Peaky Blinders

Titre : Peaky Blinders
Réalisateur : Steven Knight
Casting : Cillian Murphy, Helen McCrory, Paul Anderson, Sophie Rundle, Finn Cole, Natasha O’Keeffe, etc.
Saisons : 5
Genre : Drame historique, policier
Synopsis : En 1919, à Birmingham, soldats, révolutionnaires politiques et criminels combattent pour se faire une place dans le paysage industriel de l’après-Guerre. Le Parlement s’attend à une violente révolte, et Winston Churchill mobilise des forces spéciales pour contenir les menaces. La famille Shelby compte parmi les membres les plus redoutables. Surnommés les « Peaky Blinders » par rapport à leur utilisation de lames de rasoir cachées dans leurs casquettes, ils tirent principalement leur argent de paris et de vol. Tommy Shelby, le plus dangereux de tous, va devoir faire face à l’arrivée de Campbell, un impitoyable chef de la police qui a pour mission de nettoyer la ville. Ne doit-il pas se méfier tout autant de la ravissante Grace Burgess ? Fraîchement installée dans le voisinage, celle-ci semble cacher un mystérieux passé et un dangereux secret.

Il y a de cela un ou deux ans, copain Karim m’avait conseillé cette série. J’avais déjà vu les affiches et m’étais dit que je m’y essaierai, cela a renforcé mon envie. J’ai mis le temps, mais je me suis enfin décidé à regarder les 5 saisons d’affilée.

Le résumé va être compliqué à rédiger donc je vais faire simple (sinon, y a toujours la possibilité de se tourner vers le synopsis plus haut) : c’est l’histoire d’une famille de gitans, les Shelby, des gangsters du nom de Peaky Blinders qui, grâce aux paris sur les courses de chevaux, rivalisent avec de dangereuses familles de truands, d’abord dans leur ville Birmingham puis ils étendent leurs affaires à Londres, etc.

La première saison s’est laissé regarder, j’ai bien aimé, mais sans plus… pourtant, au fil des épisodes, j’ai trouvé que la série devenait plus intéressante – j’ai d’ailleurs bien envie de la revoir parce que j’ai l’impression d’être passée à côté de certains détails simplement parce que je ne connaissais pas l’univers ni les personnages.
J’ai adoré les saisons 2 à 4, les intrigues étaient passionnantes et j’ai eu beaucoup de mal à faire des pauses entre les épisodes.
Par contre, j’ai trouvé la cinquième saison moins bien. Je pense que c’est parce que Tommy pète un câble. Jusqu’à présent, il était maître de la situation et gardait son sang-froid ainsi que le contrôle sur les événements qui se déroulent autour des Peaky. Pas là. Il est complètement dépassé et ce qu’il entreprend échoue.

J’adore les personnages, que ce soient Tommy, Arthur, John ou Polly – seul Michael me déplaît, je ne le sens pas, et ce, depuis le début. Leur background est travaillé, ce qu’ils ont vécu par le passé les a forgés et détruits tout à la fois : certes la guerre n’a fait qu’empirer leur situation, n’empêche que plus on en apprend sur l’historique de leur famille, plus on se rend compte que leurs blessures sont plus profondes.
Et puis bordel, ils ont la classe ! Je suis fan de leur tenue qui leur va super bien. Je ne peux pas aborder leurs vêtements sans parler du nom Peaky Blinders qu’ils portent en raison des lames qu’ils cachent dans la visière de leur casquette et qui leur servent d’armes.
Je n’ai rien inventé. Au fil de la série, je n’ai pu m’empêcher de faire des recherches sur les Peaky Blinders : la signification de ce nom, ont-ils eu une existence historique (oui, mais 1890 et non dans les années 20 comme dans la série), et d’autres détails qui là, ne me reviennent pas.

À chaque épisode, je me disais que mon père l’aurait adorée : des manouches pour qui la famille (étendue à leur clan) qui se sortent de la misère grâce à des combines de truands, des bagarres de gangs, quelques combats de boxe… dommage, il ne pourra jamais la voir, mais je suis contente de l’avoir découverte.
C’est un coup de cœur pour cette série.

