Birdy Melody – David Périmony

Titre : Birdy Melody
Auteur : David Périmony
Éditeur : Editions de la Gouttière
Nombre de pages : 104
Quatrième de couverture : Deux oiseaux amoureux et mélomanes préparent leur petit nid douillet pour l’arrivée d’un œuf. Un jour, cette tranquillité est perturbée par l’arrivée d’un chat, qui s’attaque au futur papa. L’oiselle se retrouve contrainte à quitter le cocon avec son œuf sous l’aile. Sa quête pour retrouver celui qu’elle aime sera ponctuée de rencontres musicales et d’aventures inattendues !

En premier lieu, je tiens à remercier Masse Critique Babelio ainsi que les éditions de la Gouttière pour la confiance qu’ils m’ont accordée en me confiant ce partenariat.

Deux choses m’ont attirée quand j’ai choisi cette bande-dessinée :
le résumé avec une quête, des rencontres musicales et des aventures inattendues, tout était là pour me plaire.
la couverture que je trouvais chouette avec des couleurs toutes douces.
Cet ouvrage a tenu toutes ses promesses.

Deux oiseaux se rencontrent et font leur nid. Ils coulent des jours paisibles au son d’un gramophone que monsieur Oiseau active pour enchanter sa mie. Malheureusement, son chemin croise la route d’un chat et le félin parvient à capturer le volatile.
Ni une ni deux, madame Oiselle attrape son œuf et vole à la recherche de son amoureux et rencontre quelques mésaventures.

Dans l’histoire, les deux oiseaux n’ont pas de noms, c’est moi qui les ai nommés pour faciliter l’écriture de cette chronique.
Cette bande-dessinée n’a pas de texte ; ça m’a étonnée parce que je ne m’y attendais pas, mais le récit est tellement bien fait, la physionomie des personnages est si expressive qu’aucun dialogue n’est nécessaire. C’est même un gros plus parce qu’on peut se concentrer entièrement aux illustrations qui sont magnifiques. Un mélange parfait entre un vieux Disney et un Ça cartoon, en plus beau.
Les couleurs sont harmonieuses, d’une douceur et d’une chaleur incroyables. Je me suis plu dans cet univers et je regrette que ce fut si court.

Pour moi, il ne manquait qu’une seule chose : une playlist susceptible d’orienter le lecteur vers le genre musical qui croise la route de nos deux oiseaux mélomanes.
L’histoire en elle-même était sympathique : un peu exagérée à la manière des cartoon, mais c’était plaisant. Les rencontres que les personnages font sont surprenantes : le chasseur, le joueur (ou la joueuse) de banjo, le groupe de musicos, etc. Et la dernière est touchante.

C’est un coup de cœur pour cette lecture que j’ai dévorée en quelques minutes et que je me suis plu à relire.

Légendes de la garde, tome 2 : Hiver 1152 – David Petersen

Titre : Hiver 1152
Saga : Légendes de la garde, tome 2
Auteur : David Petersen
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 173
Quatrième de couverture : En ce rude hiver 1152, la Garde doit faire face aux pénuries qui menacent l’existence des souris. Saxon, Kenzie et Lieam, trois gardes parmi les meilleurs, partent à travers les territoires recouverts de neige. Mené par le vieux Celanawe, ils font office de diplomates et tentent d’améliorer les relations entre les différentes cités et la Garde. Mais cet hiver-là pourrait bien être fatal à certains gardes.

Ça fait plus d’un an que j’ai lu le premier tome de cette saga. J’aurais pu emprunter celui-ci depuis longtemps, mais j‘attendais le mois de décembre afin de pouvoir profiter de cette ambiance hivernale.

Dommage que ça manquait d’un résumé du tome précédent, on en a bien un du dernier chapitre de l’automne 1152, mais ça ne retrace pas grand-chose. Heureusement, au fil des pages, les gardes nous rappellent ce qu’il s’est passé grâce à leur mission : trouver et ramener des vivres ainsi que des médicaments pour soigner Rand précédemment blessé dans les villages voisins ; c’est également l’occasion de remettre des invitations pour le sommet des chefs d’États.
Le retour ne se passe pas aussi bien que prévu : les gardes chargés de la mission tombent dans un trou… enfin seulement trois (Saxon, Kenzie et Sadie) sur cinq. Il s’avère que ce sont d’anciennes galeries creusées par les Darkheather, un clan de furet… et là, déception totale ! Le furet étant un animal exclusivement domestique et ne pouvant survivre en liberté, il est impossible que ce soit ce mustélidé.

