La Fille dans l’écran – Lou Lubie & Manon Desveaux

Titre : La Fille dans l’écran
Autrices : Lou Lubie & Manon Desveaux
Éditeur : Marabout (Marabulles)
Nombre de pages : 192
Quatrième de couverture : Deux filles que tout opposent, prennent contact sur internet pour ensuite faire connaissance dans la « vraie vie ». Elles seront submergées par des sentiments troublants. Coline, 22 ans vit en France et souffre de troubles anxieux qui l’ont isolée du monde. Hébergée à la campagne chez ses grands-parents, elle rêve de devenir illustratrice. Ses recherches d’inspiration la conduisent à contacter Marley, une photographe installée à Montréal. De son côté, Marley, 28 ans vit au Québec a abandonné sa passion pour la photo pour se laisser porter par sa vie montréalaise trépidante. Elle a un job alimentaire, un amoureux québécois et un quotidien rythmé par des sorties. Les messages de Coline vont réveiller en elle un réel besoin d’authenticité. Coline et Marley vont tisser un lien capable de surmonter la distance et le décalage horaire et qui se révèlera de plus en plus dense jusqu’à la rencontre en France…

Une copine de Cassandre lui a prêté cette bande-dessinée et elle a tellement aimé, qu’elle m’a proposé de le lire à mon tour. C’était l’occasion de partager une lecture avec ma puce, donc je n’ai pas hésité une seule seconde.

On suit simultanément deux personnages :
Coline souffre de phobie sociale et vit à Périgueux chez ses grand-parents. Elle fait des recherches pour illustrer le livre pour enfants qu’elle écrit. Elle tombe sur un site qui l’inspire, celui de Marley, et elle lui écrit afin de demander si elle peut utiliser ses photographies.
Marlene vit au Canada avec son petit copain, Vincent. Elle travaille en tant que serveuse et lorsque Coline la contacte, elle reprend doucement la photographie, une passion qui l’a menée jusqu’à Montréal.
Les deux jeunes filles se lient d’amitié.

Le premier point qui m’a sauté aux yeux dès les premières pages, c’est le contraste saisissant entre les pages paires qui retrace l’histoire de Coline, en noir et blanc, et les impaires qui nous content la vie de Marlene, tout en couleurs.
Une timeline originale. C’était à la fois bizarre et intéressant. En tout cas, ça m’a bien plu et bien davantage lorsque les deux héroïnes se rencontrent et que les couleurs se mêlent au noir et blanc. C’était un choix audacieux des deux artistes, mais réussi.

J’ai autant aimé Coline que Marlene. Elles sont aussi sympathiques qu’attachantes.
Quant aux personnages secondaires, j’ai détesté Vincent que j’ai trouvé égoïste et toxique pour sa compagne. La maman de Coline m’a fait grincer des dents, mais j’ai apprécié son père et surtout ses grand-parents. Pour les parents de Marlene, on n’en sait pas assez sur la relation avec leur fille pour se faire un avis. Et il reste sa meilleure amie, Victoire, dont on ignore tout sauf qu’elle est enceinte et c’est pas plus mal quand on voit sa réaction finale.

J’ai adoré cette bande-dessinée, j’ai passé un agréable moment, c’était dépaysant et la relation à distance qui se dessine entre les deux héroïnes devient forte au fil des pages, elle est touchante.
J’ai surtout apprécié le message final : de ne pas écouter les avis frileux de son entourage si suivre leur conseil nous rend malheureux, de croire en ses aspirations et de poursuivre ses rêves.
Je pense que c’est ainsi que ma fille l’a pris et c’est probablement pour cette raison qu’elle a adoré cette histoire, ça lui a parlé.
EDIT : je lui ai demandé et en réalité, c’est surtout l’originalité du côté graphique qui lui a plu.

Capitaine Albator, Mémoires de l’Arcadia, tome 1 : Les doigts glacés de l’oubli – Jérôme Alquié & Leiji Matsumoto

Titre : Les doigts glacés de l’oubli
Saga : Capitaine Albator, Mémoires de l’Arcadia, tome 1
Auteurs : Jérôme Alquié & Leiji Matsumoto
Éditeur : Kana
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Dans cette aventure inédite du Capitaine Albator, une équipe de scientifique a découvert un mausolée de Sylvidres et des informations où il est fait mention de manipulations génétiques et d’un pouvoir destructeur terrifiant. Pouvoir capable de rendre les Sylvidres immortelles ou au contraire de provoquer leur destruction. La vague de froid extraordinaire qui frappe la planète bleue pourrait bien être liée à l’une de ces Sylvidres mutantes. Le Capitaine Albator et son équipage parviendront-ils à élucider ce mystère et sauver la Terre de ce nouveau péril ?!

