Chats !, tome 1 : Chats-tchatcha – Frédéric Brrémaud & Paola Antista

Titre : Chats-tchatcha
Saga : Chats !, tome 1
Scénario : Frédéric Brrémaud
Illustrations : Paola Antista
Éditeur : Paquet
Nombre de pages : 47
Quatrième de couverture : Pamplemousse dans la réalité : Pamplemousse est un gros chat qui existe réellement. Pas gros dans le sens obèse et fainéant. Au contraire, il est plutôt dynamique et sportif. Il est arrivé à la maison il y a quelques années. Il est très heureux. Il a pour lui un espace infini, un territoire de chasse qui s’étend sur plusieurs bâtiments et des hectares de terre. Néanmoins, c’est encore le lait qu’il préfère. Pamplemousse en BD : Bien que le chat soit le même, son environnement n’est pas le même. On ne précise pas l’endroit où les histoires se déroulent. Disons que nos personnages vivent dans une ville qui a la chance d’avoir de grands espaces verts. Une ville proche de la campagne. On peut s’y rendre à vélo. Les histoires font de une à quelques pages. Toutes parlent de l’univers des chats sur un ton tendre et humoristique. Dans la plupart des cas, on retrouve les personnages principaux de la série, mais d’autres, secondaires, font des apparitions sporadiques

J’ai profité des 48hBD pour découvrir ce premier tome qui ne m’a malheureusement pas convaincue… pourtant, il y a des chats, ça aurait dû.
Manon va chez la tante de sa meilleure amie, Erika, afin d’adopter un chiot, mais surprise : son choix se porte plutôt sur un chaton roux qu’elle nomme Pamplemousse, au grand désespoir d’Erika qui est allergique. Finalement, cette dernière abandonne sa marotte d’avoir un chien et adopte à son tour un chat obèse à qui elle donne le nom de Médor puis de Bouboule. Le groupe d’amie « chatophile » compte un troisième membre : Camille et son minet Imnopet.
On a droit à toute une série de tranche de vie plus ou moins courte.

Généralement, les histoires d’une page m’ont ennuyée, j’ai préféré celles plus longues où on a le temps de faire connaissance avec les trois demoiselles et leurs félins. Et davantage les récits vers la fin qui posaient moins d’interrogations ; genre : mais les 3 amies vivent ensemble ? Si non, pourquoi les chats jouent-ils ensemble dans le même appartement comme s’ils cohabitaient ? Pas courant comme situation pour des animaux territoriaux… Et pourquoi les maîtresses les sortent-elles sans cages et sans laisses ? Comme si c’était des chiens… ça m’a fait me demander si l’auteur connaissait vraiment les chats… à moins que le sien ne soit aussi atypique que ceux de cette BD.
Ça manquait trop d’une trame principale pour me plaire.

Les dessins sont sympathiques, j’ai bien aimé. Les couleurs s’harmonisent bien. Les planches que j’ai préférée sont celles en extérieur qui sont plus colorées.
Je ne vais pas m’éterniser, n’ayant rien d’autre à ajouter. Ça s’est laissé lire, sans plus.

Maudit sois-tu, tome 1 : Zaroff de Philippe Pelaez et Carlos Puerta

Titre : Zaroff
Saga : Maudit sois-tu, tome 1
Auteur : Philippe Pelaez
Illustrateur : Carlos Puerta
Éditeur : Ankama
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : 2017, un homme est retrouvé mort dans les égouts de Londres. L’enquête se dirige rapidement vers la petite amie du défunt, car leur liaison a été arrangée par leur employeur commun, Nicholas Zaroff. Ce mystérieux oligarque russe n’a en fait qu’un seul but : se venger de ceux qui, 170 ans auparavant, ont causé la perte de son aïeul. Pour y parvenir, il va réunir leurs quatre descendants et les traquer dans une vaste chasse à l’homme…

Je me suis pris cette bande-dessinée lors de l’événement 48hBD. Je ne connaissais pas du tout, globalement les dessins me plaisaient et franchement, c’est une sacrée belle surprise !

