Sorcières sorcières, tome 3 : Le mystère des trois marchands – Lucile Thibaudier & Joris Chamblain

Titre : Le mystère des trois marchands
Saga : Sorcières sorcières, tome 3
Auteur : Joris Chamblain
Illustratrice : Lucile Thibaudier
Éditeur : Kennes
Nombre de pages : 46
Quatrième de couvertureAujourd’hui est un jour très spécial pour Harmonie et Miette. Elles vont passer la journée et une partie de la nuit avec leur oncle Alister dans un lieu fabuleux connu des sorciers du monde entier : le marché suspendu de l’île aux mille lanternes. Là-bas sont vendus les meilleures baguettes de sorciers, les chaudrons les plus solides, les potions les plus infectes…
Mais si les deux petites sorcières se réjouissent de cette visite et des nouvelles rencontres qu’elles vont y faire, très vite, elles vont découvrir que quelque chose de terrible se trame dans l’ombre. Un secret très ancien qui remonte aux origines du marché et qui pourrait bien entraîner sa complète destruction ! Les deux sœurs n’ont que quelques heures pour parcourir les allées de l’île, arpenter les couloirs du marché fantôme et déjouer les embûches sur leur parcours avant que tout ne s’écroule !

J’avais pris ce troisième tome pour ma fille à Livre Paris de cette année. Le scénariste Joris Chamblain était en dédicaces et c’était l’occasion de lui offrir cette BD personnalisée.
On retrouve Miette et Harmonie, mais cette fois, elles se réveillent dans un lieu que le lecteur ne connaît pas : chez leur oncle Alister, Ali pour les intimes. Ce dernier est « libraire » au marché suspendu des mille lanternes », un grand capharnaüm cet endroit,et il emmène les filles la-bas. Elles font la rencontre d’un jeune orphelin, Filéas, qui donne à Ali des livres rares à vendre, une manière pour le garçon de gagner sa vie et de survivre. Mais le dernier volume qu’il a apporté à l’oncle de nos héroïnes est volé, et ce, malgré les protections installées sur l’étal.
Une fois de plus, c’est l’occasion pour Harmonie et Miette de jouer les détectives. Leur enquête les mène au cœur du marché suspendu et elles remonteront jusqu’à ses origines.

J’ai adoré ce troisième tome, un peu facile mais fort sympathique. Les dessins sont chouettes. L’histoire nous plonge davantage dans le monde des sorciers que ce soit par le biais du marché suspendu au mille lanternes et son mystère, du livre changemot, de nouveaux sortilèges, etc.
Les petits plus :
trois énigmes finales sont posées en une page et permettent au lecteur de trouver des réponses logiques.
– des détails sont données sur l’univers : lieu, personnage, évènement, sous forme de journal de bord, une page pour chacun.
Le petit moins : il n’y avait quasiment pas de citrouilles, un tas vaguement empilé au marché, mais pas assez. Sachant que c’est mon personnage préféré surtout niveau character design, je ne pouvais qu’être triste qu’elle n’apparaisse qu’en décor.

J’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture et j’ai hâte de lire le 4 que j’ai emprunté à la bibliothèque.

Seuls, tome 08 : Les arènes – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti

Titre : Les arènes
Saga : Seuls, tome 08
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 56
Quatrième de couvertureÀ peine Dodji, Leïla, Yvan, Camille et Terry ont-ils réussi à quitter la Zone Rouge qu’ils sont faits prisonniers par d’étranges soldats marqués d’un grand 6 dans le cou. Emmenés à Néosalem, une ville ancienne qui possède de magnifi ques arènes romaines, les cinq héros vont devoir gagner le droit d’entrer dans une des « sept familles du Bien ». Pour ce faire, ils vont devoir réussir des épreuves apparemment classiques mais en fait particulièrement tordues. Sans compter que les dirigeants de la ville les soupçonnent de compter parmi eux le futur chef des forces du Mal.

Beaucoup de réponses sans équivoques dans ce huitième tome.
Jusqu’à présent, il avait été stipulé, pas forcément clairement, que nos héros étaient dans les Limbes, mais là, non seulement, on en a confirmation, mais on apprend également ce que sont réellement ces fameuses Limbes et on a des explications sur les 7 familles, leur histoire, etc. En admettant que tout soit vrai,ce qu’on peut douter puisque ces révélations se font, après que Dodji et ses acolytes aient été capturés, enchaînés et emmenés à la nouvelle Salem, par le maître des jeux des arènes où les prisonniers vont devoir prouver par des épreuves, entre autres, qu’ils ne sont pas affiliés au mal.

