Soloman, tome 2 – Sôsô Sakakibara

Titre : Soloman, tome 2
Auteur : Sôsô Sakakibara
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Il rêvait de devenir un super-héros. Son rêve est désormais exaucé. Sauf qu’il n’y a plus personne à sauver !
Seul survivant d’une humanité anéantie par un mystérieux peuple de la Lune, Ryô est capturé afin de servir de cobaye aux expériences des nouveaux maîtres de la Terre. Alors qu’il sombre dans le désespoir, sa rencontre avec Nino, une jeune fille artificielle, va lui redonner peu à peu le goût de vivre. Mais lorsque ses geôliers décident, tout à coup, de se débarrasser d’elle comme d’un vulgaire déchet, Ryô ne le supporte pas. Afin de la sauver, il décide d’utiliser la faculté qu’il a toujours exécrée, celle de pouvoir accueillir des âmes en lui !
Le voilà enfin prêt à devenir ce héros qu’il a toujours voulu être !

C’est le deuxième et dernier tome de cette saga ; c’est dommage parce qu’il y avait de quoi continuer et rendre l’histoire encore plus intéressante.

Tanabe est en mode vénère parce qu’on lui a enlevé la seule personne qui comptait pour lui : l’esclave qui prenait soin de lui. Et pour la récupérer, il est prêt à défoncer tous ceux qui se mettront en travers de sa route. Vous vous direz que ça ne doit pas faire grand monde puisque tous les humains sont morts… sauf qu’on parle des habitants de la lune qui ont détruit toute vie sur terre… ou pas loin.
Bien sûr, il y arrive, mais ses ennemis ne sont pas disposés à le laisser partir : il est bien trop précieux pour la survie de leur espèce.

Ce second tome est un peu moins sombre, mais bien plus sanglant.
Au fil des pages, et surtout à la fin, on a le droit à des explications plus complètes sur la présence des vilains sur Terre, une révélation plutôt étonnante. Ça ouvrait également la porte à une probable suite, mais ce n’est pas le cas et ce n’est pas dramatique puisque l’histoire se suffit à elle-même.

Tanabe est un peu moins lâche et pleurnichard que dans le premier tome et se montre plus combatif. Par contre, il est un peu stupide de croire qu’il va passer le restant de ses jours avec Nino. Quant à cette dernière, je l’ai bien aimée… ce qui lui arrive est certes prévisible, mais bien dommage.
Je n’ai pas grand-chose de plus à dire. C’était une lecture sympa, aussi chouette que le précédent.

Soloman, tome 1 – Sôsô Sakakibara

Titre : Soloman, tome 1
Auteur : Sôsô Sakakibara
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Enfant, Ryô Tanabe rêvait de devenir un super-héros au service du bien. Aujourd’hui, il vit reclus dans sa chambre afin de fuir les esprits que lui seul est capable de voir. Mais un mail va tout changer. «Au secours», tel est le message qu’il va recevoir et qui va le pousser à sortir de chez lui pour découvrir un monde dévasté. Que s’est-il donc passé ? Est-il l’unique survivant de la Terre ?

J’ai acheté ce premier tome il y a deux ou trois ans pour mon fils. Il lisait peu de mangas, j’avais envie de changer ça et comme il adorait les films catastrophe, ça pouvait lui convenir. À l’époque, il avait bien aimé et je m’étais promise de le lire à mon tour.

Le héros, Ryô Tanabe (Tanabrèle pour sa soeur – un surnom qui m’a fait rire au début, moins à mesure qu’on découvre ce qu’il a vécu). Il reste enfermé dans sa chambre jusqu’au jour où il reçoit un mail « au secours ». Il sort et découvre le monde détruit. Les premiers humains qu’il croise sont flippants. Il se rend compte rapidement qu’ils sont tous morts et qu’il les voit, notamment sa vilaine demi-sœur qui est capable de prendre possession de son corps. Il est le dernier homme sur terre jusqu’à ce qu’il rencontre une créature humanoïde. À partir de là, commence son calvaire.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce premier tome… je m’attendais à quelque chose proche de Dragon Head, mais pas à ça.
Tanabe m’a fait pitié, le pauvre prend cher dans ce premier tome. Sa demi-sœur, Nishizono, est insupportable, en digne peste qu’elle est.
Nino est mignonne, j’aime bien son character design, mais la tournure que prend sa relation avec le héros tend à devenir malsaine.

