Klaw, tome 10 : La Pluie – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : La pluie
Saga : Klaw, tome 10
Scénario : Antoine Ozanam
Illustrations : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Tous les porteurs de Dizhis ont vu leur totem disparaître. À Detroit, aidé par l’Archiviste, Ange tente de comprendre ce qui s’est passé lors de « l’impact ». Mais l’absence de pouvoirs surnaturels n’empêche pas l’adversité d’exister. Plus que jamais, les alliances permettront de combattre ces nouvelles menaces.

La vache ! C’était un tome surprenant !
À la fin du 9, Détroit a explosé et les dizhis ont disparu.
Donc là, tous les humains avec qui ils ont fusionné doivent réapprendre à vivre sans eux et c’est loin d’être évident :
– Ange a retrouvé la mémoire que le cheval lui a ôté, c’est bien parce que c’était une tête à claque.
– Ewa et Katia sont retournées dans le désert auprès de Margaret.
– Paula et Jamal survivent du mieux qu’ils peuvent jusqu’à ce qu’ils se fassent arrêter.
– Shaaz décide d’aller à Détroit et de faire un petit détour pour récupérer June.
– Lisa et son amoureux essaie de quitter l’hôpital où ils s’abritent.
Il y a d’autres personnages, mais ce sont les principaux.

Je ne m’attendais pas à ça.
À part pour les jumelles et Paula, j’ai vraiment retrouvé tous les personnages comme je les aimais et ceux que je n’appréciais pas sont apparus sous un autre jour : certains sont plus sereins sans leur dizhi. C’était agréable.
En ce qui concerne les dessins, j’ai pris un grand plaisir à m’y attarder. Les couleurs m’ont plu : beaucoup de bleu dans ce tome-ci, en même temps ce n’est pas étonnant puisqu’il pleut sans discontinuer depuis plusieurs jours, partout dans le monde.

Je n’ai pas grand-chose de plus à dire, si ce n’est que j’attends avec impatience de vois ce que nous réserve le prochain tome
Ce fut une très chouette lecture : j’ai adoré et je n’ai pas vu les pages défiler.

Les carnets de Cerise, tome 5 : Des premières neiges aux perséides – Joris Chamblain & Aurélie Neyret

Titre : Des premières neiges aux perséides
Saga : Les carnets de Cerise, tome 5
Scénario : Joris Chamblain
Illustrations : Aurélie Neyret
Éditeur : Soleil (Métamorphose)
Nombre de pages : 76
Quatrième de couverture : Cerise, onze ans, vit seule avec sa mère et rêve de devenir romancière. Elle a déjà commencé à écrire ses carnets ! Son sujet favori : les gens, et surtout les adultes. Elle les observe pour tenter de deviner leurs secrets les plus enfouis Au fil de ses enquêtes, elle a compris à quel point son passé lui manquait et faisait tout pour ressurgir. À travers une correspondance avec sa mère, Cerise va replonger dans ses souvenirs, dans son enfance des premières rencontres aux premiers mensonges… Ce voyage lui dévoilera le secret de ses carnets et on comprendra enfin pourquoi elle déteste tant que les adultes dissimulent quelque chose…

Ça fait plus d’un mois qu’il est dans ma pile à lire immédiate et étant en arrêt maladie, j’ai enfin eu le temps de l’ouvrir.
C’est le cinquième et dernier tome des carnets de Cerise. Et pour cet épisode final, le personnage mystère dont elle doit découvrir le secret.

On découvre donc le passé de notre héroïne : la dernière journée passée avec son père, ce qui la hante et la fait souffrir et déprimer.
C’est l’occasion pour elle de comprendre ce qui la rend constamment si triste. Elle continue à se rapprocher de sa mère et elles discutent beaucoup… par carnet interposé. C’étaient des moments touchants.
Cerise finit par dépasser son malaise et elle semble apaisée et ça fait du bien de la voir ainsi parce qu’après cinq tomes aussi variés les uns des autres, on a fini par s’attacher à cette fillette et à son entourage. On entrevoit un espoir pour elle, un avenir plein d’aventures exceptionnelles.