Quand j’ai vu cette bande-dessinée à la médiathèque, je n’ai pas hésité une seule seconde à l’emprunter. Tout comme Goldorak, Albator fait partie des grands classiques des années 80 ; à l’époque, j’avais suivi la série jusqu’au bout.
Cette histoire se situe après après la série télé puisque l’esprit de Tochirô se trouve déjà dans le cœur de l’Arcadia.
En pillant un vaisseau terrien, Albator et ses hommes découvrent que la température sur Terre est anormalement basse. Ils décident donc de rentrer pour éclaircir ce mystère.

Au début, j’ai été emballée par ce premier tome : les dessins sont magnifiques et surtout proches du style Leiji Matsumoto, ce qui n’est pas une mince affaire. Les couleurs sont harmonieuses et dans la même veine que le dessin animé. Les vaisseaux sont beaux, les décors également. Et je parle même pas des Sylvidres qui me fascinent.
Dans les premières pages, le récit se passe dans l’espace. J’y ai retrouvé l’ambiance que j’ai tant aimé enfant. Mais le ton change lorsqu’ils arrivent sur Terre et j’ai moins apprécié à partir de ce moment.

Les personnages m’ont laissée indifférente. Ce n’est pas que je les trouve vides, ils ont un passé et une histoire que je connais à peu près, mais j’aurais bien aimé un rappel, des flashbacks qui auraient rendu les héros plus sympathiques aux nouveaux lecteurs. J’ai eu l’impression qu’il manquait quelque chose au récit.

J’ai quand même apprécié cette lecture et je lirai les deux prochains dès que j’aurais pu les emprunter.

Enola & les animaux extraordinaires, tome 6 : Le griffon qui avait une araignée au plafond – Joris Chamblain & Lucile Thibaudier

Titre : Le griffon qui avait une araignée au plafond
Saga : Enola & les animaux extraordinaires, tome 6
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Lucile Thibaudier
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Au cirque, c’est le grand jour ! Tout le monde s’affaire avant la grande première. Monsieur Loyal supervise les dernières répétitions notamment celle où sa fille, Sélène, se produit en tant que voltigeuse principale. Son compagnon pour le numéro ? Grif, un griffon qui l’accompagne depuis sa plus tendre enfance. Malheureusement, celui-ci se blesse pendant les essais. Son aile est cassée. Enola est appelée pour venir l’ausculter. En arrivant, la vétusté du cirque lui saute aux yeux tout comme la cage où Grif est gardé. Cette histoire ne présage rien de bon pour Enola et Maneki.

Ça fait presque une heure que je cherche ce que je vais dire sur cette lecture, mais rien ne me vient.
Le griffon de cette histoire fait un numéro dans un cirque vétuste. Lors de son entraînement, le chapiteau s’écroule sur lui. Il est blessé et Enola est appelée pour le soigner.

L’histoire était sans surprise : dès les premières pages, on sait qui est le méchant et comment ça va finir. Ça ne m’a pas empêché de passer un bon moment, c’était une bande-dessinée sympathique et pas prise de tête… comme les précédentes en fait.
Rien à dire sur les personnages qui m’ont tous laissée indifférente.

Les dessins sont aussi chouettes que d’habitude. Le griffon est bien dessiné, ses postures sont fluides quand il vole et je n’ai eu aucun mal à croire en son agilité : j’ai même pris plaisir à m’attarder sur ses pirouettes.
Les couleurs sont principalement du rouge et du jaune, et je suis incapable de savoir si j’ai apprécié ce nuancier ou si j’ai trouvé ça trop agressif… je suis partagée : ça convenait à la créature extraordinaire de ce sixième tome, mais j’ai trouvé ça assez déplaisant.
J’ai fait le tour des points importants. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Le monde de Milo, tome 03 : La reine noire, partie 1 – Richard Marazano & Christophe Ferreira

Titre : La reine noire, partie 1
Saga : Le monde de Milo, tome 03
Scénario : Richard Marazano
Illustrations : Christophe Ferreira
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : C’est le monde à l’envers : Milo est invité de « l’autre côté » par le sorcier, le père de Valia, qui était, il y a peu, son ennemi et que, par ailleurs, il croyait mort ! Ce dernier a besoin de de l’aide du jeune garçon. La situation au village est désespérée : le poisson d’or est très malade, et surtout, les enfants, mais aussi Valia, ont été capturés par les araignées géantes de la Reine noire. Milo se lance à leur recherche et va de surprise en surprise…

Je n’étais pas super motivée pour lire ce troisième tome, j’ignore pourquoi, mais je ne le sentais pas.