Au fil des pages, l’histoire évolue de manière étonnante. Tout n’est pas clair sur la raison qui pousse les méchants à utiliser Tanabe, j’espère avoir des explications plus précises dans le prochain. J’ai d’ailleurs tiqué sur un détail qui m’a laissée perplexe : une légende qui dit que des lapins vivent sur la lune – faudra que je regarde si c’est un conte qui existe et sa provenance.
Je crois que j’ai bien aimé cette lecture, même si quelque chose m’a dérangée, cependant j’ignore quoi.
Je lirai le second et dernier tome dans la journée et je verrai bien comment ça avance.

Violette autour du monde, tome 1 : Ma tête dans les nuages – Stefano Turconi & Teresa Radice

Titre : Ma tête dans les nuages
Saga : Violette autour du monde, tome 1
Scénario : Teresa Radice
Illustrations : Stefano Turconi
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Violette donnerait cher pour avoir une vie normale, deux parents avec des métiers bien ennuyeux et habiter dans un endroit qui ressemblerait à une vraie maison. Ma sa vie est tout autre. Avec le cirque de la Lune, elle parcourt le monde entier, de ville en ville…
À Paris, Violette rencontre Henri de Toulouse-Lautrec, un drôle d’artiste peintre qui l’invite à changer son regard sur le monde.

Je ne vais pas me mentir : c’est la couverture qui m’a attirée et en tournant les pages, l’harmonie des couleurs m’a confortée dans ma décision d’emprunter cette bande-dessinée. D’ailleurs, en mettant à jour cette chronique, je viens de réaliser que les auteurs de Violette autour du monde ont également écrit Tosca des Bois que j’ai découvert au début du mois avec le premier tome et je lirai le second demain.

La famille de Violette possède et travaille dans un cirque, le cirque de la Lune. La jeune demoiselle de 12 ans doit de son côté aller à l’école en journée, ce qui n’est pas pour lui plaire, elle ne s’y sent pas à sa place. Dans ce premier tome, ils sont sur Paris, et en rentrant de l’école, Violette évite de justesse la bousculade avec un homme qui se fait jeter dehors d’un bar et part en titubant. Par contre, elle reçoit en pleine tête le cahier de croquis du bonhomme. Grâce à cela, elle découvre son identité : Henri de Toulouse-Lautrec.
C’est l’occasion d’entrer dans la vie de ce peintre excentrique et de percevoir le monde à travers son regard. J’ai bien aimé cette vision de voir les choses. Il permet à Violette d’accepter sa différence.

Violette est attachante avec son côté rêveur, sa joie de vivre et ses doutes.
J’ai apprécié les autres personnages. Ils sont sympathiques, peut-être un peu moins Lautrec et aussi pour Arsène : je suis partagée, parfois je les trouve chouettes, d’autres fois ils me rebutent.
Samir, quant à lui, n’est pas suffisamment présent pour que je puisse me faire une idée plus précise sur lui ou sur sa relation avec notre héroïne.

J’ai bien aimé les dessins. Les couleurs m’ont énormément plu comme je l’ai dit plus haut, mais le gros point fort, c’est surtout les décors, je les trouve splendides.
J’ai apprécié cette histoire. Je me demande dans quels lieux va nous amener le second tome puisque le cirque a quitté la capitale française.

Le Conte des Parias, tome 2 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 2
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki Doki
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Après avoir scellé un pacte, un diable et une jeune fille se mettent en route à travers l’Angleterre de cette fin du 19e siècle à la recherche d’un bonheur tout simple. Mais leur errance à travers le pays ne sera pas de tout repos. Parmi les chasseurs de diables lancés à leurs trousses, il en est un qui a une place toute particulière dans le coeur de la petite Wisteria…

Dans ce second tome, Wisteria et Marbas ont commencé leur voyage à travers l’Angleterre. Ils rencontrent d’autres diables avec qui ils copinent : l’un (Naberius) faisait partie des 13 fléaux comme Marbas, l’autre (Mory) est un diable de bas étage.
Ils les croisent dans deux villes différentes, mais c’est suffisamment important pour le signaler.