Un homme est chassé dans les égouts. Ses poursuivants le tuent. L’inspecteur Stisted est appelé sur les lieux du crime en même temps que le médecin légiste Cornford. La journaliste Robinson ne tarde pas à arriver. Un quatrième protagonistes viendra grossir les rangs des héros, mais je ne spoile pas davantage.
Tous les indices les mènent à un riche oligarque russe, Nicholas Zaroff. Et cela arrange bien ce dernier qui se débrouille pour les réunir dans son manoir du Yorkshire.

Raconté ainsi, l’histoire ne paie pas de mine, mais j’ai trouvé que la façon dont le récit est mené rend cette bande-dessinée passionnante. Je l’ai lue d’une traite. C’était également étonnant : je ne m’attendais pas à toutes les révélations que fait Zaroff à ses invités.
Le texte est très beau, surtout la narration. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire et relire certains passages.
Quant aux dessins, ils sont magnifiques. Très réalistes, un peu comme une peinture. Les couleurs font très années 60, d’ailleurs le character design des personnages fait très années 60. Signalons que Zaroff ressemble étrangement à Clark Gable. L’apparence des autres personnages est aussi très proches de celles de célébrités parce que leur tête me disait quelque chose, mais ma connaissance people étant l’un de mes points faibles, je n’ai pas leur nom ^_^’

C’est un premier tome qui pose les bases de l’histoire. Beaucoup de questions s’imposent au fil des pages, on reçoit quelques réponses, mais pas toutes. On est libre de découvrir les prochains tomes pour obtenir tous les détails ou on peut s’arrêter là puisqu’il y a une véritable conclusion.
Personnellement, je pense lire le second (en attendant que le troisième et dernier sorte) parce que c’est un coup de cœur pour cette bande-dessinée.

Obie Koul, tome 1 : Un week-end sur deux chez mon père – Pierre Makyo & Alessia Buffolo

Titre : Un week-end sur deux chez mon père
Saga : Obie Koul, tome 1
Auteurs : Pierre Makyo & Alessia Buffolo
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 56
Quatrième de couverture : Mia vit sur terre, Elzeki est extraterrestre. Mia a été enlevée par Elzeki lors d’une mission d’exploration. Ils se sont aimés, puis séparés. De leur amour hétéroplanétaire est né un fils, Obie. À 12 ans, l’adolescent ne sait toujours rien des origines de son père. Lorsque ses parents lui expliquent enfin la vérité, il n’en revient pas. Dorénavant, il va devoir passer un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires sur une autre planète…
Trop cool !

C’est une bande-dessinée jeunesse de science-fiction. Ça débute comme une histoire d’ado banale :
Obie et sa mère déménagent. Il intègre donc un nouveau collège et deux groupes veulent l’incorporer dans leurs rangs : les KD (Kill Dogs) et les RB (Raging Bulls), tout ça parce que sa mère est prof de maths et qu’ils comptent bien se servir de cela. Et rien de mieux pour le convaincre que… de le menacer.
Obie demande donc conseil à son père qui lui apporte différentes aides pour le moins étranges : des espèces d’oiseaux insectes protecteurs, le pouvoir d’altérer sa propre gravité, etc. Des solutions farfelues pour un humain, mais pas pour l’extraterrestre qu’est sont père.

J’avoue que je ne m’attendais pas du tout à ça… l’histoire est rythmée entre la vie d’Obie à la maison puis à l’école, mais je me suis ennuyée. Peut-être parce que je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages, à part peut-être la mère.
Obie est gentil, tout comme Axelle, mais ils ne m’ont inspiré aucune sympathie. Les deux gangs sont aussi bêtes et méchants les uns que les autres, mais ça sonnait faux : il leur manquait un côté humain pour que je puisse y croire… quoique, ils ne sont pas si loin de la réalité quand je pense à ce que ma fille me raconte de certains de ses camarades de classe.
La partie de l’histoire qui aurait pu me plaire est lorsque le père d’Obie l’emmène sur sa planète et qu’il rencontre sa famille… mais c’est très court, très rapide et ça manquait de profondeur.
En ce qui concerne les dessins, ça passait bien, mais sans plus.

C’est une lecture qui m’a laissée indifférente. Si je trouve par hasard le second tome à la médiathèque, je l’emprunterai… sinon, ça ne me manquera pas.

