Vigile – Hyam Zaytoun

Titre : Vigile
Auteure : Hyam Zaytoun
Éditeur : Le Tripode
Nombre de pages : 125
Quatrième de couverture : Un bruit étrange, comme un vrombissement, réveille une jeune femme dans la nuit. Elle pense que son compagnon la taquine. Mais le silence revenu dans la chambre l’inquiète. Lorsqu’elle allume la lampe, elle découvre que l’homme qu’elle aime est en arrêt cardiaque.
Avec une intensité rare, Hyam Zaytoun confie son expérience d’une nuit traumatique et des quelques jours consécutifs où son compagnon, placé en coma artificiel, se retrouve dans l’antichambre de la mort.
Comment raconter l’urgence et la peur ? La douleur ? Une vie qui bascule dans le cauchemar d’une perte brutale ? Écrit cinq ans plus tard, Vigile bouleverse par la violence du drame vécu, mais aussi la déclaration d’amour qui irradie tout le texte. Récit bref et précis, ce livre restera à jamais dans la mémoire de ceux qui l’ont lu.

Une collègue m’a prêté ce roman avant les vacances. Je n’ai pas eu le temps de le lire en août, et puisqu’il ne faisait que 125 pages, je ne me suis pas mis la pression. Et j’ai bien fait parce que je l’ai lu en une soirée tant j’ai adoré cette lecture.

L’auteure, Hyam Zaytoun, se rappelle l’un des pires événements de sa vie : le soir où son compagnon, Antoine, a fait une attaque. Elle s’est vu contrainte de le maintenir en vie le temps que les secours arrivent… Un temps qui paraît une éternité – et pour avoir été mise dans une situation semblable mais moitié moins longue (et moins stressante) en formation SST, je ne peux que comprendre cette sensation que cela n’en finit jamais.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Suit son hospitalisation, l’incertitude quant à son état de santé, etc.
Le récit est sous forme d’une longue lettre qu’elle adresse à son homme bien après l’événement traumatisant de cette nuit.

Ce fut une lecture éprouvante en ce qui me concerne. L’auteure a des mots très justes sur la souffrance et l’angoisse provoquées par la perte d’un être cher vécu un peu comme un abandon. On sent également de la colère dans ce texte, des souvenirs plus anciens qui remontent. Tout s’imbrique parfaitement.
C’était un récit émouvant qui m’a mise dans tous mes états. Ça a fait remonter des souvenirs douloureux au point d’en avoir plusieurs fois les larmes aux yeux.
Et jusqu’au bout, je me suis interrogée quant à la fin : qu’allait-il se passer ? Antoine allait-il survivre ? Comment la narratrice va-t-elle s’en sortir ? Tant d’autres questions qui se posent et qui finissent par trouver réponses.
J’ai adoré ce roman.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Dictionnaire de runes (4ème année) – Un livre de non fiction – 40 points

Aristide broie du noir – Jérémie Almanza & Séverine Gauthier

Titre : Aristide broie du noir
Scénario : Séverine Gauthier
Illustrations : Jérémie Almanza
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 31
Quatrième de couvertureChaque soir, c’est pareil, le cortège infernal, le défilé de monstres et leurs chants sépulcraux. Aristide lutte, tout seul, contre un sommeil fatal. Il surveille les monstres, repousse leurs assauts.

Quand j’ai vu cet album à la médiathèque, il m’a immédiatement fait penser à Cœur de pierre (et pour cause, ce sont les mêmes auteurs). Je l’ai donc emprunté sans l’ombre d’une hésitation, espérant qu’il soit aussi poétique. Et mes attentes n’ont pas été déçues.

Aristide est un gamin différent des autres, il est plus intelligent ce qui provoque chez les gens qui l’entourent un certain malaise, du moins sa maîtresse et ses camarades de classe, parce que ses parents ne cherchent que son bonheur… Ils font de leur mieux, mais ne peuvent rien quand vient la nuit parce que, voyant des monstres, Aristide est incapable de s’endormir.

J’ai adoré cet album. Les textes sont très beaux, parfois cela rime, d’autres non.

Il peut déjà les voir dansant sur sa dépouille.
Et gravant sur sa tombe :” Aristide, mort de trouille”

Les phrases sonnent justes. Il n’y a qu’un bémol : le personnage d’Aristide est si particulier, génie névrosé et un peu fou, que je n’ai pas réussi à m’y attacher.

J’ai apprécié le jeu de mots du titre… J’ai cru faire le lien entre le titre et l’histoire dès le début, mais en fait, j’en étais assez loin et ce fut une très agréable surprise en ce qui me concerne.

