Sous les arbres, tome 2 : Le frisson de l’hiver – Dav

Titre : Le frisson de l’hiver
Saga : Sous les arbres, tome 2
Auteur : Dav
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : Au cœur de l’hiver, un renard maladroit n’ose pas aborder une jolie renarde…

J’ai profité d’avoir trouvé les deux premiers tomes de Sous les arbres pour les emprunter ensemble à la médiathèque.
Je ne savais pas à quoi m’attendre, j’espérais passer un aussi bon moment que pour le premier, tout en redoutant qu’il soit trop similaire. Mais il n’en est rien. L’auteur n’est pas tombé dans la facilité et a su « se réinventer « . Le style de ce récit est différent du précédent : il est plus drôle… beaucoup plus amusant et j’ai beaucoup ri.

L’hiver est bien installé : le sol est recouvert de neige (une période et un temps que j’aime également beaucoup). Monsieur Renard (il n’a pas de nom, donc appelons-le ainsi) traverse le village, sa trop longue écharpe autour du cou. On pourrait presque trouver qu’il a la classe si elle ne l’encombrait pas tant : il se prend les jambes dedans, elle reste accrochée aux branches des arbres, etc. Bref, une série de situations toutes plus grotesques les unes que les autres.
Quand il aperçoit une renarde qui lui plaît, il décide de l’éviter par timidité, mais c’est sans compter la maladresse engendrée par son écharpe.

J’adore le character design de monsieur renard : une attitude et une apparence proches de Nick dans Zootopie, un mélange parfait entre ce dernier et Robin des bois.
Je me serais cru dans un dessin animé et j’imaginais sans peine les mouvements, les chutes des renards s’animer sous mes yeux.
On a que des nouveaux personnages : les deux renards et les deux zozios. Y a quand même un clin d’oeil au premier tome avec l’apparition de monsieur Grumpf et ça m’a ravie.

Un second tome aussi chouette que le premier. C’est également un coup de cœur pour cette lecture. J’espère trouver le troisième la semaine prochaine lorsque j’irai à la médiathèque.

Sous les arbres, tome 1 : L’automne de M. Grumpf – Dav

Titre : L’automne de M. Grumpf
Saga : Sous les arbres, tome 1
Auteur : Dav
Éditeur : La Gouttière
Nombre de pages : 32
Quatrième de couverture : L’hiver approche. Les animaux de la forêt s’y préparent et M. Grumpf, un blaireau bien connu du voisinage leur vient en aide. Il est tellement serviable que les feuilles d’automne s’entassent sur le pas de sa porte. Finalement, sa gentillesse est récompensée.

Il me semble avoir vu cette bande-dessinée tourner il y a quelques mois sur le net avec des avis positifs, et ce qui me conforte sur ce point, c’est que dès que j’ai vu la couverture, je me suis souvenu des bons échos lus et j’ai su que ce serait une bonne lecture. Ce fut encore mieux que ce que j’imaginais.

On fait la connaissance de monsieur Grumpf, un blaireau qui balaie les feuilles d’automne tombées sur le pas de sa porte. C’est l’occasion de découvrir ses voisins : la famille écureuil où le papa essaie de faire une réserve de gland tandis que ses petits, turbulents, jouent de manière brusque, le hérisson toujours prêt à venir boire un ver, la souris qui a perdu son cerf-volant, etc.
Tout le monde lui parle et on sent que ça le saoule un peu (mais pas trop quand même), il ne dit rien d’autre qu’un « grumpf »… au début mécontent puis par la suite dépité.

J’ai adoré le blaireau. Sous ses airs bougons, il est super attachant, un sentiment renforcé par ses réactions face à la détresse de ses voisins : il a beau grogner à chaque nouvelle rencontre, on sent qu’il les aime bien ses voisins. D’ailleurs à chacun de ses « grumpf », je n’ai pu m’empêcher de sourire et d’éprouver davantage d’affection pour lui.
Les autres personnages sont vraiment secondaires et m’ont laissée indifférente.

Les dessins sont très beaux :
– les décors sont magnifiques, dignes d’un Disney.
– le character design des héros est plaisant, leur visage détaillé est expressif.
– les couleurs sont chaleureuses et harmonieuses, parfaites pour la saison d’automne que j’aime tant.
J’ai pris beaucoup de plaisir avec cette lecture, elle m’a fait sourire et m’a mise de bonne humeur. C’est un coup de cœur pour ce premier tome.

Crevette, tome 2 : Les premières années – Élodie Shanta

Titre : Les premières années
Saga : Crevette, tome 2
Auteur : Élodie Shanta
Éditeur : La pastèque
Nombre de pages : 104
Quatrième de couverture : Pas toujours facile de grandir avec une maman sorcière, tireuse de cartes et guérisseuse en tout genre ! Il faut l’accompagner au marché pour acheter les ingrédients de ses potions magiques, et rester sage pendant qu’elle visite ses clients un peu étranges. La petite Crevette en sait quelque chose. Elle est impatiente d’apprendre elle aussi des tours, pour devenir une vraie sorcière, et ne manque pas une occasion de potasser ses livres de magie préférés ou de faire des expériences en cachette. Heureusement, il y a les voyages en balai et de belles rencontres, comme ces voisins pas comme les autres, dans leur manoir délabré…

Comme le laisse présager le titre, ce second tome se déroule avant le premier tome de Crevette, ce qui est un peu perturbant au début.
Sa mère est encore vivante, l’héroïne est plus petite et apprend à peine les sorts de ménage qui lui permettront de travailler chez Joseph et Gamelle. Mais on n’en est pas encore là.