EDIT : Argh ! Honte sur moi ! J’ai complètement oublié de parler de la bande musicale de la série : on y retrouve pas mal de chansons de Nick Cave & the bad seeds, notamment Red Right Hand que je mets en lien ci-dessous.
Mon homme m’avait fait découvrir ce groupe il y a dans un temps fort fort lointain et j’ai toujours aimé, ce fut donc un réel plaisir de l’entendre sur cette série, de chanter en même temps que la bande son (pauvres voisins, pas sûre qu’eux ont aimé)…

Sorcières associées, tome 1 – Alex Evans

Titre : Sorcières associées, tome 1
Saga : Sorcières associées
Auteur : Alex Evans
Éditeur : ActuSF
Nombre de pages : 270
Quatrième de couverture : Dans la cité millénaire de Jarta, la magie refait surface à tous les coins de rue. Les maisons closes sont tenues par des succubes, les cimetières grouillent de goules… Pour Tanit et Padmé, sorcières associées, le travail ne manque pas. Mais voilà qu’un vampire sollicite leur aide après avoir été envoûté par un inconnu, tandis que d’étranges incidents surviennent dans une usine dont les ouvriers sont des zombies… Tanit et Padmé pensaient mener des enquêtes de routine, mais leurs découvertes vont les entraîner bien au-delà de ce qu’elles imaginaient. À Jarta, les créatures de l’ombre ne sont pas les plus dangereuses…

J’avais acheté ce premier tome lors des Imaginales 2018, après avoir assisté à une table-ronde qui portait sur les sorcières (si ma mémoire est bonne) et où l’auteure présentait son roman et son univers. J’hésitais déjà à me le prendre parce que je trouvais la couverture magnifique, mais cette conférence m’a définitivement décidé (avec deux autres que j’avais noté dans ma Wishlist).

On suit deux sorcières : Tanit et Padmé, deux sorcières qui travaillent en tant que détectives dans l’agence qu’elles ont créée.
Deux clients viennent les voir :
– le propriétaire d’une usine désire découvrir ce qui provoque les accidents au sein de sa manufacture qui embauche des zombies
– un vampire souhaite découvrir l’identité du sorcier qui l’a amené de force dans cet univers et qui le contrôle.
On suit donc deux enquêtes qui n’ont à première vue aucun rapport l’une avec l’autre, mais sans surprise, elles finissent par se rejoindre.

J’avoue que la partie policière est ce que j’ai le moins aimé dans cette lecture. J’ai eu du mal à suivre leurs investigations, non pas que c’est compliqué, mais plusieurs fois, je me suis demandée comment leurs pas avaient pu les mener là alors qu’elles n’avaient pas eu plus d’indices que cela… ça faisait un peu parachuté.
Mais c’est une impression que j’ai souvent avec les romans policiers, ça et le fait que j’anticipe bien avant la fin qui est le coupable (là, ce n’est pas le cas car rien ne le laisse supposer), c’est la raison pour laquelle j’en lis peu.

Par contre, j’ai beaucoup aimé l’univers : les zombies créés pour travailler dans les usines, les vampires et autres démons qui viennent d’une autre dimension, les sorciers, les artefacts magiques, les machines volantes. Un mélange entre steampunk et sorcellerie.
Il y a d’excellentes idées, c’est une bonne introduction.
Le seul bémol en ce qui me concerne est que l’atmosphère n’est pas assez prégnante à mon goût, je n’ai pas réussi à m’en imprégner.

J’ai bien aimé les personnages. Au début, je me suis demandée ce que Tanit et Padme faisaient ensemble tant elles sont différentes de par leur caractère. Et finalement, c’est une association qui dépote, elles se complètent bien grâce notamment à des compétences très différentes : l’une est dans l’action, l’autre davantage dans l’étude.
On découvre au fil des pages leur histoire personnelle ce qui les a rendues sympathiques, il manquait juste le récit de leur rencontre.
Je ne sais pas trop quoi penser des personnages secondaires : Onésime et Cassa m’ont laissée indifférente, mais on ne connaît pas grand-chose d’eux… enfin pas assez pour s’y attacher. J’ai adoré Jihane, elle me fait penser à ma fille : sensible, toujours prête à aider, surtout les animaux.