Ça prend une tournure différente par rapport au premier : des tranches de vie diablesque où se mêlent quelques confrontations avec l’ordre de l’épée.
J’avais peur que ces affrontements prennent trop de place dans l’histoire, mais pour le moment, c’est bien géré.

Wisteria commence à maîtriser sa cécité et est moins dépendante de Marbas. Elle m’a agréablement surprise vers la fin lors du face à face contre Takenami, elle a de la ressource et se débrouille bien. Alors OK, elle n’a pas la puissance pour s’en sortir seule, mais elle ne se morfond pas, elle prend les choses en main pour gagner du temps.
J’ai adoré le petit diable Mory. Il est trop mignon, j’avais envie de le câliner à mort. Et sa relation avec sa contractante, Hariet, est touchante. J’espère qu’on le reverra dans les prochains tomes.

Ce fut une super lecture, moins sombre que la précédente, mais ce n’est pas grave parce que ça m’a énormément plu. J’ai hâte de lire le troisième, mais il faudra attendre le 5 mai pour ça…

Le Conte des Parias, tome 1 – Makoto Hoshino

Titre : Le Conte des Parias, tome 1
Auteur : Makoto Hoshino
Éditeur : Doki doki
Nombre de pages : 200
Quatrième de couverture : En cette fin du 19e siècle, deux êtres solitaires vivent chacun de leur côté dans un recoin de Londres, la grouillante capitale de l’immense Empire britannique. L’un est un diable, revenu de tout, qui n’attend plus rien de la vie ; l’autre est une petite orpheline enjouée malgré les terribles vicissitudes de la vie.
Puis un jour, leurs chemins se croisent et ces deux reclus décident de lier leurs destins et de partir à l’aventure…

J’ai acheté les deux premiers tomes jeudi. Ce n’était pas un achat prévu, mais je n’ai pas trouvé le manga voulu, donc j’ai craqué pour cette saga dont les couvertures m’ont plu et je n’ai pas été déçue, pour le moment du moins.

Wisteria est orpheline. Elle vit dans la mansarde d’une vieille église et le prêtre l’oblige à mendier pour payer ses frais. Tous les soirs, un diable du nom de Marbas vient lui rendre visite (passons sur le fait qu’il pénètre dans un lieu consacré sans aucune difficulté) et à la demande de la jeune fille, il lui raconte des histoires. Rares sont les humains qui peuvent voir les diables et elle en fait partie, ce qui plaît au héros maléfique à tête de lion.
Cela se corse lorsque Wisteria est vendue à un noble ; Marbas est impuissant puisque ceux de sa race ne peuvent pas aider les humains sans contrepartie et la demoiselle n’a rien à lui offrir… à moins que…

J’espérais avoir une lecture à la Princesse Vampire Miyu : une atmosphère un peu sombre et angoissante avec un petit côté romantique, mais pas trop… le début est un peu comme ça, et puis ça devient bizarre notamment quand il lui donne à manger.
Y a eu quelques passages sombres, indéniablement mes préférés : ils m’ont stressée et fait vibrer.

Pour l’instant, en ce qui me concerne, le bémol de cette série, c’est Wisteria. Au début, elle est livrée à elle-même donc elle se montre aussi forte qu’elle peut l’être vu sa situation (avec malgré tout, un petit côté pleurnichard sous-jacent qui ressort par moment). Puis, elle rejoint le monde de Marbas et là, c’est mort. Elle est faible, vulnérable… la parfaite petite victime qui a besoin d’être protégée. J’espère vraiment que par la suite, ça va s’améliorer.

Dès les premières pages, j’ai aimé Marbas et surtout de son côté obscur. J’ai un peu peur que Wis le rende trop doux… on verra ce que ça donne. Lui et les autres diables rendent l’histoire prenante. Je suppose qu’à mesure qu’on va avancer, on va en apprendre davantage sur eux, sur les 13 fléaux et sur l’ordre de l’épée. J’ai déjà hâte.

Les dessins sont vraiment beaux, j’adore l’apparence de Marbas, sous forme de diable bien sûr… son visage félin est particulièrement expressif et je me suis plu à le détailler avec un plaisir évident.
J’ai adoré cette lecture, à la limite du coup de cœur et je file, de ce pas, lire le suivant.