Un huitième tome plein d’action donc on n’a pas le temps de s’ennuyer, par contre, il est assez angoissant.
Je n’apprécie pas du tout les dirigeants de cette nouvelle ville qui, sous couvert de faire le bien, bafouent les droits et les libertés des hommes.
Une fois de plus, Saul ne brille pas par son altruisme et son fair-play, même si je me suis prise à me demander s’il allait vraiment leur faire un coup fourré ou si l’entraide serait sa priorité.

Au niveau des illustrations, c’est une valeur sûre : toujours aussi sympas à regarder. Le character design des personnages est cohérent d’une page à l’autre, mais également d’un tome à l’autre… Il y a probablement une légère amélioration, mais comme elle est progressive, ça passe bien.
J’ai bien aimé ce huitième tome et je pense lire le suivant dans la semaine.

Aristide broie du noir – Jérémie Almanza & Séverine Gauthier

Titre : Aristide broie du noir
Scénario : Séverine Gauthier
Illustrations : Jérémie Almanza
Éditeur : Delcourt
Nombre de pages : 31
Quatrième de couvertureChaque soir, c’est pareil, le cortège infernal, le défilé de monstres et leurs chants sépulcraux. Aristide lutte, tout seul, contre un sommeil fatal. Il surveille les monstres, repousse leurs assauts.

Quand j’ai vu cet album à la médiathèque, il m’a immédiatement fait penser à Cœur de pierre (et pour cause, ce sont les mêmes auteurs). Je l’ai donc emprunté sans l’ombre d’une hésitation, espérant qu’il soit aussi poétique. Et mes attentes n’ont pas été déçues.

Aristide est un gamin différent des autres, il est plus intelligent ce qui provoque chez les gens qui l’entourent un certain malaise, du moins sa maîtresse et ses camarades de classe, parce que ses parents ne cherchent que son bonheur… Ils font de leur mieux, mais ne peuvent rien quand vient la nuit parce que, voyant des monstres, Aristide est incapable de s’endormir.

J’ai adoré cet album. Les textes sont très beaux, parfois cela rime, d’autres non.

Il peut déjà les voir dansant sur sa dépouille.
Et gravant sur sa tombe : » Aristide, mort de trouille »

Les phrases sonnent justes. Il n’y a qu’un bémol : le personnage d’Aristide est si particulier, génie névrosé et un peu fou, que je n’ai pas réussi à m’y attacher.

J’ai apprécié le jeu de mots du titre… J’ai cru faire le lien entre le titre et l’histoire dès le début, mais en fait, j’en étais assez loin et ce fut une très agréable surprise en ce qui me concerne.

Les illustrations sont très sombres, difficile de faire autrement vu le thème, mais je les trouve malgré tout magnifiques. Ça n’a pas dû être évident d’harmoniser des couleurs aussi foncées, mais c’est réussi et ça ajoute à l’ambiance un brin angoissante du livre.
Cette fois encore, ce fut une chouette lecture. Il faudra que je regarde s’ils ont fait d’autres albums parce que je suis fan de leur travail.

Princesse Libellule, tome 1 : Cherche prince désespérément – Alexandre Arlène & Stéphanie Bellat

Titre : Cherche prince désespérément
Saga : Princesse Libellule, tome 1
Scénario : Alexandre Arlène
Dessins : Stéphanie Bellat
Éditeur : La boîte à bulles
Nombre de pages : 64
Quatrième de couvertureEnfermée dans une haute tour, la princesse Libellule rêve de son prince charmant, qui se fait attendre.

Quand j’ai emprunté cette petite bande-dessinée, je m’attendais à une histoire toute mignonne, gentillette avec un brin d’humour… Bref, un récit pour de jeunes enfants puisqu’il était dans cette case. Quel n’a donc pas été mon étonnement en découvrant que c’est davantage une lecture pour plus grands !

Princesse Libellule est enfermée dans sa tour et attend désespérément un prince charmant qui ne vient pas. Comme toutes les princesses, elle parle aux oiseaux (qui m’ont étrangement fait penser aux Angry Birds), d’ailleurs sa conscience, envoyée par sa marraine la fée, est un volatile à lunettes qui se compare à Jimini Criquet, mais qui au final tient plus du Schtroumpf à lunettes. Un ours nain du nom de Plumeau fait son ménage et elle suit les cours de sa tutrice qu’elle n’écoute absolument pas.

