour les plus grands enfants que j’accueillais.

En ce qui concerne le résumé, ça va être rapide : Chloélie est une étoile. Elle est envoyée sur la jeune planète Ngöm-po par Ciel. Sa mission ? Aucune idée, même elle l’ignore.
En atterrissant, elle se scinde en deux : Chloé et Lilo. Ngöm-po prospère jusqu’au jour où une étoile noire fait son apparition.

Il y a pas mal de points intéressants au niveau de la trame de l’histoire, mais j’ai détesté la manière dont c’est raconté : certains détails manquent d’explications, ce qui fait que j’ai eu l’impression que certains événements arrivaient comme un cheveux sur la soupe. Je suis parfois revenue en arrière en me disant que j’avais loupé quelque chose, mais ce n’était pas beaucoup plus clair.

Malheureusement, ce n’est pas le plus gros point négatif. Le pire, c’est la typographie choisie. C’est une police de type script et quand j’ai feuilleté l’album avant de l’acheter, j’ai trouvé ça super joli. Sauf qu’ au final, quand j’ai commencé ma lecture, ça l’a rendu laborieuse !
Les t qui sont des l sans la boucle, les o qui ressemblent à des a. Tant que j’étais lancée, mon cerveau adaptait le truc, mais à la moindre incursion d’un nom propre ou d’une explication floue, ça m’arrêtait et la reprise était compliquée.
Donc c’était très désagréable, ça fatiguait beaucoup. Et surtout, c’est un album pour enfants, sauf que pour les tout-petits, 74 pages c’est trop long. Pour les primaires qui commencent à lire et qui pourraient être intéressés, ça rend la lecture trop compliquée… et ne parlons même pas des dys. Donc ça exclut pas mal de lecteurs.

Le seul point positif, ce sont les illustrations. Les couleurs sont sympathiques, un peu flash, mais ça va. Le charadesign est spécial tout en étant classique, c’est assez étrange.
Néanmoins, ça ne sauve pas cette lecture que j’ai détestée.