J’ai apprécié ma lecture et je pense que je lirai le deuxième tome si j’ai la possibilité de me le procurer à un prochain salon du livre… dès qu’ils reprendront et qu’on aura dépassé cette pandémie de caca.

Automne Douceur de vivre :
A window to the past (Sorcière, Sorcier, Magie, SFFF)

Eerie

Titre : Eerie
Réalisateur : Mikhail Red
Casting : Bea Alonzo, Charo Santos-Concio, Jake Cuenca
Durée : 1h41
Genre : Épouvante
Synopsis : Quand le suicide d’une élève secoue une école de filles catholique, une conseillère d’orientation médium compte sur un fantôme pour dévoiler l’horrible secret des lieux.

J’avais vu la bande annonce de ce film il y a quelques semaines, il m’avait paru intéressant donc je l’avais noté dans mes films à voir. En plus, il était sur Netflix, parfait !
Donc il y a deux jours, je l’ai regardé. Et là, quelle surprise : il est en philippin, sous-titré français… mon premier réflexe a été de l’arrêter, mais finalement, je me suis laissée tenter, après tout, j’ai souvent vu des films japonais en V.O.S.T.. C’était aussi l’occasion pour moi de découvrir pour la première fois un film d’origine philippin, et surtout de ne faire que ça, de me concentrer sur l’histoire : aucune distraction, ni téléphone ni jeu.

Pat travaille dans une école de fille en tant que conseillère ou psy, on ne sait pas trop. Elle reçoit les lycéennes et écoute leurs problèmes. Depuis quelques temps, il s’y passe des choses étranges. Quelques années auparavant, une jeune étudiante, Erica, s’est suicidée dans les toilettes et son esprit hante l’établissement. Elle a trouvé en Pat une aide puisque cette dernière est médium : elle peut la voir et lui parler. Mais les intentions d’Erica sont-elles réellement ce qu’elles semblent être ?

Je m’attendais à ce que ce film soit plus effrayant. Le fait que l’esprit d’Erica et Pat fraternisent a rendu l’atmosphère moins sombre que prévu et même si, occasionnellement et par la suite, certaines apparitions sont plus sujettes à faire peur, pour moi, c’était raté.
Et puis, les prises de vue sont spéciales… un mélange entre plans issus du cinéma américain et des films japonais. Malheureusement, le souci est le rythme. Il est bancal et rend certains passages super longs : plusieurs fois, tu as l’un des personnages devant un miroir en plan fixe, il se baisse et on attend qu’il se passe un truc, mais rien… donc le personnage se relève, regarde dans le miroir avant de se baisser à nouveau. Et ça… trois, quatre, cinq fois d’affilé… et soudain, quelle surprise, il se passe un truc… bref, ça laisse tout le temps au spectateur a tout le temps de s’y préparer et coupe le peu d’effet de surprise qu’il aurait dû y avoir.

Je me suis ennuyée au point de m’assoupir dans les moments les plus calmes. C’est dommage parce qu’il y avait de bonnes idées, la fin est surprenante, mais le film m’a tellement blasée que ça m’a laissée indifférente.

Automne frissonnant :
Esprit es-tu là ? (Fantôme, Fantôme du passé, Famille, Historique, Classique)

The Promised Neverland, tome 15 – Kaiu Shirai & Posuka Demizu

Titre : The Promised Neverland, tome 15
Saga : The Promised Neverland
Scénario : Kaiu Shirai
Dessins : Posuka Demizu
Éditeur : KAZE
Nombre de pages : 189
Quatrième de couverture : Norman a conclu une alliance avec un clan de démon afin de renverser le système en place. Mais Emma a du mal à accepter le plan de son ami. Accompagnée de Ray, la discussion entre les trois amis prend une tournure inattendue lorsqu’Emma commence à parler de Mujika.

Là, j’avoue que j’ai beau réfléchir depuis ce matin, je ne vois pas trop ce que je vais dire sur ce quinzième tome, hormis le fait que je trouve la couverture trop belle.

Il ne se passe pas grand-chose :
Norman (sous le nom de William Minerva) conclut un accord avec les démons parias. Dès qu’il rentre, Emma et Ray lui sautent dessus pour lui révéler que certains démons ne régressent pas lorsqu’ils ne mangent pas de chair humaine (comme Sonju et Mujika) et qu’ils refusent que tous leurs ennemis soient éliminés… pour éviter le carnage, les deux héros décident de rallier les 7 murs afin de négocier une nouvelle promesse.