On suit la vie de :
– Crevette, une enfant curieuse et qui adore lire.
– Gisèle, sa mère, une sorcière qui lit les cartes à ses clients.
– Joseph, le démon rouge qui commence à travailler pour son oncle à récolter des âmes.
– Gamelle le chat écrivain.
– Mistigriff, chat normal qui deviendra l’effrayante créature volante du premier.

J’ai été ravie de retrouver ces personnages si attachants.
Les dessins sont tout simples et se marient à la mignonnitude du récit.
Je ne vais pas blablater pendant des lignes et des lignes. Je n’ai rien d’autre à ajouter si ce n’est que j’ai adoré cette lecture.

Klaw, tome 04 : Rupture – Antoine Ozanam & Joël Jurion

Titre : Rupture
Saga : Klaw, tome 04
Scénario : Antoine Ozanam
Dessins & couleurs : Joël Jurion
Éditeur : Le Lombard
Nombre de pages : 48
Quatrième de couverture : Retour aux sources des Dhizis, l’Asie ! Quelques mois après les évènements de Chicago, Ange et Lisa ont réussi à gagner la banlieue de Shanghaï, où notre héros tente tant bien que mal de lutter contre la faim de pouvoir qui lui hurle de s’emparer du Dhizi du Dragon, détenu par sa petite amie. Cela dit, il ne sait pas encore que les environs regorgent de nouveaux Dhizis… pour le meilleur et pour le pire !

L’histoire ne tourne pas bien pour Ange. Il a quitté Chicago pour la Chine avec Lisa. Depuis qu’il a avalé plusieurs dizhis, il est en manque. La vie avec sa nouvelle compagne est difficile puisqu’elle porte en elle le dizhi du dragon… une terrible tentation pour le héros.
C’est Théodore qui leur a offert un refuge… je n’ai pas le souvenir qu’on l’ai vu dans le tome précédent, mais je ne crois pas. Ce quatrième tome commence aussi par une ellipse, du coup, on ne sait pas comment ils ont rencontré leur logeur, c’est un peu frustrant.
Il y a à nouveau beaucoup d’action : Ange chasse le lapin en espérant que cela améliore son état.

Cette bande-dessinée s’est lue à une vitesse folle.
Un certain nombre de révélations sont faites qui rendent le récit passionnant :
– des explications sur les pouvoirs des dizhis qui possèdent Ange
– de nouvelles manières de les utiliser
l’apparition de nouveaux dizhis
le secret que cache la famille de Théo
Je préfère en taire quelques unes afin d’éviter tous spoilers.

Décidément, j’adore cette saga, et celui-là ne fait pas exception, ce qui est assez étonnant parce que je n’apprécie pas plus que ça les personnages.
J’éprouve de plus en plus d’indifférence pour Ange. J’appréciais Lisa dans le trois parce qu’elle se montrait forte, mais là, elle se laisse maltraiter. Dommage !
Les dessins sont super beaux et d’ailleurs de mieux en mieux à mesure qu’on avance dans la saga.
Je me demande ce que le prochain nous réserve.

Princesse Libellule 3 : déteste les contes de fées – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : Princesse Libellule déteste les contes de fées
Saga : Princesse Libellule 3
Scénario : Alexandre Arlène
Illustrations : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couverture : Du haut de son donjon, Libellule attend toujours. La jeune et jolie princesse n’a pas perdu espoir de voir venir l’amour, qu’elle n’a malheureusement pas trouvé en la personne de ce prince charmant inconsolable qu’elle a maintenant sur les bras… Heureusement, ses fidèles amis sont là pour la soutenir : Moineau ? sa conscience trop rabat-joie ? le miroir magique ? pas si magique que ça ? une horde d’oiseaux gloutons, un dragon passablement inutile et Plumeau, son fidèle serviteur parti en quête de princes à inviter. Mais de leur côté, l’Amour et le Destin s’en donnent à cœur joie pour faire tourner la jeune fille en bourrique. La vie de princesse est décidément bien difficile ! Mais ?… Mais ?… serait-ce un, deux, non, cent chevaliers que l’on aperçoit au loin ? Est-ce la délivrance tant attendue ? Ou le début des ennuis ?

C’est le troisième et dernier tome de cette saga… je ne le savais pas et je ne m’y attendais pas.
En tout cas, tout au long de cette lecture, rien n’indique la fin avant les cinq dernières pages. C’était abrupte, mais bien joué.

Il ne se passe pas grand-chose.
Libellule continue à se morfondre dans sa tour. Elle héberge le prince pleurnichard, celui qui est amoureux de la princesse rivale du second tome.
Les zozios continuent de faire n’importe quoi.
Le miroir oscille entre utilité et inutilité.
Quant à l’ours cuisinier, il est parti en quête de princes charmants pour sa maîtresse. On ne voit pas la préceptrice puisqu’il neige et que les routes sont bloquées.
On a deux nouveaux personnages : Amour et Destin, mais on ne sait pas trop s’ils existent réellement ou si c’est Libellule qui les invente et imagine leur conspiration.

Ma chronique va être super courte, y a pas grand-chose à dire.
J’ai bien ri dans ce troisième tome, autant que pour le premier. Je pensais qu’il y aurait une satyre des contes de fées, mais ce n’est pas le cas, quelques allusions à certains contes, sans plus : j’ai trouvé Libellule étonnamment moins cynique que dans les précédents, ça ne m’a pas déplu.

J’ai aimé ce troisième tome, je suis contente de l’avoir lu et soulagée que ce soit le dernier.