Les dessins sont encore plus beaux que dans le précédent. Il suffit de voir l’apparence du hibou… il en va de même pour les statuts de furets ou les chauve-souris. Je n’ai pas pu m’empêcher de m’attarder dessus, j’y ai pris un plaisir fou et à cause de ça, j’ai bien failli ne pas réussir à écrire ma chronique à temps.
L’histoire est top, ça m’a tenue en haleine du début à la fin : les choses se compliquent… hormis la chute dans les souterrains, il s’avère qu’il y a un traitre à la solde de Minuit dans la cité de Lockhaven. Argh ! Et puis la fin est trop triste T_T

Un second tome bien plus intéressant que j’ai adoré. Je suis ravie de l’avoir lu.

Sorceline, tome 3 : Au cœur de mes zoorigines – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : Au cœur de mes zoorigines
Saga : Sorceline, tome 3
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Maintenant que tout le monde sait enfin qui transformait les êtres vivants en statues de verre, on se demande bien comment le coupable a procédé. Tandis que Willa tente d’éclaircir les zones d’ombres qui planent encore au-dessus de ce mystère, Sorceline part à la conquête de ses origines en cherchant à découvrir d’où vient cet étrange animal qu’elle est la seule à voir. Malgré tout, il faut aussi s’occuper des créatures en détresse. Justement, l’arrivée d’un nouveau malade et la découverte de sa véritable nature vont jeter un voile trouble sur la ténébreuse île de Vorn…

Bon, j’avais bien dit que je n’arriverais pas à tenir et que je n’attendrais pas avant de lire le troisième tome. Voilà, donc j’ai craqué cet après-midi !

On avait découvert que finalement, ce n’était pas Sorceline la responsable de la métamorphose de ses camarades en verre, mais plutôt Alcide. En ce qui me concerne, quelque chose ne collait pas avec cette version et je tablais plutôt pour un autre coupable.
La question se pose toujours sur les origines de Sorceline, heureusement ce point est en partie réglé à la fin et la révélation est de taille ! Notre héroïne s’interroge également sur sa santé mentale… bien normal quand on voit une créature que personne d’autre ne ne peut voir.

Certains points sont prévisibles mais comme c’était cohérent et bien amené, ça ne m’a pas dérangé. On a pas mal de révélations qui m’ont surprise, dommage qu’on n’ait pas encore droit au fin mot de l’histoire… espérons que ce soit dans le prochain.
Pour les personnages, si Tara continue à me gonfler, j’ai bien apprécié Arlène dont les talents se révèlent progressivement, son comportement a aussi changé et elle s’avère plus sympathique que dans le premier.

Pour les dessins, je les ai trouvés moins beaux et moins travaillés que dans le second tome… c’était un peu semblable au premier tome, du moins en ce qui concerne le character design des personnages (les yeux pas forcément symétriques, moins de détails dans les traits du visage, etc). Les couleurs sont tout aussi féériques que dans le précédent.. Du coup, je me suis davantage concentrée sur le récit que sur les illustrations.

J’ai aimé ce troisième tome et j’espère que je trouverai le quatrième la prochaine fois que j’irai à la médiathèque fin décembre.

Sorceline, tome 2 : La fille qui aimait les animonstres – Sylvia Douyé & Paola Antista

Titre : La fille qui aimait les animonstres
Saga : Sorceline, tome 2
Scénario : Sylvia Douyé
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Vents d’ouest
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Les élèves poursuivent leur stage de fantasticologie chez le professeur Archibald Balzar. Mais Sorceline est rongée par la culpabilité. En effet, comme elle pense être responsable des disparitions de ses camarades, elle peine à se concentrer en classe et perd toutes ses capacités. Il lui est alors de plus en plus difficile de cacher ses états d’âme surtout face à Alcide qui est un peu trop prévenant, Willa, trop curieuse, ou Mérode… décidément très étrange. Pourtant Sorceline n’est pas la seule à faire des cachotteries. Et d’ailleurs quand sonnera l’heure des révélations, personne ne sera épargné par la stupéfaction !