Les illustrations sont très sombres, difficile de faire autrement vu le thème, mais je les trouve malgré tout magnifiques. Ça n’a pas dû être évident d’harmoniser des couleurs aussi foncées, mais c’est réussi et ça ajoute à l’ambiance un brin angoissante du livre.
Cette fois encore, ce fut une chouette lecture. Il faudra que je regarde s’ils ont fait d’autres albums parce que je suis fan de leur travail.

Little Witch Academia, tome 1 – Keisuke Sato

Titre : Little Witch Academia, tome 1
Auteur : Keisuke Sato
Éditeur : Nobi nobi !
Nombre de pages : 178
Quatrième de couverture : Depuis qu’elle a assisté à un spectacle de magie de la grande Shiny Chariot, Akko n’a qu’une idée en tête : devenir un jour une sorcière aussi puissante et éblouissante que son idole. Pleine d’espoir, elle suit donc ses traces en s’inscrivant à la prestigieuse école de magie Luna Nova. Mais contrairement aux autres élèves, Akko n’est pas issue d’une famille de sorciers et ne sait même pas monter sur un balai… Heureusement, rien n’arrête l’optimisme et la détermination de la jeune fille qui, grâce au soutien de ses nouvelles amies Lotte et Sucy, va surmonter les obstacles qui se dressent devant elle ! Comme disait Shiny Chariot : votre magie, c’est d’y croise !

Je ne mentirai pas sur ce qui m’a poussée à emprunter ce manga à la bibliothèque. En premier lieu, ça reste la couverture que je trouve trop belle : le character design du personnage me plaît (j’aurais dû regarder l’intérieur parce que c’était loin d’être pareil), les couleurs sont belles et harmonieuses, la dorure autour de l’image ajoute à sa beauté. Le résumé est sympa et m’a aussi accrochée. Bref, tout annonce un univers magique.
Et c’est le cas puisque Akko fait sa rentrée dans une école de magie. Elle n’est pas issue d’une famille de sorciers et en tant que telle, elle subit le mépris des autres. Seule la gentille Lotte se prend d’amitié pour elle, et la sadique Sucy finit par faire partie de cette petite bande… Il est probable que le fait qu’elles soient voisines de chambrée a aidé.

Non seulement je n’ai pas accroché aux dessins, ils sont beaucoup plus grossiers que ne l’a laissé supposer la couverture (quelques planches sont plaisantes à regarder, malheureusement ça se compte sur les doigts de la main), mais l’histoire est loin d’être accrocheuse.
Les transitions d’un chapitre à l’autre ou même des fois d’un passage à l’autre sont quasiment inexistantes et j’ai souvent eu l’impression qu’il manquait un morceau du récit. Je ne sais pas si c’est un problème de traduction, ou le scénario qui est construit de cette façon, en tout cas, j’ai eu la désagréable sensation qu’il manquait des informations pour que ce soit cohérent. Je me suis prise à relire des passages entier pour être sûre d’avoir compris ou des fois le chapitre qui précédait une révélation en me disant que j’avais dû louper un dialogue, un semblant de teasing qui aurait rendu la lecture plus intéressante.

Je crois que le pire en ce qui me concerne, c’est le personnage principal Akko. Elle est chiante, elle bavasse constamment – heureusement qu’à sa première rencontre avec Sucy, cette dernière règle le problème parce que j’avais juste envie de la frapper. Malheureusement, ça ne dure pas. Sa maladresse pourrait la rendre attachante, mais au final, couplée à une insupportable persévérance, c’en est juste agaçant.
Une grosse déception pour cette lecture que j’ai détestée. Je ne lirai pas la suite.

Le cachot de la sorcière – Joseph Delaney

Titre : Le cachot de la sorcière
Auteur : Joseph Delaney
Illustrateur : Philippe Masson
Éditeur : Bayard Jeunesse
Nombre de pages : 109
Quatrième de couvertureBilly Calder, jeune orphelin de 15 ans, est garde de nuit dans une prison hantée par des fantômes. Un soir, chargé de nourrir un mystérieux prisonnier terrorisant les gardiens, Billy dépose dans sa cellule deux seaux remplis de sang et d’os. Avant qu’il ne puisse ressortir, la porte se referme brusquement, le retenant pris au piège. Billy découvre alors avec terreur le visage du prisonnier.

Quand j’ai vu ce roman à la médiathèque, je n’ai pas hésité une seule seconde à lemprunter parce que l’auteur est Joseph Delaney et je le trouve tellement fort dans l’épouvanteur pour mettre le lecteur dans une ambiance sombre avec des mots si simples qu’il n’y avait pas de raison pour que ce soit différent là.