On a droit un certain nombre de révélations :
– la légende de la fille au sang maudit qui explique la non-régression des démons
le plan de Norman qui prend doucement forme
– la découverte de la cour royale avec notamment les représentants des 5 familles (on a enfin leurs noms et on comprend enfin l’importance du combat contre Lord Bayon et ses potes)

Faisons le point :
Les dessins sont mieux, rien à voir avec le tome précédent. Les démons sont à nouveau joliment dessinés, et on sent que le mangaka a fait des efforts sur l’apparence des personnages (dans les dernières pages, j’ai adoré Ray et Emma en SuperDeformed, ils sont trop choux) et c’est appréciable.
Je me suis ennuyée pendant une bonne partie de ma lecture… pour dire, j’ai mis trois heures à lire les 3/4 du tome, faut dire aussi que je discutais par SMS avec une amie, mais n’ayant pas particulièrement envie d’avancer dans ma lecture, je me suis volontiers laissée distraire.
Le seul passage que j’ai apprécié est le dernier chapitre : il est complètement barré et ça promet une suite intéressante. J’espère juste que le suivant va prendre la même direction et que je ne serai pas déçue. Mais pour savoir, il va falloir que je me procure le numéro qui est sorti il y a quelques jours et que je n’ai pas encore acheté.

L’école des fantômes, tome 2 : Sauvez les murs – Lenia Major

Titre : Sauvez les murs
Saga : L’école des fantômes, tome 2
Auteur : Lenia Major
Éditeur : [Mic_Mac]
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : A Brougépeur, le brillant Hilo a inventé un espionneur à humains.
Grâce à lui, il découvre que Gaspard Bibeleskâs, l’infâme propriétaire, veut vendre le manoir à un promoteur d’agence immobilière. Catastrophe ! Bientôt, le manoir sera rasé !
Les fantômes pensionnaires doivent empêcher la vente, ou ils se retrouveront sans logement et sans école.
Et quand on est un fantôme, les moyens originaux ne manquent pas pour terroriser les humains !

Il y a quatre ans, je lisais le premier tome avec ma fille. D’après la chronique que j’avais rédigée, on avait bien aimé et on était décidée à lire le second tome… et puis, j’ignore ce qu’il s’est passé, mais quatre années ont passé.
J’avoue que je ne me souvenais pas du tome précédent, ça m’est revenu progressivement au fil de ma lecture : sept fantômes qui vivent dans une école située dans le grenier d’un manoir aménagé en plusieurs appartements.

Dans ce petit roman, Hilo le génie du groupe de revenants a inventé une machine à espionner les humains. Grâce à cela, ils apprennent que le propriétaire de la demeure Gaspard Bibeleskäs veut vendre le manoir (son nom me fait rire, c’est un plat typiquement alsacien à base de fromage blanc, et qui correspond bien à son physique… yargh ! J’ai fini par le voir comme la pokemon Tadmorv). Bref, tout le monde est sur le point de perdre son logement. Argh ! Il faut faire quelque chose !

C’était une lecture aussi sympathique que le premier tome. Un peu court à mon goût. J’aime tellement la plume de l’auteur que je suis presque déçue que ce ne soit pas plus long (je me dis qu’il faudra que je m’essaye à d’autres de ses romans). J’ai souri à de multiples reprises tout au long du récit, le style de l’auteur y est pour beaucoup : c’est très léger, fluide et agréable.
L’histoire en elle-même est très jeunesse, l’intrigue est rondement menée et tout se goupille bien, un peu trop bien à mon goût.
Ça manque toujours d’illustrations, c’est bien dommage.
Honnêtement, je n’ai pas grand-chose de plus à ajouter. Ce n’est pas assez développé pour que je m’appesantisse sur les personnages.
C’était super rapide à lire, plaisant et drôle. Ça m’a fait du bien, j’avais besoin de ça.

Automne frissonnant :
Esprit es-tu là ? (Fantôme, Fantôme du passé, Famille, Historique, Classique)