Il y avait plus de texte dans ce numéro que dans les précédents : les dialogues avec sa mère, les pages manuscrites de son carnet entrecoupés par quelques souvenirs aussi courts que nostalgiques.
Les dessins sont beaux, bon nombre d’expressions faciales parlent d’elles-mêmes et n’ont même pas besoin de texte pour qu’on ressente les émotions des personnages : ça a contribué à m’émouvoir, certains passages jusqu’aux larmes.

Je n’ai pas grand-chose d’autre à dire. J’ai adoré cette lecture et je suis triste de quitter Cerise : la fin ouvre la voie à une nouvelle série, les carnets de Cerise et Valentin. A voir ce que ça donne.

 

Cold Winter Challenge :
Cocooning hivernal 
– Vitrines de Noël (roman graphique, manga, BD, livre illustré)

Birdy Melody – David Périmony

Titre : Birdy Melody
Auteur : David Périmony
Éditeur : Editions de la Gouttière
Nombre de pages : 104
Quatrième de couverture : Deux oiseaux amoureux et mélomanes préparent leur petit nid douillet pour l’arrivée d’un œuf. Un jour, cette tranquillité est perturbée par l’arrivée d’un chat, qui s’attaque au futur papa. L’oiselle se retrouve contrainte à quitter le cocon avec son œuf sous l’aile. Sa quête pour retrouver celui qu’elle aime sera ponctuée de rencontres musicales et d’aventures inattendues !

En premier lieu, je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions de la Gouttière pour la confiance qu’ils m’ont accordée en me confiant ce partenariat.

Deux choses m’ont attirée quand j’ai choisi cette bande-dessinée :
le résumé avec une quête, des rencontres musicales et des aventures inattendues, tout était là pour me plaire.
la couverture que je trouvais chouette avec des couleurs toutes douces.
Cet ouvrage a tenu toutes ses promesses.

Deux oiseaux se rencontrent et font leur nid. Ils coulent des jours paisibles au son d’un gramophone que monsieur Oiseau active pour enchanter sa mie. Malheureusement, son chemin croise la route d’un chat et le félin parvient à capturer le volatile.
Ni une ni deux, madame Oiselle attrape son œuf et vole à la recherche de son amoureux et rencontre quelques mésaventures.

Dans l’histoire, les deux oiseaux n’ont pas de noms, c’est moi qui les ai nommés pour faciliter l’écriture de cette chronique.
Cette bande-dessinée n’a pas de texte ; ça m’a étonnée parce que je ne m’y attendais pas, mais le récit est tellement bien fait, la physionomie des personnages est si expressive qu’aucun dialogue n’est nécessaire. C’est même un gros plus parce qu’on peut se concentrer entièrement aux illustrations qui sont magnifiques. Un mélange parfait entre un vieux Disney et un Ça cartoon, en plus beau.
Les couleurs sont harmonieuses, d’une douceur et d’une chaleur incroyables. Je me suis plu dans cet univers et je regrette que ce fut si court.

Pour moi, il ne manquait qu’une seule chose : une playlist susceptible d’orienter le lecteur vers le genre musical qui croise la route de nos deux oiseaux mélomanes.
L’histoire en elle-même était sympathique : un peu exagérée à la manière des cartoon, mais c’était plaisant. Les rencontres que les personnages font sont surprenantes : le chasseur, le joueur (ou la joueuse) de banjo, le groupe de musicos, etc. Et la dernière est touchante.

C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai dévorée en quelques minutes et que je me suis plu à relire.

Légendes de la garde, tome 2 : Hiver 1152 – David Petersen

Titre : Hiver 1152
Saga : Légendes de la garde, tome 2
Auteur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 173
Quatrième de couverture : En ce rude hiver 1152, la Garde doit faire face aux pénuries qui menacent l’existence des souris. Saxon, Kenzie et Lieam, trois gardes parmi les meilleurs, partent à travers les territoires recouverts de neige. Mené par le vieux Celanawe, ils font office de diplomates et tentent d’améliorer les relations entre les différentes cités et la Garde. Mais cet hiver-là pourrait bien être fatal à certains gardes.