Quand j’ai vu le tome deux et trois de Sorceline à la médiathèque, je n’ai pas hésité un seul instant à les emprunter, parce que ça fait des mois que je zieutais la série et jusqu’à présent, je n’avais jamais vu plus d’un tome à la fois.

À la fin du premier tome, Sorceline est persuadée que c’est elle qui est responsable de la transformation de ses camarades en verre… une conclusion logique : chaque fois qu’elle a maudit quelqu’un, le terrible sort l’a frappé. Le seul à connaître cet atroce secret, c’est Mérode ce qui déplaît autant à Alcide qu’à Willa (mais pas pour les mêmes raisons).
Dans ce second tome, l’énigme fantastocologique qui accapare le professeur Balzar et ses stagiaires est celle d’un bébé dragon que les gentilles Lullabis ont attaqué. Étrange comportement…

J’avais adoré le premier tome, mais celui-ci est encore mieux. Les stagiaires ne sont plus que quatre et c’est appréciable parce qu’on a le temps de les découvrir eux et leurs talents secrets, de suivre leurs échanges et de les apprécier… ou pas.
L’histoire est prenante et j’ai eu la bonne idée de la lire d’une traite, donc pas de frustration… que du bonheur. Je ne pensais pas que le récit prendrait cette tournure, ni que le second tome serait mieux que le premier, pourtant, c’est le cas.

Les illustrations sont superbes, les couleurs harmonieuses. Les décors et les créatures fabuleuses sont magnifiquement dessinés. Je suis super enthousiaste, mais c’est parce que j’ai pris un plaisir énorme à m’arrêter sur chaque planche et à contempler les dessins.

C’est un coup de cœur pour cette lecture et je suis ravie de pouvoir lire rapidement le tome suivant.

Obie Koul, tome 3 : Résurrection – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Résurrection
Saga : Obie Koul, tome 3
Scénario : Pierre Makyo
Illustrations : Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Suite à son altercation avec le Ragginazor, Obie a enfin découvert son incroyable pouvoir. Mais il doit absolument le garder secret car il ne sait pas encore à qui il peut faire confiance. Pendant ce temps, une sombre machination met à mal la relation politique entre Nagams et Tétrakols sur la planète Oxythol. Une guerre s’annonce et la vie du père d’Obie est en danger…

Le troisième tome est sortie cet été, je ne pensais pas le trouver déjà à la médiathèque et pourtant si. Donc j’en ai profité pour l’emprunter et je suis bien contente de l’avoir fait parce qu’il est trop bien.

À la fin du 2, Obie découvrait ses pouvoirs : la capacité de ressusciter les gens en leur soufflant dans leur bouche. Mais comme il est malin, il se dit que ce serait stupide d’en parler et que ça le mettrait en danger et il a bien raison, donc il garde le secret.
En parallèle, son père est parti en mission chez les Tétrakols, mais suite à un subterfuge des Konaliens, les barbares du nord sont persuadés que ce sont les Nagams (le peuple d’Elzeki) qui sont responsables de la mort de leur roi, donc le paternel de notre héros est fait prisonnier.

Comme dit plus haut, ce fut une agréable lecture. C’est l’occasion de découvrir des personnages qui, jusqu’à présent, avaient bien peu d’importance : les oncles d’Obie. Zorcor me déplaît depuis le début sans trop savoir pourquoi, dans ce second tome, il se démasque un peu plus et n’est pas le tonton sympa qu’il semblait être. Par contre, je n’arrivais pas à me faire une opinion sur Otakanac qui se montrait froid et distant, mais lui aussi se dévoile et finalement, je l’aime beaucoup.
Et puis pour une fois, Obie est un peu plus acteur dans l’histoire, il ne subit pas les choix des autres, que ce soit les petites frappes, son père, sa mère ou même son grand-père. Il a pris confiance en lui et ça change la donne. Ça le rend plus attachant.

Au niveau des illustrations, j’ai constaté une amélioration dans les détails que ce soient pour les décors ou les personnages, surtout les cheveux un peu plus naturels dans le mouvement. J’ai pris un grand plaisir à m’y attarder.

J’ai adoré ce second tome, il était dépaysant.