Gengis Khan et l’empire Mongol – Marie Favereau, Laurent Seigneuret & Julie Poinçot

Titre : Gengis Khan et l’empire Mongol
Scénario et pages documentaires : SAGA
Dessins : Laurent Seigneuret
Couleurs : Julie Poinçot
Éditeur : Petit à petit
Nombre de pages : 72
Quatrième de couverture : Le nom de Gengis Khan est resté célèbre dans l’histoire. Mais que sait-on vraiment de l’homme qui se cachait sous l’armure du guerrier ?
À travers ce Docu-BD, découvrez comment la naissance d’un jeune garçon dans les steppes mongoles va bouleverser l’histoire. De l’intimité de son clan aux grandes conquêtes, en passant par les guerres de successions et l’incroyable héritage qu’il laissa, parcourez le destin extraordinaire de Gengis Khan et du plus grand empire de tous les temps. Agrémenté de pages documentaires riches en archives, cet album vous invite aussi à découvrir la vie nomade et les traditions des Mongols, leurs croyances, l’art des chamanes, l’architecture, la politique…

C’est une bande-dessinée documentaire. Je ne l’ai pas acheté pour moi mais pour mon fils. Il est fan d’histoire donc je pense que cela pourrait lui plaire. En ce qui me concerne, j’ai trouvé cette lecture longue.
Cela retrace l’histoire de la conquête de l’empire Mongol : de Gengis Khan jusqu’à Kubilai Khan, donc sur environ un siècle. On découvre les alliances, les stratégies politiques, les guerres de succession, etc.
Chaque période est entrecoupée de petits articles documentaires qui font le lien entre les deux parties.
C’était intéressant, j’ignorais que leur empire s’était étendue si loin et si vite. C’est impressionnant.

Je regrette surtout que l’histoire ne soit pas suffisamment romancée à mon goût, ce que je comprends tout à fait : en 70 pages, ce n’est assez pour s’étendre sur une époque aussi dense. Du coup, ça m’a laissée indifférente.
Les dessins sont assez classiques, je ne m’y suis pas attardée.

Rien d’autre à ajouter.
Maintenant que je l’ai lu, je vais pouvoir le filer à mon loulou et passer à une autre lecture.

Comme un garçon, tome 4 : Les hommes fragiles – Jenny

Titre : Les hommes fragiles
Saga : Comme un garçon, tome 4
Auteur : Jenny
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : En plus de partager le même intérêt pour Charlotte, Gabriel et Amaury partagent maintenant la même chambre. Ils se lancent un challenge pour savoir qui de l’un ou de l’autre aura les faveurs de la belle. Si le jeu est puéril, leur antagonisme semble se changer en connivence. Gabriel accepte même d’apprendre à nager à Amaury, ce qui, après l’incident de la rivière, ne sera pas chose aisée…

Bon, je croyais que ce quatrième tome était le dernier puisqu’il est sorti en 2019… mais vu la façon dont cela se termine, ce n’est pas la cas. Et je n’ai trouvé aucune information sur la date de sortie du 5.
La couverture laisse présager une histoire de triangle amoureux. Ce qui est le cas. C’est la trame du début mais moins par la suite :

Pour être sur un pied d’égalité par rapport à Charlotte, Amaury change de chambre et s’installe avec Gabriel, ce qui rend ce dernier furieux. Si dans les premiers tomes le blondinet était un vrai connard, il l’est un peu moins dans celui-ci, il essaie de se faire pardonner son comportement au collège… c’est fait de manière maladroite, mais ça le rend touchant.
Le défi de conquérir Charlotte est lancé, mais ce n’est qu’un prétexte : rapidement, le plus important pour chacun des personnages est de dépasser leurs limites.
Amaury apprend à nager pour réaliser son rêve.
Gabriel lutte contre la mauvaise image qu’il a conservée de lui.
Charlie se lance dans l’apprentissage du combat afin de se défendre seul.
Bien sûr, ils se confrontent à des obstacles extérieurs mais aussi intérieurs, notamment leurs peurs.

J’ai bien aimé cette lecture, elle est un peu moins fun que le tome précédent, surtout à la fin où Héloïse, dépitée, reprend son rôle de méchante.
Les dessins sont aussi beaux qu’au début.
J’ai beau chercher, je n’ai rien d’autre à ajouter.