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le premier tome de cette saga. J’aurais pu emprunter celui-ci depuis longtemps, mais j‘attendais le mois de décembre afin de pouvoir profiter de cette ambiance hivernale.

Dommage que ça manquait d’un résumé du tome précédent, on en a bien un du dernier chapitre de l’automne 1152, mais ça ne retrace pas grand-chose. Heureusement, au fil des pages, les gardes nous rappellent ce qu’il s’est passé grâce à leur mission : trouver et ramener des vivres ainsi que des médicaments pour soigner Rand précédemment blessé dans les villages voisins ; c’est également l’occasion de remettre des invitations pour le sommet des chefs d’États.
Le retour ne se passe pas aussi bien que prévu : les gardes chargés de la mission tombent dans un trou… enfin seulement trois (Saxon, Kenzie et Sadie) sur cinq. Il s’avère que ce sont d’anciennes galeries creusées par les Darkheather, un clan de furet… et là, déception totale ! Le furet étant un animal exclusivement domestique et ne pouvant survivre en liberté, il est impossible que ce soit ce mustélidé.

Les dessins sont encore plus beaux que dans le précédent. Il suffit de voir l’apparence du hibou… il en va de même pour les statuts de furets ou les chauve-souris. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’attarder dessus, j’y ai pris un plaisir fou et à cause de ça, j’ai bien failli ne pas réussir à écrire ma chronique à temps.
L’histoire est top, ça m’a tenue en haleine du début à la fin : les choses se compliquent… hormis la chute dans les souterrains, il s’avère qu’il y a un traitre à la solde de Minuit dans la cité de Lockhaven. Argh ! Et puis la fin est trop triste T_T

Un second tome bien plus intéressant que j’ai adoré. Je suis ravie de l’avoir lu.

Sorceline, tome 3 : Au cœur de mes zoorigines – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : Au cœur de mes zoorigines
Saga : Sorceline, tome 3
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Maintenant que tout le monde sait enfin qui transformait les êtres vivants en statues de verre, on se demande bien comment le coupable a procédé. Tandis que Willa tente d’éclaircir les zones d’ombres qui planent encore au-dessus de ce mystère, Sorceline part à la conquête de ses origines en cherchant à découvrir d’où vient cet étrange animal qu’elle est la seule à voir. Malgré tout, il faut aussi s’occuper des créatures en détresse. Justement, l’arrivée d’un nouveau malade et la découverte de sa véritable nature vont jeter un voile trouble sur la ténébreuse île de Vorn…

Bon, j’avais bien dit que je n’arriverais pas à tenir et que je n’attendrais pas avant de lire le troisième tome. Voilà, donc j’ai craqué cet après-midi !

On avait découvert que finalement, ce n’était pas Sorceline la responsable de la métamorphose de ses camarades en verre, mais plutôt Alcide. En ce qui me concerne, quelque chose ne collait pas avec cette version et je tablais plutôt pour un autre coupable.
La question se pose toujours sur les origines de Sorceline, heureusement ce point est en partie réglé à la fin et la révélation est de taille ! Notre héroïne s’interroge également sur sa santé mentale… bien normal quand on voit une créature que personne d’autre ne ne peut voir.

Certains points sont prévisibles mais comme c’était cohérent et bien amené, ça ne m’a pas dérangé. On a pas mal de révélations qui m’ont surprise, dommage qu’on n’ait pas encore droit au fin mot de l’histoire… espérons que ce soit dans le prochain.
Pour les personnages, si Tara continue à me gonfler, j’ai bien apprécié Arlène dont les talents se révèlent progressivement, son comportement a aussi changé et elle s’avère plus sympathique que dans le premier.

Pour les dessins, je les ai trouvés moins beaux et moins travaillés que dans le second tome… c’était un peu semblable au premier tome, du moins en ce qui concerne le character design des personnages (les yeux pas forcément symétriques, moins de détails dans les traits du visage, etc). Les couleurs sont tout aussi féériques que dans le précédent.. Du coup, je me suis davantage concentrée sur le récit que sur les illustrations.

J’ai aimé ce troisième tome et j’espère que je trouverai le quatrième la prochaine fois que j’irai à la médiathèque fin décembre.