Titre: Anya et Tigre Blanc
Auteurs: Fred Bernard et François Roca
Éditeur: Albin Michel Jeunesse
Nombre de pages: 37
Quatrième de couverture: « Les enfants ne disparaissent pas comme ça.
Aucune trace sur la neige.
Quelqu’un, ou quelque chose,
avait dû les prendre,
mais quoi ? »
Année après année, au pays du Grand Blanc, les enfants d’une même génération se volatilisent mystérieusement.
Anya a 12 ans et est une forte tête. Avec Tigre Blanc à ses côtés, elle se prépare à affronter la menace, bien décidée à en découdre.
J’ai choisi cet album en raison de la couverture que je trouve très jolie, d’autant plus que le titre est en lettres d’or, un rendu qu’on ne voit pas forcément sur l’image et c’est bien dommage.
De plus, c’est loin d’être un format standard (36,5 x 29,2), il est grand ce qui n’est pas particulièrement pratique à prendre en main surtout pour des enfants mais le bon côté est que ça rend les planches encore plus sublimes.
Vous l’aurez compris, j’adore les illustrations, elles sont aussi belles que douces, un sentiment amplifié par le choix des couleurs tout en bleu-neige (oui, c’est une nouvelle couleur inventée par mon cerveau… ou pas !).
L’histoire se met en place doucement, on sait assez rapidement que les enfants disparaissent selon leur âge, mais l’auteur prend son temps pour instaurer un contexte : le Temps (qui passe) est la narrateur, il nous conte les relations entre les hommes et les animaux, les fameuses disparitions et leurs critères, la douleur des familles, l’existence du roi et de la reine, etc.
Puis on arrive enfin à Anya et Tigre Blanc.
En peu de mots, l’auteur parvient à nous placer le décor, ça m’a donné la sensation d’une histoire complète à laquelle il ne manque rien.
J’ai adoré ce récit issu du Grand Blanc, idéal pour mettre dans l’ambiance hivernale d’un réveillon de Noël. Si j’ai vu venir la fin sans pour autant en comprendre les tenants et les aboutissants avant l’explication, cette conclusion a étonné voire même choqué les enfants qui en sont restés bouche bée.