On découvre Billy, orphelin de 15 ans et apprenti geôlier. Il est transféré dans l’équipe de nuit et découvre les lieux de manière totalement différente : fantômes et autres esprits malins hantent les lieux et la pièce la plus dangereuse est le cachot de la sorcière.

Le début se laisse lire, jusqu’à ce que Billy arrive à la prison et se retrouve face à son chef, Adam Colne. Ce dernier le briefe sur les lieux et les règles, mais même s’il n’hésite pas à mettre l’accent sur les bizarreries de l’endroit afin que le jeune apprenti se montre prudent, il cache des informations, surtout sur le cachot de la sorcière.
Dès le second chapitre, la lecture devient passionnante, je me suis rapidement retrouvé plongée dans l’ambiance angoissante et je n’ai pas réussi à fermer le livre tant que je ne l’avais pas terminé. Heureusement qu’il se lit rapidement. D’ailleurs, j’ai presque trouvé dommage que ce soit si court.
Bien entendu, les images rajoutent au récit et à l’atmosphère sombre du roman, elles ne sont pas forcément nécessaires, mais c’est toujours plaisant de découvrir les héros crayonnés, du moins quand les illustrations sont réussies, ce qui est le cas là.
Un coup de cœur pour cette lecture que j’ai dévorée.

Challenge Coupe des 4 maisons :
Azkaban (7ème année) – Un livre dont l’histoire se passe en prison – 70 points

Pumpkin Autumn Challenge :
Automne Enchanteur – Prenez garde aux souliers pointus… (Sorcière)

Pumpkin Autumn Challenge 2019 – La tête dans les étoiles

J’attendais avec beaucoup d’impatience l’arrivée du Pumpkin Autumn Challenge organisé par le Terrier de Guimause.
Et il commence dès le 1er septembre et s’étend jusqu’au 30 novembre 2019.

Il y a 4 menus au choix et il nous est proposé deux types de validation :
– Tu valides les 2 sous-catégories par menu choisi
– Tu débloques un titre ou palier (Une faim de loup-garou : 1 sous-catégorie par menu ; Ça s’appelle avoir les crocs : 2 sous-catégories par menu ; Un appétit de goule : 3 sous-catégories par menu)

Voici les menus en question :
Le groupe Facebook existe toujours, ça se passe par là : Pumpkin Autumn Challenge Facebook !

Je me suis concoctée une petite Pile à Lire puisque comme l’an dernier, je compte bien valider le palier Un appétit de Goule en lisant un livre par sous-catégorie, donc normalement, ça devrait faire 13 lectures sur trois mois.
Donc sans plus attendre, vous trouverez mes prévisions lectures ci-contre.

Mon avancée :

Automne frissonnant :
– Tu n’en reviendras pas ! : Faites vos jeux de Julia Richard
– Les os / eaux de Davy Jones : Les Pirates de L’Escroc-Griffe, tome 1Les Terres Interdites de Jean-Sébastien Guillermou
– Les freaks, c’est chic ! : Le mystère de Herobrine, tome 1 – menace sur Zombie-town de Mark Cheverton

Automne Enchanteur :
– Down by the salley garden : Au-delà des limbes de Mélanie Baranger
– Mon voisin le kodama :
Malenfer, tome 2 – La source magique de Cassandra O’Donnell
– Misty Day :
Les chroniques hérétiques, tome 1 – Les loups d’Uriam de Phlippe Tessier
Prenez garde aux souliers pointus… : Le cachot de la Sorcière de Joseph Delaney

Automne Douceur de vivre :
– Jack O’Lantern : Lucy et le royaume des morts d’Aurélien Levray
– L’autre mère :
 Cœur d’encre, tome 3 : Mort d’encre de Cornelia Funke

Automne Astral :
– You’re just as sane as I am ! (Clairvoyance) : Le sang des 7 rois, livre 6 de Régis Goddyn
– Songe d’une nuit d’automne : Matriochkas, tome 1 – Révélations de Christelle Da Cruz

Bilan :
Cette année, je n’ai pas réussi ce challenge. J’avais prévu de lire 13 livres pour le Pumpkin Autumn Challenge, je suis parvenue à en lire 11 (ce qui est déjà pas mal) parce que d’autres lectures sont passées prioritaires. J’ai pu en caser/remplacer certaines, mais pas toutes, dans les différents paliers et c’est la raison pour laquelle on constate une différence entre mes prévisions et la liste de mes chroniques.
Et le plaisir dans tout cela ? J’ai pris autant de plaisir que l’an dernier à ce challenge, à choisir judicieusement mes lectures. Je suis un peu déçue d’avoir échoué, mais j’ai quand même pu faire de belles découvertes ou progresser dans mes sagas en cours et c’est une très bonne chose.