Milo est rentré et il doit attendre les prochaines vacances pour repartir. C’est sans compter la réapparition du vilain sorcier des volumes précédents.
Il ramène Milo dans son monde pour sauver Valia qui est tombée sous la coupe de la reine noire. Au village, il apprend que le poisson d’or est mourant et que les enfants ont été enlevés. Notre héros part donc avec les hommes pour une mission de sauvetage.

Que dire sur cette lecture ? C’était un récit plat et sans surprise. Ce n’était pas déplaisant, mais lire ça ou un article de journal, ça me fait le même effet.
Le sorcier a repris ses esprits et n’est finalement pas si méchant que ça, je n’ai pas cru à sa rédemption – Attention, je ne dis pas qu’elle n’est pas sincère, je dis juste que c’est trop facile.
Jusqu’à présent, j’aimais bien les trois grand-mères, mais là, je les ai trouvées un peu lourdingues.

Les dessins sont toujours aussi sympas à la manière Ghibli, mais les couleurs sont trop ternes et ça pêche de ce côté-là.
Je pourrais continuer à blablater pour meubler, mais j’ai l’impression que peu importe ce que j’écris sur ce tome, c’est vide.
Donc je vais m’arrêter là et terminer en précisant que cette lecture m’a laissée indifférente.

Les Quatre de Baker Street, tome 4 : Les orphelins de Londres – Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand & David Etien

Titre : Les orphelins de Londres
Saga : Les Quatre de Baker Street, tome 4
Scénario : Jean-Blaise Djian, Olivier Legrand
Dessins et couleurs : David Etien
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Sherlock Holmes n’est plus !
C’est du moins ce qu’annoncent les journaux : lors d’une ultime confrontation avec le diabolique professeur Moriarty, le célèbre détective aurait trouvé la mort dans les Chutes de Reichenbach… Sous le choc de cette terrible nouvelle, nos francs-tireurs de Baker Street sont en plein désarroi et, après une dispute de trop, le trio vole en éclats : Billy, Black Tom et Charlie (accompagnée de son fidèle matou) vont suivre chacun un chemin séparé qui va les mener très vite dans de terribles ennuis. Et comme si cela ne suffisait pas, un de leurs ennemis les plus dangereux est sur leur piste ! Le Docteur Watson parviendra-t-il à les retrouver avant qu’il ne soit trop tard ? Privés de leur mentor, nos apprentis-détectives vont devoir braver seuls les pièges et les dangers des bas-fonds londoniens…

Ça fait un moment que je voulais lire ce quatrième tome, mais le temps m’a manqué. Je me suis bloquée une petite demi-heure pour le lire et je regrette presque de ne pas l’avoir fait plus tôt.

Ça commence fort : les francs-tireurs de Baker Street apprennent dans la presse que Sherlock Holmes est mort à Reichenbach. Ils sont malheureux et le chagrin les rend méchants : ils se disputent et se disent des horreurs.
Le groupe explose :
– Tom retourne vivre chez ses cousins et reprend les cambriolages.
– Charlie est embarquée par la police et finit à l’orphelinat.
– Watson est livré à lui-même.
– Billy erre dans les rues jusqu’à ce qu’il tombe sur Bloody Percy. Ce dernier s’est évadé de prison et veut se venger du docteur Watson ainsi que du trio.

Je ne vois pas trop ce que je vais pouvoir rajouter. Il ne se passe finalement pas grand-chose, mais l’intrigue est prenante. Je l’ai lu d’une traite, j’avais tellement envie de savoir ce qu’allaient advenir nos quatre héros. Il est évident qu’à la fin, le groupe se reconstitue et tout l’intérêt est le chemin qu’ils parcourent pour se retrouver.

Les dessins sont tout aussi chouettes que dans les premiers. Les décors sont superbes, mais il me semble que c’était aussi le cas précédemment. Les couleurs s’harmonisent et dans certaines planches, les jeux de lumières ressortent bien.
C’est un coup de cœur pour ce quatrième tome.