Dans cette bande-dessinée, les références et clichés relatifs aux contes de fées se multiplient, sauf que l’auteur prend un malin plaisir à les tourner en dérision. Rien ne nous est épargné, pour mieux nous faire rire : la tour inaccessible dont la porte de sortie est tellement visible qu’on se demande encore comment Libellule a pu ne jamais la voir, les baisers aux crapauds qui ne les transforment pas en princes mais a d’autres conséquences pour notre héroïne, le miroir simple-d’esprit, la pomme ce fruit diabolique, et j’en passe des meilleurs.

Les dessins sont sympathiques. Le character design des personnages se marie bien avec le scénario humoristique. Les couleurs sont lisses, mais harmonieuses.
J’ai lu cette bande-dessinée à deux fillettes de 5 et 7 ans qui y tenaient absolument. Elles ont apprécié cette lecture, je leur avais proposé d’arrêter au milieu, mais elles voulaient la suite donc on a continué.
Si pas mal de blagues très basiques les ont fait rire, il est certain que les plus subtiles, notamment les nombreux seconds degrés qui parsèment le récit, leur ont échappé, mais c’est loin d’être mon cas.
C’était plaisant et super drôle. J’ai passé un excellent moment.

Seuls, tome 07 : Les terres basses – Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti


Titre : Les terres basses
Saga : Seuls, tome 07
Auteurs : Fabien Vehlmann & Bruno Gazzotti
Éditeur : Dupuis
Nombre de pages : 46
Quatrième de couvertureSuite à la véritable guerre de territoire à laquelle se sont livrés les deux clans rivaux, les enfants se sont enfoncés dans la zone rouge qui, elle-même, s’enfonce dans le sol. Trop tard pour faire demi-tour. Seule solution : trouver des parapentes dans un magasin de sports abandonné et sauter d’un immeuble assez haut pour s’envoler vers le sommet de la falaise. Ensuite, jeter des échelles de corde à ceux restés en bas. C’est en tout cas dans ce défi complètement fou que Dodji et Saul, les deux chefs de clan et ennemis intimes, vont se lancer.
Mais le temps presse car les phénomènes inquiétants se multiplient auprès des autres enfants réfugiés au musée : enfant-mystère qu’on ne peut voir que dans les miroirs, enfants du clan précédemment enlevés qui reviennent, hébétés et le regard vide, vers leurs amis, brume au ras du sol qui cache des créatures rampantes et terrifiantes. Les cinq enfants n’en ont pas encore fini avec la sinistre zone rouge…

Dès que je trouve cette saga à la bibliothèque, je les emprunte, c’est la raison pour laquelle mes chroniques et mes lectures sont si espacées. J’aimerais bien pouvoir es lire à la suite, mais je suis tributaire de leur disponibilité… Prenon notre mal en patience. En attendant, j’ai pleinement profité de cette suite.
J’ai été surprise par ce septième tome. Je ne m’attendais pas à ce qu’il soit aussi flippant.

Les héros fuient Saul et son groupe… À moins qu’ils ne l’emmènent jusqu’à la limite de la ville afin qu’ils découvrent par eux-mêmes que la ville s’affaisse. Quelle qu’en soit la raison, il est temps de s’allier pour s’en sortir, et d’échanger les bonnes idées. Chacun y met du sien et c’est étonnant de voir ce qu’ils arrivent à accomplir tous ensemble.

Rien de très effrayant jusque là, sauf que beaucoup de gamins sont transformés en pseudo zombies, au teint jauni et aux yeux rouges, un peu comme Boris à la fin d’un des tomes précédents.
Et le plus inquiétant, c’est « l’esprit » qui les suit, peut-être n’est-ce qu’un gosse invisible que seul Terry peut voir, n’empêche qu’il est super flippant et m’a fait sursauter chaque fois qu’il apparaissait dans les reflets – c’est la première fois que ça m’arrive lors d’une lecture BD, c’est la preuve qu’il est vraiment bien fait.
L’histoire de la tour sombre et des familles commence également à prendre tout doucement forme, à voir ce que ça donne dans le prochain tome, mais je pense que ça devrait se décanter rapidement surtout qu’il ne reste que 4 volumes après cela.

C’est un coup de cœur pour ce septième tome.